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Bla Bla Blog - Page 189

  • Impossible de passer à côté de la reine Christine

    Bla Bla Blog ne pouvait pas passer à côté de Christine and the Queens, dont le confinement n’empêche pas la créativité. La chanteuse et performeuse reste active sur son Instagram.

    Le 21 avril dernier, elle proposait par exmple une reprise de Highest in the Room du rappeur américain Travis Scott.

    Et ce soir, elle est sur France Inter pour un concert en livestram, sur Facebook

    Christine and the Queens sur Instagram et sur Facebook
    Christine and the Queens en concert pour France Inter, sur facebook

    https://www.instagram.com/christineandthequeens/?hl=en

    Voir aussi : "Clara Luciani en pyjama"

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  • Pas si arrogants que ça

    Non, les quatre Parisiens d’Arrogant Criminals ne sont pas, comme leur nom ne l’indique pas, ces sales gosses venus piétiner les canons du rock. Depuis 2010, ils sont parvenus à se faire un nom dans la Grande-Bretagne d’Oasis, les États-Unis des Strokes et jusqu’au Japon. L’histoire du rock retiendra sans doute dans quelques années qu’après avoir été choisi pour le générique du dessins animé Les Dalton chez Xilam, les Arrogant Criminal ont vu en 2014, ironie du sort, l’enregistrement de leur premier album gâché par un braquage armé du studio Octopus (Pontoise). Leurs pistes d’enregistrements détruites, les Parisiens se sont malgré tout remis au travail, et ont sorti en 2017 leur deuxième EP, Boys Get Around. Six ans après ces déboires "criminels", les voici avec leur premier album, Fine & Dandy.

    Ce premier opus démarre sur les chapeaux de roue avec son titre phare, Fine & Dandy. Les riffs de guitares sont poussés à plein régime pour ce morceau que l’on sera prié d’écouter à plein volume, confinement ou non. On est bien avec les Arrogant Criminals dans du pop-rock assumé : la preuve avec I’m A Fool For You, dont les influences sont à voir de l’autre côté de la Manche, du côté de chez Arctic Monkeys ou de Franz Ferdinand.

    Saying Goodbye a ce goût de Beatlemania comme si la patine du temps était passée dessus : les guitares laissent place aux voix feutrés des quatre garçons dans vent, nostalgiques comme il se doit.

    Un vrai cri d’amour

    Voilà qui fait de l’opus Fine & Dandy un vrai retour aux sources, autant qu’une vaste revisite de la pop-rock. Ainsi, I Wanna Be Your Man adresse des clins d’œil appuyés en direction d’un blues rock aux guitares aussi musclées que les légendes de ZZ Top. Un vrai cri d’amour.

    Long Ago (part I et II) revendique sa facture rock vintage : c’est diablement bien écrit et délicieusement régressif. Démarrant presque avec langueur, la partie I enchaîne sur un rythme rockabilly comme si la bande des Gallagher avait fusionné avec les Baseballs. La partie II prend singulièrement à contre-pied l’auditeur avec cette fois une pop californienne très seventies, dans laquelle les guitares se marient à des claviers planants, avant une orgie de riffs. Dans Fallin’ et Ending, il semble que cette fois plane au-dessus des Arrogant Criminals les mânes de Jim Morrisson.

    Mais les Arrogant Criminals savent aussi dépasser la nostalgie et l’hommage au passé, comme le prouvent La tempête, fascinante envolée instrumentale faite de percussions, de machines et de rythmiques tribaux ou le Midnight Revelation, moins indus et plus pop. Là, nous voilà transporté du côté de l’Amérique des eighties, à bord d’une Buick se traînant sur les trottoirs humides de Brooklyn. Parce que la critique musicale n’est souvent qu’affaire d’interprétations, ne pourrions-nous pas voir derrière le morceau Time traveler et son funk talk-over un hommage au You’re Under Arrest de Serge Gainsbourg ? De nouveau une question d’hommage : on revient toujours à nos racines.

    Arrogant Criminals, Fine & Dandy, Octopus, 2020
    https://www.facebook.com/ArrogantCriminals
    https://www.instagram.com/arrogantcriminals

    Voir aussi : "Comme un air de Motown

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  • Le retour de Mercedes et Janine

    Confinement oblige, c’est un duo mythique qui est de retour sur les réseaux sociaux : celui qui a fait connaître Élie Semoun et Franck Dubosc.

    Mercedes et Janine, les deux sexagénaires débridées des Petites annonces ont repris du service, et le public a suivi.

    De quoi rendre ce confinement un peu plus léger, n’est-ce pas "les hommes" ?

    Élie Semoun et Franck Dubosc, le retour de Mercedes et Janine
    https://www.instagram.com/eliesemounofficiel

    Voir aussi : "Ah, les garçons..."

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

    Une publication partagée par Franck Dubosc Officiel (@fdubosc_officiel) le

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  • Emi primé au Viff

    Coup de projecteur sur un film primé au Festival du Film International de Varèse.

    Arnaud Prochasson a été récompensé dans la catégorie meilleur réalisateur pour son court métrage Emi. Ce réalisateur originaire de Montargis a tourné dans la Venise du Gâtinais cette histoire d’amour et de mort où le désespoir le dispute à la folie. Et pour capter ces moments où tout bascule, il fallait un artiste de la trempe d’Arnaud Prochasson, que le jury du VIFF (Varese International Film Festival) a remarqué.

    Pour ce court-métrage d’un peu moins de quatre minutes, l’histoire se resserre à l’essentiel : Tom est au téléphone avec Emi. Il a décidé de la quitter. Mais au moment où il s’aventure dans une ruelle, l’inattendu survient.

    Ce film est à découvrir sur Vimeo.

    Emi, court métrage d’Arnaud Prochasson, avec Nicolas Buchoux, Jérôme Godgrand, Amélie Ressigeac, Rodrigue Staub et Hassan Benali, France, 2019, 3 mn 39
    https://www.facebook.com/arnaud.prochasson
    https://vimeo.com/368991314/eab362577a

    Voir aussi : "La Louve de Svetlana Trébulle continue son parcours fantastique"

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  • Benjamin Biolay, avec ou sans confinement

    Confinement ou non, Benjamin Biolay continue son parcours artistique (presque) comme si de rien n'était. 

    En juin prochain, il sortira son nouvel album Grand Prix, il propose un premier titre, forcément rare,  délicat et sophistiqué, Comment est ta peine ?, avec en featuring Anaïs Demoustier. Le clip, dans un noir et blanc somptueux, est réalisé par Marta Bevacqua, et la comédienne Nadia Tereszkiewicz est de la partie. 

    Benjamin Biolay, Comment est ta peine ?, Polydor/Universal, 2020
    http://benjaminbiolay.com
    https://www.facebook.com/benjaminbiolayofficiel

    Voir aussi : "Suprême Alka"

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  • Peau de vache

    Les ouvrages sur les violences aux enfants ne manquent pas. Pensons par exemple à l’indépassable Vipère au Poing d’Hervé Bazin. Sur un sujet aussi douloureux que celui-ci, il est difficile pour un ou une auteure, reconnaissons-le, de faire œuvre de littérature.

    Isabelle Vouin parvient pourtant dans son dernier roman, Qui aime bien (éd. Talents Hauts), à faire une lecture singulière de la violence aux enfants – en parlant d’un autre acte de violence. C’est en effet d’une gifle dont il est question, la gifle d’une adolescente, Valentine : "C’est parti tout seul. Aujourd’hui, j’ai giflé ma mère." Une gifle d'autodéfense. 

    Dans ce court récit – bref roman ou longue nouvelle – écrit à la première personne, la jeune fille revient sur l’histoire d’une éducation rude qui semble, hélas, trop bien illustrer le proverbe : "Qui aime bien châtie bien."

    Valentine décrit son chemin de croix d’une violence trop ordinaire par une mère que très peu verraient en tortionnaire : "Le chic absolu", "pas du tout grosse ni vulgaire", qui "a dû en faire tourner des têtes", avec son "tailleur impeccable et ses talons hauts pour aller bosser au tribunal..." Car, ironie du sort, cette Folcoche du XXIe siècle, est une greffière et habituée des cours de justice.

    En devenant son double Colombine, Valentine parvient à devenir ce qu’elle est

    Cette fameuse gifle est l’élément déclencheur autant que l’aboutissement d’un processus de libération d’une jeune fille qui a compris sur le tard qu’il se passait quelque chose d’anormal avec ces coups domestiques, ces "roustres" qu’elle trouve, pendant des années, "normales", et ces humiliations quotidiennes. Si Isabelle Vouin parle de son père, c’est pour parler d’un autre drame : celui d’un deuil, qui explique également la démarche de Valentine : "Pour moi, Papa c’était Dieu, alors il ne risquait rien. Du coup, moi aussi je lui ai dit d’y aller. Mais Dieu a glissé."

    La libération de l’adolescente passera par son amour pour Lorenzo mais aussi par un projet artistique et professionnel : devenir clown. En devenant son double Colombine, Valentine parvient à devenir ce qu’elle est : "Quand je mets mon nez rouge, c’est instantané, je passe direct dans une autre dimension, un autre espace-temps. Et là, je suis dans ma vraie vie."

    À bien des égards, Qui aime bien est l’histoire d’une série de dévoilements : de la violence domestique, d’un rêve de spectacles, d’un secret familial (admirablement mis en scène dans la scène du cimetière), et finalement de la mise au grand jour ("J'écarte le tissus et je les vois assis autour de la piste") de cette mère violente, dans un avant-dernier chapitre où tout se noue et se libère.

    Isabelle Vouin, Qui aime bien, éd. Talents Hauts, 2020, 79 p.
    https://www.facebook.com/isabelle.vouin.5

    Voir aussi : "Tango passion"

    Photo : Isabelle Vouin

    isabelle vouin,roman,violence domestique

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  • Ah, les garçons...

    C'est une jolie perle que je vous ai dénichée, par une des chanteuses les plus intéressantes de la scène française.

    Sophie Le Cam a enregistré et mis en ligne sur Youtube un titre "tourné pendant le confinement et [qui ne] parle de pas le confinement." Cette précision méritait d'être relevée.

    Les garçons les garçons les garçons est un hommage à cette gente masculine qui s'est prise quelques coups de chevrotines dans l'aile depuis #Metoo. Aussi, les mecs baiseront-ils les pieds de Sophie Le Cam pour ce joli hommage fait avec les moyens du bord comme l'admet la musicienne.

    Des garçons mis à l'honneur, mais derrière lesquelles se cachent bien entendu des filles "qui respirent le parfum de [leur] écharpe" : "Des fois les filles songent / À pour toujours jeter l'éponge / Trêve émotionnelle / Deux jours et puis elles / Replongent."

    Une chanson tendre, douce, légère et plus métaphysique qu'il n'y paraît.

    Sophie Le Cam, Les garçons les garçons les garçons, 2020
    https://www.facebook.com/chansonsdemoi.sophielecam

    Voir aussi : "Chant de confinement"

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  • Galerie virtuelle chez Cyril Guernieri

    Les galeries d'art étant fermés en ce moment, Bla Bla Blog vous invite à découvrir en ligne une exposition virtuelle proposée par la Galerie Cyril Guernieri. Jean-Daniel Bouvard et Marc Dailly y sont à l'honneur.

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    Jean-Daniel Bouvard
    Chaleur - 2020 - huile sur toile - 116x89 cm

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    Jean-Daniel Bouvard
    Ombrages - 2020 - huile sur toile - 50x50 cm

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    Jean-Daniel Bouvard
    Pause - 2020 - huile sur toile - 81x60 cm

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    Jean-Daniel Bouvard
    Pêcheur - 2020 - huile sur toile - 100x81 cm

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    Marc Dailly
    Du salon à la cuisine - 2020 - huile sur bois - 30x40 cm

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    Marc Dailly
    Homme dans le salon - 2020 - huile sur bois - 30x28 cm

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    Marc Dailly
    Paulina dans l'atelier - 2020 - huile sur bois - 30x40 cm

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    Marc Dailly
    La dînette - 2020 - huile sur bois - 65x50 cm

    La Galerie Cyril Guernieri propose également une exposition en cours, "Jardins secrets" de Christian Benoist, qui est à retrouver sur le site du galeriste.

    Galerie Cyril Guernieri
    29, rue Mazarine 75006 Paris
    Tél. 06 63 56 52 15
    contact@galerieguernieri.com

    www.galerieguernieri.com

    Voir aussi : "Femmes extraordinaires des Andelys"

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