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  • Bauhaus, Est/Ouest

    De l’autre côté du Rhin, Le Vitra Campus et le Vitra Design Museum s’ouvrent de nouveau au public à partir du samedi 20 mars 2021. C’est l’occasion, même si le contexte sanitaire ne s’y prête pas. Le Vitra Design Museum se situe en Allemagne, à Weil am Rhein, au sud du  Bade-Wurtemberg, dans une zone à la frontière de l’Allemagne, de la Suisse et de la France. En ce moment, l'institution germanique propose un événement passionnant : une exposition autour du Bauhauss, "Le design allemand de 1949 à 1989 : deux pays , une histoire".

    Influencé par le mouvement du Bauhaus et celui du Werkbund, le design allemand a acquis ses lettres de noblesse à l’international au début du XXe siècle. Avec la division de l’Allemagne à partir de 1949, le design et la culture quotidienne ont pris des directions différentes des deux côtés de la frontière : à l’Ouest, ils sont le moteur du "miracle économique", à l’Est, ils s’inscrivent dans une économie socialiste planifiée.

    Plus de 30 ans après la chute du mur, le Vitra Design Museum présente, du 20 mars au 5 septembre 2021, la première grande rétrospective autour du design d’après-guerre des deux Allemagnes.

    Le Vitra Design Museum a été conçu par Frank Gehry. La VitraHaus. Pour marquer le dixième anniversaire du bâtiment en 2020, Vitra a transposé les expériences et les idées de la décennie passée dans un nouvel intérieur.

    Le "Cercueil de Blanche-Neige"

    L’exposition "Le design allemand de 1949 à 1989 : Deux pays, une histoire" compare le design de l’ex-RDA et celui de la RFA, en mettant en évidence les différences idéologiques et créatrices, mais également les parallèles et références croisées qui reliaient l’Est et l’Ouest. Parmi les objets exposés, du mobilier et des luminaires emblématiques, des pièces issues de la mode, des textiles et des bijoux en passant par le graphisme, le design industriel et la décoration intérieure.

    D’un côté, le design de la RDA en plastique bon marché et coloré, de l’autre, le fonctionnalisme froid de la RFA : l’exposition propose un regard nuancé face à ces clichés. On peut y voir des objets quotidiens légendaires tels que la "Trabant", la voiture du peuple de la RDA (1958) ou la chaîne stéréo surnommée "Cercueil de Blanche-Neige" (1956), ainsi que de nouvelles découvertes et des raretés telles que la chaise sculpturale à courbes "Poly-COR" de Luigi Colani (1968). L’accent est mis sur des protagonistes comme Dieter Rams, Egon Eiermann, Rudolf Horn et Margarete Jahny, mais aussi sur les écoles influentes ou encore l’héritage du Bauhaus. Pour la première fois, l’exposition offre ainsi une large rétrospective de l’histoire du design d’après-guerre des deux Allemagnes et montre à quel point le design et l’histoire contemporaine, la culture du quotidien et le contexte politique mondial étaient étroitement liés dans l’Allemagne de la guerre froide.

    Des programmes en ligne du 18 mars au 8 avril 2021 permettent de se familiariser avec ce mouvement artistique d’une exceptionnelle modernité. Idéal pour découvrir ce musée, alors que ce satané virus contraint fortement nos déplacements, y compris pour la visite de lieux et d’expositions aussi exceptionnels que ceux du Vitra.

    L’exposition est accompagnée d’une publication ambitieuse avec des contributions de Paul Betts, Greg Castillo, Petra Eisele, Siegfried Gronert, Jana Scholze, Katharina Pfützner, Eli Rubin, Katrin Schreiter, Oliver Sukrow, Carsten Wolff et bien d’autres, ainsi que des entretiens avec Prem Krishnamurthy, Renate Müller et Dieter Rams.

    "Le design allemand de 1949 à 1989 : deux pays , une histoire"
    Vitra Campus et Vitra Design Museum
    Du 20 mars au 5 septembre 2021
    À compter du samedi 20 mars 2021, tous les jours de 12 à 17 heures
    https://www.design-museum.de/de/informationen.html
    https://www.vitra.com/fr-fr/home

    Voir aussi : "Crimes et chaos à Berlin"

    Photos : VEB Textilkombinat Cottbus, DDR - Damenmode, 1978, © akg-images / Günter Rubitzsch
    Harf Zimmermann, aus der Fotoserie - »Hufelandstrasse Berlin 1055«, © Harf Zimmermann, 2016

    musée,design,allemagne,vitra,bauhaus,werkbund

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  • Rouquine n’a pas que ça à faire

    Le duo Rouquine propose en ce moment son troisième titre, "Mortel".

    La précision et la finesse du texte est à souligner dans ce morceau d’électro-pop, où la mort et la maladie sont traités avec humour noir et dérision.

    J’ai pas que ça à faire", ponctue Rouquine tout au long de ce titre, qui est d’abord un grand cri à la vie. 

    Rouquine, Mortel, 2021
    https://www.instagram.com/rouquineofficiel

    Voir aussi : "Suis-moi, ma puce"

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  • Mémorable évidence

    Improbable évidence c’est d’abord un duo. Une histoire de rencontre  Entre un businessman repenti, fou de musique, auteur-compositeur, passionné des années 80 et une star de l’électro, comme ils aiment à le dire. Nous n’en saurons, hélas, guère plus.

    Avec leur premier single "Tellement toute seule", nous sommes plongée dans cette "French Rétro Wave", comme l’aiment à le souligner les deux musiciens.

    Le texte, dont on sent les apports de Michel Berger ("Je / T’imagine / Tellement triste / Tellement perdue / Tellement belle / Mais tellement toute seule"), est servi par des vagues soyeuses d’électro, avec une rythmique efficace et dansante.

    Voilà qui promet pour les futurs titres et un premier album – gainsbourien, nous promettent les musiciens – que nous attendons avec une certaine excitation.

    Et le businessman de conclure, sans blues : "J’ai mille titres, j’aimerais qu'ils parlent au plus grand nombre, les faire sonner aux oreilles d’aujourd’hui."

    Improbable évidence, Tellement toute seule, Believe Music, TZ Records, 2020
    https://www.facebook.com/improbableevidence
    http://improbable-evidence.com

    Voir aussi : "Suis-moi, ma puce"

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  • Irrésistible Beyries

    Dès l’ouverture de son dernier album, Encounter, Beyries accroche l’oreille avec le formidable "What We Have" : les échos de sa voix cristalline et les vagues mêlées de claviers électronique et de guitare emmènent l’auditeur dans un pays merveilleux où la parole est rare mais précieuse : "Meet me on the other side / My love, I'm holding on to what we have." Son premier album, Landing, a connu un vaste succès populaire au Québec, avec 11 500 copies et plus de 15 millions d’écoutes sur toutes les plateformes. La voilà qui revient avec ce nouvel opus irrésistible.

    La chanteuse canadienne revendique l’influence du folk-rock, à l’instar du délicat "Closely", porté par des paroles d’une superbe mélancolie : "I've been waiting / Closely / All night long / Time's up / Heavy breathing / Silent grieving / White hollow tree".
    L’artiste sait aussi parfaitement manier les sons rock et pop à la Bruce Springsteen, autant que nous cueillir à froid avec "Over Me", morceau racé et fuselé, démontrant toute l’étendue du talent autant que des influences de Beyries.

    "Keep It To Yourself", aux sons seventies et planants, est un chant d’amour par une femme blessée réclamant de revenir aux premiers émois et aux premiers serments : "Can we go back / To the very single minute /  I took your hand / Love was all we had." Chanson d’amour également avec "Into You" qui est le chant d’une femme qui s’est retrouvée ("Can you feel it / I'm lost in you").

    Avec "One Of Touch", on retrouve la pop de Beyries, faite de réminiscences psychédéliques des années 70, avec ce sens du spleen autant que de la rêverie : "When the morning comes / I get out of luck / You're my dream, my everything / When I have to go."

    Le sens du spleen autant que de la rêverie

    "Graceless" est plus engagé. La chanteuse propose avec ce morceau un hymne à la paix : "How many more walls will we build / Are we that stupid God forbid / Blinded believers fighting guilt / In the name of Jesus and pretty things / Are you coming to get us."

    Pour "The Story Of Eva" la musicienne québécoise prend le parti d’une folk râpeuse et sombre sur un destin cruel. Un appel à l’aide que la chanteuse exprime ainsi : "Help me / I'm drowning / Help me / I'm dying." Diantre ! Précisons que le vidéoclip de "Graceless" à été conçu par la réalisatrice française Raphaëlle Chovin, à qui l’on doit aussi les précédentes vidéos de "Closely" et d'"Over Me".

    La seule chanson française, « Nous sommes" se révèle, avec la même mélancolie, comme un voyage amoureux, qui est aussi une revendication de liberté : "L'histoire est un voyage /  Entre les forêts /  Et les villages / Du sommet bleu des Alpes / Au creux du Grand Secret / Nous sommes / Des haltes / Des bêtes naïves au cœur du paysage /  Cherchant dans nos failles / Nos rêves et nos batailles / Chevaux sauvages."

    L’album se termine avec "Anymore", qui est le récit d’une descente dans l’enfer de la dépression : "I don't see daylight anymore / I need to rest ashore /  I have lowered my guard / And returned to bed." Beyries y fait le choix du piano-voix.

    Irrésistible, vous disais-je.

    Beyries, Encounter, Bonsound, 2020
    https://www.beyriesmusic.com
    https://www.facebook.com/beyriesmusic

    Voir aussi : "Où es-tu, Berry ?"

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  • Goodbook, le couteau suisse du livre

    En cette période de crise sanitaire où l’Internet semble être le dernier espace où la culture peut s’exprimer, la plateforme Goodbook entend faire entendre sa petite musique, cette fois dans le domaine du livre. Son objectif ? Fédérer les acteurs du livre que sont les auteurs, les éditeurs, les lecteurs, les librairies, les bibliothèques, les festivals ad hoc, les médias ou les blogs.

    Goodbook se propose de centraliser une somme d’informations en proposant des news sur le livre, des animations éditoriales, des contenus (articles, vidéos, podcasts) et des services d’indexation (des recherches par auteurs, titres, éditeurs, sujets, etc.). En tant que plateforme en ligne, c’est bien évidemment le digital qui est au cœur de sa politique.

    Le lecteur lambda a bien entendu toute sa place. Il peut se créer un compte, établir son profil (genres littéraires, librairies préférées, réseaux sociaux, etc.), alimenter sa PAL (Pile À Lire), sa wishlist, publier ses avis et s’engager, aimer, s’indigner, partager… Tour cela gratuitement. Alors, certes, d’autres sites proposent de tels services, mais Goodbook a vocation à être exhaustif dans son approche du livre.

    Les professionnels ne sont pas oubliés, avec des abonnements spécifiques pour les libraires comme pour les professionnels. La plateforme met en avant un catalogue d’ouvrages pour les éditeurs qui peuvent consulter l’ensemble des contenus liés à leur activité (textes, podcasts, vidéos, événements). Quant aux libraires, ils peuvent publier leur contenu (avis, coups de cœurs, vidéos, etc.), voire communiquer sur leurs événements.

    Goodbook s’avère d’ores et déjà comme un vrai couteau suisse pour tous les amoureux et professionnels du livre. 

    https://goodbook.fr

    Voir aussi : "Le retour de Madame Bowary"
    "Le livre moche à la française"

    goodbook,plateforme,livre,éditeur

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  • Les signes de Vaiteani

    Je crois que l’on dit que derrière chaque grande artiste, se cache un homme. C’est bien l’expression exacte ?  Luc Totterwitz, l’autre moitié – alsacienne – de Vaiteani, ne s’offusquera sans doute pas si je dis que ce duo est essentiellement porté par sa chanteuse, Vaiteani Teaniniuraitemoana.

    Un peu plus de trois ans après leur premier opus et la remarquée et remarquable adaptation de "Belle-Île-en-Mer, Marie-Galante", le groupe propose un très bel album, Signs, mariant pop anglaise et musique polynésienne (mais aucun titre en français), avec neuf chansons aux titres sibyllins : "Embrace", "Signs", "Reason", "Angry" ou "Waters". Pour l’occasion, le groupe s’est allié le concours de la même équipe : le réalisateur artistique David Grumel (The Pirouettes, Neeskens) avec qui ils co-réalisent le disque, avec également le concours du producteur Manju pour leur reggae "Angry".

    Ce mélange des couleurs donne un opus lumineux qui nous titille agréablement les oreilles, tout en sachant apporter ce supplément d’âme fait d’humanisme, de générosité et d’amour, à l’exemple du titre "Embace" ("I embrace it all / The anger and the laughter / The pain that goes with the pleasure" / "J'embrasse tout / La colère et le rire / La douleur qui accompagne le plaisir."). Les musiciens ne disent pas autre chose : "Il y a toujours une façon d’entrevoir la beauté des êtres, même perdus".

    Folk polynésien

    On peut sans doute taxer ce nouvel album d’opus de world music, grâce à ses teintes océaniques et tahitiennes – Vaiteani Teaniniuraitemoana y est originaire. Que l'on pense aux morceau "Kiss Kiss" et surtout au formidable "Homai". "Écoutez le son de ma voix", commence en maori la chanteuse : "Te mau hoa ē / ’A fa’aro’o mai / I tō’u reo ē / ’A ti’a ’e ’a ’ori mai", avant d’enchaîner en anglais, avec la même générosité : "I don’t need no make up / I don’t need no dress / Tonight I wear the rhythm / My fabric be my dance" ("Pas besoin de maquillage / Pas besoin de robe / Ce soir je porte le rythme / Mon tissu est ma danse").

    Signs séduit par la pop mélodique et mélancolique ("My Life"). Le titre qui donne son nom à l’opus est une balade autant qu'une l’histoire d’amour riche de promesses : "You sending me signs / So that I lift my eyes to the skies / To read your love in the clouds" ("Signs").

    On pourra trouver dans les morceaux de l'album autant l’influence de cette pop-folk internationale héritée de Tracy Chapman qu’un rappel des origines et de la culture de la chanteuse de Vaiteani. À cet égard, on peut même parler de "folk polynésien". Ainsi, "Reason" est teintée de sons tahitiens, sans oublier le ukulélé joué par Luc Totterwitz, alors que "Heitiare" une très jolie ballade en maori, avec voix et piano. N’oublions pas non plus le reggae du morceau "Angry", signe que le duo entend bien surfer sur des influences venues de tous horizons.

    "Waters", un titre à l’électro-pop très actuel et à la belle luminosité, vient clôturer cette parenthèse enchantée et séduisante.

    Vaiteani, Signs, Motu Hani / Believe, 2020
    https://www.vaiteani.com
    https://www.facebook.com/vaiteanimusic

    Voir aussi : "Laura Perrudin en perspective"

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  • Pour terminer ces étreintes orientales

    trif,celestini,érotisme,shéhérazadeVoici le second tome de cette adaptation des Mille et une Nuits, par Trif et Andrea Celestini, dans une relecture érotique.

    Le premier tome s’arrêtait assez longuement sur la manière dont la courtisane Shéhérazade, promise à une mort certaine par le sultan, parvient à retarder son exécution grâce aux contes qu’elle raconte. En promettant pour le lendemain des histoires aussi extraordinaires les unes que les autres, elle parvient à différer sans fin l’heure fatale.

    Lorsque le deuxième tome commence, le sultan Shahriyar est mariée à Shéhérazade, qui voit d’un très mauvais œil son mari continuer à coucher avec d’autres courtisanes. Elle entame un nouveau cycle d’histoires. Il y en a précisément deux dans ce nouveau tome : "L’histoire de la fille, de l’esclave et du tigre" et "L’histoire d’Agib et des 40 vierges".

    On retrouve dans ce volume le sens de la mise en image de Trif. Il y a un certain classicisme dans la facture de ce… "classique" de la littérature mondiale. Les corps féminins sont représentés avec soin et les auteurs savent donner aux héroïnes un rôle central, à l’image de la jeune fille enlevée par un djinn aux intentions criminelles. Il s’agit de l’histoire la plus captivante de ce tome, en plus d’être une fable sur la liberté et l’émancipation.

    Après l’histoire des 40 vierges, un conte mal connu en dépit de sa réputation, les auteurs ont choisi de clôturer ce cycle sous forme d’un happy-end. Dommage que d’autres tomes ne soient pas prévus pour rendre aux Mile et une Nuits toute son impressionnante richesse. En tout cas, la sensualité est bien au rendez-vous de cette adaptation particulièrement réussie.

    Trif et Andrea Celestini, Les Mille et une Nuits, tome 2, Le paradis aux 40 vierges, éd. Tabou, 2021, 48 p.
    http://www.tabou-editions.com

    Voir aussi : "Étreintes orientales"

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  • Set en Orres

    Ce week-end, le DJ Killian Christolomme organise à la station des Orres un événement en ligne.

    Cet événement prendre la forme d’un concert d’une heure à 2 658 mètres d’altitude, le dimanche 14 mars à partir de 18H30. La scène enneigée sera en balcon du lac de Serre-Ponçon, avec un panorama de 360 degrés au-dessus du Parc National des Écrins d’un côté et le massif du Parpaillon de l’autre.

    C’est sous les couleurs rayonnantes des Alpes du Sud., au coucher du soleil, qu’aura lieu ce set à la fois électronique et poétique.

    "Au-delà de la performance créative et culturelle, il s’agit d’une solidarité commune entre le milieu culturel des artistes et les acteurs de la station de ski pendant cette période de pandémie. Un désir commun de poursuivre le lien avec nos publics et leur offrir un moment d’évasion et de partage dépaysant et oxygénant", résume Pierre Vollaire, maire des Orres.

    De son côté, Emmanuelle Tahmazian, directrice de l'office de tourisme des Orres, dit ceci : "Cette saison d’hiver, au-delà des difficultés rencontrées, est une opportunité pour explorer de nouvelles initiatives… Ce concert au sommet des Orres avec Killian et l’équipe de tournage est une immersion totale en altitude, mixant son, image et dépaysement."

    Le concert sera à suivre sur ce lien.

    Concert au sommet en ligne au Sommet des Orres
    DJ Killian Christolomme
    Dimanche 14 mars à partir de 18h30
    Sur Youtube
    https://www.lesorres.com/fr/concert-sommet
    https://www.facebook.com/OfficialKillianChristolomme

    Voir aussi : "La Quincaillerie en mode live et confiné"

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