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Ce livre rassemble deux livres de deux auteurs très différents : l’un, Marc-Aurèle, empereur romain de 161 à 180, incarna la figure du "philosophe-roi" cher à Platon. Le second, Épictète, ancien esclave syrien affranchi, a exercé comme professeur et philosophe stoïcien. C’est d’ailleurs le stoïcisme qui rassemble ces deux figures importantes de la philosophie.
Les deux ouvrages compilés dans ce livre sont tous les deux constitués de courts paragraphes - parfois même d’aphorismes pour Marc-Aurèle. Bien que ce dernier n’apporte pas de contribution décisive à cette doctrine, ses Pensées constituent une sorte de vade-mecum du stoïcisme, attitude d’autant plus remarquable de la part d’un empereur désireux d’accorder ses actions en accord avec son âme et avec la raison.
Le Manuel d’Épictète, lui, entend être, dans sa concision (30 pages environ), « une arme de combat qu’il faut toujours avoir à sa portée » comme le dit Simplicius, un des commentateurs de cet opuscule.
Voilà un petit livre plutôt bien fait pour entrer dans la philosophie en douceur. Ce petit manuel ne rentre pas dans des grands concepts philosophiques mais, avec pas mal de fraîcheur et beaucoup de clins d'œil, il donne quelques outils pour nous faire cogiter.
Au passage, de grands penseurs sont appelés à la rescousse ainsi que quelques-unes des plus célèbres citations philosophiques : "Je pense donc je suis" de Descartes, "Connais-toi toi-même" de Socrate (concept plus complexe qu'on ne le croit), "Dieu est mort" de Nietzsche, etc.
Voilà un livre qui mérite à coup sûr de figurer dans les bibliothèques de tous les amateurs de dessins, les professionnels qui désirent approfondir leurs connaissances dans le manga et, aussi, en général, tous les passionnés de culture nippone.
L’auteur de ce très beau manuel, intitulé tout simplementDessine et anime tes Personnages de Manga (aux éditons Hoëbeke), est proposé par Ali Amrabet. Il est plus connu sous le pseudonyme de ZeSensei_Draws, un nom avec lequel il sévit sur la toile et les réseaux sociaux. ZeSensei_Draws est suivi par plus de 820 000 personnes sur Tiktok et plus de 35 000 sur Instagram. Il propose sur ses posts de courtes animations pour apprendre à dessiner et ses animés sont parmi les plus likés du réseau social TikTok. Il est également présent sur Youtube et sur Pinterest.
Voilà pour l’auteur. Parlons maintenant de son livre.
Le guide Dessine et anime tes Personnages de Manga propose une approche simple et efficace du dessin. Mais aussi très pédagogique. Ali Amrabet propose en introduction de rappeler que derrière un talent se cachent d’abord une envie, une passion, et ensuite une technique qui est à allier avec le travail et la "patience".
L’auteur désacralise ce "don" pour le dessin et entend montrer que représenter un personnage, une tête, une main ou un buste tient souvent à une bonne approche, à de l’observation et à des astuces parfois basiques.
Grâce à de très nombreuses illustrations – d'Ali Amrabet lui-même – le lecteur pourra découvrir que "chaque dessin, même le plus complexe, est en réalité composé de formes simples" : ronds, carrés, triangles ou ellipses.
L’auteur met en garde sur les facilités à représenter des seins : "deux ronds" ne suffisent pas
Son vade-mecum commence par les yeux qui constituent la partie centrale et la plus importante d’un personnage. Précisons d’ailleurs que la tête constitue le premier chapitre et aussi la moitié du livre. L’auteur n’oublie pas d’expliquer comment exprimer des sentiments sur un regard ou un visage, grâce par exemple à des détails et des accessoires (cicatrices, piercings ou lunettes).
Le lecteur découvrira qu’il y a des techniques particulières, mais néanmoins abordables, pour représenter un nez ou des oreilles sous toutes leurs coutures. Une section assez détaillée est consacrée à la manière de dessiner les cheveux, leurs implantations et leurs mouvements.
Outre la tête, l’anatomie du corps fait l’objet d’un chapitre entier : Ali Amrabet s’intéresse à la restitution au dessin du torse, du bras, du cou, des pieds ou des mains. Le buste féminin n’est pas oublié et l’auteur met en garde sur les facilités à représenter des seins : "deux ronds" ne suffisent pas…
Les positions du corps et quelques-uns de ses mouvements sont également abordés. Ce qui offre une transition idéale vers la dernière partie du livre, qui est une présentation des techniques basiques d’animation. En quelques dizaines de pages, le lecteur aura une bonne initiation des outils et des éléments pour commencer des scènes animées.
Pas de quoi, bien sûr, devenir tout de suite le prochain Eiichirō Oda, mais de quoi avoir envie à coup sûr de titiller votre plus beau beau porte-mine et dessiner votre premier manga.
On aurait tort de prendre l’ouvrage de Lionel Davoust, Comment écrire de la fiction ? (éd. Argyll) comme un vade-mecum imparable pour jeune ou moins jeune écrivain. Son ouvrage est ramassé : 162 pages pour donner les bonnes recettes pour bâtir une histoire c'est assez court. Lionel Davoust n'entend pas être exhaustif dans son projet mais de rappeler quelques fondamentaux. Le premier de ceux-ci concerne l'importance de l'inspiration qui serait le vrai moteur de l'écriture.
Première erreur, insiste Lionel Davoust, fort de son expérience et de ses nombreuses publications dans la fantasy principalement : "J’affirme qu’il est non seulement faux, mais prétentieux de soutenir que l’écriture ne s’apprend pas."
Cette phrase est au cœur de l’essai dont le sous-titre est éloquent : "Rêver, construire, terminer ses histoires". La moindre des qualités de Lionel Davoust est autant de donner quelques pistes et clés que de dédramatiser l’activité littéraire : le travail est au centre de l’écriture et c’est "la seule variable qui se trouve sous notre contrôle". Voilà qui promet d’être rassurant.
Lionel Davoust se lance dans une enquête finalement assez ardue : d’où viennent les idées, comment être original, qu’est-ce qu’une histoire, où trouver du sens dans une histoire ou pourquoi vouloir écrire ? L’auteur donne son point de vue sur ce qu’est une fiction et sur la place que doivent avoir les conflits intérieurs, les phases scénaristiques ou les scènes d’exposition.
L’auteur propose au futur écrivain qu’avant de se mettre au travail il s’interroge sur ce qu’il a à dire. Une étape ingrate, certes, mais indispensable avant de se retrousser les manches, ce que Lionel Davoust exprime avec une phrase qu’il faut relire plusieurs fois pour la comprendre : "Faire descendre l’imperfection imaginée dans l’imperfection inhérente au réel."
Concilier la volonté de l’auteur et la volonté de l’histoire
La deuxième partie de l’essai aborde les techniques d’écriture pour faire accoucher la fiction qui deviendra un roman. L’auteur y aborde des concepts plus techniques : les codes de la narration, le tesseract, le concept de la "promesse" et du "paiement" ou celui du point de vue, développé notamment grâce à des graphiques.
C’est encore avec des graphiques que l’auteur de fantasy s’interroge sur la place capitale des personnages qu’il résume ainsi : "Une histoire, c’est des gens intéressants, qui veulent quelque chose d’important, et c’est compliqué". Au sujet de l’importance de fiches pour créer des personnages, Lionel Davoust exprime son point de vue, à rebours de beaucoup d’auteurs. Son opinion est à la fois simple et complexe : une fiction doit pouvoir "concilier la volonté de l’auteur et la volonté de l’histoire."
Comment écrire de la fiction ? n’est pas exempt de pages plus ardues comme celles consacrées aux "scènes" et en particulier aux "scènes unitaires" : "La scène unitaire fait l’objet d’un conflit narratif conduisant à une évolution de l’histoire, mais dont le déroulé dramatique comme le dénouement se répercutent sur les échelles supérieures du récit."
Même si le lecteur ne trouvera pas dans l’essai de Lionel Davoust un guide exhaustif, l’auteur parvient à donner des clés pour se lancer dans l’écriture d’un roman. Tel un coach averti, l’auteur écrit écrit ceci : "Si vous ne faites rien, il ne va rien se passer". La dernière partie du livre donne quelques conseils pour se lancer : ne pas attendre d’avoir du temps libre mais consacrer tous les jours un peu de temps à son manuscrit ("Vous n’aurez jamais plus de temps libre que maintenant", cite-t-il Robin Hobb). Lionel Davoust aborde la question de la relecture, de la réécriture et de la correction du manuscrit terminé. "Cela s’apprend, et c’est la bonne nouvelle", dit-il enfin au sujet de du jugement esthétique et de la correction. Une phrase qui s’applique avant tout à l’écriture d’une fiction.
l’ouvrage de Sharon Jones, Burn After Writinga été l’un des succès inattendu en librairie. Grâce largement au bouche-à-oreille, le public a été curieux d’avoir entre les mains cet ouvrage de développement personnel. Du "feel good", comme on le dit aujourd’hui. Mais que regroupe exactement ce manuel destiné, comme son titre l’indique, à être brûlé après avoir été rempli ?
Il faut tout d’abord dire que le titre du livre est une idée géniale, donnant à l’ouvrage de Sharon Jones un parfum de mystère et même d’interdit. Or, l’interdit est en nous. Plus précisément, c’est nous même qui l’alimentons, et l’ouvrage de Sharon Jones permet d’en jouer afin de sortir le lecteur de ses derniers retranchements.
Burn After Writing ne se lit pas : il s’écrit, se remplit, se gribouille et se coche : le livre "propose des questions introspectives, des expériences de réflexion et des devoirs" sur soi-même, ce qui en fait un livre intime et personnel, à condition bien entendu de jouer le jeu.
Sharon Jones s’inscrit dans l’ère des réseaux sociaux, en même temps qu’elle s’en démarque : alors que les Facebook, Instagram et autres Tik-Tok font de l’intime et du privé des sujets de conversation, Burn After Writing propose au contraire de s’asseoir, de prendre un crayon et de s’intéresser à soi, mais en secret. Bref, "jouer à Action ou Vérité" avec soi-même.
L’auteure présente aussi son livre comme un "dossier noir…", avant d’ajouter : "Il est un espace où vous révélez librement votre vérité, sans vous préoccuper de l’opinion ou du jugement des autres."
Dans cette recherche de la vérité sur soi, il s’agit de porter un regard sur son passé, ses aspirations, ses désirs, ses frustrations et ses plus secrètes motivations. Là est toute la difficulté : "Je suppose que la véritable question est la suivante : comment se distinguer clairement à travers son propre regard, le plus souvent subjectif ?"
Comment se distinguer clairement à travers son propre regard, le plus souvent subjectif ?
Le livre se découpe en trois parties d’une logique implacable : "Le passé", "Le présent" et "L’avenir". En se penchant sur son passé, l’utilisateur est invité à se remémorer des souvenirs, des proches, ses préférences ou ses premières fois. "Regarder en arrière" : tel est l’objectif de cette première section.
L’introspection se fait confession dans la partie suivante consacrée au présent et à "la vérité pertinente". À côté de questions relativement ludiques sur le mode du "si j’étais", le lecteur muni de son Bic est invité à s’interroger sur une question existentielle : "Ce que je suis". Ses désirs, sa personnalité, ses traits de caractère, ses compétences. Pour répondre à ces interrogations, l’auteure propose des sections surprenantes, telle que celle-ci : "Si je pouvais réaliser un film hollywoodien [sur ma vie]". Des grilles sous forme de notations sont également à remplir, tout comme des associations de mots, des listes à cocher et des pages entières à remplir ("Ce que l’argent ne peut acheter", "La famille c’est…" ou "Mes mantras et mes règles de vie").
La dernière partie traite logiquement de l’avenir : "Où allez-vous ? Que traversez-vous ?" Là encore, des questions ouvertes ou fermées, des listes à remplir ou à cocher et des pages de notes proposent de s’interroger sur son futur, grâce notamment à des "listes d’envie".
Au terme de ce livre, l’auteure de Burn After Writing trahit un chouia son titre : l’ouvrage a finalement vocation d’être non pas brûlé après utilisation mais au contraire conservé pour être consulté dans le futur : "Dans quelques années, vous relirez ce livre et referez ces exercices".
Si vous regardez attentivement cette chronique, vous verrez qu’il n’est pas fait mention d’une pagination pour l’ouvrage présenté dans cette chronique.
En effet, Colombe Blanche (éd. Les Grandes Personne) se présente comme un livre accordéon, se dépliant en longueur mais en recto-verso. Il s’agit d’un ouvrage d’illustration, se présentant comme un "livre-poème" créé en langue des signes, comme le précisent les auteurs, la dessinatrice Pénélope et Levent Beskardes, poète, comédien et metteur en scène sourd. Tous deux avaient déjà collaboré pour un précédent ouvrage, Amour… rouge, qui était lui aussi sur le langage des signes.
"Nuage blanc", "neige", "ours blanc", "panthère noire", "araignée", "chauve-souris", "feux d’artifice" : le blanc et le noir servent de fil conducteur pour le livre qui joue sur cette dualité. Un recto pour le blanc, et un verso pour le noir. Ou inversement. Pénélope présente ainsi cet ouvrage : "Je veux créer des oppositions entre le blanc et le noir, le positif et le négatif, renforcées par des accents de brillance ton sur ton, en contraste avec la matité du papier, pour terminer par une explosion polychrome."
Un remarquable travail artistique, pédagogique et éditorial
Un remarquable travail artistique, pédagogique mais aussi éditorial, proposé par les éditions des Grandes Personnes, dont il faut absoulment saluer ici la constance et l’implication.
Pour l’ouvrage de Pénélope et Levent Beskardès, les pages se déplient en accordéon, dévoilant en images des mots et des dessins, qui sont surtout des illustrations pour faire découvrir le langage des signes.
Colombe Blanche est le 4e ouvrage de Pénélope en langue des signes, après Des Mains pour dire Je t’aime, Parle avec les Mains et - nous l'avons dit - Amour … Rouge, des livres réalisés depuis 2012 avec l’aide de Monique Gendrot interprète de l’INJS (Institut National des Jeunes Sourds) de Paris. "J’ai réalisé ces 2 derniers titres avec Levent Beskardès, comédien-poète sourd : Après les poèmes sur les couleurs rouge et bleu, aborder la notion du blanc et du noir s’est imposé à moi de façon évidente", ajoute Pénélope.
La sortie de Colombe blanche sera accompagnée bientôt de plusieurs expositions de dessins originaux, d’un spectacle de poèmes en langue des signes, d’interventions, d’ateliers en langue des signes et d’une vidéo accessible sur le site des Grandes Personnes en septembre 2020.
Soyons honnêtes : Le dernier livre de Flore Cherry, L’Écriture érotique (éd. La Musardine) aurait sans doute mérité le pluriel. Car les écritures érotiques ont des visées et des objectifs différents ? Quoi de commun en effet entre la création d’un roman, la rédaction d’une lettre à un amant ou à une maîtresse, l’envoi de sextos ou la publication de posts plus ou moins personnels sur un blog ? Un dénominateur rassemble ces écritures : comment exprimer le désir ?
Voilà un vrai challenge, voire même une "science" comme le déclare l’auteure qui a fait de l’écriture érotique un vrai travail – comme l’attestent ses ateliers des "Écrits polissons", son Salon de la littérature érotique, ses fonctions au magazine Unionou ses chroniques pour Sud Radio.
L’Écriture érotique entend donner au lecteur des outils, des idées mais aussi de l’inspiration pour exprimer sur papier – ou sur ordinateur – le désir, l’excitation et la tension sexuelle. Avec, dès l’introduction, cette remarque : "Et la différence entre écriture "érotique" et "pornographique", alors ? Personnellement, je pense qu’elle est là où vous placez votre morale, votre pudeur et votre expérience de lecture."
Flore Cherry consacre les premiers chapitres de son manuel à un préliminaire : "À quoi ça sert de bien écrire du cul ?" Voilà une question pas si anodine que cela, sauf si, comme elle le dit, vous choisissez d’esquiver le sujet en considérant que l’indicible – ici, le désir, l’attirance, les pulsions sexuelles – ne s’écrit pas. Pourtant, l’auteure voit bien des avantages à se lancer dans l’écriture érotique : commencer, voire entretenir, un lien intime avec son ou sa partenaire, vivre pleinement des fantasmes via la plume ou le clavier, "mieux se comprendre soi-même", s’affirmer et passer au-dessus de sa timidité naturelle et, pourquoi pas, "participer à une révolution." Car la littérature érotique est depuis longtemps un genre qui a su dépasser le stade de création légère. Elle porte aujourd’hui "l’étendard d’autres combats plus sociétaux. On pourrait citer en premier lieu celui des luttes féministes." Les exemples de manquent pas : Virginie Despentes (Baise-moi), Catherine Millet (La Vie sexuelle de Catherine M.) ou, moins connus, Marie-Anne Paveau (Le Discours pornographique, éd.La Musardine) et Françoise Simpère (Ce qui trouble Lola, éd. Blanche).
Oscar Wilde, Anaïs Nin, Roald Dahl Jean de la Fontaine et même… Emmanuel Macron
La deuxième partie de l’essai de Flore Cherry aborde le cœur de ce qu’est l’écriture érotique, et comment se lancer. Et pour cela, la créatrice des "Écrits polissons" propose une série de réflexions et d’entraînements autour de différents thèmes : la description physique, la description sensuelle, les sentiments, les rapports de pouvoir, le jeu ou l’humour.
Mieux que de simples exercices – avec tout de même ce qu’il faut de théorie – Flore Cherry n’oublie pas de proposer des passages savamment épicées : le lecteur trouvera ainsi une série de déclinaisons sur l’art d’écrire sur la fellation sur un mode factuel, amoureux, violent, transgressif ou dégoûté.
Avec la dernière partie de L’Écriture érotique vient enfin l’objectif ultime qui est de se retrousser les manches et de mettre en application les conseils prodigués dans l’ouvrage. Le lecteur – et, gageons-le, futur auteur – trouvera là de quoi passer au-dessus de la leucosélophobie – autrement dit la "peur de la page blanche." Des conseils qui peuvent s’appliquer à l’écriture de manière plus générale. Là d’ailleurs est aussi l’intérêt du manuel qui peut faire office de vade-mecum pour un écrivain en herbe quel qu’il soit : Où écrire ? Avec quels outils (plume, crayon, ordinateur… ou smartphone...) ? Comment trouver le temps ? Preuve du sérieux de cet ouvrage, Flore Cherry insiste sur l’importance du vocabulaire – particulièrement capital dans la littérature érotique –, de la ponctuation mais aussi de l’orthographe, un sujet qu’elle sait dédramatiser. Le lecteur trouvera enfin des chapitres spécifiques "pour écrire un texte érotique, quel qu’il soit et quelle que soit sa fonction" : lettres d’amour, sextos, journal intime, roman, théâtre, blog, voire chanson paillarde ! Flore Cherry a enrichi son manuel de trucs, d’idées, de fiches pratiques (en fin de volume) et de multiples fiches d’entraînement.
L’ultime conseil de Flore Cherry est pour les lecteurs ou lectrices encore réfractaires à un genre encore mal considéré : arrêtons de nous "trouver des excuses", dit-elle. Et de rappeler que la littérature érotique regorge de célébrités qui s’y sont adonnées : outre Sade, elle cite Oscar Wilde, Anaïs Nin, Roald Dahl (l’auteur de Charlie et la Chocolaterie), Jean de la Fontaine et même… Emmanuel Macron.