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Le Département des Hauts-de-Seine lance l’appel à projets de la 4ème édition du PAPA (Parcours d’Accompagnement à la Professionnalisation des Artistes), un dispositif de soutien et d’accompagnement des musiques actuelles pour les artistes issus du territoire des Hauts-de-Seine. Il permet aux groupes des Hauts-de-Seine développant des projets artistiques aboutis d’être repérés par la filière professionnelle grâce à un programme sur mesure.
Les groupes sélectionnés par un comité de professionnels bénéficient d’une aide financière de 3 000€ à 8 000€ pour développer leur projet, d’un accompagnement d’un an par un "tuteur", professionnel qui va aider aux choix stratégiques et faciliter la visibilité du projet au sein de la filière et d’une visibilité au sein du festival Chorus, dont il avait déjà été question sur Bla Bla Blog) et du Labo Chorus.
Depuis le 15 janvier 2018, le Conseil départemental des Hauts-de-Seine lance un appel à projets pour la 4ème édition du dispositif de soutien et d'accompagnement des musiques actuelles. Les artistes intéressés ont jusqu'au 8 avril 2018 pour candidater.
Le temps passé aurait-il changé l’artiste ? Allait-elle nous proposer l’opus d’une femme assagie, sinon installée ? Dieu nous en garde. C’est l’Adrienne Pauly que nous connaissions qui revient, une Adrienne Pauly à fleur de peau, sarcastique et aussi passablement énervée. Un régal, qui nous console de ses dix années de silence musical.
À vos Amours ce sont des titres rock et cash, à l’énergie irrésistible. Mais ne s’agit-il que de cela ?
Prenez Tout l’monde s’éclate : ce joyeux hymne à la fête se transforme en constat plus amer que dans l’ivresse du lâcher prise, la frustration et la solitude ont souvent le dernier mot : "Tout l’monde est là / Tout l’monde / À part moi / Tout l’monde chante / Tout l’monde s’enchante / Mon cœur se marre bien."
À ce premier titre caustique succède le formidable J’veux tout j’veux rien. Adrienne Pauly se lâche dans un morceau aux accents punk rock qui ne laisse rien passer : "Seule ou mal accompagnée / J’ai jamais su décider / L’ivresse ou la vérité / J’ai jamais su trancher / Si on s’aime ou pas / Si on l’fait ou quoi ? / Décide toi même / Et fin du problème."
En dix ans, Adrienne Pauly n’a rien perdu de sa férocité ni de son humour. Elle tranche dans le vif dans l’une des belles réussites de son album, L’Excusemoihiste, son premier single sorti il y a quelques mois. La chanteuse fait le portrait sans concession d’une femme effacée, timide et soumise : "C’est une excusemoihiste / Une désolée c’est triste / Qui me dit toujours pardon / Excuse-moi. / Une excusemoihiste qui ne veut pas déranger / Et qui vit sa vie sur la pointe des pieds."
"T’es un génie / J’crois qu’c’est clair / Tout le monde le sait / C’est super..."
Les femmes ne sortent pas indemne des charges d’une artiste qui a fait de l’insolence et de l’humour et du second degré une vraie arme. Quelle Conne est par exemple le portrait des filles Gucci, "celles qui enterrent leur cerveau." Dans Comme un truc qui déconne, cette fois c’est un homme qui a droit aux charges d’Adrienne Pauly, dans un titre pop à la mélodie entêtante : "Y’a comme un truc qui déconne / Chez toi / Y’a comme un truc qui résonne mal chez toi / Dans ton miroir c’est le trou noir / Dès qu’tu apparais / Tu disparais." Et toujours cet humour noir : "Pose ce couteau / Tu vas t’blesser / Lâche ce sac / Tu vas t’étouffer… / T’es un génie / J’crois qu’c’est clair / Tout le monde le sait / C’est super..."
Un thème est au centre du deuxième album d’Adrienne Pauly : l’amour et les relations hommes-femmes, que l’artiste résume ainsi dans Chanson d’Am... : "Va-t-en reviens : / La vie, l’amour : c’est ça"/ L’amour l’amour / C’est long c’est court / L’amour toujours / C’est bon c’est lourd." Dans ce slow rockabilly , il est question d’une chanson d’amour jouée un soir de solitude. Une jolie femme fait de cette "love song" un plan drague auquel elle s’accroche à mort. "Si tu veux on pleure / Si tu veux on danse / J’ai pas d’vocabulaire / Moi je sais faire : Ouais ouais ouais / Mais si tu crois qu’ça peut le faire / Si tu veux j’reste avec toi toi toi."
Le morceau Les Amours passionnelles est, quant à lui, un appel sexy à l’amour immodéré et sans question ("Maintenant / Comme des Bêtes / Maintenant / Viens on s’emmêle"), auquel vient répondre le délicat et mutin titre qui le suit fort opportunément, La Bête qui est en Moi : "La bête qui est en moi / Est revenue me voir / la bête qui est en toi / Dans mon miroir je la vois."
Juste un Moment clôt de manière atypique un album rock et désenchanté. Adrienne Pauly interprète sur des instruments acoustiques un tendre et pudique chant d’amour pour sa mère : "Comme autrefois, maman / C’est moi la petite / Dans le noir du couloir, maman / Je t’attends vite / Ton armoire pleine de fringues / Des talons pour marcher / Une clope en guise de flingue / Un coup de rouge / Et je m’en vais te retrouver. / On se voit si peu / On se parle si peu."
La rockeuse Adrienne Pauly prouve qu’elle reste, derrière sa carapace de femme au caractère bien trempé, une artiste passionnée, intrigante et hypersensible. L'écouter c’est l’adopter.
Au Café Gran Tortoni, en plein cœur de Buenos Aires, un jeune homme attend d’être reçu par un maestro du tango afin de devenir son élève. En attendant ce rendez-vous qui va changer sa vie, Mina, une serveuse et danseuse, le prend son son aile en lui présentant les personnages gravitant autour d’elle, dans un café tout entier dévolu à la plus sensuelle des danses.
Le tanguero novice découvre et écoute ces histoires argentines, comme autant de récits d’initiation.
Des récits d'initiation
Dans les 110 pages d’une BD entièrement consacrée au tango, Philippe Charlot et Winoc mettent en image des destins incroyables : dans les années 30, un acteur trouve le succès puis le malheur grâce à un texte révolutionnaire de Jorge Luis Borges ; sur la Plaza de Mayo, un payador, troubadour et chanteur de tango, débarque de la pampa pour défier Carlos Gardel ; un autre chanteur raconte dans quelles circonstances il a gagné un concours hors du commun organisé par une certaine mademoiselle Magdalena ; il est également question d’un bandonéon apporté par une jolie factrice d’accordéon, d’un danseur doué mais désargenté empêtré dans une histoire de vol et d’amour, d’un flirt hors du temps entre deux retraités et d’un fantôme errant dans les salles du Gran Café Tortoni.
Les amoureux du tango adoreront cette bande dessinée au scénario envoûtant. Les autres se laisseront transporter par ces histoires dont le fil conducteur est une danse et une musique, et qui invitent à écouter ou réécouter le Volver de Carlos Gardel : "Volver con la frente marchita / Las nieves del tiempo platearon mi sien / Sentir que es un soplo la vida / Que veinte años no es nada."
Philippe Charlot et Winoc, Gran Café Tortoni, tome 1, éd. Bamboo, 2018, 110 p.
De bonnes fées semblent s’être penchées au-dessus du berceau de Sarah Lancman, qui nous offre en ce moment son troisième album, À Contretemps. La Parisienne n’est pas une inconnue puisqu’elle avait obtenu en 2012 le premier prix du Concours International Shure Jazz Vocal au Festival de Montreux, non sans faire l’admiration du président du jury de l’époque, Quincy Jones : "She’s truly a great new voice for jazz," avait-il déclaré, dithyrambique.
Sarah Lancman confirme dans son dernier opus être cette grande voix du jazz, capable de captiver, d'émouvoir et de faire chavirer. À Contretemps a cette simplicité et cette efficacité des meilleurs disques de crooners, à l’exemple du premier titre Don’t loose me. La voix suave et colorée de l’artiste sert des chansons originales qu’elle a composée seule ou en collaboration avec le plus français des pianistes italiens, Giovanni Mirabassi. Cette présence, avec celle du jazzman nippon Toku, fait d’À Contretemps un album très international, enregistré en Thaïlande, et aux multiples influences : américaines, françaises, asiatiques et même brésiliennes (Tout bas).
Sarah Lancman nous ballade du côté de Broadway lorsqu’elle interprète en duo avec le trompettiste et chanteur japonais Toku le langoureux Love me just your way ou le très swing I wan’t your love, repris d’ailleurs en fin d’album dans une version japonaise.
Une convaincante héritière de Michel Legrand
À côté de cette incursion du côté des crooners américains, Sarah Lancman s’impose comme une convaincante héritière de Michel Legrand. Elle est au texte et au micro pour les délicates chansons Ça n’a plus d’importance, On s’est aimé (écrit en collaboration avec Francis Lalanne) et Choro pour les amants éternels.
Dans la veine des comédies musicales de Jacques Demy, Sarah Lancman fait passer les sentiments amoureux dans tous ses états : la passion ("Ils se sont vus, ils se sont plus / Devenus amants d’un jour, / Amants toujours aimantés, même éperdus, / Perdus dans l’envie de vivre, / Cet amour qui enivre", Choro pour les Amants éternels), la nostalgie ("On s’est aimés quand on s’est vus / On s’est aimé à cœur perdu / Passent les jours et les saisons / Avec amour avec passion," On s’est aimé), la fantaisie ("« Je » aime à travers toi / Et « Tu » m’aimes en hors-la-loi / Les mots, la vie, le charme, les joies, / Passent les jours, passe l’émoi," Conjugaison amoureuse) ou les regrets ("Si nous n’étions plus amants maudits, / Sans rêve et interdits, / Est-ce qu’on s’aimerait encore et encore, / Corps à corps / Cœur à cœur et encore / est-ce qu’on changerait les choses ?," Ça n’a plus d’importance).
Giovanni Mirabassi, découvert en France en 2001 avec son album Avanti !, fait ici merveille : comme compositeur musical de titres dignes des Demoiselles de Rochefort tout d’abord, mais aussi comme pianiste capable tout autant de grâce, de chaleur que de virtuosité (Ça n’a plus d’importance). Le jazzman italien, récompensé en 2002 par une Victoire de la Musique, et qui a aussi produit cet album, ne déçoit pas, tant l’osmose avec Sarah Lancman paraît évidente. Il nous offre notamment le très convaincant blues claptonien, Wrong or right ? (Sarah blues), avec Toku à la trompette.
Sarah Lancman est aux manettes de A à Z dans le morceau qui donne son titre à l’album, À contretemps, preuve que l’artiste multiplie les talents : "Le temps des amants se moque du genre humain / Il n’aime qu’au présent / Et se fout du lendemain / Les saisons défilent / Le quotidien futile / On s’aime à contretemps." La voix caressante, toute de spleen et de grâce, porte une chanson que l’on se plaît à écouter et réécouter, encore et encore.
Chanteuse surdouée, jazzwoman incandescente, compositrice talentueuse et musicienne que l’on rêverait de voir un jour en duo avec Michel Legrand, Sarah Lancman offre avec À Contretemps l’une des plus belles surprises musicales de ce début d’année.
C’est le spleen dans tous ses états que nous propose Guillaume Poncelet dans son album solo « 88 ».
Le musicien surdoué aux collaborations multiples (Claude Nougaro, Stevie Wonder, Ben L’Oncle Soul, Mc Solaar, Joyce Jonathan ou Ayo) propose un premier opus étincelant, mélancolique et dans une veine minimaliste. Il faut chercher du côté du groupe Rachel’s (Music for Egon Schiele) pour trouver la trace d’un tel album moderne piochant du côté de la musique de chambre, de la pop comme du courant minimaliste.
« 88 » déroule seize titres aux troublantes sonorités, tour à tour délicates, sombres ou oniriques. Album instrumental, à l’exception notoire des deux derniers morceaux (Last Breath et Mon terroir), cette œuvre de Guillaume Poncelet offre une vaste gamme de sons, de nuances et d’influences pour offrir un tout cohérent et passionnant.
La sonate Morning Roots peut rappeler le répertoire de Michael Nyman, avec ce minimalisme assumé, à l’instar d’Iceberg ou d’Après, renvoyant, eux, au courant répétitif américain. Le mystérieux morceaux Duty séduit par ses touches debussyesques, lorsque les titres Homo Erectus, Le Cahier ou L’Ennui évoquent l’écriture mélodique de Yann Tiersen.
Minimalisme, pop et musique de chambre
Guillaume Poncelet ne craint pas de faire appel à l’électronique dans l’aérien Reverse. Quant à Teano, c’est l’une des très belles réussites musicales de cet album : une invitation au voyage grâce à d’intelligents, puissants et bouleversants accords orchestraux.
Aussi à l’aise dans le jazz que dans le répertoire contemporain, Guillaume Poncelet propose de passionnantes compositions de free jazz que François Jeanneau n’aurait pas reniées : le délicat Gus Song ou cet hommage à la Nouvelle Vague qu’est Au Bout du Souffle.
Il faut également saluer l’audace du crépusculaire Derrière la Porte, le charme automnal d’Othello ou le nostalgique, onirique et langoureux The Two Of Me.
« 88 » se termine avec deux exceptions notables : les titres vocaux Last Breath, avec le musicien néerlandais Thomas Azier (célèbre en France pour ses collaborations avec Stromae) et Mon Terroir, un slam de Gaël Faye, auteur en 2016 du Goncourt des Lycéens Petit Pays.
Guillaume Poncelet, pianiste exceptionnel, nous offre avec « 88 » plus qu’un album spleen : un compagnon pour nos journées et nos nuits. Un véritable ami pour ainsi dire.
Cette seconde bataille de Verdun fut celle engagée par Fernande Herduin en 1920, dans les ors et les couloirs feutrés des palais de la République.
Quatre ans plus, tôt, en pleine guerre, son mari le sous-lieutenant Gustave Herduin est fusillé pour désertion Verdun, sans aucun jugement . Contre toute attente, le soldat a cependant eu droit aux honneurs de la France à titre posthume pour ses faits d’armes antérieurs. Insuffisant, réclame la veuve Herduin qui réclame la vérité et la justice pour une exécution au cœur du gigantesque champ de bataille de Verdun.
Un silence honteux
Ne trouvant qu’un faible écho à ses revendications, la jeune femme se lance, épaulée par son avocat, dans une nouvelle guerre des tranchées contre une classe politique hypocrite et une administration militaire muette. En portant plainte pour meurtre, la Fernande Herduin parvient à faire du bruit dans Landerneau. Bientôt s’ouvre une nouvelle bataille de Verdun, judiciaire et politique cette fois.
Cette affaire est mise en textes et en images par Jean-Yves Le Naour et Marko Holgado qui signent avec cette histoire édifiante le troisième tome d’une série sur Verdun, après Avant l’Orage et L’Agonie du Fort de Vaux.
Les auteurs relatent dans un album à la facture classique l’histoire des fusillés pour l’exemple comme le silence honteux qui s’ensuivit. De ce point de vue, l’histoire de la veuve Herduin est celle d’une lanceuse d’alertes avant l’heure, obsédée par la réhabilitation de l’honneur de son mari. L’histoire est centrée sur ce personnage féminin solide et pugnace, en guerre dans une France encore traumatisée par les massacres de la Grande Guerre.
Jean-Yves Le Naour et Marko Holgado, Verdun, Les Fusillés de Fleury, éd. Grand Angle, 2018, 47 p.
Le concept de cette série ? Les gamers, les geeks et la vie trépidante (ou pas) des passionnés de jeux vidéos. "Maps", "skills", "boss" ou "one shot" : voilà le vocabulaire et le quotidien de ces personnages filmés, assis dans leur canapé face à un écran vidéo, la manette à la main. Quant au terme Le terme d'"XP", il signifie "point d’expérience" et fait référence aux expériences acquises par un personnage de jeu.
La manette à la main
Les spectateurs peu familiers de Doom, World of Warcraft ou Grand Theft Auto ne se sentiront pas pour autant en terre inconnue dans cet univers mal connu. Car ce dont il est question est aussi la vie en couple, les problèmes du quotidien, les disputes ou l'éducation des enfants.
Benjamin Lachaud et Manuel Carroué ont mis en scène non pas des caricatures de no-life mais des personnages ordinaires, vite identifiables et attachants : deux colocataires, Adrien et Carow, en état de procrastination avancée, Owen et Alex, deux frères geeks pères de famille et un jeune couple d’amoureux, Julie et Isaac. La console de jeu est à chaque fois le troisième larron de ces programmes courts (quatre minutes environ) bien écrits, joués avec conviction et qui auraient aisément leur place sur une chaîne de la TNT.
Bla Bla Blog n’est pas fermé aux découvertes, loin de là. Habituellement, en musique, c’est la pop, le rock et la chanson française qui sont mis à l’honneur. Une fois n’est pas coutume, Bla Bla Blog a choisi de faire un focus sur l’électro pure, avec Mardy, artiste nantais qui se décrit lui-même comme "mouvant et polymorphe."
Écouter Palimpseste, son premier album publié en ligne, c’est faire un grand plongeon dans l’électro pure, aujourd’hui largement utilisée et déclinée. Mardy revient en quelque sorte aux sources de cette musique longtemps dénigrée et encore aujourd’hui considérée avec méfiance – sauf quand elle ne s’invite pas à plus ou moins petite dose dans la variété française et internationale.
Retour à l'électro pure
Arrêtons-nous sur le titre de cet album : le palimpseste désignait à l’époque médiévale ces manuscrits constitués à partir de manuscrits plus anciens et dont on avait préalablement effacé le texte afin de les réutiliser. Comme quoi, le recyclage reste une très longue et très vieille histoire. En utilisant ce terme de palimpseste, Mardy rappelle que l’électronique n’est jamais que la réutilisation de sons et de boucles agencées afin d’en faire des créations originales. L’auditeur retrouvera ainsi dans Angle ce travail d’échantillonnages, proposant une musique répétitive (au sens noble du terme), envoûtante et susceptible de faire danser les clubs les plus hypes de la planète.
Les influences de Mardy sont à chercher du côté de l’électro minimale allemande de Cologne, comme il le rappelle lui-même.
Le musicien ouvre les vannes et déploie de longues plages architecturales de près de sept minutes (Verticale). Cela donne un titre aérien et fantasmagorique, comme peut l’être, à sa manière, Lyoveldio, plus surnaturel, voire "extraterrestre" dans sa facture. Panorama adopte un style un peu plus pop psychédélique, que l’on dirait venu tout droit de la fin des années 70 et du début des années 80.
Mardy fait le choix de ne pas laisser les instruments envahir à outrance ses compositions. Ils se placent de manière harmonieuse, à l’exemple du titre Panorama ou du lunaire et cinématographique Ork, qui clôture Palimpseste.
Mardy, musicien de la scène électro prolifique, est à suivre sur les réseaux sociaux.