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Bla Bla Blog - Page 296

  • Promenade à Nice

    nice,nucera,aillagonNiçoises et Niçois, l’exposition "Vos souvenirs de la Prom’" est la vôtre, à bien des égards.

    En 2015, dans le cadre de la candidature de Nice à l’inscription au Patrimoine mondial de l’UNESCO, la Mission Promenade des Anglais, initiée par la mairie de la "Capitale de l’Hiver", a proposé aux Niçois d’ouvrir leurs albums photos afin de montrer au public plus d’un siècle de Promenade des Anglais. Cette opération participative a trouvé un écho populaire : plusieurs centaines de clichés, issus d’archives privées et familiales, ont déjà été rassemblés et sont exposés gratuitement pour la Mission Promenade des Anglais.

    Micro-événement local ? Initiative municipale n’intéressant que les Azuréens ? Promotion d’un lieu hautement touristique ? Pas si vite. Plusieurs choses se jouent en réalité dans cette manifestation.

    Il s’agit d’abord d’un hommage, issu de centaines d’anonymes de Nice ou d’ailleurs, d’un lieu français des plus emblématiques. Ce qui est rassemblé dans cette exposition ce sont des clichés a priori anodins et souvent émouvants sur cette fameuse Promenade connue du monde entier : couples posant sur la plage, bande de copains en goguette sur la côte, vues de la traditionnelle Batailles de Fleurs ou du Negresco (inauguré en 1913), souvenirs de baignades, de bronzettes ou de sports d’hiver, compétitions de beach-volley ou d’Ironman, employés travaillant sur le littoral, sans compter tous ces autres événements locaux, historiques et climatiques qui font la petite et la grande histoire de Nice.

    Ce dont il est également question dans ces moments immortalisés est bien un moment d’histoire sociologique, que Jean-Jacques Aillagon, président de la Mission Promenade des Anglais, traduit ainsi : "En s’attardant sur l’évolution des pratiques sociales, des modes vestimentaires, des changements de mobiliers urbains, des aménagements de loisirs, de la végétation, cette collection permet de comprendre, au travers de multiples détails insignes, les mutations d’un territoire." D’un territoire mais aussi de ses habitants, les vrais "héros" de cette exposition.

    Ce qui est également en jeu dans cette manifestation, qui fleure bon les vacances et le farniente, c’est l’illustration de la popularisation de la photographie. Cet art s’est rapidement démocratisé à partir de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, contribuant à figer pour l'éternité les petits et les grands souvenirs personnels. L’exposition "Vos souvenirs de la Prom’" peut se lire autant comme un morceau de nostalgie (et beaucoup de Niçois y seront sans aucun doute sensible) que comme une présentation ethnologique et historique sur une ville française majeure. Louis Nucera écrivait ceci dans son roman Chemin de la Lanterne : "La ville est un aide-mémoire. On emprunte des rues, et des fragments d’existence réapparaissent. C’est la récolte du souvenir à chaque instant… Les feux d’artifice de la vie ont les leurs qui ne s’éteignent pas ; seraient-ils tragiques."

    Mission Promenade des Anglais , Nice, du lundi au vendredi de 9 heures à 17 heures
    Exposition Vos souvenirs de la Prom’

  • La soumission, ça s’apprend tôt

    la-petite-barbare-pave.jpg"La soumission, ça s’apprend tôt", dit, dans les dernières pages du roman d’Astrid Manfredi, La petite Barbare, celle qui se fait appeler ainsi. Elle n’a ni prénom ni nom. Toutefois, les lecteurs attentifs reconnaîtront derrière ce personnage fictif celui de l’appât ayant conduit Illan Halimi entre les griffes du Gang des Barbares. En 2006, le jeune homme avait péri après trois semaines de captivité et de tortures. Quelques années plus tard, la fille de ce gang avait été au centre d’un autre fait divers : emprisonnée à Versailles, elle aurait fait l’objet d’un traitement de faveur après avoir séduit un gardien de prison puis le propre directeur de la prison !

    S’agit-il d’un roman sur cette double affaire ? Non.

    L’auteure relate la séquestration et le décès dIllan Halimi en quelques pages. Et si les avances sexuelles de la petite barbare sont développées, il s’agit moins de relater un fait divers sordide que mettre en relief les motivations d’une jeune femme paumée.

    Ce dont il est question dans La petite Barbare c’est bien de misère matérielle et intellectuelle ainsi que d’une lutte des classes contre toute forme d’oppression, qu’elle soit économique ou machiste. On sort groggy de ce roman coup de poing, cri de haine d’une fille dont le seul espoir réside dans la violence et le mépris du genre humain – et masculin.

    Astrid Manfredi, La petite Barbare, éd. Belfond, 154 p.
    http://laisseparlerlesfilles.com

  • Si la France était une terre de fantasy...

    Alors que les débats vont bon train au sujet des futurs noms des nouvelles régions françaises, j'ai imaginé ce que pourrait être une carte de France si un auteur de fantasy s'y était intéressé (d'après une carte du Huffington Post).

    Certains noms sont complètement imaginaires, d'autres tout à fait plausibles (Nouvelle Austrasie, Terres du Nord). À noter que certains noms sont clairement inspirés d'anciennes appellations mérovingiennes et carolingiennes (Austrasie, Neustrie, Burgondie).    

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  • Confucius, l’anti-Hegel

    Connaissons-nous Confucius ? En nos latitudes, le nom de ce penseur chinois, né en -551 sous la dynastie des Zhou et mort à 72 ans en -479, n’est pas inconnu. Figure majeure de la pensée dans un pays dont la civilisation était ancienne de plusieurs millénaires à sa naissance, kŏng zĭ (maître Kong), plus que n’importe quel autre penseur, a laissé une postérité exceptionnelle : 3 000 disciples qu’il a formés, une généalogie de descendants estimé à trois millions de personnes et un héritage intellectuel qui continue de façonner la Chine d’aujourd’hui.

    Quel philosophe occidental peut se targuer d’une telle influence ? Aucun.

    Pour autant, Confucius reste plutôt discret en Occident. L’essai de Cyrille J.-D. Javary, Sagesse de Confucius (valeurs, propositions et aphorismes) est un brillant et passionnant moyen d’entrer en contact avec "le maître accompli" (kŏng fūzĭ).

    La première traduction de ses Entretiens, retranscriptions a posteriori de ses enseignements oraux (à l’instar de Socrate) ne date "que" de 1687. Elle nous vient des Jésuites qui ont latinisé son nom, tout en faisant de lui une figure pré-christique (avec "l’intuition du message de Jésus" mais sans "la complète révélation chrétienne", dit l’auteur). En commettant ce contre-sens philosophique, les Jésuites ont paradoxalement contribué à asseoir la postérité de Confucius hors de Chine. En Europe, nous apprend Cyrille J.-D. Javary, Leibniz et Voltaire saluent en lui le "moraliste pragmatique", pouvant être comparé à Montaigne – et opposé à Machiavel. Diderot lui consacre un long article dans l’Encyclopédie. Par contre, Hegel n’aura pas de mots assez durs pour critiquer Confucius. À ses yeux, le penseur chinois ne méritait pas d’être traduit, son tort étant de n’avoir laissé aucun système philosophique digne de ce nom. Cette opposition Hegel-Confucius explique d’ailleurs le titre de cet article, tant le gouffre semble gigantesque entre ces deux intellectuels.

    L’essai de Javary est construit avec un grand sens de la clarté et de la vulgarisation. L’auteur nous prend par la main pour nous emmener au plus près de la vie, de l’enseignement et de l’influence de ce philosophe fondamental. Sagesse de Confucius est partagé en trois parties : "Confucius et son temps", "De Confucius au confucianisme" et "L’enseignement de Confucius". L’ouvrage se termine par les traditionnels index et biographie, précédant 16 cartes illustrées détachables.

    La première partie s’intéresse à la vie de Confucius et à son époque. C’est l’occasion pour l’auteur de brosser à grand trait un tableau de la Chine ancienne. Pour qui connaît peu cette civilisation (c’est le cas du bloggeur), ces cinquante premières pages sont une entrée en matière impeccable. La vie de Confucius, de sa naissance légendaire à son inhumation dans la forêt des Kong, est décrite au plus près, que ce soit dans son engagement philosophique ou dans son quotidien. Confucius, homme de pensées, se distingue tour à tour comme un homme d’affaire (intendant), homme d’enseignement (il ouvre la première école privée du monde) homme public, homme politique puis ministre, avant un exil. Confucius a suffisamment œuvré parmi ses contemporains pour propager les bases d’une philosophie pratique.

    La portée de son enseignement est l’objet de la deuxième partie. Lorsque Hegel regrette chez Maître Kong l’absence d’un système philosophique "à l’occidental", il a raison. Mais c’est justement ce côté pragmatique – je parlais de philosophie pratique – qui fait encore aujourd’hui le triomphe de Confucius. Le triomphe mais aussi l’altération lorsque le confucianisme transforme la justesse d’un enseignement "par induction" (Confucius apprenait à ses élèves "à trouver en eux… Il n’explique pas, il incite") en un dogme récupéré par les pouvoirs chinois, au point de créer une nouvelle classe sociale : les "lettrés" confucéens. Le lecteur apprend du reste que le confucianisme, un temps méconnu et raillé, a bien failli disparaître, rejeté par le nouvel Empire Qin qui appréciait peu la liberté d’expression des successeurs de Confucius. En -213, l’empereur et son chancelier Li Shi imposent la destruction de tous les écrits confucéens, sous couvert d’une normalisation culturelle du pays. Mais non seulement les préceptes de Maître Kong échappent à cette proscription mais le confucianisme sort renforcé durant la dynastie suivante, celle des Han (-206 – 220), faisant du confucianisme puis du néo-confucianisme (à partir du XIIIe siècle, sous les Song) une idéologie officielle, dans ce qu’elle a de pire. Cyrille J.-D. Javary ne cache pas sa sévérité sur cette dérive, Confucius étant récupéré pour réformer, museler et corseter la société, "et, pire encore, torturer les femmes chinoises en faisant d’une mode stupide et cruelle, le bandage des pieds des petites filles… une « coutume » sanctifiée par le temps." Ce rigorisme va être lourd de conséquence durant le XXe siècle lorsque Mao et son Armée rouge font de la Chine un Empire communiste. Voué aux gémonies durant la révolution culturelle, Confucius est réhabilité après la mort de Mao - en partie à des fins idéologiques. Une préface officielle de ses Entretiens dit ceci : "[Ils] révèlent un homme de grande pensée, un parfait éducateur, procédant avec méthode, pour donner une excellente formation." Le Confucianisme constitue encore aujourd’hui, nous dit l’auteur, le fondement de la société chinoise – y compris par les adversaires du régime qui, en 1989, se référaient à Maître Kong pour dénoncer l’indignité des communistes au pouvoir…

    Cette passionnante plongée dans l’histoire du confucianisme est suivie, en troisième partie, par un focus sur l’enseignement prodigué par le sage du VIe siècle av. JC. Cyrille J.-D. Javary traite des thèmes abordés par le sage du VIe s. av. JC : l’exemplarité du souverain, le respect aux défunts pour le bien-être des vivants, l’importance des rituels, la place de l’enrichissement du peuple pour l’ordre du monde ("Il est honteux de devenir riche et honoré quand le pays est mal gouverné. Il est honteux de demeurer pauvre et obscur quand le pays est bien gouverné"), un enrichissement qui doit aller de pair avec l’enseignement. Cyrille J.-D. Javary insiste également sur des notions "humanistes" qui ont fait écho chez les contemporains des Lumières : la rectitude, la moralité dans les actes, la justice, la modestie ("Le clou qui dépasse c’est celui qui reçoit le coup de marteau") et la simplicité, tout en consacrant une place non-négligeable à l’amitié, fondamentale pour le bonheur.

    L’essai de Cyrille J.-D. Javary brille par sa concision, son érudition, sa connaissance de la culture et de la langue chinoise, comme par ses allers-retours entre sagesse confucéenne et penseurs occidentaux. Lorsque Confucius édicte cette règle, "Ne jamais faire aux autres ce qu’on n’aimerait pas qu’ils nous fassent", n’y trouve-t-on pas des références familières pour un Européen ?

    Cyrille J.-D. Javary, Sagesse de Confucius, éd. Eyrolles, 181 p.

  • Attache ta tuque ou le français dans tous ses États

    La réforme de l’orthographe a été contre toute attente le sujet polémique de ces dernières semaines.

    En décidant d’appliquer dès la rentrée prochaine un dépoussiérage général de la langue de Molière, qui avait été acté en 1990 (sic), les éditeurs de manuel scolaires ne s’attendaient sans doute pas à un tel ramdam. Le moins que l’on puisse dire est que la décision d’autoriser l’écriture du mot "oignon" en "ognon" ou "entraîner" en "entrainer" (par contre, contrairement à ce qui a été écrit un peu partout, les mots "mûr", "", "jeûne" et "sûr"continueront à porter leur accent) a fait du bruit dans Landerneau, que ce soit dans les réseaux sociaux (qui ont été les premiers à mettre le feu aux poudres), les médias traditionnels et jusque dans les repas de famille. Le bloggeur émet toutefois l’opinion que ce qui a sans doute choqué réside moins dans ces variantes orthographiques que dans une décision publique entendant répondre au fléau des fautes d’orthographe par une phonétisation même partielle de la langue écrite. Est-ce en simplifiant le français que la langue française sera mieux maîtrisée ? Beaucoup répondent par la négative, y voyant même une forme de "lâcheté".

    La passion du débat sur cette langue française dans tous ses états rend d’autant plus intéressante la Semaine de la langue française et de la Francophonie qui a lieu du 12 au 20 mars 2016. Son mot d’ordre est : "Attache ta tuque !', 'C'est caillou !'… 1001 expressions à découvrir". Un vrai pied-de-nez à cette affaire de réforme de l’orthographe. Plusieurs personnalités, dont l’humoriste Jamel Debbouze, la journaliste Elsa Boublil ou encore l’écrivaine Marguerite Abouet ont accepté de parrainer cet événement.

    Lors de ce rendez-vous des amoureux des mots, 1 500 manifestations seront organisées dans 70 pays : expositions, ateliers d’écriture, animations, spectacles, concours, dictées, slam…200 librairies seront mobilisées et près de 100 villes et villages sont partenaires de l’opération. Le bloggeur a noté quelques événements qui méritent le détour : le spectacle du conteur québécois Fred Pellerin au Théâtre de la Ville (le 12 mars), les Nuits du slam (du 17 au 20 mars), le grand concert de musique francophone dans les studios de Radio France (le 19 mars) et la Dictée pour les Nuls lors du Salon du Livre au cours duquel le 31e Prix du Jeune Écrivain de Langue Française sera remis (le 19 mars).

    Cette année, la Semaine de la langue française et de la Francophonie proposera aussi de partir à la découverte du français parlé de Bruxelles à Kinshasa, de Genève à Montréal. Ce sera l’occasion de montrer les multiples visages du français dans les 70 États qui le pratiquent couramment. Loin d’être sclérosé, le français offre une richesse infinie. Ainsi, le "bleuet", qui désigne une petite fleur bleue en France, fait référence à une myrtille au Québec. Le "dîner" (ou "diner"?), qui correspond au repas du soir pour les habitants de l’Hexagone, désigne au contraire celui de midi en Belgique. De même, lorsque l’on "tombe amoureux" en France, on "tombe en amour" au Québec, on "glisse pour quelqu’un" au Cameroun et on est "bleu de quelqu’un" en Belgique.

    Réseaux sociaux, télévisions, radios ou établissements culturels sont déjà sur le pont pour faire découvrir au grand public les subtilités de la langue française aux quatre coins du monde. "Attache ta tuque !", comme on le dit au Québec ("Attache ta tuque avec d'la broche, attache ta tuque pis tes bretelles"), dit autrement : "Attention, c’est parti !"

    Semaine de la Langue française et de la Francophonie
    Page Facebook de la Semaine de la Langue française

  • Ma Pomme

    C'est pas un heureux hasard que j'ai découvert la chanteuse Pomme. En quatre chansons – son premier EP En Cavale – la jeune artiste impose déjà un sacré talent et promet.

    Il n'y a pourtant rien de révolutionnaire dans En Cavale : des balades pop et country-folk, des histoires d'amour, de trahison et de séparation, une voix délicate et posée, une orchestration réduite – guitares (à noter l'hypnotisant accompagnement dans le titre "En Cavale"), synthétiseur et percussions. D'où vient alors ce supplément d'âme ? Sans doute à des détails : la simplicité affirmée, la justesse de l'interprétation, la cohérence des quatre titres ("J'suis pas dupe", "En Cavale", "Sans Toi" et "Jane & John") ou encore ces petits "r" roulés !

    Il y a une évidence certaine à découvrir et à écouter Pomme. Je prends les paris que d'ici peu elle fera partie de notre paysage musical.

    En attendant, dans ce premier EP, notre Pomme nous invite à la connivence et à fredonner avec elle des mélodies efficaces et des paroles qui peuvent parler à tous : "J'ai fait le tour et notre amour est en cavale / Il nous a volé une année à tous les deux / Laisse-le partir on va pas crier au scandale / on le retrouvera peut-être quand on sera vieux."

    Pomme, En Cavale, Fiction France
    Pomme sur Facebook https://www.facebook.com/pommeofficial

  • Elles sont parties pour le Nord

    cover79746-medium.png1917. Wilma, onze ans, se réveille par un glacial matin d'hiver dans la cabane qu'elle habite avec son père, trappeur dans le Grand Nord canadien. Celui-ci, de retour d'une expédition vers la ville, lui rapporte un cadeau : un étrange livre à la couverture de cuir, finement illustré, Le Merveilleux Voyage de Nils Holgersson à travers la Suède. La vie simple et rude de la jeune fille, rythmée par les saisons, en sera à jamais bouleversée, car c'est dans les pages du roman qu'elle rencontre pour la première fois Akka...

    Dans le Canada sauvage du début du XXe siècle, Wilma, courageuse et déterminée, mène un combat héroïque pour la sauvegarde du plus grand oiseau migrateur de l'Amérique du Nord.    

    Inspiré de l’histoire vraie de la grue blanche, une espèce en voie de disparition, Patrick Lecomte tisse dans son premier roman, Elles sont parties pour le Nord, les destins croisés d’une jeune femme passionnée et d’un oiseau mythique, symbole de calme, de pureté et de loyauté.  

    Un récit envoûtant, promesse d’évasion, où la poésie de la nature – les grands espaces, le ciel immense – rencontre la magie de la lecture. 

    Patrick Lecomte, Elles sont parties pour le Nord, éd. Prélude 2016



  • Une fille tellement jolie

    Nordine le Nordec dénonce les violences quotidiennes faites aux femmes au travers de son clip : "Une fille tellement jolie".

    Le clip est visible en bas de cet article ou sur ce lien.

    Nordine le Nordec : site officiel