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De sa voix cassée et d’une hypersensibilité cristalline, si inhabituelle sur la scène féminine, Eva Marshal propose son nouveau single, "Au Bout du Couloir".
"Hier encore j’ai tangué / Je n’ai même pas vu le coup arrivé / Après je ne sais plus / Je suis un miroir cassé", chante-t-elle. Sur un clip d’un très beau noir et blanc, la chanteuse nous parle du sujet douloureux de la maltraitance par une femme qui croyait avoir trouvé "le prince charmant". La réalité est tout autre : "Je suis vraiment la reine des connes… Je sais que les coups vont pleuvoir."
Pour autant Eva Marchal veut voir l’horizon s’éclaircir, pour elle et pour a fille : "Surtout, qu’elle ne sache pas."
La chanteuse parle ainsi de ce titre qui lui tient particulièrement à cœur : "cette chanson, ce clip, me trottent dans la tête depuis trois ans... Ce qui me terrifie, dans les violences conjugales, c’est le « par amour ». Le « par amour » abject de celui qui donne les coups, mais aussi Le « par amour » sacrificiel de celle qui endure et ne part pas."
"Au Bout du Couloir", qui aborde le thème des violences conjugales et annonce la sortie de son troisième et prochain album, à la rentrée 2021.
Celles et ceux qui étaient enfants dans les années 80 sont certainement restés scotchés devant la série de dessins animés Il était une fois…
Cette saga française proposait de parler de manière simple, didactique et amusante de nos savoirs essentiels : Il était une fois... la vie, Il était une fois... l'homme, Il était une fois... l'espace, Il était une fois... les Amériques, Il était une fois... les découvreurs, Il était une fois... les explorateurs, Il était une fois... notre terre. Ces émissions étaient produites par Procidis.
Monument de la télévision, encore visible aujourd’hui des décennies plus tard sur la TNT mais aussi sur Netflix, ces dessins animés ont également marqué les esprits grâce à leurs musiques. Elles sont aujourd'hui intégralement disponibles sur toutes les plateformes de streaming en partenariat, avec Sony Music Entertainment.
Œuvres du compositeur aux 3 Oscars, Michel Legrand a composé les musiques de 6 séries sur les 7 qui composent la saga Il était une fois... Elles comptent désormais parmi les classiques connus et reconnus de plusieurs générations de téléspectateurs.
Les musiques des séries Il était une fois... révèlent une part moins connue du travail de Michel Legrand qui a écrit des BO ancrées dans l'imaginaire collectif et naviguant entre jazz, musiques de chambre, symphonies, sans oublier la musique électronique et le rock.
"La vie, la vie, la vie, la vie !"
"Hymne à la vie", le générique de Il était une fois... la vie est resté légendaire. Composé par Michel Legrand, ses paroles ont été écrites par Albert Barillé, créateur des séries de Maestro, une sorte d'homologue imaginaire de Léonard de Vinci. La chanson est interprétée par Sandra Kim qui a remporté le Concours Eurovision de la chanson pour la Belgique en 1986, année de la première diffusion de la série. Souvenez-vous de ces paroles et de la mélodie devenus cultes : "La vie, la vie, la vie, la vie !"
Moins commun et plus culotté, pour Il était une fois... l'homme, Albert Barillé adapte la Toccata et fugue en ré mineur de Jean-Sébastien Bach pour créer un impressionnant générique qui a marqué durablement les enfants comme les plus grands. Pour cette série, le compositeur Yasuo Sugiyama a composé toutes les musiques de la première série de la saga. La chanson du générique de Il était une fois... l'espace est interprétée par Jean-Pierre Savelli que le grand public a découvert plus tard dans le célèbre duo Peter et Sloane.
L'ensemble des génériques et bandes-son de chacune des séries ainsi qu'une playlist des meilleures musiques sont disponibles depuis le 15 janvier 2021 sur les plateformes de streaming ainsi qu'à la vente en téléchargement sur iTunes.
C’est une pop complètement zarbi que propose Why Nicht, Lauréat du FAIR 2020, avec son bijou de EP. Nous serions tentés d’ajouter un "Bijou aberrant", pour reprendre le premier titre de leur nouvel EP éponyme.
Le duo bruxellois formé par Bagheera et de Lord Tératoïde propose une électro-pop complètement folle et bricolée aux petits oignons, avec des textes dignes de l’Oulipo : "Chat per chat perché / Péché de gouttière / Bizarre bizarre bi / Zombi zombizarre / L’art comme alibi / Une lubie bizarre / Méchant méchant mé" ("Bijou aberrant").
Sophistiqués, provocateurs et doués d’un humour grinçant, les Why Nicht mixent avec bonheur des influences Tous azimuts à l’exemple de "Boa" dans lequel l’électro se marie avec des sonorités indiennes et une rythmique urbaine. Le titre sonne comme une bonne correction féministe sur fond de drague. "Je suis un boa / je t’étouffe", clame la chanteuse dans ce moment de leçon féministe, avant d’enchaîner : "Porteur de cils / Bling-bling / T’es juste en aquaplaning / Tu manques de moove / De training / Je suis pas faite pour le dog sitting / Pitié… Je te siffle je suis un boa / Je t’étouffe je suis un boa".
"J’ai un nouveau pull / J’ai un nouveau pull / Je mets des bottines / Je mets des bottines / J’enfile une culotte / J’enfile une culotte"
Pour "Ma délicieuse", le son électro world est mouliné à la sauce Why Nicht, pour ce chant d’amour sensuel et oriental : "Ma délicieuse / Créature impudique / A la rage langoureuse".
Le morceau "Sheitan" ose de son côté la facture eigties. La voix de Bagheera séduit par sa profondeur et son timbre velouté se posant avec assurance sur des compositions particulièrement travaillées : "Sheitan crapuleur et profane / Orgie dégingandée / Infernale transition animale / Je voulais juste m’enivrer". L'auditeur sourira à ces textes surréalistes, colorés et même psychanalytiques : "Une tarentule s’approche / Tic tac toc / Complètement toc toc et loufoque / Elle enroule nos esprits de ses fils / Par Toutatis elle nous tisse nous ratisse / Elle attise le feu du crépuscule / Par Toutatis c’est notre hantise."
Nul doute que la grande réussite de cet EP reste ce titre complètement dingue qu’est "J’ai un nouveau pull" : en filigrane, cette dénonciation de la société de consommation pourrait devenir un hymne que pas mal d’auditrices seront tentées de chanter en partant au boulot ou en soirée : "J’ai un nouveau pull / J’ai un nouveau pull / Je mets des bottines / Je mets des bottines / J’enfile une culotte / J’enfile une culotte / Et une gabardine et une gabardine… J’ai un trou dans le pull J’ai un trou dans le pull / Rayé mes bottines Rayé mes bottines / Filé ma culotte filé ma culotte / Et une gabardine et une gabardine."
Inratable et irrésistible. Un vrai bijou… aberrant.
Il fallait bien ça pour fêter 50 ans de carrière : le groupe Zaïko Langa-Langa, emmené par Jossart N'yoka Longo, sort un double hommage en forme de feux d’artifice. Voilà une superbe occasion de parler de world music tout droit venue d’Afrique, et plus précisément 14 titres de rumba congolaise, une goutte d’eau si on les compare aux 30 albums, aux 325 chansons, aux tournées dans plus de 40 pays, aux successions depuis 1970 de 44 chanteurs, 37 guitaristes, 10 batteurs, 39 danseuses ou 8 claviéristes, sans compter son influence sur la danse et la musique, au point de créer l'une des plus grandes écoles de musique congolaise d’aujourd’hui.
Sève, le titre de l’album, se révèle tel un arbre gorgé de vie auquel on viendrait cueillir quelques fruits revigorants. Le musicien culte congolais s’est entouré de ses amis – musiciens, chanteurs, choristes – pour proposer un album à la fois, riche, dense et aux multiples variations, pour entrer dans une carrière impressionnante. Zaïko Langa-Langa. considéré comme l'un des fondateurs de la rumba, est une légende de la culture congolaise, pour ne pas dire une institution et un monument du patrimoine. À Kinshasa, le 30 octobre 1974, à l'occasion du mythique match de boxe entre Mohammed Ali et George Foreman, Zaïko Langa-Langa était déjà là, sur scène, aux côtés de James Brown et de Tina Turner pour le grand concert de cette rencontre sportive autant qu’historique.
Le mythique match de boxe entre Mohammed Ali et George Foreman
Sève fait figure d’événement, avec ses titres de rumba congolaise. De rumba, oui : car c’est aussi dans ce pays d’Afrique que cette musique et cette danse ont connu un succès important dans les années 1920 et après les années 60.
Zaïko Langa-Langa propose dans son opus des titres à la fois rythmés ("Ayessa Ngwasuma", Sielumuka Ngwsuma", le long et fluide "Ambiance Eyenga", "Lutonzol", "Ayesa Folk" ou encore "Ayesa Folk") et usant de créativité et de recherches musicales, jusqu’à proposer des fusions de styles, à l’instar de "Sielumuka Folk" avec ses rythmiques échevelées et joyeuses. Le titre "Bilan négatif" a, lui, des accents eighties et est servi par une belle virtuosité des voix.
Les voix : voilà sans doute l’une des grandes caractéristiques du célébrissime groupe congolais. "Système Ya Benda" séduit grâce à la voix sensuelle de Jossart N'yoka Longo, tandis que dans "Yaka M", il se lance dans un parlé-chanté poétique et languissant, de quoi donner envie de danser peau contre peau sous les lampions de ce coin d’Afrique. Le talk-over est également de mise pour le morceau de près de 7 minutes, "Alita Wanyi", dans lequel éclatent avec bonheur les percussions et les cuivres. Tout aussi étincelant et coloré est "Juventus", aux voix fraîches s’enroulant avec gourmandises dans des arabesques séduisantes.
Avec "Classement sans suite", nous voilà avec un éclatant morceau de samba porté par un chœur féminin taquin. "Ambiance Eyenga" propose de son côté plus de 9 minutes d’une rumba fluide et colorée, d’une grande fluidité, servie par une voie envoûtante. C’est aussi un des plus beau morceau de Sève et le plus bel hommage qui soit à Zaïko Langa-Langa et à la rumba congolaise.
Le violoncelle est à l’honneur avec le documentaire signé par le Duo Brady, Et le violoncelle dans tout ça ?Le violoncelle, mais aussi la musique en général, un secteur bien mal en point depuis l’apparition d’un certain virus chinois.
Cela fait un an que le monde entier semble avoir retenu son souffle : des pans entiers de la société et de l’économie ont été mis en veille en attendant le retour de jours meilleurs. Le monde de l’art a été particulièrement impacté. Le 14 novembre 2020, au cœur du second confinement, 12 violoncellistes et plusieurs techniciens se sont rencontrés au Lavoir Moderne Parisien pour témoigner sur la manière dont ils vivent leur travail et leur art.
Le film s’articule autour de trois questions posées : "L’impact de l’arrêt des concerts", "Et la culture dans tour ça ?" et "« Un temps donné ?"
Pour répondre au premier point, au-delà de l’aspect matériel et financier, les musiciens et musiciennes avouent leur désarroi : "On a du mal à se projeter", dit l’une d’elle. L’ingénieure du son Anaïs Georgel déplore n’avoir travaillé que sur un seul concert en un an. Et même si le système d’intermittence du spectacle permet au moins de tenir financièrement, reconnaît Louis Rodde, les conditions des artistes sont de plus en plus compliquées.
"Et la culture dans tour ça ?" À cette question, les musiciens parlent de son importance capitale, comme du manque flagrant de concerts, de représentations, de rencontres avec le public mais aussi avec leurs homologues, "ce qui ne sera jamais compensé par le distanciel." La question de faire de l’art en pleine crise sanitaire s’avère être un problème insoluble. Michèle Pierre, du Duo Brady, avoue son dépit, certes avec le sourire : démarcher devient vite autant fastidieux que décourageant et, ajoute son acolyte Romain Chauvet, les cours à distance ont pu être amusants lors du premier confinement, mais ils finissent par ne plus faire rire personne, quand ils ne découragent pas.
Violoncelliste et fromager
La question "Un temps donné ?" s’interroge sur la manière de mettre à profit ces périodes de confinement, sans spectacles, sans cours en présentiel et sans interventions publiques dans les écoles ou les hôpitaux : le temps doit être mis à profit pour s’arrêter de courir et ne plus être dans le stress, réagit Amandine Robilliard. Cet état d’esprit était présent pendant le Grand Confinement de Printemps. Les artistes interrogés reconnaissent aussi que cette période hors-norme peut être un moyen de "forger le son" de son instrument, de travailler sur un répertoire, de créer… voire de s'essayer au chant !
Des plages musicales ponctuent ces entretiens montés de manière dynamique : Le chant des oiseaux de Pablo Casals par Justine Metral du Trio Metral, la Suite pour violoncelle de Cassado, (3e mouvement) par Romain Chauvet et Bach, évidemment, par Amandine Robilliard. Côté création, le documentaire permet de découvrir NH,, une création du Duo Brady ainsi qu’une improvisation afro-brésilienne par Olivier Schlelgelmilch. Louis Rodde, du trio Karenine, interprète de son côté Henri Dutilleux et sa première des Trois Strophes sur le nom de Sacher, tandis qu’Ela Jarrige s’attaque à la première suite de Benjamin Britten.
L’un des beaux passages du film est un trio de Chloé Lucas (contrebassiste), Gauthier Broutin (violoncelle baroque) et Agnès Boissonnot (viole de gambe), trois des quatre membres du quatuor Cet Étrange Éclat, avec une délicate sonate de Francesco Geminiani.
Et le violoncelle dans tout ça ? parvient à déjouer le piège de l’apitoiement. Pour preuve, ce focus sur Frédéric Deville, violoncelliste parisien free-lance et… fromager. Il présente l’une de ses créations, Eurydice, un morceau mélancolique et traversé d’espoir tout en même temps.
Le spectateur découvrira avec plaisir et émotion cette bande de musiciens, partageant en commun l’amour de leur instrument, de leur art, et l’envie de "jouer avec les copains". Ce qu’a permis cette rencontre du Lavoir Moderne.
Qui n’a pas vu Irréversible de Gaspar Noé (également typographié IЯЯƎVƎЯSIBLƎ) ne peut pas comprendre le choc visuel de ce long-métrage de 2002.
De cette histoire d’une soirée qui finit mal, avec Monica Bellucci et Vincent Cassel dans les rôles principaux, le cinéaste français a construit un film violent et virtuose.
Virtuose car le choix a été de monter les scènes dans un ordre non-chronologique : la conclusion de l’histoire démarre le film.
S’il y a une actualité d’Irréversible 18 ans plus tard c’est que le film ressort en DVD dans deux versions : l’une de 2002, et l’autre telle qu’elle a été présentée en 2019 à Venise, en "inversion intégrale", pour reprendre l’expression du réalisateur.
Dans ce nouveau montage inédit, le temps révèle tout. "Beaucoup de spectateurs n’avaient pas compris certains aspects du récit" dit Gaspard Noé. Avec les scènes dans le bon ordre, le film présente ici un nouveau visage, et dépeint avec plus de clarté la virtuosité des plans-séquence et l’ironie d’un scénario noir et fulgurant. L’impact n’en est que plus fort.
Irréversible, drame de Gaspard Noé, avec Monica Bellucci, Vincent Cassel et Albert Dupontel, 2002, 2020, 97 mn, Inversion intégrale + version originelle, en DVD et Blu-Ray, avec des bonus https://www.letempsdetruittout.net
La sortie en ce mois de janvier de la bande dessinée de Patrice Ordas et Alain Mounier, L’École buissonnière (éd. Grand Angle) est un événement au goût amer. Le co-auteur Patrice Ordas (Les Griffes de l’Hermine, L’Ambulance 13, La nuit de l'Empereur) est en effet décédé il y a un peu plus d’un an, en décembre 2019. Il s’agit donc pour lui d’une œuvre posthume.
L’école buissonnière est celle que font quatre amis lycéens, en pleine Occupation nazie, suite à une altercation avec un soldat allemand. Pour éviter d’être arrêtés, Jacques, juif, orphelin de père et pupille, François, le fils à papa et Jean, en conflit avec son père, un ancien poilu et pétainiste, prennent la poudre d’escampette avec Coco (Colette), la seule fille du groupe.
En plein hiver 1943, les voilà partis pour la Corrèze, à Ussel. Ils finissent par rejoindre un groupe de résistants : "Un vrai maquis ? Un camp de Terroriste !… De communiste ?! De patriote !" comme s’exclame un des protagonistes.
Une BD à la fois éloquente et édifiante
Jacques, François, Jean et Coco deviennent dorénavant Le Marquis, Victor, Hugo et Monique et prennent les armes malgré leur jeune âge. Pour le meilleur et pour le pire.
Sans être révolutionnaire dans la forme et dans le fond, on doit à Patrice Ordas et Alain Mounier une BD à la fois éloquente et édifiante sur cette histoire de (jeunes) Français ordinaires plongeant dans la guerre et l’héroïsme à la faveur de concours de circonstances. Évoquer cette période noire de l’historie contemporaine avec les yeux d’adolescents et n’est pas la moindre des qualités ici, et on se prend à s’attacher à ces quatre jeunes gens pris dans le tourbillon de la guerre.
Le scénariste Patrice Ordas n’aura pas vu concrétiser cette ouvrage qu’en préface il présente comme un livre de "souvenirs… épars". Il en a fait "une fiction qui respecterait la vérité". Il termine ainsi : "Je veux tirer du néant ceux qui n’ont eu de nom que sur les stèles des fusillés."
Qui a dit que l’électro ne pouvait pas être charmeuse ? La preuve avec AVBE (il faut prononcer "Aube") et son premier EP, Dawn., qui nous propose un son électro-pop ("Ever, Ever More") refusant la facilité et la virtuosité agressive.
AVBE a travaillé deux ans, entre la France et les Etats-Unis, avant de proposer cet album aux multiples inspirations et où le plaisir musical est la seule règle : "Écoutez la musique. Ressentez la. Rigolez et pleurez - mais continuez à danser. Nous sommes tous des fous emplis d’émotions", annonce le musicien.
Il y a de l’urbain dans "Day 0", un premier titre aux rythmes enveloppées de réverbérations étranges, alors que le titre plus pop, "Who I Am", est traversé d’éclairs lumineux et mélancoliques, avec des pointes jazzy.
Pour "Dawn", le morceau qui donne son titre à l’EP, c’est une balade mélancolique que propose AVBE, avec ce son acoustique et folk, mêlé à des teintes électro-jazz. Plus jazzy encore, "Where I Go", en featuring avec Sam H., se veut plus plus lumineux encore et même planant.
Dawn adopte une facture franchement électro avec "Moon", grâce à ses pulsations organiques mais où la pop ne baisse pas les armes, grâce à une vraie recherche musicale. Des sons primitifs s’allient aux machines au service d’un morceau éthéré, s’envolant ailleurs, vers des jours cléments.