En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Bla Bla Blog vous fait gagner des pass pour le festival Ochapito qui aura lieu à Lisieux du 4 au 7 Octobre 2017. 20 pass sont à gagner pour le jeudi 5 octobre et 10 pour le vendredi 6 octobre.
Pour les gagner, répondez à cette question :
Quel metteur en scène primé à Cannes et musicien sera, cette année, au programme du festival Ochapito ?
Sur la pochette de son premier album, L'Abri bus, Jarcamne déplie sa longue silhouette dégingandée dans un abribus, une rose à la main. Qui attend-il ? Sans doute son public, qui pourrait tomber sous le charme de cette nouvelle voix de la chanson : "Je suis heureux si ma chanson / Te plaît / Je voudrais plaire à tout le monde" comme avoue l’artiste dans J’veux pas grandir.
Jarcamne est un vrai artiste de notre époque, partageant avec Philippe Katerine le goût pour l’autodérision. Il pourrait aussi être notre voisin poli et discret, le bon pote, le collègue de bureau bienveillant ou ce lointain cousin mystérieux et sensible : "Imbibé par la chanson française, je m’efforce de parodier, la majesté, l’excès, la peur, la douleur, la fragilité de mes semblables", affirme-t-il.
Sensible, Jarcamne l’est dans sa manière de parler de sujets actuels et rarement traités : la polygamie (Le Polygame), l’environnement (Deux Mille Cent), le speed-dating (Speed dating), les élections de mini-miss (Mini-Miss), une marionnette obsessionnelle et plus vraie que nature (Plaie immobile) ou un jardin ouvrier (Le Jardin).
L’air de rien, Jarcamne impose sa voix et un discours faussement naïf. Dans Deux Mille Cent, le réchauffement climatique est poétisé avec un faux-angélisme ("Les écosystèmes s’harmonisent / L’hiver ici c’est la banquise / Les ours en méditerranée passent leurs hivers à Saint-Tropez"), jusqu’à une chute inattendue mais pourtant pleine de bon sens : "À moins qu’en l’an deux mille cent / On soit aussi con qu’à présent."
Il est également question d’engagement dans Mini-Miss. Jarcamne se fait cette fois l’observateur sévère, sur un air de samba, de ces défilés de "lolitas carnaval." Le musicien égratigne le miroir aux alouettes que sont les défilés d’enfants grimés en miss : "Maman rêve des affiches / Des shows télévisés / Papa en carriériste / Lolita en narcissique." Jarcamne a cette conclusion : "Miss est un truc pour les grands / Pas un jouet d’enfant / Pas besoin de carnaval / Pour t’aimer Lolita."
Jarcamne sait se léger dans l’excellent Speed Dating, joyeuse valse sur le thème de la séduction, de la drague et du mensonge : "Séduire et convaincre / la clochette retentit / Sept minutes pour vaincre."
Dans Le Polygame, son titre le plus provocateur, Jarcamne se glisse joyeusement dans la chambre à coucher d’un polygame. Les féministes hurleront à l’écoute des confidences d’un homme amoureux de plusieurs femmes et obligé de s’expliquer devant les autorités : "Messieurs, messieurs / Confusion, amalgame / Est-ce donc là un drame / D’héberger quelques âmes ?" Jarcamne construit une malicieuse chanson amorale, dans laquelle ce sympathique et "infâme" polygame nous parle autant de plaisir que d’hypocrisie : "Quand ils ont envoyé les képis à ma porte / J’ai compris qu’en voisin / J’avais fait des envieux."
Il est encore question d’hypocrisies – et même d’hypocrisie à double détente – dans L’Héritage. Jarcamne raconte sur un air de jazz l’histoire à la première personne d’un héritage controversé, avec pour héros un grand-père décédé qui "avait une favorite de cinquante piges sa benjamine." Le "vieux lubrique", autrefois connu pour "sa morale et ses bonnes manières", dévoile d'outre-tombe sa double vie, déshéritant du même coup ses enfants au profit de sa maîtresse. Et voilà une famille unie et "pique-assiette" s’empoignant pour un héritage qui leur file sous le nez : "Maman s’écrit : Ah la salope / Adieu chalet de Courchevel / Papa retrousse le fond de ses poches / Fini le coup de pouce mensuel."
Plus sombre est le titre Les Crayons, le plus engagé sans doute puisque Jarcamne traite dans une ballade acoustique et mélancolique de l’attentat contre Charlie Hebdo : "Marianne lève-toi, ils sont devenus fous / Marianne lève-toi on ne meure pas à genoux."
L’abribus, qui donne le titre de l’album, nous parle d’un lieu souvent ignoré, sans doute parce qu’il est omniprésent dans nos vies. Chez Jarcamne, l’abribus devient romanesque et poétique en ce qu’il condense et cristallise nos petites vies, nos espoirs, nos attentes ou nos amours : "Sous l’abribus le cœur serré / en attendant le 23 / Christophe rêve de la belle Aline / Mais de sa femme c’est la copine / Et le Christophe ne le sait pas / Sous l’abri pendant qu’il a froid / Sa femme en maîtresse saphique / Cajole l’Aline sur le sofa."
Jarcamne sait nous croquer comme peu d’artistes :"Depuis l’enfance mon oreille a toujours été captivée par ces histoires plus ou moins banales de la vie, celles de Mam’selle Clio de Charles Trénet, du Tord boyau de Pierre Perret, ou de Ta Katie ta quitté de Boby Lapointe." De belles références pour un musicien qui fait de notre monde son terrain de jeu.
L’Athleisure, c'est la tendance du moment et un néologisme apparu tout récemment. L'Athleisure, contraction d"athlète" et de "loisir", est un savant mixte entre le streetwear et le gymwear qui fait rimer sport et mode. Pour la première fois, un festival lui est consacré en France. Il aura lieu du 8 au 11 septembre pendant le salon du Who's Next, le 1er événement parisien pour les entrepreneurs de la mode, à la Porte de Versailles.
C'est Emmanuelle Mary, fondatrice du Festival du Dress Code et de l’agence Reprazent qui est à l’origine du projet. Elle en parle ainsi : "Mixer mode, sport et bien-être... c'est tout l'art de chausser des stilettos en leggings et de passer de la séance de yoga au meeting stratégique....puis finir sa journée en grignotant des chips de Kale à l'apéro... L'Athleisure est un phénomène global qui s'intègre dans nos vies à multiples facettes : dans la continuité du festival du dress code qui promeut les jeunes marques de mode, j’ai souhaité présenter ces marques Athleisure l’offre globale de cette tendance et proposer un nouveau concept : Le festival Athleisure."
Un espace ouvert et animé de 60 m² sera dédié à ce mouvement très tendance. Le festival proposé par Emmanuelle Mary présentera et incarnera l’Athleisure sous toutes ses facettes, avec notamment un conceptstore multi-marque, un espace bien-être, une zone dédiée à des initiations sportives ou un corner healthy. Bliss you la start-up dédiée au bien-être animera plusieurs ateliers, différentes initiations sportives seront programmées et des dégustations de produits healthy seront offertes tout au long du salon.
La conceptrice de ce concept alliant sport et mode a sélectionné une série de marques pointues présentes sur le premier festival dédié à l’Athleisure : Pyrates (Suisse), TSH (France), Kitiwaké, (France), Révèle (France), Minirine (France), Mandala fashion (Allemagne), Mobot (USA) et Animeeparis.com (France), la première e-boutique française dédiée à l’Athleisure. Elle viendra présenter une sélection de marques. Rendez-vous est pris à la porte de Versailles du 8 au 11 septembre 2017, pendant le salon du Who's Next, pour celles et ceux qui veulent brûler leur graisse, mais avec élégance.
Festival Athleisure Lors du Festival du Dress Code, du 8 au 11 septembre 2017 Porte de Versailles, Hall Trendy, stand B120 De 9h à 19h du vendredi au dimanche et de 9h à 18h le lundi http://festivaldresscode.fr
Je ne sais pas pour vous, mais moi j’ai un faible pour les romans traitant du diable, de rites sataniques et autres objets démoniaques. Il se dégage de ces livres un je ne sais quoi de soufre, de provocation, voire même d’interdits. Bien sûr, cela fait des lustres que ce genre d’ouvrages ne risque plus l’index de l’Église, les foudres des autorités publiques ou de passer sous les fourches caudines de la censure. Code Victoria de Thomas Laurent (éd. Zinedi) aurait été, en un temps pas si lointain, pointé du doigt. Pour le lecteur de 2017, ce thriller mené tambour battant apportera une délectation certaine.
La Victoria du titre est la narratrice et personnage principale du roman : une journaliste et bloggeuse, partie à la recherche de son compagnon et âme sœur, Victor. Il a passé ses dernières heures à Rochehauh, un village paumé au fin fond de l’Ariège et condamné à disparaître englouti par les eaux d’un barrage. Victor est déclaré mort et Victoria part à sa recherche, recherche qui la mène sur les traces d’un manuscrit mystérieux, dans un lieu aux lourds secrets et aux stupéfiantes croyances.
La journaliste, transformée en héroïne d’un autre genre, à mi-chemin entre Guillaume de Baskerville et Lara Croft, est lancée dans une investigation à haut risque autour d'un codex médiéval crypté et, à l’instar d’un épisode de Twilight Zone, du diable emprisonné au sein d’un monastère : "L’Ordo Oleam a choisi l’endroit, et c’est un bon lieu. Pour que les hommes n’aient plus à craindre la Bête, ils l’y ont enfermée. Le Diable sommeille, et les moines en sont les gardiens. Ne gravissez jamais ces monts, disaient-ils, ne cherchez pas du regard leurs cimes au milieu des nuages : car là est et sera pour l’éternité la prison du Diable."
Thomas Laurent s’est inspiré de l’histoire troublante de Rennes-le-Château et de l’abbé Bérenger Saunière tout autant que d’exemples de manuscrits mystérieux (celui de Voynich notamment) pour bâtir une intrigue à la Dan Brown. Des documents anciens, une relique ardemment chassée par des individus prêts à tout, du surnaturel, des crimes impunis, des disparitions mystérieuses et un passé peu glorieux forment un parfait cocktail pour une chasse au démon… et aux nazis.
Dans un village de tous les dangers, Victoria, notre Indiana Jones féminine, se débat comme une diablesse pour faire surgir la vérité et aller sur les traces de son petit ami Victor. L’auteur strasbourgeois fait se croiser monde contemporain, érudition et croyances millénaires pour écrire son deuxième thriller. Tout comme son premier roman, Le Signe du Diable (éd. Zinedi), Thomas Laurent nous parle de surnaturel et de superstitions, finalement pas si étrangers que cela à notre époque contemporaine : "Les hommes et les femmes du Moyen Âge, ceux qui avaient cru aux sorcières, aux goules et aux vampires, n’étaient pas si différents. Ils n’étaient pas plus stupides : on aurait tort de se croire préservé des superstitions, des croyances irrationnelles, sous prétexte que le monde avait changé. Rochehauh en était la preuve."
Bla Bla Blog avait consacré il y a plusieurs mois une de ses chroniques à la chanteuse Mârie Adôre ("Marie, j’adore"). La musicienne fait reparler de lui, cette fois dans l’univers de la photo.
Eva-Léa sort son premier EP en septembre prochain, avant une série de concerts à Paris. Qui est cette Eva-Léa ? Une fille d’ici et d’aujourd’hui qui, du haut de ses 27 ans, est bien décidée à faire une place au soleil sur la scène de la chanson française.
Dans une pop acidulée aux délicates touches électroniques mais aussi 80’s, Eva-Léa propose six titres portés par une voix fraîche et posée avec une belle assurance.
Dans Élégie, le premier titre que l’on pourrait qualifier d’"électro onirique", Eva-Léa ose, dans une veine gainsbourienne, une ode moderne et baudelairienne : “Le temps qui tonne et qui traîne me tue / Sous les nuages dans l’étang j’attends nue / Qu’un coup d’éclair me transforme en statue.”
Il est encore question d’influence de Serge Gainsbourg dans Baiser bleu. Portée par une instrumentation cristalline, la chanteuse emploie le parlé-chanté, cher à "l’homme à tête de chou", pour traiter de fantasmes et d’intoxication amoureuse, dans un texte précis comme un scalpel : "J’ai le compas dans l’œil je croque ta carrure / Avec toi je ne veux ni brouillons ni ratures / Ton regard de fusain nuit et jour à mes trousses / Là sur mes pages blanches je trace tes lignes en douce."
Mais "l’intoxicated lady" sait aussi et surtout devenir une femme d’ici et d’aujourd’hui, comme elle le chante dans Je ne suis pas de celles : exigeante, sensible, libre (”Les qu'en-dira-t-on je les envoie valser”), une Carmen moderne qui serait éprise de séductions, de bonnes manières, de passions et de sensualités : “Je ne suis pas de celles / Qui se maquillent les yeux / Pour paraître plus belles / Mais pour pleurer un peu / Sans que ça ne se voie / Je tourne sur moi-même / Je m’arrêterai sur toi / Seulement si tu m’aimes.” Eva-Léa offre un magnifique titre sur la féminité, qui n’est pas sans faire écho à Je suis de celles de Bénabar, ce portrait d’une femme simple et paumée, caricaturant en creux son auteur. Aucune amertume ni trait grossier, par contre, chez Eva-Léa, femme jusqu’au bout des ongles : ”Je joue de mon talons / de mes talents cachés / À mes yeux du crayon / et les hommes à mes pieds.”
Mademoiselle Papillon, titre plus léger, s’adresse à une enfant par une sorte de grande sœur attentionnée et protectrice : "Ma jolie demoiselle / Mademoiselle Papillon / Moi je te ferai la courte échelle / Pour que tu captures un morceau de ciel.”
Dans Correspondance assurée, Eva-Léa s’engage dans une bossanova électro invitant l’auditeur au voyage et à la romance : Un jour sans crier gare / Tu seras là sur le quai / Évidence dans le regard / Correspondance assurée.”
Il est encore question de fuites dans le dernier titre Les Coureurs de rêves. Eva-Léa ne serait-elle justement pas une "coureuse de rêve” comme elle le chante elle-même ? Bien loin d’Élégie, la chanteuse parle de routines, de remords et des "manteaux ‘infortunes" : “Devant les journaux / Même refrain / Encore un café qui fume / Une journée de plomb de plus”. Il y a du Michel Berger dans cette réponse qu’offre Eva-Léa : "Si les coureurs de rêve / Ont une largueur d’avance / Au circuit du bonheur / C’est qu’au fond ils conservent / Le regard de l’enfance / Tout au fond de leur cœur.”
Eva-Léa est sans doute cela : coureuse de rêve, mais aussi fille d’ici et d’aujourd’hui, intoxicated lady, femme assumée, et bien entendu artiste à découvrir de toute urgence.
Eva-Léa, premier EP, sortie prévue le 1er septembre 2017 En concert le 16 septembre au SUNSET/SUNSIDE, le 17 octobre au Connétable (Paris) et le 25 novembre à La tête de chou (Paris), en compagnie de ses compères Florian Rousseau et Emmanuel Ducloux. https://www.difymusic.com/eva-lea
En l'honneur de la Journée internationale de l'amitié, le 30 Juillet prochain, le recueil de nouvelles américaines Sisterhood Folios: Live Out Loud (pas encore traduit en français) s’est donné pour objectif d'avoir un impact positif sur 5.000 femmes grâce à ce livre. À partir du 31 Juillet, et pendant 24 heures, Sisterhood Folios: Live Out sera disponible pour seulement 99 cents. Les 50 premiers qui téléchargeront et publieront une critique sur Amazon seront remboursés de leur achat. Dans The Sisterhood Folios: Live Out Loud, 19 histoires nous parlent de ces femmes qui ont choisi de sortir de leur zone de confort et de se mettre à nu. Elles nous parlent de liens humains, d’attention, de bienveillance mais aussi d’amour.
Le lecteur découvrira dans The Sisterhood Chronicles Folios: Live Out des récits de relations fortes et réconfortantes, de chagrins d'amour, de voyages initiatiques et de rencontres aussi fortuites que vitales, dans une approche qui est très similaire à la mission d’un militaire, dans ce champ de bataille qu’est notre existence.
In honor of International Day Of Friendship on July 30 The Sisterhood folios: Live Out Loud is on a mission to positively impact 5,000 women with their book. For 24 hours starting on July 31 The Sisterhood folios: Live Out Loud will be made available to everyone for only 99 cents. The first 50 that download and post a review on Amazon will be refunded their $0.99
In The Sisterhood folios: Live Out Loud you will find 19 stories from average women who have stepped out of their comfort zone to bare their own souls. These connections are supportive, caring and passionate, and filled with love.
Skimming the pages of The Sisterhood Chronicles folios: Live Out Loud you will find narratives describing heartwarming relationships, heartache, and journeys of self-discovery created by interactions with people brought into our lives; something very similar to the Army’s mission. Living out loud can mean something to one person and create a completely different scenario to someone else. Yet, no matter what the circumstance, as long as we embrace true authenticity and the people that make our lives possible we will always succeed!
"If you loved reading Chicken Soup for the Soul when you were younger, you will love this book. The Sisterhood Chronicles: Live Out Loud, contains narratives describing heartwarming relationships, heartache, and journeys of self-discovery created by interactions with people who show up in our lives. This book connects with the deepest part of you when you least expect it to give you the inspiration and awareness to create your life from the place of your deepest hearts' desire! A must read for the truth-seeking woman who knows that community and sisterhood truly is the key to fulfillment" (Marni Battista, MAEd, CPC).
"In The Sisterhood Chronicles, has woven the different stages of what it is to be a woman and takes us with her on an emotionally connected journey to inspire us, uplift us, and bring home to us the depths of being a woman." (Agapi Stassinopoulos, author of Wake Up to the Joy of You).
In French, there is no translation stricto sensu to "sisterhood." To qualify the links between sisters, our language uses the term "fraternité" ("brotherhood"). This word is valid for both sexes. Some will also say that, symbolically, it also ignores any idea of emotional ties between sisters – whether it is real sisters ou soul sisters. These links form the plot of The Sisterhood Chronicles: Live out Loud, prefaced by Heidi Allen.
In this collection, 18 women chronicle moments of life – these "little pieces", as Marla David says (Peace By Piece: Forging a Path Forward Through Writing). Testimonies, family paintings, introspections, encounters or personal narratives compose a book with great homogeneity.
The reader will not find any sensational events. The Sisterhood Chronicles gives us to see often tragic but ordinary facts: a child 's disease (Natasha Koss, From Rock Bottom I Found My Truth), abandonment and separation (Peace by Piece), the hatred of a mum (Carol Starr Taylor, Mamma Mia), unhappy childhood (Teresa Ursini, Know Thyself), sexual Abuse (Gwenda Lambert, Now, I Sing Again), domestic violence (Andrea Judit, Unchained - or I Was Married to a Narcissist and Survived), bereavement (Gillian Joy Whyatt, Daddy: I was always his Angel and now he's mine), addicts (Adriane Breese Lloyd, The Wind Beneath my Wings) or fear (Amy Stockwell, 6 Steps For Living Your Truth), depression (Jennifer Febel, Unbroken).
Sisterhood Chronicles: a depressing collection that would give you cravings for rope? Not at all ! Because what interests the authors is how to meet the challenges of life, even in the most desperate situations. Moreover, it is no coincidence that many of these women work as coaches (Marla David), specialist teachers (Michelle Biggers), therapists (Andrea Judit Goldberger), researchers (Petra Reiss Wilson), lecturers (Jennifer Febel) or consultants (Claudine Claudine Pereira). This is why these women explain why they write about yoga, meditation, listening to oneself, unconscious, lucid dreams or spiritual guides (Claudine Pereira, Life Lessons Learned From the School of Hard Knocks! What Would I Tell My Younger Self).
In The Main Message: You Can Change Your Life, Michelle Main talks about a life with existential anxiety, which the author says is freed from the most conventional therapies (massage therapy, naturopathy or equine therapy). Unbroken talks about a young woman "broken" by life, until the reconquest of her own person. This revival can be achieved through writing, following the example of Marla David (Peace by Piece: Forging a Path Forward Through Writing by Marla David), a chronicle about the concept of life: "Life is a quest. Life is a thrill. Life is a romance. Life is a lark. Life is!"
In The Sisterwood Chronicles, there is this frank and disconcerting confidence of Lauren Dickson: "I do not want to find my other half" (On the Wrong Side of Love). Samantha King talks about the Grail which is the balanced between work and personnal life (The Holy Grail of Womanhood). This illusion leads millions of women in a series of alienations: "As women, we are pulled in a million different directions based on whatever is screaming the loudest — sometimes that’s our career/business; sometimes it’s our marriage; sometimes it’s other areas of our personal life…" Samantha King writes how she was able to overcome this dilemma: "The ‘a place for everything and everything in its place’ philosophy was thrown out the window. My empire (I call it a fempire) is more than just my career, and I’m not the only woman in this boat."
To leave her comfort zone is an invitation proposed by several chroniclers to be able to find oneself, to be fulfilled ("Be yourself, everyone else is already taken", said Oscar Wilde), to be guided by his passions or accomplish a "journey towards love" (Lauren Dickson, On the Wrong Side of Love). And in this battlefield that can be a life, there are the others, the close ones, an husband (Teresa Ursini, Know Thyself) or some friends.
These friends - whether friends for life or friends of a season, as Heida Allen recalls in his preface - are at the center of this delightful novel by Lucia Colangelo, My Vintage Collection. In this chronicle about friendship (the "sisterhood" of the title), the author makes the search for bottles of wine the opportunity to talk about her friends. Each bottle - European, Greek or Italian wines, but singularly no French wine ! - is identified with one of those women : "These women were truly like fine wine, they all have a journey that created their individuality, their complexity."
The French reader will be able to find in his American voices matter to question universal life lessons that speak to us of "life out loud": fighting and not living in the past, taking up the challenges (Gillian Joy Whyatt, Daddy: I was always his Angel and now he's mine), accepting his faults and convincing himself that the we can win big wars with small victories (My Beautiful Pathetic Life). The French reader may be fascinated by this very American spirit of believing in a divine destiny ("For every one who leaves, God has someone even greater in store for me, and I keep my hope in that", writes Lauren Dickson). At the same time, this spirit can encourage individual freedom to get along, to understand oneself and to undertake.
These 18 chronicles are universal lessons for finally beginning to live.