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Une nouvelle galerie parisienne ouvre ses portes ce 12 mai à Paris : la galerie Didier DB, à Paris, dans le 14e arrondissement.
Le créateur de ce lieu se définit comme un "aventurier sans filet", un galeriste passionné, mais aussi agent artistique, organisateur de salons d’art contemporain.
L’ouverture d’une nouvelle galerie est non seulement un événement mais aussi une bouffée d’oxygène bienvenue qu’il faut absolument soutenir.
Le galeriste Didier Bierjon insiste sur la grande ouverture de son lieu, "orienté vers des choix diversifiés", servis par son expertise et son expérience. L’engagement ne sera pas absent, pas plus que la diversité : expressionnisme, naïf, figuration narrative ou abstraction. La galerie se veut aussi fervente défenseuse d’artistes femmes, ce qui mérité d’être souligné.
C’est l’occasion de découvrir ou redécouvrir cette artiste à l’univers singulier. Son style figuratif, immédiatement attachant et reconnaissable, frappe par sa fausse naïveté. Outre ces personnages d’enfants ou encore l’artiste elle-même, ce sont les chats qui peuplent principalement son œuvre.
Dans une incroyable série animalière, des félins anthropomorphes, vêtus de leurs plus beaux atours, pensifs, fumant, interpelant le spectateur, seuls et souvent nimbés d’une mélancolie à la Edward Hopper, prennent possession de la galerie giennoise.
Le passant ne devra pas hésiter à passer les portes de la Galerie Éphémère pour découvrir les toiles colorées, fauvistes et comme frappées par l’influence d’un certain Vincent Van Gogh.
Et puis, il y a aussi ces chats, attachants, mystérieux et libres. Ils nous regardent, nous invitant à un instant comme suspendu du temps. Un espace pour eux leur ait même réservé à l'entrée... Mais je ne vous en dis pas plus.
Vite, c'est à découvrir à Gien jusqu'au 15 mai prochain !
Une année 2021 très riche se termine : cinéma, musiques, livres, expositions, séries ou publicité. Bla Bla Blog ne s’est jamais rien refusé dans son désir de chroniquer ces artistes, ces créations et ces œuvres qui contribuent à enrichir notre vie culturelle. 317 articles ont été publiés cette année. Quels sont ceux qui ont le plus buzzé ? Comme les années précédentes, voici le top 10 de cette année.
C’est avec bonheur que l’on retrouve à la 10e place la pianiste classique Haley Myles pour un enregistrement des Nocturnes de Chopin qu’elle avait d’abord joué pendant le Grand Confinement.
"S’il est un répertoire classique archi-interprété, il est possible que les Nocturnes de Frédéric Chopin (1810-1849) tiennent le haut du pavé. La pianiste Haley Miles en propose une version intimiste et passionnante. Avec son projet musical "Chopin Nocturne Project", la pianiste installée à Lyon a choisi d’enregistrer un nocturne différente chaque vendredi de février à juin 2021. L’album – son deuxième – a suivi presque naturellement, après un enregistrement record en trois jours…"
Une réédition de l’ouvrage culte Gens de France fait une entrée surprise dans le classement de notre Top 10. Voici un rappel pour cette réédition à marquer d'une pierre blanche.
"En ce mois de juin, ressort en librairie le mythique Gens de France et d'ailleurs de Jean Teulé. Il avait été publié une première fois à la fin des années 80, avant de connaître une réédition il y a un peu plus de 15 ans (éd. Ego Comme X). C’est aujourd’hui les éditions Fakir qui proposent de découvrir ou redécouvrir cet album, l’ultime album graphique de Jean Teulé, avant que celui-ci ne se lance avec succès dans le roman…"
Attention les yeux ! Lorsque nous avons appris que la chanteuse lyrique Adrineh Simonian faisait une reconversion pour le moins osée dans le porno, avec un sérieux sens de l’engagement, il paraissait nécessaire de lui consacrer un article. Cela méritait assurément une étonnante chronique, particulièrement remarquée cette année.
"Cette information est sortie de manière relativement confidentielle il y a une dizaine de jours. Nous apprenions que la mezzo-soprano autrichienne Adrineh Simonian a choisi une reconversion inattendue, passant de l’univers feutré et bienséant de l’opéra pour celui, plus sulfureux du porno... féministe..."
En septième position, nous trouvons la chanteuse d’origine malgache Henintsoa, qui se faisait remarquer fin 2020 et en tout début d’année 2021 pour plusieurs titres.
"Coup de projecteur en ce début d'année sur Henintsoa, une des nombreuses espoirs de la jeune scène francophone. Celle-ci nous vient de Madagascar, même si si c’est à Paris qu’elle a fait ses premières armes, après être arrivée en France à 18 ans pour poursuivre des études supérieures. La chanson et sa voix l’ont fait sortir du lot, comme le prouvent quelques concours de chants remportés (La truffe d'argent, Plus de talents ou la Moog Academy)…"
Une exposition à Toulon a fait parler d’elle : elle a eu lieu cette année à la galerie Simona de Simoni et présentait des œuvres de Patricia Tozzi-Schmitzer. Il s'agit de la seule chronique sur une exposition classée dans le Top 10 de Bla Bla Blog.
"C’est à Toulon que l’on trouve la galerie Simona de Simoni, située en face de la Porte d’Italie. Celle qui en est l’initiative est Aliénor de Cellès, dont nous avions déjà parlé sur Bla Bla Blog. Cette artiste passée par le stylisme, la mode et les costumes de scène a choisi la peinture comme terrain d’expérience et de création. Le dernier exemple en date est celui de la galerie qu’elle a fondée au cœur de la Préfecture du Var…"
En fin d’année, Bla Bla Blog vous faisait découvrir le nouveau show-woman de Martineke Kooistra. Un anniversaire, ça se fête. L’artiste d’origine néerlandaise le faisait en spectacle, avec un sérieux sens d’humour, tout en faisant découvrir le cabaret batave.
"Martineke Kooistra célèbre son demi-siècle, et elle ne le fait pas à moitié ! Cela se passe au Théâtre Essaïon les dimanches à 17 heures 30 jusqu’au 16 janvier 2022. Venu des Pays-Bas, l’artiste propose un show mariant le one-woman-show, le stand-up et le tour de chant, dans son univers très à elle…"
On aime Flore Cherry pour ses engagements, les événements qu’elle organise et son actualité artistique. Elle arrive au pied du podium de cette année, grâce à une interview menée à l’occasion de la dernière édition du salon de la littérature érotique.
"Flore Cherry a accepté de répondre aux questions de Bla Bla Blog à propos de son actualité. Il y a, pour commencer, sa pièce de théâtre Le plus beau jour (de votre vie). Mais il y a aussi le salon de la littérature érotique, de retour le 28 novembre, salon qu'elle organise avec la foi du charbonnier. Ou de la charbonnière. Bla Bla Blog – Bonjour, Flore. Journaliste, rédactrice, entrepreneuse, animatrice, auteure… On ne t’arrête plus… A ce sujet, préfères-tu écrivain, écrivaine ou auteure ? Flore Cherry – Je préfère que mon interlocuteur choisisse son propre vocabulaire, surtout. Si pour lui, un écrivain est une femme, c’est OK. Mais j’ai une petite corde sensible pour auteure. Avec un joli -e…"
En troisième position du classement de cette année, la chanteuse Andrea Ponti prouve qu’il est toujours temps de faire le buzz. Elle se place remarquablement sur le podium de cette année. Cette médaille de bronze permet de refaire parler d'elle.
"Repérée sur les réseaux sociaux l’an dernier durant le Grand Confinement, Andrea Ponti sort cet été son single "Il était temps", composé et écrit par François Welgryn et William Rousseau. Ce marque la naissance d’une interprète qui, à quarante ans, se lance dans la chanson. "Enfin j’ose et je réalise mon rêve en me sentant tellement épanouie dans cette nouvelle aventure que je souhaite la plus aboutie possible. Enfin, comme jamais auparavant je me sens alignée, centrée, complète… à ma place", explique-t-elle…"
Une interview arrive en seconde position. Elle concerne Thomas Pourchayre, un auteur que nous avions chroniqué pour son dernier ouvrage, Ève et l’Ange. Pour l’interview qu’il nous a accordés, il fait partie des grandes vedettes de 2021. Mérité, bien sûr !
"Après avoir parlé du singulier conte Ève et l’Ange de Thomas Pourchayre, nous avons voulu en savoir plus sur l’auteur. Il a accepté de répondre à nos questions. Bla Bla Blog – Bonjour, Thomas Pourchayre. Vous sortez aux éditions Abstractions un nouveau livre, Ève et l’Ange. Peut-on dire qu’il s’agit d’un ouvrage hybride ? Thomas Pourchayre – Ah... ! "Récit / nouvelle" ou "poème" ? Je crois qu'il a une unité, ce texte. Il est très homogène dans sa forme, même si elle est effectivement spéciale. Mon roman en cours, par différence, est fait de fragments de différentes natures : on peut dire qu'il est hybride. Mais Ève et l’Ange, à mes yeux, devrait être vu comme relevant d'un genre à part, rare mais pas inédit. Il est peut-être plus proche du conte, même si son style est singulier pour un conte. Bref, renonçons aux classifications !…"
Et la grande gagnante des chroniques de Bla Bla Blog est une chronique inattendue sur - et c'est une nouveauté depuis que notre Top 10 existe ! - une publicité... Elle a été voulue par EDF et conçue par l’agence BETC/Havas. La vénérable entreprise publique a choisi de suivre Eva, croustillante et irrésistible looseuse magnifique. Un énorme coup de cœur, assurément !
"Parlons pub avec cet excellent spot proposé par EDF et l’agence BETC/Havas Paris, Eva et Violette. Le film a été réalisé par Réalité, de l’agence Big. La vénérable entreprise nationale d’électricité choisit l’humour et le contre-pied pour parler de son énergie vertueuse ("97 % sans CO2, grâce au nucléaire et aux énergies renouvelables")…"
La galerie parisienne Cyril Guernieri ouvre ses portes à partir de cette semaine à Fabienne Stadnicka pour une exposition intitulée "Mémoires de Matière".
La matière, c’est principalement la tôle ondulée et rouillée qui sert de support pour ses silhouettes féminines et masculines semblant se dissoudre et disparaître progressivement au fur et à mesure du temps. L’artiste laisse faire la corrosion du métal prendre possession des corps représentés. Ces êtres représentés sont les Laminets et les Laminettes.
L’artiste dit ceci : "Ils sont nombreux… / L’une baisse les yeux, elle est timide, / L’autre se retourne et ne veut rien savoir, / L’un est distrait, / L’autre semble issu d’un autre siècle, / L’un est prêt à s’envoler, / L’autre se cache le visage, il a peur… / Et chacun chacune, laminés par le temps, à en devenir « Laminet » ou « Laminette », c’est selon, mais tous marqués par le laminoir. / Et chacun chacune, si fragiles parce que rescapés de l’oubli et de la corrosion et pourtant tellement éternels."
L’espace scénographique s’organise par le regroupement successif de sculptures, surélevées par des socles et dont la présence est dédoublée au mur par des ombres qui fonctionnent comme leurs pendants.
Une démarche mémorielle qui frappera l’œil dès sa rencontre avec ses œuvres
Ces fragments de tôles rouillées ont pour leur part leur importance. Objet d’un remaniement de la matière, mais aussi support d’une peinture, la mobilisation de cette tôle constitue pour Fabienne Stadnicka le support d’une recherche approfondie, à la fois pictural et matériel. Le matériau semble être le support d’une décomposition induite par le temps à laquelle répond une palette aux tons de rouille, qui se décline au travers de nuances brunes, d’ocres rouges et jaunes. Ainsi le travail de Fabienne Stadnicka s’ancre profondément dans une démarche mémorielle qui frappera l’œil dès sa rencontre avec ses œuvres.
Tout se passe comme si la tôle se souvenait d’un temps passé, et portait physiquement en elle la trace du temps, exploitée par l’artiste. Le temps a eu sur la tôle ondulée l’effet que la vie a sur le corps et pourtant, les figurations semblent intactes, les Laminets et les Laminettes sont empreints de jeunesse, de beauté et de courbes harmonieusement tracées.
C’est donc dans l’espace de la Galerie Cyril Guernieri que les œuvres de Fabienne Stadnicka seront exposées du 30 mai au 19 juin 2021.
Exposition personnelle de Fabienne Stadnicka, "Mémoire de Matière" 29 mai - 19 juin 2021 Galerie Cyril Guernieri 29, rue Mazarine 75006 Paris https://galerieguernieri.com
L’artiste marseillais S.Mildo est une figure de l’abstract graffiti. C’est dans la peinture que S.Mildo s’est d’abord illustré, après un passage par le graffiti. Le travail sur toile et en galerie lui a appris la rigueur, comme il le convient : "Pratiquer en atelier me permet tout les jours de développer et de faire évoluer sans cesse un travail et un style qui m’est propre, en canalisant mes émotions au sein d’un espace qui m’appartient. J’aime retrouver mon espace et y travailler avec sa lumière naturelle, mes idées de colorimétrie, de formes et de mouvement, en fonction de ce que m’offre cet environnement".
S.Mildo explique ainsi son projet artistique : "Être en immersion avec mon sujet est primordial bien qu’il puisse être vaste. Pour créer je me sers de ce qui constitue mon quotidien. Je n’anticipe absolument rien, je ne simule pas le résultat d’une toile avec un travail préalable organisé ou structuré, je ne suis ni organisé ni dans l’anticipation vis a vis de ce que je réalise, je produits en temps réel ce que j’ai en moi et les variations émotionnelles que je rencontre lorsque je peins apportent les nuances et la profondeur que je recherche. J’aime explorer les techniques que j’imagine et j’aime ne pas reproduire, du moins pas a l’identique ce que j’ai déjà fait. Ma peinture n’a pas pour but un caractère social ou politique, c’est juste une introspection personnelle qui me ramène a la condition humaine en général. On vit dans un monde ou tout doit être expliqué, justifié, cadré, dans lequel on doit demander nos moments de liberté, la peinture m’offre juste une liberté pure et simple."
Il a rejoint la Gallery Jo Yana en 2019. C’est là qu’il proposera un show, le 25 mai 2021 suivi d’une exposition jusqu’au 1er juin 2021.
C’est à Toulon que l’on trouve la galerie Simona de Simoni, située en face de la Porte d’Italie. Celle qui en est l’initiative est Aliénor de Cellès, dont nous avions déjà parlé sur Bla Bla Blog. Cette artiste passée par le stylisme, la mode et les costumes de scène a choisi la peinture comme terrain d’expérience et de création. Le dernier exemple en date est celui de la galerie qu’elle a fondée au cœur de la Préfecture du Var.
Plus qu’une galerie d’exposition traditionnelle, ce lieu se veut aussi atelier d’artistes, rendez-vous pour les enfants de 6-12 ans désireux de s’inscrire à des stages artistiques, mais aussi concept-store abritant des objets décalés. Aliénor de Cellès y présente bien entendu qjuelques-unes de ses œuvres.
Mais c’est une autre artiste qui a les honneurs du lieu en ce moment. Jusqu’au 15 mars, la galerie Simona de Simoni expose des peintures de Patricia Tozzi-Schmitzer. L’artiste vient en presque voisine présenter ses poétiques, fantasmagoriques et surréalistes scènes de nature.
En intitulant son exposition "L'(autre) origine du monde", l’artiste ne fait pas seulement référence au célèbre et sulfureux tableau de Gustave Courbet. Elle entend aussi placer le végétal au cœur de notre univers. Non sans référence aux religions anciennes centrées sur les déesses de la féminité, l’arbre s’humanise en s’arrondissant dans des danses lascives et joyeuses. Ces "arbres-femmes", tout en courbes et en floraisons, se déhanchent sur un décor uni et pastel. L’œil du spectateur caresse ces saules, peupliers et autres arbres fruitiers, transformés par l’artiste en autant de danseuses symbolisant une nature vivifiante, sensuelle et revigorante.
L’exposition de Patricia Tozzi-Schmitzer est à voir à Toulon à la galerie Simona de Simoni jusqu’au 15 mars.
Cette foutue année 2020 se termine, et, comme de coutume en ce début janvier, il est temps de faire le bilan.
Pour Bla Bla Blog, l’année a été particulièrement riche avec très exactement 380 chroniques parues cette année, soit plus d’une par jour. 2020, on s’en doute, a drainé beaucoup de surprises – souvent très bonnes – et a mis à l’honneur des dizaines d’artistes et d’œuvres, avec une très large part consacrée à la musique – qui est pour autant quasi absente du classement.
Quelles sont les chroniques ayant fait le plus gros buzz. Roulement de tambour, avant de découvrir le podium. Commençons pas le…
N°10 et un "Gros big up pour Clémence Pouletty" ! Elle est jeune, elle est brillante, elle est douée et elle fait vivre la culture sur sa chaîne Youtube. Elle, c’est Clémence Pouletty, la première influenceuse de ce classement annuel. Elle ouvre en beauté un top 10 très éclectique et riche en surprises.
Extrait : "Focus aujourd’hui sur la chaîne Youtube d’une passionnée de littérature, de philosophie ou de cinéma : voilà qui ne pouvait qu’intéresser Bla Bla Blog. Clémence Pouletty partage ses lectures avec insouciance mais aussi avec une sacrée qualité à vulgariser des sujets parfois ardus : L’amour et Sartre, L’art d’avoir toujours raison de Schopenhauer ou L’art d’être heureux du même Arthur…"
N°9: "Ton univers impitoyable" Quelle plaisir de voir à cette 9e place une chronique publiée en janvier 2020 sur des très grandes séries télé, Succession. Du grand art grâce à la famille Roy, aussi riche et puissante que complètement dégénérée. C’est glaçant, impitoyable, passionnant, servi par des acteurs et actrices multiprimés, et pour Bla Bla Blog, Succession fait partie des chroniques les plus lues.
Extrait : "Succession, dont une troisième saison est prévue pour l’été 2020, est une plongée dans les arcanes d’une multinationale mêlant médias, divertissements et communication. Un univers impitoyable, pour reprendre le générique de Dallas, une autre série, certes datée, mais qui faisait elle aussi d’une famille richissime américaine un lieu d’affrontement autour de l’argent, du pouvoir, des ambitions et des rancœurs. Plus intense, plus âpre, plus cruelle et et plus passionnante que la série culte des années 80, Succession est une tragédie familiale autant qu’un tableau d’une Amérique pervertie, amorale et empoisonnée par l’argent…"
N°8: "Rencontre avec Elle sans Lui" C’est l’une des rares musiciennes présente dans ce classement, et il s’agit d’une interview. Derrière le duo Elle&Lui se cache une seule artiste, Lana. Nous l’avons interrogée. Elle vous a plus qu’intéressés puisque la chanteuse, pour son nouveau single ("Fleur de sel") se classe en 8e position.
Extrait : "Cette chanson c’est le début d’une très belle aventure pour moi! Je voulais vraiment créer un titre good vibes. Je trouve qu’on en manque cruellement! Du coup je vous propose un son super ensoleillé! L’idée c’était vraiment de créer un titre qui ferait danser les gens, qui amènerait un peu de paillettes dans leurs vies quoi !…"
N°7: "Matt et brillant" Muriel Matt décroche une très belle 7e place. C’est aussi la découverte d’un talent hors pair que plusieurs centaines de lecteurs de Bla Bla Blog ont découvert. Pas de doute : même en 2020, la peinture continue de bouger et de nous émerveiller. La preuve en images.
Extrait : "L’univers de Muriel Matt sonne comme une évidence. Découvrir ses peintures c’est, à vrai dire, comme retrouver un monde que l’on pensait disparu. Que ce soit pour ses animaux, ses couples, ses nus ou ses abstractions, l’œuvre de cette artiste, qui nous vient de la région nantaise, assume totalement ses influences de la période moderne, et en premier lieu Picasso, Matisse (Nus), Cocteau ou Miro (la série des Bubbles). Excusez du peu…"
N°6 : "Galerie virtuelle chez Cyril Guernieri" Le Grand Confinement de Printemps, et celui qui l’a suivi en fin d’année, a été un désastre pour des millions de professionnels ou d’amateurs des arts. Bla Bla Blog a choisi de consacrer un hors-série "Grand Confinement" pour mettre à l’honneur musiciens, écrivains et galeristes. Parmi ceux-ci, Cyril Guernieri, exposant au 29, rue Mazarine, à Paris. Il vous a passionné. Normal.
Extrait : "Les galeries d'art étant fermés en ce moment, Bla Bla Blog vous invite à découvrir en ligne une exposition virtuelle proposée par la Galerie Cyril Guernieri. Jean-Daniel Bouvard et Marc Dailly y sont à l'honneur…"
Extrait : "Je me disais il y a peu cela faisait quelques mois que je ne vous avais pas parlé de gastronomie. D’où cette chronique aujourd’hui, qui s’intéresse à un site culinaire, C’est meilleur quand c’est bon. Cette chaîne Youtube a été créée il y a trois ans par Emmanuelle Jary. Elle est aux manettes de ces vidéos de quelques minutes, toutes dédiées à la bonne bouffe, aux restaurants, aux bistrots et autres troquets. Les métiers traditionnels sont tout autant mis à l’honneur : traiteurs, poissonniers, bouchers, épiciers, et bien sûr cuistots…"
N°4 : "Galerie virtuelle de Patricia LM" La photographe Patricia LM est une nouvelle fois à l’honneur avec une 4e position qui nous réjouit. Le confinement de printemps et la fermeture des galeries a poussé Bla Bla Blog à ouvrir son blog à des expositions virtuelles, qui certes ne remplaceront jamais les vraies galeries, mais qui en tout cas montrerons que nous n’oublions pas les artistes qui font bouger l’art. Comme Patricia LM, que l’on adore !
Extrait : "C'est à une photographe talentueuse que nous ouvrons cette galerie virtuelle. Patricia LM avait accordé une interview à Bla Bla Blog. En attendant de pouvoir admirer ses créations, cette chronique va vous donner envie d'entrer dans son univers coloré et sensuel…"
N°3: "La Suisse est un pays chaud" Chaud, chaud, chaud pour cette 3e place largement méritée, avec une chronique sur le document sulfureux d’Adeline Lafouine, Fais-le bien et laisse dire (éd. Tabou). C’est aussi le seul livre classé cette année dans notre top 2020. Une plongée dans le parcours d’une femme sans aucun complexe, et qui nous prouve que la Suisse peut être un pays vraiment très, très torride.
Extrait : "Scandale à tous les étages pour ce témoignage à ne pas mettre entre toutes les mains : son auteure, Adeline Lafouine, propose avec Fais-le bien et laisse dire (éd. Tabou) un document assez exceptionnel à plus d’un titre. Il commence par une affaire dont la Suisse dite "vertueuse" se serait bien passée. Nous sommes en août 2014 lorsque la presse à scandale déniche un selfie sexy posté sur le compte Twitter d’une inconnue, mariée et mère d’un enfant. Elle se fait surnommer Adeline Lafouine…"
N°3 : "Rock’n’roll, rouflaquettes, chrome et pin-ups en Bourgogne" Sur la deuxième marche du podium, nous voyons singulièrement apparaître Vintageland, un de ces événements populaires qui a échappé en partie aux fourches caudines de la crise sanitaire. Ça se passait en Bourgogne, et Vintageland proposait une plongée dans l’Amérique prospère des 30 Glorieuses. Gros coup de nostalgie, à bien des égards. Et un grand bravo à Vintageland.
Extrait : "Voyage dans le temps garanti cet été en Bourgogne avec le Vintageland, dont les organisateurs promettent ni plus ni moins qu’une immersion dans les années 50 à 80. Pour tenir cet engagement, du 31 juillet au 4 octobre, des animations sont proposées, mêlant cinéma, concerts (la troupe Abba story, le groupe Woodstock spirit, les Satin Dolls Sisters ou les Vagabonds), cabarets, arts forains et défilés de voitures anciennes, afin de revivre ce que l’on est tenté d’appeler avec du recul « les années insouciantes »…"
Et pour finir, le grand n°1 est :Benjamin Schmit, "On est sérieux quand on n’a pas 17 ans" Le tout jeune musicien d’électro marseillais proposait avec "Uptown Funk Ben Remix" tout son talent. Des milliers de lecteurs de Bla Bla Blog l’ont découvert ou redécouvert : on ne peut que lui souhaiter le même succès dans sa carrière qui ne promet que le meilleur. Il est cette année le grand numéro 1 de Bla Bla Blog. Sur 380 chroniques parues, c’est réellement remarquable !
Extrait : "L’école marseillaise du rap commence à être connue, moins celle de l’électro. Elle est pourtant très active : pour preuve, cette chronique sur Benjamin Schmit, jeune DJ de 16 ans, bien décidé à faire sa place sur cette scène exigeante. Le remix du titre "Uptown Funk" s’inscrit dans la veine french touch, avec ce qu’il faut de sophistication et de trouvailles sonores pour un morceau dansant, à la fois funk, house et électro : "Faire danser les gens, c’est avant tout les réunir et les voir sourire", commente ainsi le jeune musicien, biberonné aussi bien aux tubes de Céline Dion ou Boney M qu’aux artistes plus de sa génération – Dua Lipa, Lil Nas X ou The Week-end…"
Bonne nouvelle : la Galerie Cyril Guernieri (29, rue Mazarine, à Paris dans le 6e) réouvrira ses portes aujourd'hui mardi 12 mai, à partir de 11 heures.
Au programme, la suite de l'exposition de Christian Benoist, Jardins secrets, jusqu'au 16 mai.
L'ouverture aura lieu, dit le galeriste, dans le respect des règles sanitaires (3 personnes maximum). Les personnes souhaitant une visite privée de l'exposition peuvent contacter directement la galerie.