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Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Au Pays de nos Frères. Il sera visible les jeudi 24, dimanche 25 et lundi 29 avril. Soirée débat à l’Alticiné le mardi 29 avril à 20H30.
Afghanistan, 2002. Trois jeunes reporters montent dans une voiture pour un périple qui va changer leur vie à tout jamais. Serge, un journaliste moraliste et bourreau de travail, Paolo, un photographe aussi jovial qu’inconscient, et Claude, un typographe suisse froussard qui s’improvise cinéaste.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Riverboom. Il sera visible les jeudi 24, vendredi25 et mardi 29 avril. Soirée débat à l’Alticiné le mardi 29 avril à 20H30.
Afghanistan, 2002. Trois jeunes reporters montent dans une voiture pour un périple qui va changer leur vie à tout jamais. Serge, un journaliste moraliste et bourreau de travail, Paolo, un photographe aussi jovial qu’inconscient, et Claude, un typographe suisse froussard qui s’improvise cinéaste.
Louis-Victor Bak nous avait fait découvrir Cécile Chaminade (1857-1944) dans un très bel album Debussy-Chaminade. La compositrice, une célébrité à son époque mais que l’on a oubliée par la suite – son sexe n’y était pas pour rien ! – est remise à l’honneur avec plusieurs consœurs de son époque : Marguerite Canal (1890-1978), Pauline Viardot (1821-1910), Claude Arrieu (1903-1990), Clémence de Grandval (1828-1907), Louise Farrenc (1804-1875) et Joséphine Boulay (1869-1925).
Yasuko Suzuki et Honoré Béjin proposent une sélection d’œuvres représentatives de leur musique de chambre. Il s’agit pour la plupart de transcriptions pour flûte et piano, à l’exception de la Sonatine de Claude Arrieu qui a été originellement écrite pour ces deux instruments.
Ce répertoire rare et parfois inédit nous replonge dans une musique française pleine de nostalgie et que la flûte de Yasuko Suzuki vient transcender. La Sonate pour violon et piano – ici, pour flûte et piano – nous fait découvrir une Marguerite Canal largement nourrie des influences de Debussy : la transparence de l’Andantino, le parfum orientalisant du mouvement Sourd et haletant et le néoromantisme de l’Adagio expressivo riche d’une belle ligne mélodique et de l’Allegro con bravura.
Autre adaptation d’un opus au départ pour violon et piano, la Sonatine de Pauline Viardot. La courte pièce transcrite par Yasuko Suzuki ravit par sa légèreté et son insouciance. Nous sommes en présence d’une très belle pièce dont le mouvement unique est découpé en trois parties vive-lente-vive. Pauline Viardot puise autant son inspiration dans les compositeurs romantiques du XIXe siècle que dans des mouvements folkloriques et les danses traditionnelles.
Une célébrité à son époque mais que l’on a oubliée par la suite – son sexe n’y était pas pour rien !
La Sonatine de Claude Arrieu a été, comme nous le disions, composée pour flûte et piano au lendemain de la seconde guerre mondiale. Nous sommes dans une facture néo-classique typique des années 30. La compositrice a choisi une forme tout aussi classique, vive-lente-vive (Allegro, Andantino et Presto). Il semble que le morceau balance entre classicisme et modernité. Il y a une grande simplicité dans ces trois mouvements brefs, inférieurs à 3 minutes et dans lesquelles s’écoutent les influences, notamment, de Debussy et de Ravel.
Autre musicienne à l’honneur, Clémence de Grandval. Cette femme a particulièrement lutté contre les préjugés. Cantatrice et compositrice, elle s’est faite remarquer dans l’opéra mais aussi dans la musique sacrée. La Valse mélancolique proposé dans cet enregistrement était au départ destiné à la flûte et à la harpe. D’où la légèreté et la transparence du jeu fluide d’Honoré Béjin. À noter que, de son vivant, Clémence de Grandval a reçu le Prix Chartier pour sa musique de chambre. Très musique française, cette jolie valse est l’un des rares et convaincants exemples de sa maîtrise qui a fait dire à Saint-Saëns que ses mélodies "seraient certainement célèbres si leur auteur n'avait le tort, irrémédiable auprès de bien des gens, d'être femme". Injustice, encore.
Louise Farrenc, née sous Napoléon Ier est la compositrice la plus ancienne de ce programme. Connue pour ses talents de pédagogue et de professeure, elle a, tout comme sa consœur Clémence de Grandval, était récompensée par un Prix Chartier pour sa musique de chambre. On trouve dans l’opus de Yasuko Suzuki et Honoré Béjin ses Variations concertantes sur un air suisse op. 20 d’un beau classicisme, déjà préromantique. Une vraie découverte interprété par une Yasuko Suzuki tout en délicatesse et en espièglerie.
Deux courtes pièces viennent conclure cet album. Le premier, une Romance sans paroles, titre cher aux Schumann, nous vient de Joséphine Boulay. Aveugle dès son plus jeune âge, la musicienne née à la fin du XIXe siècle trouve très rapidement sa voie dans la musique. Élève de César Franck grâce à qui elle devient une organiste réputée, elle devient professeure au Conservatoire de Paris. Compositrice, elle s’inscrit parfaitement dans ce mouvement de musique française porté par césar Franck, Jules Massenet ou Gabriel Fauré qui ont été ses maîtres. Yasuko Suzuki et Honoré Béjin proposent sa Romance sans paroles néoromantique, mélancolique et non sans modernité. On se laisse porter par cette pièce dans laquelle la passion est teintée de profonde tristesse.
Le dernier morceau nous vient de Cécile Chaminade. Il est vrai que l’album est placé sous son auspice. La pièce est relativement courte – un peu moins de cinq minutes. Les Sylvains op. 60A a été au départ composé pour violon et piano. Cela devient un opus pour flûte et piano. Compositrice prolifique (plus de 400 œuvres à son actif), elle se distingue par son style néo-romantique qui a fait son succès lors de ses tournées internationales, même si elle est morte oubliée. On découvre ou redécouvre une artiste attachante, mélodieuse et d’une grande finesse. La flûte y ajoute un magnifique accent onirique.
Cécile Chaminade et ses amies et consœurs trouvent dans cet album de quoi faire résonner plus d’une âme. Yasuko Suzuki et Honoré Béjin peuvent en être fiers.
C’est avec un concept album et un livre que Nicolas Fraissinet revient. Son projet musical Joie sauvage se décline en 13 chansons et 13 chapitres de son livre éponyme (éd. Trytons). Chacun de ces chapitres porte le nom des pistes de l’opus et commence avec les paroles de la chanson qui lui correspond. Le musicien et auteur parle d’un "livre de promenade", parfait pour des déambulations poétiques et mentales avec sa bande-son.
Une sacrée idée, audacieuse et intelligente qui permet de décliner sinon d’approfondir les thèmes de l’artiste franco-suisse. Dans Soleils, l’envie de partir et d’aventure chantée dans l’album devient une soif d’absolus (Chants anciens), de rencontres et d’amour (La demande, C’est comme si…), sans oublier la recherche du sacré (Calydra).
Grâce un joli titre en forme de calembours poétique – Lierre encore – Nicolas Fraissinet se fait combatif dans un pop-rock parlant d’un amour persistant… avec difficulté. Mais ne désespérons pas, ajoute l’auteur dans le recueil Joie sauvage car, en dépit des coups que l’on se donne (Carnivore), la résistance fait partie de notre ADN (Résistantes) tout comme l’espoir d’un autre ailleurs (Urbex) et de lendemains qui chantent... peut-être (La jeune pousse, Après toi).
Avec le morceau L’Homme Vert, Nicolas Fraissinet se fait onirique. Les sentiments humains se matérialisent dans la nature et dans les forêts (Cantilènes, Les rois couronnés). Le Cerf-paon, superbe poème puissamment évocateur d’un homme aux bois de cerf, est repris sous la forme du visuel gothique du concept-album. Dans le livre, l’auteur explique les "raisons du choix de cette image" : "Est-ce un humain portant des bois de cerf ? / Est-ce un animal portant un manteau ?" Dans l’autre texte Toujours près de toi, il fait de cet animal anthropomorphique "une figure emblématique de la mythologie européenne" et explique la raison pour laquelle il en a fait son animal totem.
Dans le morceau Hiver, l’artiste ne fait pas du froid de cette saison quelque chose de triste mais au contraire un moment de repli et d’intimité avec l’être aimé. Sa poésie évoque la blancheur superbe (Opalines, Fleurs blanches), le silence apaisant, l’immobilité (En suspens) et le goût des agrumes de Noël (Mandarines givrées). Hiver encore avec Amours polaires. Si l’enfer est associé au feu et à la chaleur extrême, le paradis ne serait-il pas en hiver ? Nicolas Fraissinet admire les icebergs majestueux (Iceberg). Dans ce chapitre, c’est bien le bonheur, la beauté et l’amour qui sont au cœur de ses propos sur les frimas hivernaux (Il y aura, Je t’aime, Nuages).
Le paradis ne serait-il pas en hiver ?
Abattoirs et son chapitre associé se veulent plus sombres. C'est là que l'opus bascule vraiment vers la noirceur. L’auteur y parle de l’environnement, de l’élevage industriel (Abattoirs, Â-ni-M-al-E) ou de la chasse (Lettre au "chasseur-loisir"). Le Cerf-paon refait son apparition, comme le rappel du sens du sacré bafoué (Le trophée) et de la nature blessée (Animal), avec le rappel d’un certain Pythagore, philosophe et mathématicien du VIe s. av. JC ("Tant que les hommes continueront à détruire sans pitié les êtres vivants des règnes inférieurs, ils ne connaîtront ni la santé ni la paix. Tant qu'ils massacreront les animaux, ils s'entretueront. En effet, qui sème le meurtre et la douleur ne peut récolter la joie et l'amour").
L’Aspic est au cœur d’un chapitre. Il représente le mystère, les combats mais aussi les aspirations profondes d’un animal souvent rejeté (Boire ton corps, Ma dérive). Des aspirations également de l’artiste.
La poésie de Nicolas Fraissinet frappe par sa puissance d’évocation et sa qualité d’écriture, tant littéraire que musicale (La votive). Le chapitre éponyme est largement concentré au pouvoir des mots et des scansions (Carpe Diem, Rai Mantra). Sans oublier le singulier texte À l’envers, à découvrir grâce au livre.
Phénix s’écoute comme une confession ("Combien de refuges ai-je traversés sans / Que personne ne vienne m'y trouver ?"). Le chanteur ne s’en montre pas moins combatif qu’il décline en texte écrit dans le poème Sagittaire, "un appel au départ" ou en parlant de son "feu sacré" qui couve en lui (Sol Invictus). Il s’identifie au Marginal et fait de la mythique Sorcière comme son double féminin.
Dans Loups, Nicolas Fraissinet rêve de "vie sauvage" (les textes Sauvages et Adjectifs). Jean de la Fontaine est convié à cette éloge de la nature (Le loup et le chien) et finalement à celle du loup (À pas de loup), avec fierté car, comme il le chante, "Combien d’entre vous / Auraient pu vivre comme nous / Combien d’entre vous / Auraient survécu / À ces coups ?"
L’espoir de liberté et de bonheur n’est pas pour autant absent, en dépit des menaces : "Dehors un jour pour moi / La porte s’ouvrira" (le superbe morceau Dehors). Nicolas Fraissinet pleure l’étau qui le serre (L’ombre étroite) comme sa Zoolitude ("Ô liberté douce amère / Répondras-tu à mon appel ?"). Mais, écrit-il, "Viendra le jour / Où tout se révélera" (Viendra le jour) et viendra finalement La délivrance, ce "sentiment qui nous vient tôt le matin".
L’artiste et poète se fait menaçant mais surtout contemplatif dans le titre et chapitre La grande vague. Il attend de peupler son arche de belles âmes (Mon Arche), admire Les oiseaux ou le ciel orageux (L’orage). Dans un monde menaçant et menacé, Nicolas Fraissinet se voit en nouveau Noé en partance pour l’aventure afin de fuir le déluge dans son arche, son Refuge.
Alliances vient conclure ce concept album-livre avec un appel désespéré. Contre la fin du monde qu’il voit venir (Minuit moins trois), l’auteur invite chacun à être proche de la nature (Abeille, Totem, Animalité). Après Pythagore, c’est un autre intellectuel antique qui est chanté, Plutarque, qui parlait de "l’intelligence des animaux" (Plutarque avait raison).
On termine la lecture et l’écoute de ce projet musical avec la sensation d’avoir voyagé dans un univers plus que poétique, fantasmagorique.
Véritable œuvre phare dans l’histoire de la musique occidentale, Le Clavier bien tempéré de Jean-Sébastien Bach est souvent joué au piano. Le premier interprète qui vient en tête est sans doute Glenn Gould. Or, c’est d’abord pour le clavecin que les deux livres du Clavier bien tempéré a été composé entre les années 1720 et 1740.
Écouter la version pour clavecin et clavicorde de Vincent Bernhardt est à la fois un retour aux sources et une matière à interrogation. Comment interpréter et écouter avec des oreilles neuves ces préludes et fugues ? Un troisième instrument, le pianoforte, complète la panoplie de l’interprète.
5 ans après la sortie du Livre I, voici la deuxième et dernière partie du Clavier bien tempéré par Vincent Bernhardt, musicien et musicologue reconnu. Autant dire que sa vision de l’œuvre de Bach a été longuement réfléchie. Ici, pas d’orgue, un de ses instruments fétiches, encore moins de piano, mais le choix porté sur trois instruments de l’époque de Bach : un clavecin à 2 jeux (contre 16 pour le premier livre), un clavicorde de 1787 et un pianoforte de 1726 sur lequel Bach lui-même aurait pu jouer à son époque.
Trois instruments donc. Voilà qui complique la tâche mais qui offre aussi une variété de sons pour ses 48 préludes et fugues dont certaines sont devenues de véritables tubes classiques (Prélude BWV 871, Fugue BWV 884). Vincent Bernhardt cherche à s’approcher au plus prêt de la vérité historique et musicologique d’une œuvre archi-jouée en dépit de ses nombreux pièges et difficultés.
Trois instruments donc. Voilà qui complique la tâche
Instrument rare, le clavicorde est d’autant plus intéressant dans ce répertoire exigeant. Vincent Bernhard montre ce qu’il a dans le ventre dans la Prélude BWV 871 ou dans celui nommé BWV 875.
Varier les instruments – clavecin, pianoforte et clavicorde – c’est expérimenter de manière nouvelle une écoute, ne serait-ce que parce que les sonorités de ces instruments diffèrent. Ainsi doit-on presque tendre l’oreille lorsque retentissement les premières notes au clavicorde du Prélude BWV 873. Le pianoforte succède à la fugue de cet opus.
Vincent Bernhardt, musicien et musicologue reconnu, redonne à ce Livre II du Clavier bien tempéré son statut d’œuvre à la fois technique et artistique. Cette fois, et Bach en aurait été lui même surpris, c’est l’instrument qui est interrogé. On connaissait la manière dont le piano a su transcender cet ensemble d’opus emblématiques. Voilà que Vincent Bernhardt se joue de l’auditeur avec une sorte de malice. Que l’on pense à la fugue bouleversante BWV 877 ou le délicat Prélude BWV 879 dans le premier CD. Il nous propose par là-même un vrai et beau voyage dans le Siècle des Lumières.
"Le Café philo passe le Bac !" Le Café philosophique de Montargis du 25 avril sera animé par des lycéens du Lycée en Forêt
Le Café philosophique de Montargis propose un débat exceptionnel à la Médiathèque de Montargis le vendredi 25 avril 2025 à 19 heures. Ce seront des élèves de Terminale du Lycée en Forêt qui seront au micro pour animer un débat qui aura pour sujet cette question : "Sommes-nous maîtres de nos technologies ?"
La technologie fait d’autant plus partie de notre vie que, depuis quelques années, le développement de l’intelligence artificielle et de la robotique viennent nous interroger sur leurs impacts. Nos emplois sont-ils en danger ? L’homme peut-il rivaliser face à des ordinateurs d’autant plus surpuissants qu’ils tiennent dans la poche ? Sommes-nous condamnés à subir ces technologies ? Bien que l’homme ait créé toutes ces techniques, peut-il encore en maîtriser leurs développements ? Ne sommes-nous pas, au contraire, esclaves de ces technologies ? Devons-nous les craindre ? Et si oui, pourquoi ? Comment pouvons-nous devenir ou redevenir maîtres de ces nouvelles techniques ?
Ce seront autant de points et de questions qui pourront être débattus lors de cette séance. Rendez-vous donc à l’Atrium de la Médiathèque de Montargis le vendredi 25 avril 2025 à 19 heures pour cette séance exceptionnelle.
Ouvrez les oreilles sur d’autres horizons, en l’occurrence ici la Corée – ou plutôt les Corées – celle du Nord et celle du Sud. La collection Ocora de Radio France a la bonne idée de sortir en ce moment un enregistrement de chants traditionnelles de la célèbre péninsule.
Traditionnel et hypermoderne dans la facture, les suites Geomungo Hoesang dévoilent un répertoire quasi inconnu chez nous, avec un instrument tout aussi rare, la cithare geomungo. Cet impressionnant instrument à six cordes, dont l’origine remonte vraisemblablement au IVe siècle de notre ère, était considéré là-bas comme "le plus grand de tous les instruments" car il permettait "d’élever l’âme".
Il est vrai que l’écoute de ces suites Geomungo Hoesan est une vraie aventure à la fois artistique, culturelle et spirituelle. Les notes se détachent et résonnent dans ces suites les plus emblématiques de la Péninsule coréenne. Composées au XVe siècle, au départ pour la voix, elles sont finalement devenues exclusivement instrumentales.
Le rythme lent, la place laissée au silence, les infimes variations et les vibrations invitent au voyage intérieur mais aussi à un vrai dépaysement.
Musique s’apparentant aussi bien à un cérémonial qu’à une performance artistique
Comme souvent pour ces répertoires anciens, on ne connaît pas le ou les auteurs de ces Geomungo Hoesang. Elles ont été compilées, jouées par différents musiciens et sans doute transformées au fur et à mesure des siècles.
Se plonger dans cette œuvre incroyable c’est faire l’expérience d’une interprétation mais aussi d’une écriture bien différente des musiques occidentales : écriture minimaliste, rythmes nombreux (20 temps, sic), musique s’apparentant aussi bien à un cérémonial qu’à une performance artistique.
Parlons maintenant de l’interprète, Lee Jae-hwa, l’un des meilleures interprètes de geomungo, ayant à cœur de perpétrer la tradition de cet intrument, devenu patrimoine immatériel national de Corée du Sud. La notoriété de Lee Jae-hwa a depuis dépassé les frontières. En 2013, elle a reçu en France le Prix Musique du Monde de l’Académie Charles Cros pour L’Art du Sanjo de Geomungo.
La musicienne complète l’enregistrement avec la suite Geomungo Sanjo, avec Jung Hwa-young au janguu, un instrument de percussion lui aussi traditionnel. Cette pièce est d’inspiration nord-coréenne. L’écriture plus sophistiquée se veut moins méditative que dansante. En la proposant dans cet album, Lee Jae-hwa entend construire une passerelles entre deux pays frères et à la même culture mais ennemis depuis les années 50 et la Guerre de Corée.
Cette découverte proposée par Ocora est une chance de découvrir un répertoire musical unique.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le filmDeux Sœurs. Il sera visible les jeudi 17, dimanche 20 et lundi 21 avril. Soirée débat à l’Alticiné le mardi 22 avril à 20H30.
Si Pansy et Chantelle sont sœurs, tout dans leur personnalité les oppose.
Pansy se fâche, tout le temps, avec tout le monde, et tout particulièrement avec son mari Curtley et leur fils Moses. Chantelle est tout le contraire. Dans son salon de coiffure, elle est la confidente bienveillante et amusée de ses clientes, et entretient une relation complice avec ses deux filles.
Lors de la fête des mères, la famille se réunit. L’occasion, peut-être, pour les deux sœurs de se parler…