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  • Charles Bukowski, affreux de la création

    charles bukowski,poésie,poèmesDe Charles Bbukowski, on retient habituellement les sulfureux Contes de la Folie ordinaire ou Women. Mais son œuvre est aussi celle d’un poète, sans doute le plus percutant, le plus outrancier et le plus déconcertant de la littérature américaine.

    Après la publication remarquée il y a deux ans d’une partie de sa correspondance (Sur l’Écriture), les éditions Au Diable Vauvert proposent, avec Tempête pour les Morts et les Vivants, une sélection de ses poèmes rares et souvent inédits.

    Le titre de cette anthologie (Storm for the Living and the Dead) est celui d’un texte tardif – en 1993, soit tout juste un an avant son décès –, dans lequel l’écrivain fait d’une scène quotidienne chez lui un moment à la fois trivial, tragique et plein de grâce ("Je suis un vieil écrivain. / un facture de téléphone me nargue / la tête à l’envers. / la fête est finie. / san Pedro, / en l’an de grâce / 1993. / assis là").

    Plus de trente ans de créations poétiques sont réunies dans cette précieuse compilation qui est souvent l’autoportrait d’un artiste en proie à ses dérives – l’alcool, la dépression, la solitude ou la dèche – ou à ses passions – les courses de chevaux, les femmes et bien sûr la littérature. "Pourquoi est-ce que tous les poèmes sont personnels ?" écrit en avril 1961.

    Ses mots sont des "flèches", comme il l’écrit dans "Dans celui-là " (1960), avant, quelques années plus tard, de revendiquer sa filiation avec quelques grands noms : Hemingway ("Je pense à Hemingway", 1962) ou Walt Whitman ("Corrections d'ego, principalement d'après Whitman"), jusqu’à écrire un panégyrique grinçant… sur lui-même : "Charles Bukowski est une figure de l’underground / Charles Bukowski pionce jusqu’à midi et se réveille toujours avec une gueule de bois / Charles Bukowski a été encensé par Genet et Henry Miller" ("Un poème pour moi-même", vers 1970).

    Les vers explosent, la langue s’affranchit des conventions et la voix du poète utilise d’innombrables registres

    Les textes de Bukowski, tranchants, provocateurs et rythmées, frappent par leur liberté formelle : les vers explosent, la langue s’affranchit des conventions et la voix du poète utilise d’innombrables registres, parfois étonnants. Certains poèmes s’apparentent à des micro-nouvelles ("Clones", février 1982), des extraits de journal intime ("Ai bossé dans le train" été 1985), des chroniques ("La lesbienne", 1970), voire de la correspondance ("Un lecteur m’écrit", 25 mars 1991).

    Charles Bukowski se fait sarcastique lorsqu’il parle d’une époque et d’un pays qui a fini par le rendre célèbre après des années de misère. L’auteur du Journal d'un vieux Dégueulasse est le poète d’une certaine Amérique cynique, cruelle, violente et impitoyable pour les marginaux et les pauvres ("Mon Amérique, 1936", octobre 1992).

    Finalement, il trouve son salut dans la poésie et la littérature ("2 poèmes immortels", 1970). À côté de textes sombres, l’homme de lettres propose des instants lumineux : la confession d'un père ("Conversation téléphonique avec ma fille de 5 ans à Garden Grove", 1970), une chanson d’amour (mars 1971), un poème sur sa grand-mère ("Verrues", 1973), le tableau d’un couple de hippies attendrissants ("Bob Dylan", 1975), sans oublier ces portraits de femmes ("Les femmes de l’après-midi", 1976).

    Le recueil se termine avec ce qui est certainement son tout dernier texte ("Chanson pour ce chagrin doucement dévastateur") : une sorte de confession en forme de singulière leçon de vie et de sagesse : "Laissons la lumière nous éclairer / souffrons en grande pompe – / le cure-dent aux lèvres, tout sourire. / on peut y arriver. / on est né fort et on mourra / fort… / ça été très / plaisant. / nos os / tels des tiges dressés vers le ciel / crieront victoire / jusqu’à la fin des temps."

    Charles Bukowski, Tempête pour les Morts et les Vivants
    éd. Au Diable Vauvert, 350 p.

    http://charlesbukowski.free.fr

    Voir aussi : "Ivre de vers et d’alcool"

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  • Fatbabs, Demi-Portion, Miscellaneous et compagnie

    Je vous entends déjà soupirer : l’été qui va sur sa fin, les vacances qui se terminent, la mer qui n’est certainement qu’un lointain souvenir… Pourquoi ne pas prolonger ces plaisirs avec Holidays, l’EP lumineux, souriant et urbain de cette saison ?

    Il nous vient de Fatbabs, musicien et producteur de rap et de reggae, en lice cette fois avec pas moins de quinze artistes et musiciens, parmi lesquels Johaz & Piff (Another Day), Miscellaneous, MC de Chill Bump (Good Lord), Jahneration, Volodia, Kenyon (Lalala), sans oublier Naâman et Demi Portion (Keep on Rollin).

    Holidays c’est du rap à la sauce funk et reggae (Another day avec Johazz & Piff), une proposition électrique et nerveuse mêlée à un son estival concocté avec amour sous le soleil de Sète.

    Il y a comme un air de fête dans ces titres urbains et volontairement festifs, à l’instar de l’enlevé et sautillant Lalala, comme concocté par une bande de potes.

    Avec Good Lord, Fatbabs se lance dans un flow plus acéré sentant bon les fins de fête et les sorties noctambules dans le sur de la France.

    Dans la foulée de Holidays, un nouvel album de Fatbabs est attendu pour l’automne prochain.

    Fatbabs, Holidays, Big Scoop Records, 2019
    En tournée au Canada à partir du 10 septembre 2019

    https://www.facebook.com/fatbabsbigscooprecord

    Voir aussi : "Sônge d’une nuit d’électro"

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  • Amis pour la vie

    Part-Time Friends fait feu de tout bois avec son nouvel EP, le bien-nommé Fire, sorti en début d’été, un an après leur second album Born To Try.

    C’est un vrai plaisir de revoir l’un des couples pop-rock le plus attachants de la scène française qui prouve qu'il n'est pas là par hasard. Un mélange de vagues synthétiques délicates et de guitares étincelantes planent sur ce mini-album d’une très grande efficacité.

    L’osmose est parfaite chez ces deux là, aucune voix ne venant l’emporter sur l’autre, à l’instar de Better DaysFire dégage une douce chaleur d'été indien, parfaite sur votre platine les jours de vague à l’âme (Less Than Nothing Else).

    Part-Time Friends séduit par la justesse de leurs mélodie et le soin qu’ils mettent à créer un son immédiatement accessible : du pop-rock sexy et virevoltant, qui vient caresser les oreilles (For Your Eyes).

    Part-Time Friends, Fire, Un Plan Simple / Sony Music, 2019
    En concert, le 14 septembre à Saint-Herblain (44) au Festival Jours d’Été
    Le 15 septembre à Troyes (10), au Troyes Fois Plus
    Le 22 septembre à Hambourg (Allemagne) au ReeperBahn Festival
    Le 29 septembre à Pau (64) à la base d’eau vive du Pont d’Espagne
    http://www.parttimefriendsmusic.com
    https://www.facebook.com/theparttimefriends

    Voir aussi : "Deux amis"

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  • No money kids, oiseaux de nuit

    Pop, rock, folk et même hip hop (Chains, en featuring avec Charles X) : le duo parisien No Money Kids, que nous avions découvert il y a un an et demi sur Bla Bla Blog, n’a pour parti pris dans son dernier album Trouble que celle d’un son à la fois familier, efficace et immédiatement attachant. Le cinéma et la télé ne s’y sont pas trompés en choisissant plusieurs de leurs titres pour leurs BO : Banshee, Veep, Goliath (avec Billy Bob Thornton), Misconduct (avec Al Pacino et Anthony Hopkins) ou Baby, Baby, Baby (avec Bradley Cooper).

    Écouter The Street c’est déambuler dans un New York noctambule, le cerveau embrumé, avec dans les oreilles ces guitares pleines de vagues à l’âme : "The street will sing / For the poor and the other men / All those workers death / Are in my brain / I will sing for the poor / And the dead men."

    Tout aussi acoustique, Nowhere Land est un titre pop-folk ponctué de respirations étranges et fantastiques. Avec Hush Hush, No Money Kids assume ses influences folk-rock semblant sortir des légendaires barbes des ZZ Top. Comme pour leur deuxième album Hear The Silence, les guitares se déploient généreusement dans Trouble, avec des constructions harmoniques savamment étudiées (See Me Laughing). Ce qui n’empêche pas le groupe de partir sur des routes poussiéreuses invitant au voyage dans une Amérique mythique (Wake Me Up, Family Blood ou Blue Shadow).

    Des ectoplasmes dansants

    Pour Crazy, c’est l’électronique que choisissent Félix Matschulat et J.M. Pelatan pour cette reprise du tube de Gnarls Barkley (2006), une reprise au-dessus de laquelle semblent planer des ectoplasmes dansants : "I remember when I lost my mind / There was something so pleasant about that place / Even your emotions have an echo in so much space / And when you're out there, without care / Yeah I was out of touch / But it wasn't because I didn't know enough / I just knew too much / Does that make me crazy?"

    Lost Generation (avec The Toxic Avenger) propose de son côté une fusion séduisante entre le rock et un électro eighties, lui donnant cette facture planante. Plus pop, My Loneliness laisse les guitares en arrière-plan au profit d’un titre rythmé, à l’instar de Radio Sound, plus british que yankee. Ici, ce sont les mânes des Clash qui semblent être invoquées dans un craquant morceau que les radios FM des eighties n’auraient pas renié.

    Better, la dernière piste de l’album, retrouve l’ADN d’un rock américain musclé et régressif dans lequel les riffs des guitares enflent, jouent et soufflent avec un plaisir partagé.

    No Money Kids, Trouble, Roy Music, 2018
    https://www.nomoneykids.com

    Voir aussi : "Écoute ce silence"

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  • Retour et parenthèse italienne avec Sarah Lancman et Giovanni Mirabassi

    L’an dernier, Bla Bla Blog avait craqué sur Sarah Lancman, à l’occasion de la sortie de son album À Contretemps, dans lequel la jazzwoman marchait sur les pas de Michel Legrand.

    Elle est de retour cet été avec Intermezzo, un opus qu’elle signe avec Giovanni Mirabassi. On retrouve l’élégance de la chanteuse dans sept standards italiens que le public français pourra découvrir, si ce n’est redécouvrir.

    Senza Fine, Sabato Italiano, Il Poeta, Estate, Vedrai Vedrai ou Ah, Che Sarà, Che Sarà sont interprétés de la manière la plus pure qui soit : le piano de Giovanni Mirabassi et la voix de Sarah Lancman dans ces reprises intemporelles. Le saxophoniste Olivier Bogé vient apporter son concours au duo dans La Canzone Di Marinella et dans le romantique Parlami d'amore Mariù : "Parlami d'amore, Mariù! / Tutta la mia vita sei tu! / Gli occhi tuoi belle brillano / Fiamme di sogno scintillano."

    Nostalgie poignante (Il Poeta, Estate), regrets ou espoirs amoureux (Vedrai Vedrai), amants légendaires (La Canzone Di Marinella) et déclarations enflammées (Almeno tu nell'universo). Sarah Lancman fait de ces chansons du répertoire italien des morceaux de jazz frais et délicats comme un vent d’été sur l’Aventin.

    Le 24 août, Sarah Lancman sera en concert au Frontenay Jazz Festival.

    Sarah Lancman & Giovanni Mirabassi, Intermezzo, Jazz Eleven
    En concert le 24 août 2019 au Frontenay Jazz Festival (Jura)
    https://www.sarahlancman.com
    https://www.giovannimirabassi.com

    Voir aussi : "À contretemps avec Sarah Lancman"

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  • Eleganz en diable

    James Eleganz : voilà un nom fort à propos pour un artiste qui a choisi un pop-folk-rock racé pour son retour musical avec l’album The Only One.

    L’ancien leader de Success choisit de nous emmener sur des terres américaines familières et aventureuses pour dix titres à vous donner la chair de poule, portés par une voix tour à tour élégante (Lasso The Moon), posée (The Only One), à vif (The Horse Song), romantique (Better Man) ou sexy (Hide Away).

    Pour la petite histoire, James Eleganz est le premier Français à enregistrer au légendaire studio Rancho de la Luna en Californie où quelques disques mythiques ont vu le jour (Queens of the Stone Age, Arctic Monkeys ou Marc Lanegan). The Only One a d’ailleurs été enregistré en compagnie de figures mythiques du rock : Toby Dammit, clavier des Bad Seeds, et longtemps batteur d’Iggy Pop, et Mike Watt, fondateur des Minutemen et bassiste des Stooges.

    James Eleganz insuffle dans son album ce souffle épique, ambitieux et d’une noirceur poétique hallucinante de créativité, à l’instar du formidable Forgive Me, Forget Me et son piano comme sorti d’outre-tombe.

    Il coule aussi dans les veines du Consolation un rock classique non-frelaté. Les guitares et la voix grave du Frenchy particulièrement inspirée nous transportent dans un road-movie poussiéreux et enivrant.

    The Wedding Song clôture l’album de manière majestueuse et sombre, un titre diabolique que n’aurait pas renié Quentin Tarantino ou Nick Cave : "Murder / On a dirty Snow / There’s a Body : It’s cold / Blood / On my shaking Hands / I’ve killed my Love / And I’m punished / Today / Must be / Our Wedding Day."

    Impossible enfin de ne pas parler de cet opus sans évoquer cette trilogie californienne que sont les trois clips réalisés pour l’occasion par le musicien rennais. Lasso The Moon, The Only One et The Wedding Song forment le triptyque de The Californian Trilogy, une ambitieuse production à la fois musicale et visuelle.

    De la très grande classe, de la part de James Eleganz.

    James Eleganz, The Only One, ZRP, 2019
    http://www.facebook.com/jameseleganz

    Voir aussi : "Charlotte for ever"

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  • Guillo, macadam cow-boy

    Le dernier album de Guillo, Macadam animal, commence par un coup en plein cœur, avec Nous aimions la terre, une histoire d’exil à la portée si universelle que l’auditeur pourra y lire un message adressée à chacune et chacun d’entre nous, en cette période d’interrogation sur notre planète. Ne pourrions-nous pas être à notre tour des migrants ? "Un âge d’or prend fin sur ce continent / Jours évanescents / Que sera demain / Nous aimions la terre / Nous y étions nés / Mais n’avons pu rester."

    Ce premier titre est à mettre en parallèle avec Sans fusils, sans or, sans trains, une autre chanson sur une terre adorée et volée ? Guillo parle cette fois du génocide et de l’ethnocide indien, un sujet abordé avec passion et lyrisme par Guillo, en cow-boy révolté.

    Ces deux chansons donnent le ton d’un opus engagé, musicalement ambitieux, avec une large part faite à des textes imagés, à l’exemple de Tout baigne, un titre sombre et neurasthénique. Guillo y traite dans un pop-rock renvoyant à Bashung une vie par procuration  : "Ce soir tout baigne tout baigne dans le bonheur / La tête sous l'eau." Engagement à vif avec Un caillou, l’histoire d’un "caillou ordinaire [qui] pleure la mort d’un enfant" en pleine Intifada.

    Une vie par procuration

    Mais Guillo sait aussi surfer sur les récits plus intimistes à l’exemple de Ton cœur ou du titre folk Vendu. Ce dernier récit est celui d’une maison familiale que l’on est obligé d’abandonner est aussi celui de la fin d’une époque : des souvenirs remontant douloureusement en mémoire et la disparition d’un "paradis perdu."

    Pour Une autre fille, le musicien envoie une chanson d’amour fraîche, enlevée et espiègle… pour sa fille : "Elle est un peu comme toi en plus jeune / Un nouvel horizon / Au Train Bleu, elle et moi on déjeune / Je sens les papillons."

    Le chanteur, Guillaume Galiana dans le civil, coup de cœur de l'Académie Charles Cros en 2017, habille d’électro un texte visiblement hérité d'un grand-père paternel, écrit en Algérie en 1956 : "Manteau blanc de mousseline / La neige est tombée / Dans mon cœur elle illumine / Le rêve de mes jeunes années" (La neige). Avec Algania, nous sommes de nouveau dans cette terre de Sahel, cette fois encore dans une chanson engagée sur les peuples tentant de vivre, en vain, sur leur propre terre : "Paysages au péril nostalgique / Colonie vertébrale ancestrale historique / Tatouée au verso de ma peau." Pour Pont d’Arc, Guillo nous emmène via cette évocation d’un pont vers l’aube de l’humanité et l’évocation de ces tout premiers artistes : "Le présent dans l’argile / Chasseurs-cueilleurs agiles / Par-dessus nos pigments / À à la lueur des flammes / Sur les parois de l’âme / Et pour 36000 ans."

    Guillo a le regard aiguisé et particulièrement fin sur notre présent (que l’on pense au lyrique et symphonique titre Le bruit des balles), offrant le passé en guise de repère à la fois rassurant et vivifiant, capable, comme il le dit dans Laissez-moi entrer, de "nous guider sur ces chemins de pierre."

    Guillo, Macadam Animal, Cinq Secondes / Absilone-Believe, 2019
    En concert le 31 août à Graveson (concert chez l’habitant)
    http://www.guillolesite.fr

    Voir aussi : "Boule à facettes"

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  • Le bel été de Tropical Mannschaft

    Quoi de mieux, entre deux baignades estivales, que se nourrir de cette pop lumineuse proposée par Florian von Künssberg dans son dernier projet musical Tropical Mannschaft, et son dernier EP, To Be Continued... 

    Un titre germanique à souhait pour un deuxième EP à l’électro-pop à la fois innocent et lumineux (Wonderful Life), et qui sait aussi se faire rythmé (Leave Me Out).

    Il faut sans doute chercher les influences de Florian von Künssberg autant du côté de MGMT, de que des Beach Boys cet opus qui sait, à l’instar de La Femme, surfer sur la planche d’une vague sans fin (La Beauté des Dieux).

    Avec Up The Hill, nous voilà du côté d’une pop savoureuse et californienne : "You don’t wanna keep your love/ You hate to enjoy the summer / I just you have to enjoy the summer . I just wanna be your jocker / We can make something together."

    L’électro-pop de Tropical Mannschaft se fait plus incisive dans Himalaya, porté par une rythmique endiablée et une construction musicale particulièrement aboutie. Guru s’avance sur une terrain plus pop commençant par des accents eighties et se terminant sur des accords de guitares nous rappelant que les côtes de l’ouest américain ne sont pas très loin.

    Tropical Mannschaft, To Be Continued…, EP, ZRP, 2019
    https://www.facebook.com/TropicalMannschaft

    Voir aussi : "”Étélectro” et Beauté sauvage"

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