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christophe

  • Like in Broadway with Carini

    Voilà un disque absolument parfait pour les fêtes de fin d’année : Yves Carini propose en ce moment son album de reprise The Way You Are, au parfum délicieux et hors du temps : celui des comédies musicales, des grands orchestres et des crooners romantiques.

    Pour son projet musical, constitué de neuf reprises et de deux inédits ("Sous les Mains d’Elsa" et le public "Savoir faire"), Yves Carini s’est entouré des meilleurs arrangeurs, notamment Jorge Calandrelli, producteur, arrangeur qui cumule six Grammy Awards, avec à son crédit tous les albums de Tony Bennett. À ses côtés, on retrouve aussi Randy Waldman, arrangeur et pianiste de Barbra Streisand et qui a travaillé notamment avec Frank Sinatra. Avec de telles collaborations, The Way You Are ne pouvait que se parer de couleurs jazz et crooner. "L’album s’écoute comme un  spectacle de Broadway", confie à ce sujet le musicien frenchy.

    L’auditeur trouvera dans cet album des reprises tombant sous le sens, à l’exemple du fameux "Hymne à l’amour" d’Édith Piaf, du succès international "Eye In The Sky" des The Alan Parsons Project ou encore du tube intersidéral "Just The Way You Are" qu’avaient chanté Billy Joel, Barry White ou Bruno Mars.  

    L’incroyable reprise de "Saint Claude" de Christine and The Queens

    La première surprise vient de la reprise du désormais classique "Un homme heureux", une revisite dont nous avions déjà parlé sur Bla Bla Blog. Yves Carini abandonne la ballade murmurée, timide et plaintive de William Sheller pour un titre alliant recherche amoureuse, mélancolie et espoir. Il faut entendre comment Yves Carini choisit de chanter le droit au bonheur et à l’amour sur un rythme jazzy, avec la guitare brillante de Larry Koonse qu’il faut absolument mentionner ici.

    L’auditeur français découvrira sans doute le standard de jazz italien "Estate", composé par Bruno Martino et popularisé par Joao Gilberto. Avec cette reprise d’Yves Carini, nous voilà dans La Dolce Vita. Il n’y a qu’à fermer les yeux pour se retrouver dans le film de Federico Fellini, avec Marcello Mastroianni et Anita Ekberg, une nuit à Rome. Quoi de plus romantique ?

    On est toujours dans l’amour avec la version singulière de "Love Me Like You Do" d'Ellie Goulding. Le crooner français fait même une version française et romantique ("Aime-moi comme tu es") de ce  titre qui a illustré la bande originale de Cinquante Nuances de Grey !

    Yves Carini sait surprendre son public avec l’incroyable reprise de "Saint Claude" de Christine and The Queens. Le musicien reprend une scène grise et cruelle vécue à Nantes par la chanteuse pop française pour en faire l’histoire d’une rencontre envoûtante. Il colore le tube de Christine and The Queens d’un rythme jazz audacieux, au point d’en faire un standard digne de Broadway. Qui l'eût cru ?

    Après cette revisite ébouriffante et désarçonnante qui ne laissera personne indifférent, Yves Carini propose une reprise aussi classique qu’élégante des "Mots bleus", dans une mélancolie très smooth.

    Yves Carini, The Way You Are, Yesansa, 2021
    https://yvescarini.com
    https://www.facebook.com/yvescarini

    Voir aussi : "Retour vers le futur"
    "Thomas Dutronc, c’est si bon"
    "Lady Gaga et Tony Bennett, joue contre joue"

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  • Les mots de Stéfany Rydel

    Quelques jours après le décès de Christophe, Stéfany Rydel a proposé une reprise spontanée des Mots bleus, une interprétation qui fait bien entendu écho sa propre carrière, et spécialement à un titre original : Les Mots.

    Ce single est extraite de son nouvel EP (Les Mots), après un premier album remarqué, Renaissance.

    En chantant Les Mots, Stéfany Rydel lance un cri d’amour pour la parole libératrice et la liberté : "Une envie de chanter pour l'inégalité, un éternel combat", comme elle l’écrit elle-même.

    Stéfany Rydel, Les mots, 2020
    http://www.stefanyrydel.com
    https://m.facebook.com/stefany.rydel
    https://www.instagram.com/stefany_rydel

    Voir aussi : "Chanteuses, je vous aime"

    Crédit  Photos – LaStProductions

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  • Plus belle la vie de confiné

    "Plus belle la vie de confiné !" : tel est le slogan de @creustel, ce compte Instagram qui a fait la joie des confinées et confinés que nous sommes.

    Comment passer le temps lorsque l’on est un cador en création audiovisuelle ? La réponse de Marion Creusvaux et de Julien Pestel tient en un mot : Creustel, leur compte Instagram, contraction de leur nom de famille.

    Le principe ? Des vidéos détournées à base d’extraits de films doublés, en dérapage contrôlé. C’est du grand n’importe quoi, c’est drôle et ça fait passer le temps. Dernière création en date : un détournement sur fond de confinement et de coronavirus de La Famille Addams de Barry Sonnenfeld. Avec un hommage au regretté Christophe.

    Irrésistible.

    Creustel sur Instagram
    @creustel

    Voir aussi : "Jessie, la femme frigo"

     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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  • M au salon

    -M- Mathieu Chedid ne laisse pas tomber la musique et les concerts en cette période de confinement.
    Il propose sur Facebook et sur Instagram un concert live "Spécial Baïa" : au programme, des reprises à la gutare de ses créations (Baïa, Onde sensuelle, Le roi des ombres) mais aussi des reprises (Les mots bleus de Christophe, Le requiem pour un con de Serge Gainsbourg et C’est comme ça de Catherine Ringer et des Rita Mitsouko.

    Confiné ou pas, M n’a pas abandonné le glam pour cette prestation chez lui : veste rouge, guitare rose, une étoile scintillante en arrière-plan.

    Cette fois encore, les artistes et les musiciens sont devenus nos meilleurs amis en cette période de confinement.

    -M- en live sur Facebook et Instagram
    https://www.facebook.com/MatthieuChedid
    @m_chedid

    Voir aussi : "Marc Fichel, confiné, motivé"

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  • Le Grand Paon est un animal de nuit

    Sur la pochette du premier album de Palatine, se tient une silhouette mystérieuse au regard triste, menaçant et sombre. Sombre ou plutôt rouge, car c’est bien la couleur dominante de Grand Paon de Nuit. La voix androgyne à la M de Vincent Ehrhart-Devay plane sur un album pop aux images obsédantes.

    Et avec toujours ce rouge, véritable fil conducteur : rouge rassurant (Comme ce Rouge me plaît), rouge passion (Stockholm), rouge violence (Ecchymose) ou le rouge dépaysant d’un road-movie dans le sud des États-Unis (Baton Rouge).

    Le grand paon est un animal de nuit annonce Palace dans le rock nimbé d’électro, City Of Light, et dans Paris - L’ombre où le noctambule parle de ses défauts sublimés.

    Fil rouge conducteur

    Les quatre garçons de Palace, JB Soulard, Adrien Deygas, Toma Milteau et bien entendu Vincent Ehrhart-Devay, proposent onze titres alternant le rock sombre à la PJ Harvey (Golden Trickets), l’easy-listening (Marions-nous), l’électro pop (City Of Light) ou encore la chanson française, celle d’Alain Bashung ou de Christophe (Faux-Brouillards). Baton Rouge est un voyage dans les bayou, grâce à un électro country-folk aux guitares joueuses. Ce titre avait déjà été enregistré dans une version publique pour le premier EP de Palace, sorti en 2015.

    Beaucoup plus sombre, Ecchymose est un titre aux accents grunge, aussi torturé, provocateur et paradoxalement lumineux que le Where The Wild Roses Grow de Nick Cave & The Bad Seeds et Kylie Minogue  : "Bye-bye bye-bye / Je dois partir / Là où mes mains se posent / Poussent des ecchymoses."

    Palace c’est aussi du symbolisme mis en musique comme la chanson titre, Grand Paon de Nuit : "J’ai les yeux rouge / Je sors seulement la nuit/ Personne ne bouge / J’aime le silence."

    Il y a quelque chose d’unique et de fatal dans ce premier album, obsédant comme cette femme croisée dans C’était un Loup : "On voyait tout / mais pas son âme / C’était un loup sous une peau de femme." De nouveau, le rouge passion.

    Palatine, Grand Paon de Nuit, Yotanka, 2018
    En concert au Café de la Danse le 15 mai 2018
    http://palatinemusic.fr