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le seigneur des anneaux

  • Tolkien breton

    Rendez-vous en Bretagne pour vivre pleinement l’univers de Tolkien. Logique, me direz-vous, tant l’auteur du Hobbit et du Seigneur des Anneaux aura su s’inspirer des mythes celtes – mais pas que ! – pour bâtir une œuvre capitale dans la littérature.

    Le magnifique musée de Landerneau consacré au Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture propose, du 25 juin 2023 au 28 janvier 2024, une exposition consacrée à Tolkien et à l’illustrateur emblématique de son œuvre, John Howe. "Cette exposition montre comment à partir de l’œuvre littéraire de Tolkien, un univers pictural est inventé… Puisant dans les mythes médiévaux, [John Howe] crée un imaginaire inédit source de multiples représentations artistiques, jusqu’au cinéma", commente Michel-Édouard Leclerc.

    L’exposition présente plus de 250 peintures et dessins de John Howe. Artiste de renommée internationale, John Howe a d’abord illustré les romans de Tolkien, avant de participer à la direction artistique des deux trilogies cinématographiques Le Seigneur des Anneaux, et Le Hobbit aux côtés du réalisateur Peter Jackson. Plus récemment, il a également pris part à la création artistique de la série Les Anneaux de Pouvoir. "Le mythe, la magie et la réalité sont toujours là. Il ne tient qu’à nous de réapprendre leur langue", dit John Howe au sujet de son travail. 

    Imaginaire médiéval

    Le parcours de l’exposition nous entraîne vers un monde de fantasy où l’extraordinaire est omniprésent. Cet imaginaire est pourtant inspiré d’une époque bien réelle, celle du Moyen-Âge ("L’imaginaire médiéval"). Parmi les textes fondamentaux de l’imaginaire médiéval, il y a le texte Beowulf qui exercera une influence remarquable sur l’inspiration romanesque de Tolkien autant que sur sa vie d’universitaire. Il est rappelé également que John Howe a étudié à l’école des Arts décoratifs de Strasbourg, ce qui lui a permis de découvrir la richesse de sa cathédrale, une de ses nombreuses inspirations.

    L’inspiration de Tolkien, qui a donné naissance aux Hobbits, est évoquée dans cette exposition. Nous ne la dévoilerons pas, mais elle étonnera sans aucun doute plus d’un et plus d’une.

    L’exposition ne fait pas l'impasse sur d’autres aspects de l’œuvre de Tolkien : l’importance de la guerre (l’auteur a combattu dans les tranchées pendant la Grande Guerre et en est sorti blessé et traumatisé), la nature omniprésente ou les créatures légendaires que sont les dragons. D’importants focus sont également consacrés aux adaptations filmées du Seigneur des Anneaux et du Hobbit.

    Évidemment, les dessins et les peintures de John Howe sont les grandes vedettes de cette exposition proposée par le Fonds Leclerc. Les paysages fantastiques de l’artiste canadien donnent à voir les paysages de Tolkien, comme s’ils existaient réellement ("The Forest Realm". "A Wizard is Never Late"). Ce qui n’a pas empêché John Howe de s’inspirer largement du patrimoine médiéval ("Watchful Peace").

    Ajoutons aussi qu’une sélection de dessins réalisés par John Howe pour la première saison de la série Les Anneaux de Pouvoir est présentée dans l’exposition de Landerneau en exclusivité mondiale.

    Voilà une raison supplémentaire de se précipiter à Landerneau découvrir cette exposition des plus alléchantes.

    "Sur les traces de Tolkien et de l’imaginaire médiéval. Peintures et dessins de John Howe"
    Exposition Fonds Hélène & Édouard Leclerc pour la Culture
    Les Capucins – 29800 Landerneau
    Du 25 juin 2023 au 28 janvier 2024
    10 h − 18 h, tous les jours, sauf les 1er novembre, 24, 25, 31 décembre et le 1er janvier.
    https://www.fonds-culturel-leclerc.fr
    https://www.tolkiensociety.org

    Voir aussi : "Enki Bilal fait du bruit dans Landerneau"
    "Avant Frodon, Bilbo et Gandalf"

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  • Retour sur Tolkien et sur la Terre du Milieu

    Tolkien serait-il la grande star de cette fin d’année ? Il faut le croire, avec la sortie de la série Les Anneaux de Pouvoir, considérée comme la création télé la plus chère jamais tournée. Le magazine Première surfe sur le phénomène d’un des auteurs majeurs du XX siècle et dont l’œuvre est devenue culte.

    En moins de 100 pages, le magazine spécialisé revient dans un numéro spécial sur cette saga de fantasy et repart "sur les traces de l’écrivain le plus passionnant du XXe siècle… [fait] l’inventaire de son héritage, et [examine] l’impact de son chef d’œuvre sur la pop culture", comme l’écrit Gaël Golhen dans son éditorial.

    Dans ce hors-série, honneur à l’actualité avec un large dossier consacré aux Anneaux de Pouvoir, la série d’Amazon, résultat aussi, nous explique Sylvestre Picard, d’une bataille juridique autour des droits de l’œuvre de Tolkien.  

    Le journaliste souligne que la somptueuse création télé a été écrite d’après les appendices du Seigneur des Anneaux. D’où la question : pourquoi les créateurs n’ont-ils pas jeté leur dévolu sur le Silmarillion, l’autre œuvre emblématique de Tolkien ? La réponse risque de déconcerter plus d’un et plus d’une. 

    Un adaptation par Kubrick à laquelle auraient collaboré Les Beatles

    Une interview du scénariste J.D. Payne et du réalisateur Juan Antonio Bayona permet au lecteur d’entrer – un peu – dans les arcanes de la création de la série.

    Le magazine a également la bonne idée de revenir sur quelques personnages emblématiques du Seigneur des Anneaux, que la nouvelle création d’Amazon reprend, avec certes de nouveaux visages. Et l’on pense inévitablement à Galadriel, portant fort bien ses 1970 ans.

    Outre une interview de John Howe, artiste incontournable quand on pense à Tolkien, Première s'intéresse à l’écrivain britannique et sur la lente maturation d’une œuvre capitale de la littérature mondiale. La question des droits revient sur le tapis, avec une autre figure, Christopher Tolkien, son fils, décédé il y a quelques années, et farouche défenseur de la mémoire de son père.

    Le lecteur apprendra sans doute que Le Seigneur des Anneaux a suscité dès les années 60 des passions et des soifs d’adaptation. À ce sujet, François Léger détaille le vrai du faux s’agissant d’un projet de film réalisé par Kubrick à laquelle auraient pu collaborer… Les Beatles. Autre adaptation, celle en dessin animé de Ralph Baski en 1978, mais qui, hélas, se contenta d’un seul film contre trois imaginés à l’origine.

    Première consacre évidement une grosse moitié de son numéro spécial à la version légendaire, majestueuse et définitive du Seigneur des Anneaux par Peter Jackson. Comment a travaillé lé réalisateur néo-zélandais ? Comment a été reçu le film ? Pourquoi la communication a joué sur les nouveaux médias de l’Internet pour susciter le buzz ? Des interview, des focus sur les versions DVD et Blu-ray, une analyse croisée des sagas Star Wars et de Tolkien et un regard sur l’influence sur la culture pop achèvent de faire de ce numéro une passionnante visite de La Terre du Milieu. 

    Fans de fantasy, ce numéro spécial est carrément inratable. Il est disponible dans toutes les bonnes librairies et maisons de la presse jusqu'à fin octobre.

    Numéro spécial Première "Retour en Terre du Milieu",
    septembre-octobre 2022, 98 p.

    https://www.premiere.fr

    Voir aussi : "Avant Frodon, Bilbo et Gandalf"

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  • De la fantasy à la pelle

    C’est bien connu : dans la jungle des blogs culturels, les pépites sont souvent à chercher dans quelques-unes des innombrables niches. La fantasy est un genre devenu particulièrement en vogue depuis l’adaptation du Seigneur des Anneaux par Peter Jackson et surtout la série Game of Thrones. Jessica Lefrançois, aux manettes de son blog Fantasy à la Carte, baigne dans ce genre depuis des années et s’y déplace comme si elle voyageait dans un territoire familier.

    Les publications de fantasy sont légion et Fantasy à la Carte n’a pas pour d’autres ambition que d’être une boussole – ou plutôt un "Portoloin" – afin de se mouvoir dans les univers innombrables d’une littérature de plus en plus populaire. Ce blog, qui est parvenu à se forger une petite notoriété dans le milieu, ne s’interdit rien : guerriers sans peur et sans reproche, dragons de toute nature, fées bienveillantes, sorciers maléfiques ou vampires sexy y trouvent leur place, tant il est vrai que l’imaginaire se veut un genre pluriel capable plus que n’importe quelle littérature de faire tomber les frontières et de se décliner dans des sous-genres particulièrement prolifiques – heroic fantasy, fantasy urbaine, bit-lit, steampunk ou dark fantasy.

    Bien entendu, Fantasy à la Carte réserve une bonne place aux grands classiques de l’imaginaire, que ce soit Tolkien, JK Rowling, GRR Martin ou Robin Hobb. Des chroniques riches et passionnantes reviennent sur les pionniers d’un genre longtemps décrié et considéré comme peu sérieux. Une injustice que la chroniqueuse répare, avec une belle acuité. Ainsi, un article sur Marion Zimmer Bradley rappelle que cette auteure américaine, "une pionnière en littérature fantasy et science-fiction [a] beaucoup surfé entre deux genres: la space fantasy et la science fantasy." Les lecteurs du site feront des découvertes étonnantes : celle par exemple de Lord Dunsany, un précurseur à la littérature fantasy avec notamment son œuvre la plus aboutie, La Fille du roi des Elfes.

    Un genre longtemps décrié et considéré comme peu sérieux

    Mais Fantasy à la carte n’est pas seulement tourné vers le passé et n’entend pas s’endormir sur les grands classiques ou se contentant de chroniquer des ouvrages aussi populaires que Game of Thrones, L’Assassin royal ou Le Seigneur des Anneaux. Il est aussi un site en perpétuelle évolution, tourné vers les publications les plus récentes, preuves que ce genre, l’un des plus en vogue, est aussi celui qui sait le plus évoluer. La fantasy française y trouve une place de choix, faisant de ce blog spécialisé l’un des meilleurs baromètres du genre. Les dernières chroniques portaient par exemple sur le roman jeunesse de Nadia Coste, Jivana (éd. ActuSF), et son monde féerique (celui des Feydelin), sur le troisième volume du cycle de L'Héritier d'Asgard de Bertrand Crapez (éd. Zinedi), "une trilogie qui a permis à une belle plume de sortir de l'ombre",  mais aussi sur la deuxième et dernière partie d’Olangar de Clément Bouhélier (éd. Critic), un "récit qui distille à doses thérapeutiques le suspense nécessaire pour donner l'envie de continuer cette histoire."

    Mais Fantasy à la carte ne se cantonne pas aux livres. Outre ses focus sur les salons incontournables, le blog s’ouvre également à l’art – les illustrations pour l’essentiel –, aux films et aux séries. Dans ce domaine, les visiteurs du blog pourront trouver de quoi passer des week-ends de binge-watching dans des univers extraordinaires. Outre des chroniques sur des créations récentes (The Magicians), le plaisir régressif est de mise avec ce rappel de séries rares ou au contraire devenues cultes, que ce soit Charmed, La Caverne de la Rose d’Or ou Buffy contre les Vampires.

    Un site passionnant par une passionnée, et qui offre à la fantasy l’une de ses vitrines les plus pertinentes.

    http://fantasyalacarte.blogspot.com

    Voir aussi : "Vous reprendrez bien un peu de fantasy ?" 
    "Buffy, vingt ans, tueuse de vampires"

  • Cherche communicateur Star Trek, neuf ou peu servi, pas sérieux s'abstenir

    Spotern : Voilà un site qui devrait fortement intéresser pléthore de professionnels mais aussi de fans, nourris et marqués par des œuvres cultes telles que Star Wars, Harry Potter, Le Prisonnier ou Le Seigneur des Anneaux.

    Disons-le d'emblée : limiter Spotern à une plate-forme pour fanbase est limitatif. En réalité, ce site mi-communautaire mi-commercial pourra être utile à quiconque voudra faire sensation auprès de ses amis, ses collègues ou encore sa famille, et tout passionné désireux de s'offrir un accessoire ou vêtement légendaire.

    L'univers de Spotern est celui de la télévision ou du cinéma. Vous rêvez de porter la veste en cuir d'Han Solo dans l'épisode VII de Star Wars ? Le site vous conduira vers la boutique en ligne Sky Seller qui propose une réplique vendue pour la modique somme de 168 $. Envie de vous replonger dans Autant en Emporte le Vent ? Vous pouvez vous offrir pour 44 $, chez Museum Replica, le "chapeau barbecue" de Scarlett O'Hara. Plus proche de nous, les fameux gants en cuir de Ryan Gosling dans Drive vous coûteront 44,50 £ chez Woords of Shropshire. Fans de Star Trek, la réplique du mythique communicateur – en Bluetooth – vous reviendra pour la bagatelle somme de 149,50 $ sur le site de Shop Star Trek ou 52,56 $ chez Amazon : avec ça, les les possesseurs du dernier iPhone pourront se rhabiller.

    Et si vous cherchez désespéramment la toupie d'Inception, une réplique de la bague de Gatsby / Leonoardo di Caprio, le blouson de Marty McFly (Retour vers le Futur) ou une copie du globe terrestre dans Le Dictateur, vous pouvez encore faire appel à la communauté de Spotern. Le site promet d'être une caverne d'Ali Baba pour fans de séries autant que pour accessoiristes, stylistes, cinéphiles ou cosplayers de tout poil.

    Grâce à un système participatif, les membres de la communauté peuvent créer un "spot" afin de signaler le site marchand vers lequel un objet culte peut être acheté – avec une commission à la clé.

    Mieux que Le Bon Coin, Spotern promet d'être le site des aficionados de tout poil. Au fait, qui a un communicateur Star Trek chez lui ?

    http://www.spotern.com