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oenologie

  • In vino veritas

    Soyons sérieux. Ces 50 histoires lunaires sur le vin n’ont pas pour ambition de dresser un tableau de l’œnologie, ni de faire une chronologie de l’histoire de la vigne et du vin, ni surtout de faire preuve d’érudition pour impressionner le lecteur ou la lectrice. Quoique ! En parlant d’érudition, Fabrizio Bucella n’en manque pas. Mais il la manie avec humour et dans un style enlevé. L’OVNI qu’il nous propose (Objet Vinicole Non Identifié, éd. Hachette) se veut avant tout une histoire d’amour sur une boisson vieille de plusieurs millénaires, souvent admirée autant que critiquée. Et aujourd'hui en danger à cause du réchauffement climatique. 

    L’ouvrage, illustré par Théophile Sutter ("L’Immortel"), propose cinquante chroniques sans ordre chronologie. Ces courts textes montrent que le vin a, de tout temps, suscité admiration, rejet, fascination et a réussi à devenir un marqueur de raffinement, de luxe, voire de signe extérieur de richesse. En tout cas, c'est un sujet de passion, pour ne pas dire de fascination pour ses amateurs et amatrices. Loin d’être un ayatollah de la dive bouteille, Fabrizio Bucella a choisi de parler du vin par le petit bout de la lorgnette.

    Chacune de ses chroniques n’aura de cesse d’intriguer : pourquoi Châteauneuf-du-Pape a-t-il interdit de survol de son territoire les soucoupes volantes ? (après tout, l’ouvrage se nomme OVNI…), James, Bond était-il un fieffé alcoolique – en plus d’être espion et tombeur de ces dames ? Napoléon buvait-il du Chambertin ? Comment l’église s’en est-elle prise aux charançons ?

    Rien de très sérieux a priori. Sauf que...

    "Comment parler des vins qu’on n’a pas bus ?"

    Sauf que Fabrizio Bucella propose aussi des chroniques à la fois courtes et pertinentes sur des sujets plus sérieux. Comment les Romains buvaient-ils leurs vins ? Pourquoi le roi Scorpion (roi égyptien vers 3200 av. JC) s’est-il fait enterrer avec 700 jarres de cet alcool princier ? Pourquoi le vin est-il d’abord arrivé en Europe ? Comment Bordeaux est-elle devenu la capitale de l’œnologie ? L’histoire est au cœur de ce livre. La science aussi. Fabrizio Bucella explique l’importance chimique de la levure dans la fabrication du vin. Il parle de l’apport capitale de Roger Dion dans la compréhension de l’œnologie. Plus étonnant encore, un chapitre sur l’umami explique en partie le succès quasi magique d’une boisson dont le succès n’a jamais été démenti.

    Jamais ? C’est là que l’auteur s’interroge. Réchauffement climatique oblige, le vin serait-il un danger ? Sans doute. En tout cas, il est à la croisée des chemins ("Est-ce la fin du vin ?").    

    Outre des planches mêlant considérations sérieuses ("Comment bien accorder les plats et les vins ?") ou pas ("Comment parler des vins qu’on n’a pas bus ?") et illustrations potaches (non sans jeux de mots et calembours), Le livre consacre plusieurs pages sur l’opéra et le vin (Faust, La Traviata ou La Bohême pour les œuvres les plus connues).

    Pas de prise donc de tête pour cet ouvrage savoureux. Les illustrations très pop et bourrées d’humour, elles aussi, font de ce livre une délicieuse en matière à l’approche des fêtes où le champagne coulera à flot, cela va sans dire. 

    Fabrizio Bucella & Théophile Sutter, OVNI Objet Vinicole Non Identifié, 50 histoires lunaires sur le vin,
    éd. Hachette Vins, 2024, 192 p.
    https://www.hachette-pratique.com/livre/ovni-objet-vinicole-non-identifie
    https://www.instagram.com/fabrizio.bucella
    https://www.facebook.com/prof.fabrizio.bucella
    https://www.instagram.com/theophilesutter

    Voir aussi : "Vins et vignobles, des Gaulois à la Ve République"

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  • Art à boire

    Puisque la saison estivale va doucement vers sa fin, il est sans doute temps de garder la tête au soleil et à la fête avec une bonne idée de sortie le Festival Art & Vin 2024 qui poursuit son périple festif, artistique et vinicole jusqu’au 31 octobre 2024.

    Pour sa 26e édition,  Art & Vin propose un menu des plus alléchants, dans plusieurs domaines et châteaux de la Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse  : Soirées concert, théâtre, photographie, arts visuels, expositions, streetart, peinture, danse, sculpture, conférences, balades vigneronnes, sans oublier une série de focus passionnants sur l’art d’accorder les mets et les vins.

    Art. Nous y voilà. "Les vignerons ne sont-ils pas des artistes qui façonnent un produit ancestral et toujours nouveau ?" questionnent avec justesse les organisatrices et organisateurs. "En accueillant les œuvres d’art dans leur domaine, les vigneronn.e.s ouvrent des espaces de liberté, créent des connexions, contribuent à la diffusion d’une pensée libre", disent-ils encore.

    Artistes et vignerons partagent ainsi leur savoir-faire et, ensemble, ils contribuent au rayonnement des talents de leur région. Véritable rassemblement de cœurs, l’événement permet aux visiteurs de venir aiguiser leur sensibilité esthétique et gustative dans une quarantaine de domaines et châteaux de la Région Sud, et ce jusqu’au mois d’octobre.

    "Les vignerons ne sont-ils pas des artistes qui façonnent un produit ancestral et toujours nouveau ?"

    Pendant encore deux mois, plusieurs domaines vinicoles ouvriront leurs portes à des artistes aussi différents que la céramiste VOS au Château de Majoulière à Villecroze (jusqu’au 30 octobre), la peintre Bernadette Van Baarsen au Domaine des Feraud à Vidauban (jusqu’au 30 septembre), la peintre Chouette Nia au Domaine du Dragon à Draguignan (jusqu’au 31 octobre), l’artiste textile Claire Wyldbore au Château Les Crostes à Lorgues (jusqu’au 15 septembre) au peintre Vincent Savatier au Château du Roüet au Muy (jusqu’au 30 septembre), au peintre Virgile Virgilien aux  Terres de Saint Hilaire à Ollières (jusqu’au 30 septembre), au photographe Pixeliums au Château Nestuby à Cotignac (jusqu’au 31 octobre), à la sculptrice Josso et au sculpteur Miguel Martin au Château de Mauvane à Hyères (jusqu’au 8 septembre, pour ne pas dire très bientôt).

    À ne pas manquer non plus, des œuvres de la peintre ukrainienne Natalia Kuruch au Font des Pères au Beausset (jusqu’au 30 septembre). D’autres artistes sont à noter. Au Domaine de L’anglade au Lavandou exposent les peintres Thomas Reiheisser et Natalija Vincic (jusqu’au 30 septembre). Au Domaine de La Suffrène à La Cadière d’Azur, c’est le photographe Frédéric Laban qui est de la fête (jusqu’au 15 septembre). Au Clos des Roses à Fréjus, l’architecte Ludovic Regnault a installé ses créations jusqu’au 6 septembre. À Terre de Mistral à Rousset, la peintre Maryse Silenziano expose  ses toiles. Au Domaine Isle Saint Pierre en Camargue, ce sont la peintre allemande Valery Muller et le photographe Louis Rivière qui sont mis à l’honneur (jusqu’au 30 septembre). Citons enfin l’artiste protéiforme Catherine Arniac au Mas de Valériole en Camargue, jusqu’au 31 octobre.

    Que des artistes aux univers aussi variés et passionnants investissent des lieux vinicoles, voilà qui est remarquable.

    "Art & vin en liberté"
    Du 1er mai au 31 octobre 2024
    https://artetvinvar.fr

    Voir aussi : Du vin, des arts et de la fête"
    "Vins et vignobles, des Gaulois à la Ve République"

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  • Sans modération

    Au départ, Les Gouttes de Dieu est une série de mangas de Tadashi Agi et  Shū Okimoto. En tout, 70 tomes ont été publiés, formant un cycle inattendu autour du vin et de l’œnologie. Sort en ce moment l’adaptation télé de ce manga. La série créée par Quoc Dang Tran célèbre aussi les liens forts et passionnés entre la France et le Japon.  Première entorse de cette version filmée des Gouttes de Dieu, les scénaristes ont choisi une Française – et non pas un Japonais, comme dans le manga d’origine.

    Camille Léger, jeune Parisienne, ex petite génie en œnologie, est en froid avec son père depuis des années, lorsque ce dernier l’appelle de Tokyo pour réclamer sa présence. L’homme est très malade. Lorsque sa fille accepte de le rejoindre, il vient tout juste de mourir. Au Japon, l’ouverture du testament, ayant en jeu un superbe appartement tokyoïte de plusieurs millions d’euros et surtout une collection de grands crus unique au monde, prévoit une clause inattendue : la fortune d’Alexandre Léger reviendra soit à sa fille, soit à son fils spirituel, Tomine Issei, au terme d’un concours de dégustation de vin en trois manches. Or, ce Japonais a un palais exceptionnel, tandis que Camille a fait une croix définitive sur l’œnologie. 

    Comment rattraper le temps perdu et renouer avec son passé

    Les deux premiers épisodes des Gouttes de Dieu, passionnants de bout en bout, indiquent clairement l’enjeu de ce testament d’un excentrique : comment rattraper le temps perdu et renouer avec son passé. Le cœur de la série, c’est bien sûr le vin, et en particulier les crus français.

    Cette création internationale fait une série de va-et-vient entre la France et le Japon. La fortune de l’œnologue et créateur d’un guide des vins renommé parvient à être – presque – secondaire dans une histoire qui allie astucieusement liens familiaux, passions réfrénés (soit par Camille, soit par la mère et le grand-père de Tomine) et plongée dans le milieu de la viticulture (avec mention spéciale pour Gustave Kervern, en propriétaire de domaine faussement bourru et vrai sensible).

    Les deux premiers épisodes campent efficacement l’héroïne, d’abord fâchée à mort avec son père, avant de trouver dans son exil au Japon une raison d’espérer.

    À partir du deuxième épisode, a lieu la formation accélérée pour permettre à Camille de retrouver ses connaissances, ses réflexes mais aussi ses goûts. Pour cela, les créateurs de la série ont opté pour les mêmes idées que les mangas : faire de la dégustation un voyage intérieur où se mêlent images, sensations et rêves éveillés.    

    Une série à déguster sans modération.*

    Les Gouttes de Dieu, une mini-série dramatique américano-franco-japonaise de Quoc Dang Tran, avec Fleur Geffrier, Tomohisa Yamashita, Stanley Weber Gustave Kervern et Cécile Bois, saison 1, 8 épisodes, 2023, Apple+, France Télévision
    Tadashi Agi & Shu Okimoto, Les Gouttes de Dieu, tome 1, éd. Glénat, 2008, 240 p.
    https://www.glenat.com/les-gouttes-de-dieu/les-gouttes-de-dieu-tome-01-9782723463409
    https://www.hulu.jp/static/drops-of-god
    https://www.francetvinfo.fr

    Voir aussi : "La cavalière du désert" 
    "Retenez-moi ou je fais un malheur"

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    * L'alcool est à boire avec modération

  • Vins et vignobles, des Gaulois à la Ve République

    Que vous soyez féru·e·s d’Histoire ou amateur·e·s de vins, cet essai sur les vignobles français d’Eric Glatre (Histoire(s) de vin, éd. du Félin) vous passionnera. Et si vous êtes les deux, nul doute que vous aurez entre les mains votre futur cadeau pour les fêtes.

    Éric Glatre propose dans cet ouvrage de revenir sur les grands jalons qui ont marqué un produit pas tout à fait comme les autres, élément fondamental de l’alimentation de notre pays ("L’un des aliments de base de la population adulte, avec la bénédiction des savants"), devenu marqueur culturel (l’étonnant "Bataille des vins" daté de 1223 ou la confrérie des chevaliers du Tastevin), voire mystique (chapitre "Les moines, la vigne et le vin, VIe-XIe siècle"), objet de convoitise, enjeu économique et, avec le temps, produit de luxe (le chapitre sur le classement de 1855).

    Du tonneau gaulois à la création des AOC, en passant par le champagne de Dom Pérignon et le désastre du  phylloxera : Éric Glatre balaye plus de 2000 ans d’histoire de la viticulture, avec précision mais sans jamais perdre le lecteur non-initié.

    Cette Histoire(s) de vin, découpée en 33 chapitres à la fois chronologiques et thématiques, est le rappel que cette boisson, qui a fait la fortune et la réputation de notre pays, a toujours suscité l’intérêt du pouvoir, des acteurs économiques mais aussi de la population. L’auteur rappelle que les réglementations concernant la plantation de vignes et la protection date de l’époque romaine, et que la Bourgogne a été très tôt vue comme une terre exceptionnelle : "Le vignoble de la Côte [d’Or], inexistant et même inconcevable du temps d’Auguste, est devenu, avant la fin du IIIe siècle, l’une des richesses les plus fameuses de la Cité d’Autun." Quelques siècles plus tard, Philippe II Le Hardi s’engage contre un  cépage jugé peu qualitatif : le "vil gamay". Une loi réglementation royale "qui annonce sur le long terme un des fondements de l’appellation d’origine contrôlée". 

    Le "vil gamay"

    "Richesse" : le mot est lâché pour une boisson sophistiquée devenu à la fois un produit de consommation courante et un enjeu exceptionnel. C’est ainsi que l’on peut notamment lire cette remarque sur la naissance du Clos Vougeot : "la réussite la plus remarquable de toute l’histoire de la viticulture monastique." Dans le chapitre consacré à ce cru, Éric Glatre nous fait entrer avec précision au cœur d’une propriété historique.

    La région de Bordeaux a bien sûr droit à plusieurs chapitres : "Le Privilège des vins de Bordeaux (1214)", "Les flottes du vin" au XIVe siècle ("Le port de la Gironde n’a plus désormais de concurrents sérieux… Cette prospérité économique fait de Bordeaux une véritable capitale"), l’histoire peu connue de la barrique bordelaise ou le classement de 1855.

    L’histoire du vin c’est aussi celle de révoltes et de bouleversements socio-économiques, à l’instar de la crise du phylloxera,  de la grande "révolte des gueux" du Midi viticole en 1907 ou de la révolte des vignerons de Champagne à la même époque, révolte qui aura pour conséquence les grandes lois de protection des appellations régionales.

    Qui dit viticulture dit aussi inventions capitales : celui des vins mousseux, du vin jaune, mais aussi du tonneau (qui n’a pas été inventé par les Gaulois, contrairement aux idées reçues), de la bouteille en verre, du bouchon en liège ("Il n’a pas toujours été le partenaire naturel du vin") ou encore de la capsule de champagne.  

    Voilà un essai enthousiasmant sur cette histoire du vin, produit exceptionnel, monument du patrimoine français et objet d’admiration : les grandes réussites viticoles "témoignent, en dernière analyse, d’un art de vivre." Cette réflexion du géographe René Pijassou parle du XVIIIe siècle "élégant et raffiné". Sans nul doute, cela s’applique également pour les siècles suivants, jusqu’à aujourd’hui. 

    Éric Glatre, Histoire(s) de vin, 33 dates qui façonnèrent, les vignobles français,
    éd. du Félin, 2020, 344 p. 

    https://editionsdufelin.com/livre/histoires-de-vin

    Voir aussi : "Du vin, des arts et de la fête"
    "Vendanges amères"

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  • Vendanges amères

    Le hasard est parfois bien fait : alors qu’il y a quelques jours je découvrais le podcast d’Affaires sensibles consacré à l’histoire de la plus grosse arnaque dans le monde du vin, cette semaine je tombais sur le film Sour Grapes consacré au même sujet, et qui est disponible sur Netflix.

    Le protagoniste de cette affaire s’appelle Rudy Kurniawan. Un pseudo en réalité, qui est aussi un hommage à un joueur de badminton indonésien. Notre Rudy Kurniawan vient lui aussi de ce pays, d’une famille à l’histoire compliquée pour la faire brève, et que le film de Jerry Rothwell explique dans les dernières vingt minutes de son documentaire.

    Lorsque le fringant jeune homme asiatique apparaît dans la communauté des collectionneurs de vin à partir de 2000, il se montre évasif sur sa fortune. Il se présente comme un héritier passionné de bons flacons, capable de dépenser une fortune dans des bouteilles d’exception, la plupart françaises, et dans des millésimes rarissimes : Mouton Rothschild 1945, Chambolle-Musigny 1962, Vosne-Romanée-Conti, Château Petrus 1947 ou des Clos-saint-denis millésimés de 1945 à 1971. Et sur à cause de ces derniers vins qu’il va se faire pincer.

    Omerta

    Rudy Kurniawan est doué d’une connaissance encyclopédique en œnologie et il impressionne ses nouveaux amis collectionneurs. En quelques années, il devient un personnage emblématique des salles de vente et il s’associe avec le commissaire-priseur new-yorkais John Kapon qui se charge de revendre les vins de sa collection. Non seulement Rudy Kurniawan gagne beaucoup d’argent, mais il contribue aussi à bouleverser le marché du vin et à faire grimper les prix. L’escroquerie va être dévoilée parallèlement par le milliardaire et collectionneur Bill Koch et le viticulteur bourguignon Laurent Ponsot qui s’aperçoit que certains crus… n’ont jamais existé.

    Pas la peine d’être un spécialiste du vin pour apprécier Sour Grapes (comme d’ailleurs le numéro d’Affaires sensibles). Le spectateur sera fasciné par l’histoire d’une arnaque savamment organisée qui a tellement roulé dans la farine des hommes d’affaire roublards qu’aujourd’hui encore on estime que près de 10 000 faux crus de Rudy Kurniawan sont encore en circulation dans le monde. Et personne ne semble vraiment tenir à ce qu’on les déniche.

    Une vraie omerta qui a tout de même conduit derrière les barreaux un brillant spécialiste et fraudeur en vin, sans que l’on sache complètement toutes les complicités. Le milieu des collectionneurs de vin n’a pas été le moins gêné par cette escroquerie exceptionnelle. Et dans un milieu régi par le bling-bling, le fric et les signes extérieurs de richesse, on pourrait résumer ainsi les réactions des acheteurs des vins made in Kurniawan : "Qu’importe si mon Domaine de la Romanée-Conti à 85 000 dollars la bouteille est faux, du moment que l’étiquette indique que c’est un Domaine de la Romanée-Conti…"

    Sour Grapes, documentaire américain de Jerry Rothwell, avec Laurent Ponsot, Jay McInerney, Jefery Levy, Maureen Downey et Rudy Kurniawan, 2016, 85 mn, Netflix
    https://www.netflix.com
    "Le vigneron et le faussaire", Affaires sensibles, France Inter, 2017, en podcast
    https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles

    Voir aussi : "Histoire sensible"

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