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Hoze c’est Carine Erseng, qui a sorti cet été son premier EP éponyme. Pour son entrée en matière, la chanteuse se démarque avec sa pop souriante, joyeuse, pour ne pas dire insouciante, à l’instar du premier morceau de son mini-album, Je danse sur les toits : "Adolescente, / Je m’en foutais déjà / J’embrassais Hugh Grant / Je dansais sur les toits."
Cette déclaration d’amour pour la liberté est à mettre en parallèle avec Hello ola. Ce titre dansant déroule comme un mantra une invitation au Care, à prendre soin des uns des autres : "Il faut qu’on s’aime… Juste un sourire… un bonjour… J’ai toujours eu la solution à nos problèmes. La seule issue : il faut qu’on s’aime."
Hoze chante aussi, avec une fausse légèreté et une vraie sincérité, des préoccupations à la fois graves et quotidiennes. Ainsi, dans Regarde, une canette jetée par terre par un "mec" déclenche une réaction épidermique de la chanteuse : "C’est mal parti !" La chanteuse fait de ce geste tristement banal le point de départ d’un message universel : "Regarde / La preuve en images / De tous nos ravages / Regarde /Juste une seconde avant la fin du monde / Avant qu’on déménage."
Consolation et réconciliation
Bourrée de vie, Hoze ne pouvait pas ne pas aborder sans doute le seul sujet qui vaille : l’amour. L’artiste le revendique plutôt deux fois qu’une dans JTM JTM : "Il arrive sans crier gare / Celui qui me la fait belle ni trop tôt ni trop tard / Où tu es / Ne comptez plus ma pomme / Pour la déprime du samedi / J’ai enfin trouver un homme / Qui me dit / JTM JTM."
L’amour est toujours possible, chante en substance Hoze dans Parle-moi, un titre à la fois de consolation et de réconciliation : "Force est de constater / Que le temps nous est compté / Que toutes ces petites choses futiles / C’est du bonheur inutile… Parle moi moi parle moi / De tout ça de tout ça de tout ça / Tu sais l’amour c’est ça / Y’a des hauts y’a des bas."
Hoze, l’amoureuse, mais aussi la grande amie et la bonne copine, sait donner du sourire, sans renier pour autant son ultra moderne sensibilité, qu’elle chante avec sa french pop énergique dans Au feu les pompiers, l’extrait sans doute le plus réussi de son premier EP : "Au feu les pompiers / Y’a mon cœur qui brûle / Au feu les pompiers / Y a mon cœur brûlé."
Hoze : une passionnante et attachante chanteuse à suivre, et vous l'aimerez, sans aucun doute.
La première écoute de BT93 nous plonge d’emblée dans la période eighties et nineties. Rien d’étonnant à cela : les titres de cet album ont été créés et enregistrés entre 1989 et 1994. Les connaisseurs reconnaîtront la facture des synthétiseurs devenus des références : Ensoniq ESQ1, TX7, TR707, Korg 01W.
Nous sommes au mi-temps des années 90 et un jeune artiste anonyme, se faisant appeler BT93, envoie son album éponyme au format K7 à quelques maisons de production indépendantes, qui lui demandent gentiment d’aller voir ailleurs. Fin de l’histoire ? Non. Car celui qui signe le morceau rageur La hiérarchie chie laisse une œuvre d’autant moins morte-née qu’elle commence à tourner sur des platines d’inconnus et devient quasi culte. Entre-temps, BT93 s’est installé comme entrepreneur sérieux – ce qui n’est pas le moindre des paradoxes pour un homme qui chantait : "La hiérarchie chie, /Dans son froc en or massif, / Leurs couilles se sont fait la malle, / Ils ont perdu les pédales, tous à la manif !"
C’est donc une résurrection, pour ne pas dire un petit miracle, que cet opus oublié. Près de trente ans après sa création, le disque sort enfin en vraie galette et sur les plateformes. Il est coproduit – excusez du peu – par Frédéric Lo, qui a mis sur le coup des musiciens additionnels : Marcello Giuliani à la basse et Patrick Goraguer à l’orgue Hammond et aux percussions. Tout a été remixé et remastérisé à partir d’enregistrements K7.
Avec BT 93, nous voilà dans un album aux accents post punk-rock : Bronx generation, datant de 1989, revendique ces racines eighties, avec une chanson française dopée aux rythmes saccadés et aux synthétiseurs omniprésents et révolutionnaires. Ce premier morceau est le récit en musique d’une dangereuse rencontre dans un lieu interlope : "Tu f’rais mieux d’décamper / Le zoo du Bronx, quelle idée / Ta tête de youpie égaré / Comme dans l’« bûcher des vanités »…"
Avec Say What Youy said, voilà un talk-over onirique (les paroles sont d’un certain Hervé Tanguy) qui peut se lire comme un hommage à Yves Simon : "J'avais oublié que je ne t'avais pas oubliée / Nous avions tant usé de salive / En mot, en baisers, en phrases définitives / Ce soir je me souviens de tes yeux, tes bras et tes pieds nus / De nos larmes et nos serments / Dont aucun ne fut tenu."
Histoire d’amour encore avec Chasseur de tête et Pas ce soir mais peut-être demain, qui conte une "aventure d'un soir" : "Est-ce qu'on va se revoir / Ca fait longtemps que je broie du noir / J'ai un plan pour ce soir / Il faudrait juste que j’arrête de boire."
Plus léger, On n'est pas sérieux avec les filles lorgne du côté de Patrick Coutin et de son J’aime regarder les filles : "Pourquoi j'devrais n'aimer qu'une fille / Quand tout nous pousse à en aimer plusieurs / En série mais aussi en parallèle / En solo ou bien en chœur."
"La hiérarchie chie, /Dans son froc en or massif"
Soyons clair : si BT93 est devenu culte c’est aussi et surtout en raison de ses titres engagés, à l’instar de Références, au parlé-chanté sombre et rugueux : "Les dirigeants d'entreprise, / Plus que jamais broyés par le quotidien, /Sont-ils condamnés à prendre des décisions / Comme des âmes soûles ?" Ce cri contre le libéralisme se fait à travers un travail sur le champ lexical économique et stratégique : "J.L. Bower, Managing the Ressource Allocation Process / Division of Research Graduate School of Business Administration / Harvard University / Cambridge, Massachussetts, 1970 / Références!" BT93 se montre par la suite bien plus explicite : "Cette chanson peut être entendue comme un plaidoyer pour un usage raisonnable d’outils relevant d’une nouvelle rationalité", chante l'artiste dont l'album unique est illustré par le cliché d'un jeune loup sautillant au milieu des tours d’affaires de La Défense, en costume cravate et attaché-case.
Businessman privé ou énarque ? Ou les deux ? Dans L’énarque, c’est à la première personne qu’il se met dans la peau d’un de ces tristes sires : "Je suis un énarque / Parachuté au poste clé / Mais je mène ma barque / Allez faut manager..." Management, plans sociaux, consultants, carrière, petits cadeaux : pas de doute, nous sommes dans le portrait grinçant d’une de ces figures typiques du capitalisme de ces trente dernières années.
Le moins que l’on puise dire c’est que BT93 a du répondant et assume son engagement, à l’exemple du morceau phare de l’album, Hiérarchie chie : "Moi je sais ce qui nous nique / C'est les segments stratégiques / Partage en business units / C'est pour ça que je milite." BT93 mitraille à tout-va. Le clip est un montage de plusieurs courts-métrages réalisés entre 2005 et 2010 et ayant comme thématique le monde du travail. Diffusés à la télé (France 3 notamment), avec le comédien Jean-Toussaint Bernard dans le rôle principal, le clip a été réalisé par l’artiste vidéo Yannick Dangin-Leconte (Stupeflip vite !!!).
Fric rime avec neurasthénique. Les nuits d’un ex-winner, singulièrement plus mélancolique que rageuse, est la partie sombre de ces gagnants du libéralisme, ces pauvres types emprisonnés dans leur propre prison : "Même le Dénoral / N'a plus aucun effet / Sauf sur mon moral / Devenu papier mâché / Que faire d'un insomniaque / Chronique et hors d'attaque / Qui réclame ni dommage ni intérêt."
Il n’y a pas plus de salut dans le titre acide RV avec les ressources humaines où le milieu de l’entreprise est aussi celui de la cruauté pleinement assumée : "Quand je serai PDG / J'en connais qui vont morfler / Chez les psychologues diplômées."
L’album se termine avec le surprenant RER pour la défonce. Un morceau qui boucle cet album cohérent. Le titre est évidemment un calembour que pas mal de voyageurs et travailleurs franciliens reconnaîtront. "Dans les couloirs noirs je m'enfonce / Du RER pour la défonce / Cravate serrée / Moi cadre étriqué / Ouvrir dossiers / Jusque nuit veiller."
BT93 est ressuscité, et on le doit largement à Frédéric Lo : près de trente ans après la création de cet opus, son message reste plus que jamais d'actualité.
Le dernier opus de Mona San, ~p+n|d•r~ (prononcez "Pandor", comme le premier morceau), est un album concept désarçonnant, démarrant avec de la musique concrète (Pandor) avant une incursion dans du rap électro : Rollin, en featuring avec Will Metty et Dior Dean, S◊ £asy ou Spin It Back (feat. CHEF). Le musicien dit se placer dans la lignée d'artistes comme Rone, Fakear ou Superpoze.
Mona San c’est de l’électro repoussé dans ses derniers retranchements, dans des titres brefs (le plus long dure 3:36), et partant chercher des constructions sonores jusque dans des horizons lointains (Skinned, Cicle). La musique de ce surdoué ne s’embarrassant pas de facilité, est à l’image du titre de ses morceaux (£verl+sting l●ve, sw££t Dr£▲m Fr◊m th£ ◊th£r sid£, ~+l●iceburning ~+l●~) : déstabilisant et assez unique (Ambr Watr).
Derrière le projet Mona San, né en 2012, se cache Julien Perrigault, un compositeur et performeur français de 20 ans, lauréat de deux concours de remixes organisés par le label macédonien Paragon Records. Il a également travaillé en tant que Sound Designer dans le cinéma (Beyond Your Lips). Maniant le zen (£verl+sting l●ve) et la grandiloquence des rythmiques et des boucles venues d’on ne sait où (Innerbl◊◊m), le jeune musicien propose un opus futuriste, pour ne pas dire extra-terrestre (~+l●iceburning ~+l●~).
Le hip-hop n’est pas en reste, à l’exemple du bref et cinglant sw££t Dr£▲m Fr◊m th£ ◊th£r sid£ ou de 01.20. ◊il, où le rythme trip hop se termine en vague électro se dépliant inexorablement.
Above The Blue Wall, titre sans doute le plus intéressant, fait mixer avec bonheur chant traditionnel, électro et hip-hop, avant une autre pépite que nous avons repérée : Lee (Mona San Rework), aux accents électro-pop bienvenus, lorgnant du côté de Petit Biscuit.
La deuxième partie de l’album est singulièrement apaisée : après l’étrange Lee, place à de l’électro avec Endless (feat. Krose) matinée de pop-rock.
Je vous parlais il y a peu des Headshakers et de leur jazz mêlé de funk. Voici, avec l’album Higher, le troisième album des Big Funk Brass, une autre de ces rencontres musicales passionnantes où se mêlent le jazz (Rain, Little Man), le son des brass-bands de la Nouvelle Orléans, le funk (Move Your Fonky Booty) et même le hip-hop (Rock The Stage). Pour enregistrer cet album intégralement autoproduit, le groupe a élu domicile au studio Gil Evans à Amiens.
Big Funk Brass montre qu’il n’a peur de rien lorsqu’il s’avance sur des terres à la fois si proches et si lointaines. Outre Teach You To below, en featuring avec FP, très dansant et rythmé, le groupe vient se mesurer avec du jazz cool et à la rigueur impeccable (Caol Ila).
Après un début sous les promesses du rap, Higher s’impose comme ce qu’il est : un album de jazz chatoyant, coloré, joyeux et dense (Fireworks, Manhunt, Lucky Fucker).
Pour Higher Funk le groupe des Big Funk Brassss s’est carrément offert la collaboration de Ben L’Oncle Soul.
L’album se termine par Make Your Choices, avec cette fois un jazz tournant les yeux vers les caraïbes.
Il y a 15 ans, bien avant que l’apocalypse ne soit devenu un thème à la mode, Riverstone sortait Ruines, sous le titre Evy en Ruines (Bédé Adult’). Les éditions Tabou rééditent ce livre, fruit de l’imagination d’un auteur ayant notamment sévi à Charlie Mensuel (L’Aspérouse, Alice).
Ruines marque les esprits par ce choix de proposer un récit à la fois post-apocalyptique et érotique. Ni plus ni moins.
Dans une ville dévastée par une "catastrophe hurlante" dont on ne sait rien, Evy, jeune rousse flamboyante, tente de survivre au milieu de ruines fumantes et de quelques êtres humains aussi déboussolées qu’elle – dont sa mère devenue folle ("La raison n’est plus de ce monde") : "Si ce n’est pas la « fin du monde » !? C’est quoi ? La guerre ?… C’est peut-être l’anarchie."
Bientôt, venant du ciel, en parachute, apparaît un autre vivant qu’elle. Il se nomme Wally. Entre eux, l’instinct de survie fait rapidement place à une attirance irrésistible. Le fameux cliché "faire l’amour avant la fin du monde" prend ici une forme bien tangible, en dépit de l’apparition d’une troisième personne, une femme, Amilie.
On verra dans ce récit érotico-apocalyptique une revisite du mythe de la Genèse, avec Evy/Eve et Wally/Adam en premiers êtres humains capables de repeupler la terre.
Riverstone se surpasse dans un graphisme soigné que l'on croirait sorti tout droit d'un jeu vidéo hyperréaliste, avec une Evy sculpturale à la peau diaphane et un Wally robuste et à la virilité exacerbée. Le rendu des paysages de ruines sont frappants de réalisme.
Une très belle BD autant qu’un objet d’art, à ne pas laisser entre toutes les mains.
Sur une note de rock progressif puis punk rock, le nouvel album des Lillois de HeadShakers nous mène sur un drôle de chemin mêlant rock et jazz (Fingers In The Noise) et surtout funk (Funk First, comme son nom l’indique), avec pour ligne conductrice du jazz pleinement assumé, mais aussi et surtout du groove. Les séries NXP1 et NXP2 développent de leurs longues digressions d’impros, faites de funk, de jazz et de pop-rock.
Les origines du nom de la formation proviennent du célèbre groupe Jazz-Funk : The HeadShakers, figure tutélaire qui inspire les huit musiciens lillois depuis déjà près de douze ans.
Pour leur deuxième opus, le funk acéré et seventies des HeadShakers adresse des clins d’œil appuyés en direction de la blaxploitation, avec Cutry Dance Party (avec Dréo en featuring) ou le bien nommé Architect Of Funk (le tromboniste Fred Wesley y est dans une forme éclatante). Le jazz de cet album a également des inspirations pop-rock, avec Laids Medias ou Me Myself And I avec ses éclairs lumineux de riffs de guitare électronique. Du cool aussi avec un morceau aux accents mélancoliques et romantiques, The World Will Soon Sound Like This.
Bref, on est dans une une joie de vivre communicative à l’exemple de Head'n'Shakers. Pour le titre On Green Dolphin Street, les HeadShakers se sont adjoints la collaboration du trompettiste Russell Gunn pour un moment de jazz hypnotique et chaleureux.
L’un des titres les plus frappants est la reprise du tube I Want You Back des Jackson 5 par une Dréo langoureuse, donnant à ce tube intersidéral un sex-appeal incroyable.
On goûtera avec un plaisir certain le deuxième volume des aventures de la fée Ailina dans Le Peuple des Brumes de Katia Even (éd. Tabou). Une fée plus mutine que jamais que l’on surprend dès l’entrée en matière à butiner avec son amant, le lutin Amandil. Le repos de la guerrière en quelque sorte, dans cette histoire de fantasy mâtinée d'érotisme.
Il est question ici de destins, de mission périlleuse mais aussi d’un environnement devenu fou et qui menace de conduire tout le monde à sa perte. Une thématique hélas très d’actualité, mais que les auteures revisitent sous forme d’un récit emprunté à la littérature de l’imaginaire.
La fée Ailina – que l’on retrouve dans ce tome plus humaine que jamais – voit ses ailes pousser : de simples armatures en réalité, puisqu’il manque la membrane translucide, donnée par la pierre de vie en coraline qu’elle doit chercher.
Une nature qui se détraque
Face à une nature qui se détraque, voilà dont Ailina contrainte à assumer son rôle de fée et à rejoindre la montagne des Brumes : "Une fée qui refuse de faire partie des pollinisatrices des cimes, c’est la porte ouverte qu’attend le Père Nature pour imposer sa loi", gronde ainsi le dragon, gardien des lieux.
Peut-on échapper à son destin ? L’amour doit-il être laissé au profit pour d’autres causes ? Il est question de sacrifice, de dérèglement climatique mais aussi de la fin de mondes. Mais ce nouveau volume du Peuple des Brumes est aussi une BD créée avec un plaisir évident et une bonne dose de fantaisie et de sensualité. Le tout dans une mise en page chatoyante et délicate, au service d’un cycle débordant de tendresse, d'amour, d’humanité et de générosité.
En attendant la sortie de son premier album solo, Debbie et Moi, prévue le 15 septembre, Thomas Cousin propose le premier titre de cet opus, À perdre le sommeil.
Après de nombreuses années passées à écrire et composer pour d'autres artistes et après avoir sillonné les routes de France et d’Europe au sein de différentes formations (Aron’C, Tax Brothers & the old Racoon, Shy), le guitariste se fait chanteur, le temps d’un disque splendide enregistré en solitaire, sur la durée.
"J’ai passé 25 années de ma vie à « faire chanter » les autres, à m’habiller de leur pensée pour essayer de tailler sur mesure des mélodies et des mots qui les mettent en valeur, qui leur correspondent… Il y a 8 ans, un peu avant la naissance de ma fille, j’ai commencé à ressentir le désir et le besoin d’écrire des textes plus intimes", se confie le musicien.
Thomas Cousin s’impose comme un parolier solide, dépliant sur un son mêlant pop moderne et chanson française, les souvenirs d’un couple, de leurs voyages de Gérone à Paris, en passant par Bormes-les-Mimosas ou Châtillon-sur-Seine. Ce sont des rappels de pérégrinations, qui sont ceux d’un couple de Gypsis, où la mélancolie affleure à chaque vers : "Tu n’as pas oublié ce jour où l’on s’est promis pour toujours / Que nous ferions main dans la main la dernière partie du chemin / Dis-moi est-ce que tu te rappelles combien la lumière était belle / Sur la Plantade en hiver."
Thomas Cousin fait le bilan d’un amour, avec lyrisme et sur forme d’un bilan : "Tu m’as promis les horizons, tu m’as promis les paysages, tu m’as promis que chaque saison pour nous serait un voyage, / À perdre le sommeil."
Suite de ce voyage intime le 15 septembre, avec Debbie et Moi.