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Andreea Gherghinesco sera de retour du 13 au 27 octobre 2024 à la Galerie Partage de Gien pour une exposition libre.
L’artiste loiretaine, installée à Ouzouer-sur-Trézée, avait marqué les esprits avec ses singuliers chats qu’elle a su rendre plus humains qu’humains. Elle tourne aujourd’hui cette page féline pour d’autres séries, moins oniriques et surréalistes mais tout aussi touchantes.
Pour sa nouvelle exposition, que la peintre a nommée "Where", ce sont vers d’autres univers qu’Andreea Gherghinesco propose d’emmener les spectateurs.
Place à une facture plus réaliste donc, mais avec toujours ce soin donné aux couleurs fauves. Les personnages – humains cette fois – se perdent dans des paysages qui peuvent être aussi inquiétants qu’apaisants. Les scènes de baignades sont un classique dans l’histoire de la peinture. Andreea Gherghinesco a la bonne idée de reprendre le thème de la baignade, avec une singulière mélancolie.
À la Galerie Partage, le spectateur pourra également y trouver des portraits où le réalisme des poses ne dispense pas l’artiste de jouer avec les lumières, les clair-obscurs, les textures ou des ondulations de cheveux. Cela donne des visages – souvent jeunes – saisis avec un mélange de naturel et de naïveté.
L’exposition "Where" d’Andreea Gherghinesco est à voir du 13 au 27 octobre 2024 à la Galerie Partage de Gien. Horaires : le mardi de 14H à 19H, les mercredi, jeudi de 10H à 19H, le vendredi et le week-end de 14H à 19H. Entrée libre et gratuite.
Le voyage dans le temps. Voilà un thème régulièrement traité dans la science-fiction et dont Richard Rasa s’empare avec plaisir dans son premier roman, Échos originels (éd. Le Lac aux Fées). Ce livre, l’auteur avoue l’avoir mûri et travaillé pendant plusieurs années, et on le croit aisément à la lecture de chapitres plongeant dans la France de la Guerre de Cent Ans, aux côtés de Bertrand du Guesclin et dans la cour de Qin Shi Huang, le premier empereur chinois. Richard Rasa s’est visiblement documenté avec soin pour permettre au lecteur de voyager dans ces époques lointaines.
Le sous-titre, Les Territoires du Passé, a été choisi avec soin. Dans un futur relativement proche, le voyage dans le temps est devenu possible grâce au CODE (Centre d’Observation et de Détection des Événements), placée sous la houlette d’Eva Kalder, une scientifique autant crainte qu’admirée. L’objectif ? Le voyage dans le temps a une mission scientifique : étudier, grâce aux explorateurs du futur, des périodes plus ou moins reculées afin d’en comprendre les zones d’ombre.
Deux couples sont envoyés dans le passé après de très longs entraînements. Le premier est envoyé en Normandie en 1364, alors que du Guesclin harcèle l’ennemi anglais grâce à des coups militaires astucieux, audacieux et révolutionnaires. Le second duo est, lui, catapulté en 210 avant Jésus-Christ. L’objectif est de découvrir les secrets du mausolée du premier empereur de Chine et de ses soldats en argile. Deux missions à haut risque car, en plus des dangers de ces périodes, les explorateurs venus du futur ne doivent surtout pas interférer sur les événements.
Un épilogue incroyable qui promet une suite palpitante
Pas besoin d’être expert en histoire ni amateur de romans historiques pour goûter au premier roman de Richard Rasa. Ajoutons que l’auteur aux multiples talents – qui poursuit d’ailleurs son travail de dessinateur – fait preuve d’un solide esprit de vulgarisateur lorsqu’il dépeint le premier Empereur de Chine ou les batailles du Connétable de France. On se doute que les aventures Jia, Juan, Amayas et Diego ne vont pas se passer exactement comme ce qui était prévu.
L’auteur aborde un autre enjeu capital, certes assez peu développé (pour l’instant ?) : celui d’une colonie humaine dans le passé. Richard Rasa préfère s’intéresser à ces quatre scientifiques, au départ simples observateurs, devant prendre des décisions capitales à la fois pour leur survie et pour l’histoire, rien que ça. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils s’aperçoivent que leur voyage dans le temps cache bien d’autres secrets.
Richard Rasa s’est visiblement fait plaisir dans ce formidable roman de SF, jouant avec les événements et les personnages réels du passé, les boucles temporelles ou les paradoxes de la modification du passé. C’est tout l’intérêt d’un épilogue incroyable qui promet une suite palpitante. Les enjeux et les personnages sont déjà là, dans ce premier volume. Le CODE n’a sûrement pas dit son dernier mot.
La Médiathèque d’Amilly (45) propose le vendredi 23 février 2024, à partir de 19H30, le vernissage de l’exposition "Nouvelles historiques du Loiret" (entrée libre, réservation conseillée).
Emilie Riger propose également chaque année à la librairie des Écoles de Montargis un atelier sur une thématique chaque fois différente. En 2023, elle a proposé aux aspirants écrivains de travailler autour du thème de la nouvelle historique, forcément localisée dans le Loiret, et d’y adjoindre des photos, anciennes et actuelles, du lieu ou de l’évènement mis en lumière.
Le public pourra découvrir le fruit de ce travail d’écriture, et un éclairage sur notre histoire locale grâce à une exposition de 16 panneaux présentant chaque nouvelle et ses photos.
Le bloggeur sera présent, avec la nouvelle La fille en rouge consacrée à la diaspora chinoise de Montargis et la naissance du Parti Communiste chinois.
Tout public. Durant les horaires d'ouverture de la médiathèque
Exposition "Nouvelles historiques du Loiret", Médiathèque d’Amilly (45) A partir du 23 février 2024 https://www.amilly.com
Il arrive parfois que lors de concours, on ne retienne pas le gagnant mais un candidat perdant qui a su marquer les esprits. Tel est sans doute le cas de figure des Soignantes, finalistes à la dernière saison de La France a un incroyable talent, concours finalement gagné par la troupe de danse Mega Unity.
Les Soignantes est un trio vocal formé par Aïcha, chirurgienne cancérologue, Abigaël, urgentiste et Amandine, podologue. Les trois amies médecins et aujourd’hui artistes, peuvent se targuer d’avoir su émouvoir un large public. Les Soignantes ont fait de la musique un outil thérapeutique autant qu’un moyen d’apporter de la joie et du plaisir aux patients, familles et proches des malades mais aussi au personnel soignant travaillant avec elles. Le groupe a été formé par Loïc Manwell suite à une expérience en Ehpad pendant le confinement. Lors des auditions de La France a un incroyable talent, les chanteuses ont eu le privilège de recevoir un golden buzzer avec leur reprise de "Unstoppable".
Après la saison de la célèbre émission de M6, l’aventure musicale continue pour les Soignantes avec un premier album de reprises, Les Voix du Cœur ("Unstoppable" de Sia, "Vivre pour le meilleur" de Johnny Hallyday ou "Survivor" des Destiny’s Child), sans oublier des inédits.
Les Soignantes seront présentes à Orléans le 6 janvier dans le cadre de la promotion de leur album Les Voix du Cœur sorti le 15 décembre dernier. Showcase et dédicace à l’espace culturel du Leclerc Olivet.
C’est à mi-chemin entre tableaux et illustrations que semble se balader Andreea Gherghinesco qui expose à Gien, à la Galerie Éphémère, du 11 au 24 décembre 2023. Il ne reste donc que quelques jours pour découvrir cette artiste à l’univers onirique.
Il y a, bien sûr, ses chats. Cette étonnante série avait fait l’objet l’an dernier d’une exposition dont nous avions parlé sur Bla Bla Blog. Quelques-uns de ces félins anthropomorphes sont de nouveau présents à Gien, telle cette féline au pelage rouge et robe fleurie portant un martin-pêcheur vert en guise de coiffe (Automne), ce chat "philosophe" grassement assis sur un divan bleu (Délicieusement freudien) ou l’étonnante et poétique Lady orange et le poisson volant. Les connaisseurs et connaisseuses reconnaîtront la patte d’Andreea Gherghinesco. Elle a cette manière de rendre ses chats aussi familiers que des frères humains. L’artiste en fait des animaux si nobles qu’ils en deviennent aristocrates – et même aristocrates anglais, comme catapultés depuis l’époque victorienne.
À la Galerie Éphémère, Andreea Gherghinesco propose cette année une autre série qui convaincra que l’artiste (qui s’est autoportraitisée elle même dans ce magnifique Nuit à Reykjavik) ne se borne pas à de l’illustration faussement naïve et réellement amoureuse. Elle propose (à l’exposition mais aussi à la vente!) des scènes de nature à la facture fauviste.
Ces scènes de baignades, sans doute l’une des plus prodigieuses réussites de cette exposition
Ce sont souvent des femmes qui sont représentées, perdues, esseulées ou simplement pensives. Le spectateur y verra sans doute la recherche d’une forme de consolation (Ne craignez rien reine ! Ne craignez rien) ou de paix intérieure (Une place à soi). Il y a de l’universel dans ces personnages aux visages indistincts, surpris au milieu de paysages sauvages (I have ghosts). On pense aussi au surréaliste Deep into the winter avec cet "œil de Caïn" au sol, prêt à avaler cette promeneuse en survêtement vert et blouson bleu sombre.
La nuit, le crépuscule et l’aurore sont les moments qu’Andreea Gherghinesco semble chérir, comme s’ils étaient propices à la contemplation loin des tumultes du jour (Mais que cherchent-ils ?). Les cieux orageux et inquiétants sont paradoxalement des plus apaisants (le superbe L’après-midi orageux), pour ne pas dire oniriques (Lune folle).
Il faut enfin absolument parler de ces scènes de baignades, tant prisées autrefois par les peintres fauvistes. Andreea Gherghinesco y plonge elle aussi avec bonheur. Voilà qui est sans doute l’une des plus prodigieuses réussites de cette exposition. Les nageuses ont le visage tourné. Vues de dos, elles sont plongées dans la contemplation de paysages printaniers ou estivaux (Faraway so close). Scènes de plongeons, nages élégantes, moments de méditation (Into the deep) ou d’attente (Fin d’été), les baigneuses ont cette grâce incroyable où la féminité est bien entendue reine.
L’exposition d’Andreea Gherghinesco se déroule à la Galerie Éphémère jusqu’au 24 décembre 2023. Et en cette fin d’année, l’artiste propose également à la vente, outre ses tableaux, des cartes de vœux de sa création.
Le Café philosophique de Montargis fixe son prochain rendez-vous à la Médiathèque de Montargis le vendredi 24 novembre prochain, à 19 heures. Dans le cadre d’une thématique nationale intitulée "Prendre la parole", le Café philosophique de Montargis a choisi de proposer ce sujet pour son prochain débat : "Nos actes nous engagent-ils plus que nos paroles ?"
La parole est propre à l’homme et a acquis une importance culturelle et civilisatrice exceptionnelle. Communiquer, échanger, séduire, mais aussi commander, menacer ou tromper. Le pouvoir de la parole est réel. Cependant, depuis Sartre, agir sembleraient être au centre de mon engagement.
Poser la question "Nos actes nous engagent-ils plus que nos paroles ?" interroge aussi sur le discours moral. La valeur d’un individu ne se juge-t-elle d’abord que par ses actes ? Un dicton ne dit-il pas que "c’est plus facile à dire qu’à faire" ? Quelle valeur éthique peut-on accorder aux mots et à la parole ? Certains mots – par exemple le "oui" lors du mariage – ne nous engagent-ils pas ? Parler ne serait-ce pas agir ?
Voilà quelques questions qui pourront être débattues lors de cette future séance. Rendez-vous donc à l’Atrium de la Médiathèque de Montargis le vendredi 24 novembre 2023 à 19 heures pour cette nouvelle séance.
La participation sera libre et gratuite.
Café philosophique de Montargis, Médiathèque de Montargis, Atrium Débat "Nos actes nous engagent-ils plus que nos paroles ?" Vendredi 24 novembre 2023, 19H http://cafephilosophique-montargis.hautetfort.com
Du live et de la musique française pour ce nouvel enregistrement paru chez b.records. L’album Images… rassemble un ensemble de pièces des XXe et XXIe siècles proposées par le pianiste Lorenzo Soulès. Elles ont été captées à Orléans le 15 février 2023.
Il s’agit d’un opus essentiellement chronologique proposant des œuvres françaises de ce siècle – à l’exception de Piano Figues du Britannique George Benjamin. L’album débute avec le cycle Images – bien sûr ! – de Claude Debussy. Nous sommes entre 1905 et 1907. Le courant classique dicte toujours sa loi, avec un compositeur aux œuvres délicates et soyeuses que Lorenzo Soulès capte avec un touché d’une élégance rare. Que l’on pense à l’impressionniste "Reflets dans l’eau" ou au mélancolique "Hommage à Rameau". Pour "Mouvements", Debussy se fait naturaliste dans ce bref morceau plein de vie, auquel vient répondre le réaliste "Cloches à travers les feuilles". Plus sombre, dans "Et la lune descend sur le temple qui fut", le compositeur se fait poète – et même peintre sonore ("Poissons d’or").
Allons plus loin dans le XXe siècle avec Lorenzo Soulès et arrêtons-nous sur ce compositeur majeur que fut Olivier Messiaen. Le pianiste propose des interprétations de deux extraits du fameux Catalogue d’oiseaux. L’auditeur qui serait passé à côté de cette œuvre découvrira ces lectures incroyables du "Traqueur rieur" et de "L’alouette calandrelle". Et si Olivier Messiaen était le compositeur le plus humaniste et le plus écologiste de l’histoire de la musique ? Il fait de ceschants d’oiseaux,qu’il a écoutés avec l’oreille absolue qui était la sienne, des morceaux d’un modernisme incroyable, en nous disant : "Écoutez mes amis que sont les oiseaux. Les aviez-vous déjà entendus ainsi ? Ne nous parlent-ils pas à nous, contemporains ?"
Pour ces deux chants d’oiseaux, Messiaen atteint l’essence de la musique contemporaine en l’ancrant dans la réalité et l’univers, celui de la nature. Capter et orchestrer des chants d’oiseaux est à la fois si rare et si génial ! Le compositeur de Saint François d’Assise va au bout de sa démarche à la fois engagée (nous ne sommes pourtant qu’en 1956), moderne et d’une folle ambition - ses chants sont longs respectivement de, respectivement, presque huit minutes et plus de cinq minutes, ce qui rend la performance du pianiste d’autant plus remarquable.
Peintre sonore
Le programme de Lorenzo Soulès se poursuit avec une œuvre de Tristan Murail datant de 1993. La Mandragore, long morceau près de dix minutes, s’étire et s’enroule mystérieusement, dans des volutes sonores incroyables. Le compositeur français fait de ce morceau pour piano une œuvre à la fois minérale et solaire, telles ces plantes méditerranéennes réputées pour leurs étranges pouvoirs appréciés des sorcières. Aussi étrange que cette œuvre que l’auditeur découvrira sans doute avec intérêt, et qui le renverra sans doute à l’influence de Messiaen, écouté plus tôt.
Images… propose avec le Deuxième Livre d’Études de Philippe Manoury la composition contemporaine la plus récente, car elle date de 2021 et a été écrite pour le Concours d’Orléans. Deux morceaux sont proposés dans l’album. Il y a, pour commencer, "Dérèglements", une composition sombre écrite avec précision, avec ces effets sonores se jouant des échos, des répétitions mais aussi des silences, sans doute bien plus inquiétants encore. C’est une vraie bourrasque qui saisit l’auditeur et que Lorenzo Soulès parvient à rendre avec toute sa puissance. Le second titre de Philippe Manoury est le vivant et contemporain "Réseaux". La puissance d’évocation de nos réseaux sociaux et informatiques est frappante. Ce titre prouve que les compositeurs contemporains continuent à se régénérer et à prouver qu’ils restent très actuels.
Dans ce programme de musique française, un intrus apparaît en fin d’enregistrement : le Britannique George Benjamin. Pourquoi a-t-il sa place ? Lorenzo Soulès s’explique : "Benjamin a quelque chose de très français. Dans ses œuvres pour orchestre, notamment, il contrôle parfaitement les timbres des différents groupes, à la manière de Ravel ou de Debussy". Les dix Piano Figures de 2004 de George Benjamin, dans leur brièveté (entre trente secondes et deux minutes), ont la concision, la précision et la texture de "coloristes" tels que Debussy et Ravel, justement. On s’en conviendra à l’écoute de "Spell", de "Knotts" ou de "In the Mirror". Pareillement, ne pourrait-on pas voir dans "Song" une réminiscence d’Erik Satie ? La puissance et la virtuosité de Lorenzo Soulès font merveille dans des morceaux aussi complexes que "Hammers", sans parler de la sensibilité qu’il met dans "Alone" ou "Mosaic". Impossible non plus de ne pas parler des lignes modiques de "Around the Corner" ou du mystérieux "Whirling" qui vient conclure de fort belle manière cet enregistrement public proposé par Lorenzo Soulès.
Le Café philosophique de Montargis fait sa rentrée au café Le Saint Firmin, à Amilly. Ce sera le vendredi 22 septembre prochain, à 19 heures. Le sujet choisi par les participants du café philo sera : "La foule a-t-elle toujours raison ?"
Même si la foule est un concept presque aussi vieux que l’espèce humaine, cette question philosophique est au cœur de réflexions sur la démocratie. Dans ce régime, la souveraineté du peuple est posée en principe et apparaît comme le meilleur régime possible, suivant l’adage du "vox populi vox dei".
Si l’on interprète cette expression, la foule serait donc douée d’une intelligence, d’une infaillibilité et d’une sagesse qu’aucun individu ne pourrait concurrencer. Mais qu’entend-on par foule exactement ? Une simple regroupement d’individualités disparates comme celle que l’on rencontre dans les stades de foot ? Une entité mue par un objectif commun, parfois louables, à l’instar de ces citoyens en révolte contre un régime autocratique ? Il s’agira aussi, en cours de séance, de définir ce que l’on entend par raison ? Peut-on parler d’"intelligence des foules", ou au contraire de leurs bêtises et de leur aveuglement ? Qu’est-ce qui fait qu’une foule prenne au final une décision unilatérale ? Cela peut-il mettre en danger les raisonnements individuels et les singularités de chacun ?
Voilà autant de questions qui pourront être débattus par les participants du café philosophique de Montargis. Rendez-vous donc au Saint Firmin d’Amilly, 3 rue Francis Prieur, le vendredi 22 septembre 2023 à 19 heures pour cette nouvelle séance, la première de cette quatorzième saison.
La participation sera libre, et la prise de consommation vivement conseillée.