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anniversaire

  • Bon anniversaire, Bla Bla Blog (10 ans !)

    2014-2024 !

    Bla Bla Blog fête ses 10 ans cette année. 10 ans de musiques, de livres, d'expos, de découvertes, d'interviews, de révélations et surtout de surprises !

    10 ans au cours desquels le bloggeur n'a pas cessé de vous informer et de chroniquer, sans oublier d'ouvrir ses pages à d'autres univers, sans complexe, parfois avec insolence mais toujours avec sérieux et avec comme unique parti-pris la soif d'apprendre et de montrer.

    Au final, c'est plus de 3 000 chroniques autour du livre, de la musique (toutes les musiques), des arts plastiques, du cinéma, des séries et bien d'autres domaines. 

    Bientôt, Bla Bla Blog proposera un palmarès des 10 meilleurs chroniques sur 10 ans. Restez à l'écoute et, en attendant, souhaitons un bon anniversaire à Bla Bla Blog !

    Photo : Pexels - Marina Utrabo

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  • Gwendoline Finaz de Villaine : "Je voulais inventer un dragon d’un troisième type"

    Nous parlions hier de l’exposition de Gwendoline Finaz de Villaine sur la place du Panthéon. L’artiste française, dont les singuliers dragons entendent rendre hommage aux 60 ans de relations diplomatiques franco-chinoises, a bien voulu répondre aux questions de Bla Bla Blog.

    Bla Bla Blog – Bonjour, Gwendoline. Votre actualité du moment est une exposition sur la Place du Panthéon : une toile géante accompagnée de sculptures de dragons visible à partir du 1er juin, et visible jusqu’au 7 juin. Quelle est l’histoire de cette œuvre ?
    Gwendoline Finaz de Villaine – J’ai conçu cette scénographie en imaginant le voyage d'un dragon qui se poserait au Panthéon, avant de rallier les lacs de son enfance, où plonge la Grande Muraille de Chine, dans un lieu qui s'appelle Huang Hua Cheng et qui se situe à 60 km de Pékin. J’adore l'origami et je trouvais l'idée d'un jeu d'enfant, déployé en grand format sur l'une des sept merveilles du monde, très poétique, parce qu'elle relie tous les peuples, et parce que l'art, plus que tout autre chose, doit rester un jeu d'enfant. C'est le symbole de ces sculptures origami en polycarbonate rouge. Sur la scène de toile au sol dépliée sur 1 000 m2, se meut cette créature polymorphe qui revêt différentes significations ici et en Orient, sagesse, pouvoir et chance, et qui symbolise toujours la puissance. Il y a eu un premier tableau présenté au Grand Palais à NFT Paris en février 2023, puis cette présentation dans le cadre du Festival Quartier du Livre organisé par la Mairie du Vème arrondissement, et enfin le voyage de cette œuvre sur la Grande Muraille de Chine l’année prochaine, pour célébrer les 60 ans des relations diplomatiques entre la République Populaire de Chine et la France, l’année franco-chinoise du tourisme culturel, mais aussi l’année du Dragon et les Jeux Olympiques !

    BBB – La Chine et sa culture sont au cœur de cette œuvre. Quels liens avez-vous avec ce pays ?
    GFV – En 2014, j’ai résidé pendant un an en Chine, à Shanghai, où je suis même montée sur scène dans le cadre du Festival Croisements, au Pearl Theatre, couverte de perles et de plumes, ce qui restera un souvenir mémorable pour moi. J’ai produit des spectacles là-bas, il y avait une énergie exceptionnelle, des quartiers entiers se montaient en quelques mois, tout allait très vite. J’ai été fortement imprégné par la culture chinoise, notamment picturale, qui a influencé ma technique de « l’encre caviar » par la suite.

    BBB – Traditions ancestrales et modernité se conjuguent de manière assez unique, et même ludique, dans cette œuvre. Était-ce un choix de votre part ou cela faisait-il l’objet d’une demande particulière ?
    GFV – Non, j’ai conçu cette œuvre avec une liberté totale. Je voulais inventer un dragon d’un troisième type, universel, qui ne soit ni celui de Game Of Thrones, ni le dragon traditionnel chinois. Et quoi de plus universel qu’un jeu d’enfant, comme l’origami, né en Chine de surcroît, pour représenter ce trait d’union entre l’Orient et l’Occident ? Je crois beaucoup aux mots de Picasso qui disait qu’il a mis six ans à peindre comme Michel-Ange et toute une vie à peindre comme un enfant. En Chine, le dragon "Long" est un symbole très fort, il est aquatique, crache de l’eau, et emprunte les traits de neuf animaux. J’ai rajouté un côté inédit et architectural à ces sculptures, qui dialoguent avec cette fresque géante au sol, en les concevant en plexiglass, avec en tête la transparence et le graphisme extraordinaires de la Pyramide du Louvre de Pei. Chaque dragon fait cinq mètres de long et pèse 900 kg.
    Symbole de paix et d’amitié entre la France et la Chine, ces dragons iconoclastes faits de pliage et de transparence regardent dans la même direction.

    "Un jeu d'enfant"

    BBB – On a envie d’en savoir plus sur votre parcours et vos influences. Il y a la danse, la musique, la littérature, mais aussi dans les arts le surréalisme et le cubisme. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours ?
    GFV – Je viens d’une famille d’artistes, j’ai été chanteuse pendant quinze ans, principalement dans des comédies musicales (Attention mesdames et Messieurs avec Michel Fugain en 2005 Aux Folies Bergère), j’ai également écrit des livres tout en peignant beaucoup en parallèle. La pluridisciplinarité a toujours été très encouragée dans ma famille, où il n’y avait pas de limites à la créativité. C’était la qualité la plus valorisée avec le travail.
    Mon langage naturel, originel, c’est le chant, et je crois que cela se ressent dans mes créations picturales. Vingt ans de musique, de la Maîtrise Radio France aux Folies Bergère, en passant par les scènes de Shanghai, du Zénith ou les plateaux de télévision, j’ai compris que l’expression artistique, le souffle qui émane de vous, se fixe de manière diverses mais c’est toujours la même expression, qu’elle soit vocale, écrite ou picturale. Ma peinture est une musique mise en papier, c’est une synthèse de longues études classiques et d’une fantaisie tardive, une crise d’adolescence retardée. Je suis une bonne élève qui a mal tourné : après Sciences Po, j’ai quitté HEC pour devenir chanteuse, et j’y suis revenue vingt ans après pour faire la fresque des 140 ans d’HEC Paris ; je crois beaucoup aux chemins de traverse et j’encourage tout le monde à ne pas obéir aux règles, à suivre son propre jugement. “L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie”, disait Goethe. Seul compte l’instinct et le rapport passionnel que l’on entretient avec la création.

    BBB – Un mot également sur Joséphine Baker : votre fresque monumentale a marqué beaucoup d’esprit. J’imagine aussi que cela a été important pour vous. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur cette artiste incroyable et sur la manière dont vous avez voulu lui rendre hommage ?
    GFV – J’ai un attachement particulier pour Joséphine Baker, qui était une très grande artiste et une grande humaniste. Elle est passée par les Folies Bergère avant moi, cela me touche, je me sens une communauté d’âmes avec cette femme que je trouve exceptionnelle, visionnaire et d’une liberté absolue. Elle avait un instinct incroyable qui l’a poussé à toujours faire les bons choix. Dans des temps qui étaient compliqués, elle n’a jamais transigé avec son éthique. En cela elle était exemplaire, et le restera pour beaucoup de générations, et un modèle d’émancipation pour les femmes : talent, générosité et héroïsme.

    BBB – Vos "dragons" sont visibles jusqu’au 7 juin et commémorent le 60 ans des relations franco-chinoises. Quels messages aimeriez-vous passer au sujet de la Chine et des relations si particulières entre la France et l’Empire du Milieu ?
    GFV – Je partage avec les artistes chinois la passion des grands mythes et l’envie de continuer à créer un monde dans lequel on puisse rêver. Deuxième puissance mondiale, ce pays continue d’impressionner, les Chinois sont des grands entrepreneurs et des bâtisseurs, et je crois que nous pouvons avoir une relation d’amitié spéciale, car nous partageons beaucoup. C’est en tout cas dans ce sens que nous compter travailler ensemble dans les prochaines années.

    BBB – Merci, Gwendoline.

    Exposition de Gwendoline Finaz de Villaine, Place du Panthéon, Paris 6e
    60 ans des relations franco-chinoises
    https://www.facebook.com/Gwendolinefinazdevillaine
    @gfinazdevillaine
    @mairiedu5

    Voir aussi : "Gwendoline Finaz de Villaine au Panthéon"

    Photo avec l'aimable autorisation de l'artiste

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  • Gwendoline Finaz de Villaine au Panthéon

    Après La Grande Muraille de Chine, c’est la Place du Panthéon qui va avoir les honneurs de l’artiste française Gwendoline Finaz de Villaine, qui s‘était déjà fait remarquée lors de l’hommage à Joséphine Baker et à l’installation de sa toile hommage de 1 000 m2.

    À l’occasion des 60 ans des relations franco-chinoises, l’artiste Gwendoline Finaz de Villaine a réalisé une œuvre monumentale, "Le Voyage du Dragon". La fresque sera imprimée sur une toile géante de 1 000 m², ainsi que sur la "peau" des deux sculptures de dragons en polycarbonate rouge de deux mètres de haut sur cinq mètres de long Les statues de 800 kg chacune et la toile en PVC recyclé ont été produites en France.

    Origami

    "2024 est l’année du dragon en Chine", explique Gwendoline Finaz de Villaine avant d'ajouter : "J’ai longtemps vécu Shanghai, et toujours apprécié le travail des artistes chinois traditionnels et contemporains ; au delà de la symbolique véhiculée par le dragon, j’aime faire raisonner les points de vue, les techniques artistiques, instaurer un dialogue entre entre l’Orient et l’Occident au travers d’une œuvre qui se déplace..."

    L’œuvre sera exposée place du Panthéon à Paris, du 1er au 7 juin 2023, avant de s’envoler vers la Chine au printemps 2024, à Huang Hua Cheng. Les deux sculptures et la toile orneront la Grande Muraille de Chine au printemps 2024 et connaîtront de nombreuses métamorphoses, en sculpture, métavers et NFT : quatre musées chinois proposeront une exploration 3D et une exploration métaverse.

    Exposition de Gwendoline Finaz de Villaine, Place du Panthéon, Paris 6e
    60 ans des relations franco-chinoises
    https://www.facebook.com/Gwendolinefinazdevillaine
    @gfinazdevillaine
    @mairiedu5

    Voir aussi : "Montargis la Chinoise [1] Naissance d'une idée"

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  • Un cauchemar vieux de 40 ans

    L'album mythique Thriller de Michael Jackson fête en ce moment ses quarante ans. Il s’agit de l'album des superlatifs : 66 millions d'exemplaires vendus, 32 fois disque de platine, 37 semaines à la première place du classement du magazine Billboard, sept des neuf chansons de l'album sont sortis en single et sont tous entrés à l’époque dans le Top 10 du Billboard Hot 100N. Et c’est sans compter des clips légendaires : "Beat It", "Billie Jean" et bien entendu "Thriller". Voilà qui méritait largement une réédition pour les 40 ans de la sortie de l'album.

    Gros coup de nostalgie avec ce deuxième album solo de Michael Jackson et qui nous rappelle à quel point le "roi de la pop" a su profondément renouveler un genre musical pour lui donner ses lettres de noblesse. Que l’on pense à "Wanna Be Startin' Somethin'" à la pop déjà urbaine et non sans accents de world music. Quant au funk de "Baby Be Mine", il est rehaussé de nouveaux sons venus d’un genre (presque) naissant : l'électronique, également présent dans le moins connu "P.Y.T. (Pretty Young Thing)".

    Lorsque la pop est souriante, efficace et pas forcément géniale ("Human Nature" ou le slow "The Lady In My Life"), elle finit tout de même par devenir légendaire lorsque Michael Jackson s'offre le luxe du featuring – à l'époque où le terme n'était pas galvaudé – de l'ex-Beatles, Paul McCartney.

    En parlant de featuring mémorable, il fait parler de celui de Vincent Price, la voix d'outre-tombe de "Thriller". La petite histoire et les témoignages post-mortem racontent que le roi de la pop n'était pas trop regardant sur le droit de la propriété intellectuelle et morale et que l'ex-interprète de Dracula s'en trouva fort marri. Mais passons sur cette considération juridique et préférons écouter ce fameux "Thriller", cauchemar en même temps que délice musical. Ce chef-d'œuvre intemporel a été en outre magnifié par un clip de près de quatorze minutes, réalisé par John Landis. Un authentique court-métrage sans effet numérique – nous sommes au début des années 80 – mais sentant les effets spéciaux analogiques dignes des meilleurs films d'horreur et la sueur de danseurs – dont le chanteur en personne – grimés en zombies. 

    "Thriller", cauchemar en même temps que délice musical, magnifié par un clip de près de quatorze minutes

    L’autre featuring à évoquer est celui d'Eddie Van Hallen, forcément incroyable avec cette guitare qui a contribué à faire entrer le titre "Beat It" dans la légende du rock. Et ne parlons pas du clip réalisé par  Bob Giraldi. Impossible non plus de ne pas parler de "Billie Jean" : à la scansion inimitable, à la mélodie irrésistible et au son toujours entre la justesse et la sophistication. Le clip, tout aussi mémorable, est de Steve Barron.

    Les neuf titres du célèbre album, dont l'auditeur redécouvre la profondeur du son et la subtilité des arrangements, sont agrémentées pour cette réédition 2022 du 40e anniversaire de dix titres inédits. De vraies curiosités, plus que des morceaux de bravoure, et qui prouvent que Michael Jackson choisissait avec soin les morceaux qu’il allait dévoiler.

    Arrêtons-nous tout de même sur quelques-uns de ces titres, à commencer par "Starlight", une revisite lumineuse du sombre "Thriller". Côté pile et côté face. 

    Les démos du "roi de la pop" peuvent s’écouter comme les trouvailles d’un créateur dingue jamais repu de recherches musicales et rythmiques, souvent franchement abouties ("Got The Hots"), lorsqu’elles ne sont pas joyeuses et étonnantes ("Behind The Mask"). On est là au cœur des années 80, comme nous le rappellent les slow langoureux et sexy, "Who Do You Know" et "Carrousel".

    Maître de la pop, Michael Jackson a su marquer de son empreinte la funk, sur le déclin au début de cette décennie mémorable. C’est ce que nous montrent le nerveux et dansant "Can’t Get Outta The Rain" ou le morceau "Sunset Driver" qui avait largement sa place dans le Thriller définitif. L’auditeur pourra d’ailleurs se demander, à l’écoute du bonus, ce qui a conduit à écarter tel ou tel titre, à l’image du séduisant et amoureux morceau "The Toy".

    D’autres morceaux sont restituées "dans leur jus", à l’instar de "What A Lovely Way To Go" ou, à moindre égard, de "She’s Trouble". On n’ose imaginer ce que l’auteur de Thriller aurait fait de ces diamants purs. 

    Michael Jackson, Thriller, Epic/Legacy, 1982 & 2022
    https://www.thriller40.com
    https://www.michaeljackson.com/fr

    Voir aussi : "Tous fous de Jovan ?"

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  • Commémoration de la naissance de La Fontaine

    C’est sans doute le poète français le plus connu, celui en tout cas dont les textes sont appris dès l’enfance et restent en tête toute la vie : Jean de La Fontaine. On fête cette année les 400 ans de sa naissance.

    Voilà une commémoration qui devrait faire l’unanimité, au contraire d’un certain empereur mort à Sainte-Hélène. Mais passons.

    La ville de Château-Thierry, qui a vu naître le célèbre fabuliste, mais aussi le Département de l’Aisne, proposent tout un programme passionnant autour de l’écrivain, dont l’œuvre ne se limite pas qu’à ses célèbres fables. Le parrain de ces événements est l’écrivain Amin Maalouf, membre de l’Académie Française.

    Plus de 230 projets culturels dans l’Aisne ont déjà été labellisés. La majeure partie se déroulera cet été. Un peu comme un road-trip à remonter le temps pour fêter le fabuliste, dont Château-Thierry est particulièrement fier. Et il y a de quoi !

    La poésie et l’art vivant seront à l’honneur, avec le Concours international de Fables, un week-end des "Rencontres poétiques" entièrement dédié à la poésie (du 2 au 4 juillet) et 3 jours de festivités à l’occasion des traditionnelles fêtes Jean de La Fontaine (du 25 au 27 juin).

    Voilà une commémoration qui devrait faire l’unanimité

    Le Conseil Départemental de l’Aisne a concocté un grand spectacle prévu le 10 Juillet en clôture des "fêtes de Jean de La Fontaine" à Château-Thierry. Il sera ensuite proposé lors de plusieurs représentations gratuites sur le site d’Axo’Plage à Monampteuil.

    Les expositions ne seront pas en reste : créations contemporaines, illustrations, photos, rétrospectives, hommages et clins d’œil, à l’exemple de cette exposition présentant des scènes de fables en Lego® au Musée Jean de La Fontaine de Château-Thierry. Hormis des visites guidées dans la fameuse cité de l'Aisne, signalons aussi des conférences et des colloques autour de La Fontaine philosophe, son influence sur les arts ou encore, plus étonnant, une conférence sur La Fontaine et Proust.

    La programmation de l’année 2021 sera également marquée par plusieurs créations en l’honneur du poète : un timbre par La Poste, une pièce de monnaie par la Monnaie de Paris, la médaille du Département de l’Aisne, une œuvre monumentale à Château-Thierry ou encore une rose Jean de La Fontaine par Meilland. Créations encore avec pléthore de présentations contemporaines (livres illustrées, bandes dessinées), de clips, de courts-métrages et de spectacles que viendront compléter des spectacles, des ateliers et des animations pour les enfants.

    Alors, champagne, Monsieur Jean de la Fontaine ! Ça tombe bien : 10 % du vignoble champenois est planté dans l’Aisne. 

    Célébration des 400 ans de la naissance de Jean de La Fontaine (Aisne)
    https://400ans.museejeandelafontaine.fr
    https://www.jaimelaisne.com

    Voir aussi : "Les Fabuleuses"
    "Napoléon, l’homme qui ne meurt jamais"

    Photo : Georges_Envi©Amin-Toulors

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  • 5 ans et 1000 chroniques plus tard...

    Bla Bla Blog fête aujourd'hui ses 5 ans. Un anniversaire d'autant plus marquant que 1000 articles ont été publiés depuis le 15 août 2014 sur ce site qui a érigé la curiosité, la passion et la découverte comme baromètres.

    Que de chemin parcouru depuis le tout premier article sur Haruki Murakami jusqu'à la récente chronique sur le jazzman Samy Thiébault. Musique, littérature, expositions ou séries : beaucoup de genres ont été abordés depuis cinq ans, et ce n'est pas fini. 

    Bientôt, je vous parlerai de Suzanne, de la poésie de Charles Bukowski, du premier roman de Lola Nicolle ou de David Foenkinos. De belles découvertes en perspective. Bien d'autres projets et surprises de Bla Bla Blog sont attendus pour la rentrée. 

    Merci à tous pour votre fidélité.

    https://www.facebook.com/leblablablog
    @LeBlaBlaBlog

    Voir aussi : "Murakami revient... Murakami, reviens !"

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  • Tatiana de Rosnay engagée et attablée

    tatiana de rosnay,restaurants du coeur,coluche,pocket,philippe besson,françoise bourdin,maxime chattam,françois d’epenoux,éric giacometti,karine giebel,philippe jaenada,alexandra lapierre,agnès martin-lugand,véronique ovaldé,romain puértolas,jacques ravenne,leïla slimani,alice zeniter,fête,anniversaire,virginia woolf,mrs dalloway2019 commence comme s’est terminée 2018 : avec notre grand dossier sur Tatiana de Rosnay. Depuis septembre, Bla Bla Blog a en effet choisi de chroniquer l’ensemble de l’œuvre de l’auteure franco-britannique.

    Le premier article de cette année portera sur sa plus récente création, qui est aussi une nouvelle, Trouble-Fête. Elle a été publiée dans le recueil collectif 13 à Table (éd. Pocket).

    Pour la quatrième année, Les Restaurants du Cœur et les éditions Pocket ont demandé à des écrivains de participer à un ouvrage dont les recettes sont reversées à l’association caritative. L’an dernier, de 3 à 4 millions de repas ("Un livre = 4 repas" est-il écrit en couverture) ont pu être distribués grâce au précédent opus. Cette saison, outre Tatiana de Rosnay, Philippe Besson, Françoise Bourdin, Maxime Chattam, François d’Epenoux, Eric Giacometti, Karine Giebel, Philippe Jaenada, Alexandra Lapierre, Agnès Martin-Lugand, Véronique Ovaldé, Romain Puértolas, Jacques Ravenne, Leïla Slimani et Alice Zeniter se sont attablés et mis au travail pour ce beau projet.

    Pour l'édition 2019 de cet ouvrage à vocation littéraire autant que caritatif, c’est sur le thème de la fête qu’ont planché ces 13 auteurs au grand cœur. Tatiana de Rosnay en fait le centre de sa nouvelle, dont les premières phrases semblent faire écho aux préparatifs de Mrs Dalloway dans le roman de Virginia Woolf.

    Un écho aux préparatifs de Mrs Dalloway

    Avec Trouble-Fête, nous sommes dans une histoire à l’atmosphère toute british. Margaux Smythe, une élégante et tyrannique quadra, prépare l’anniversaire de son mari anglais, Toby. Pour leur réception, tout doit être parfait et Margaux entend faire de cette fête un moment mémorable. Ces préparatifs sont aussi l’occasion d’un monologue intérieur au cours duquel cette bourgeoise se repasse quelques faits marquants de son existence, à commencer par sa rencontre avec son mari. mais elle revient aussi sur des secrets cruels qu’elle garde cachés derrière un vernis impeccable. Mais ce vernis va finir par craquer au cours de cette fête d’anniversaire.

    Les dissimulations, les secrets, la famille : Tatiana de Rosnay reprend ses thèmes favoris dans son texte court et cinglant. Margaux Smythe est insupportable. Le lecteur la suit dans sa course à la réussite d’une fête qui va signer finalement son échec. On la voit courir, s’agiter, serrer les mâchoires, se plaindre et singer la femme parfaite qui ne veut recevoir chez elle que pour paraître. Cette comédie sociale se termine en conte cruel. Quelques lignes suffisent à Tatiana de Rosnay pour ouvrir sous les pieds de cette bourgeoise a priori impeccable un gouffre vertigineux : celui de la culpabilité. Impitoyable, terrible et cruel. Superbement cruel.

    Tatiana de Rosnay, Trouble-fête, in 13 à Table, éd. Pocket, 2018, 284 p.
    http://www.tatianaderosnay.com
    Les Restaurants du Cœur
    Pocket

    Voir aussi : "Tatiana de Rosnay, son œuvre"
    "Trahisons et cachotteries"

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