En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Le Mobile Film Festival revient cette année encore, 15 ans déjà après sa création, avec les règles qui ont fait son succès : 1 téléphone mobile, 1 minute, 1 film, tout en imposant aux réalisateurs un thème engagé : "ACT NOW on climate change", en partenariat avec Youtube Creators for Change et UN Climate Change. Une initiative qui fait bien sûr sens en cette période d’urgence climatique. Dans ce cadre, les réalisateurs sont invités à soumettre leurs films jusqu’au 16 octobre.
Le jury est composé cette année des comédiennes et comédiens Juana Acosta, Hugo Becker, Dali Benssalah, Emma de Caunes, Sara Giraudeau, Arnaud Valois, de la réalisatrice et comédienne Monia Chokri, de Magali Payen, productrice et fondatrice de On est prêt et Imagine 2050 et de Patricia Ricard, présidente de l’Institut océanographique Paul Ricard.
Les deux bourses remises par YouTube Creators for Change, de 20.000 € chacune, permettront aux réalisateurs lauréats de réaliser en un an un court métrage avec des moyens professionnels et l’aide d’un producteur. Le CNC remettra de son côté deux bourses d’aide à l’écriture de 3.000€ chacune qui permettront aux lauréats d’intégrer des résidences d’écriture.
Lors de la précédente édition, le Mobile Film Festival avait reçu plus de 700 films de 81 pays et avait réalisé une audience de 21 millions de vues.
À vos téléphones et à vos stylos, donc. Vous avez jusqu’au 16 octobre pour travailler et proposer vos courts pour l’un des festivals de cinéma les plus originaux et les plus populaires.
"On veut du cru, de la viande humaine, du sang, des larmes. On veut avoir vraiment mal, comme celui ou celle qui narre. Pareil" : ainsi commence Je -Nous (Éditions du bord du Lot), le récit de Brigitte Bellac, une figure oubliée du cinéma français. Le grand public l’a découverte à la fin des années 70 dans le film de Michel Lang, À nous les petites Anglaises.
De cinéma, de théâtre et de télévision, il en est bien entendu question dans ce livre. Mais pas que. Car, comme l’indique l’auteure à l’ouverture de Je-Nous, son histoire est aussi celle d’une vie en forme de montagnes russes, d’arrêts nets en raison de graves problèmes de santé, de désillusions, mais aussi de courage et de résurrections, sans que jamais ces épreuves ne la mettent à terre.
Le destin de Brigitte Bellac est celui d’une artiste au destin tout tracé : danse, comédie et écriture semblent être faites pour cette jeune fille, que, plus tard, les Cours Simon finissent de convaincre que les planches l’appellent. Les planches mais aussi le succès avec son tout premier film, À nous les petites Anglaises en 1975. L’actrice devient connue du jour au lendemain et peut d’autant plus rêver d’un destin artistique exceptionnel que ses qualités d’auteure et de chorégraphe commencent à être également reconnus, à l’exemple de L’Automate (1976) puis de Jacques a dit (1980).
L’autobiographie de Brigitte Bellac a le premier mérite de nous plonger dans une époque révolue : celle de la télévision en noir et blanc, du théâtre bouillonnant alors que mai 68 n’est pas très loin dans les esprits, comme d'une France toujours corsetée par l’académisme, la morale et les rigidités sociales (il n’y a qu’à lire la scène éloquente à la bibliothèque du Musée Tavert-Delacour à Pontoise…).
Quelques personnalités fortes et inoubliables
Mais Je-Nous est aussi le récit d’une femme abîmée par une infirmité aux genoux qui se déclare très tôt. Elle découvre à cette occasion l’univers chirurgical et médical, avec son lot de docteurs Diafoirus mais aussi de médecins attentifs, compétents et humains : elle réserve pour les uns comme pour les autres ses piques comme ses remerciements. "Il sera dit cependant que je n’ai pas de chance avec mes genoux : car l’opération n’est pas réussie complètement… Il faut y « retourner »…" Le va-et-vient entre ces deux milieux si opposés – les arts et la médecine – donne à Je-Nous une singulière épaisseur humaine, mais sans que jamais Brigitte Bellac ne s’éloigne de ce qui est son rêve et sa passion : les arts.
L’auteure croque quelques personnalités fortes et inoubliables : Marie-Hélène Breillat, la Claudine d’Édouard Molinaro, Laurent Gamelon, l’ami de toujours, le gentleman qu’a été Mort Schumann ou encore l’attachant Dominique Pinon, un cas unique puisqu’il a obtenu la même année à la fois un prix de comédie et un prix de tragédie aux Cours Simon.
Toujours en mouvement, jamais à terre, Brigitte Bellac trace cahin-caha son destin dans le milieu âpre de la télévision et du spectacle, et ce en dépit de ses treize opérations aux genoux : "Une fois encore je vais avoir mal à crier et je ne crierai pas… Pourquoi ? Parce que ce n’est pas poli de crier. Une fois encore je vais avoir mal à crier et je ne crierai pas" écrit-elle dans les dernières pages de son témoignage, qui est un vrai hymne au courage et à la ténacité.
En près de trente ans, Brigitte Bellac se bâtit une solide réputation de femme des arts et de scénariste, sans compter ses apparitions à l’écran ou sur scène : auteure de sketchs dans Le Grand Ring Dingue (1982) ou pour L’Oreille en Coin sur France Inter à la fin des années 80, comédienne dans un Maigret avec Pierre Richard ou dans Areu=MC2 avec Marc Moro (1982) et créatrice de la comédie de music-hall Diabolo’s en 1985. Brigitte Bellac livre également à ses lecteurs l’histoire hors du commun d’Échec à la Reine, une nouvelle sur une joueuse d’échecs, devenue roman (Le Fou de la Reine blanche, aux éditions du Bord du Lot, grâce à Marcel Gillet, son éditeur fétiche), puis scénario... avant que la réalité ne rattrape la fiction.
En retrait du monde du spectacle et de la télévision, Brigitte Bellac poursuit son parcours d’artiste hors norme, grâce aux romans (La Pierresse, 2012) mais aussi au dessin et à la peinture. Toujours debout, jamais fatiguée d’avancer.
Brigitte Bellac, Je-Nous, éd. Les Éditions du bord du Lot, 2019, 170 p. En signature le 17 mars à la Péniche Arche d’Espérance 69, quai Auguste Roy, à Triel-sur-Seine, de 14H à 18H et le samedi 4 mai au Salon du Livre de Beauvais
Bla Bla Blog vous tient au courant du projet La Lutte des Classes, un court-métrage en préparation dont le bloggeur est pleinement participant.
Sous le nom de code des "Yeux du Rêve," du nom du concours qui avait été organisé par l’association Éclectique, le tournage se prépare.
Sa préparation est passée par deux étapes cruciales : trouver le lieu de tournage pour un film se passant essentiellement dans une école et mettre en place un casting, assez étoffé pour un court-métrage, puisque pas moins de onze comédiens interviendront, en plus des figurants.
Je vous parlerai très bientôt un peu plus précisément de ces actrices et acteurs qui viendront donner vie à Sixtine, Diane ou Souleymane.
Comme nous l'annoncions il y a quelques semaines, Bla Bla Blog va vous parler d'un projet cinéma cher à nos yeux. Il s'agit d'un court-métrage en préparation dans la région d'Ingré, à quelques encablures d'Orléans.
L'association Éclectique, qui est aux manettes de ce projet, recherche encore quelques figurants, mais aussi un lieu de tournage, en l’occurrence une école pour un tournage pendant les vacances scolaires.
Contactez l'association Eclectique et Nora M-D si vous souhaitez vous lancer dans ce beau projet.
Le point de départ du projet "Les Yeux du Rêve" ? Un concours de scénario. Le texte gagnant de ce concours a été décerné à La Lutte des Classes, un scénario écrit par Bruno Chiron.
Prochaine étape : un tournage, qui devrait avoir lieu dans les prochains mois.
Bla Bla Blog va vous faire vivre les étapes de la réalisation d'un court-métrage qui sera tourné dans la région d'Orléans.
Ce projet, intitulé "Les yeux du rêve," a commencé avec un concours de scénario organisé par l'association Éclectique.
Comme l'annonce Éclectique, la prochaine étape sera la préparation du tournage durant la Toussaint 2018, avec notamment les castings pour trouver les actrices, acteurs et figurants de cette aventure ciné.
La bande dessinée vous intéresse, comme nous ? Vous souhaitez vous immerger l'espace d'un moment dans ce milieu ? Bla Bla Blog vous encourage à une initiation au scénario de BD. Il aura lieu ce samedi 26 novembre, de 13H30 à 14H30 au 4 rue Roger Verlomme, Paris 3ème, dans le cadre du salon de la littérature érotique.
Cet atelier est organisé par l'école CESAN qui présentera sa revue Bilboquet, réalisée par le C'BD, l'association des étudiants de l'école CESAN. Pour ce premier numéro publié en juin 2016, ils ont planché sur les notions d'érotisme sous toutes ses formes : une collection de souvenirs, d'anecdotes, d'incongruités, de fantasmes et de performances... graphiques ! À l'image de l'école, la revue présente un paysage graphique et narratif éclectique et donne à connaître les personnalités artistiques hautes en couleurs de la toute jeune garde de la bande dessinée et de l'illustration.
Le C'BD, l'association étudiante de l'école CESAN, permet aux étudiants et aux diplômés de créer et renforcer des liens entre les différentes générations et de se retrouver autour de manifestations spécifiques. L'association a pour principal objectif de mutualiser les fonds afin d'aider à la publication des projets des étudiants mais aussi de mutualiser les compétences et les réseaux professionnels de chacun. Le C'BD a un rôle de comité éditorial, les projets des étudiants sont lus et revus par les membres de l'association qui décident de leur publication. Enfin, le C'BD a pour vocation de promouvoir le travail des étudiants dans des festivals, des salons ou à travers des expositions collectives.
L'inscription donnera accès à une initiation au scénario de la BD, un accès VIP de 15h à 21h30 au salon de la littérature érotique, la visite guidée de l'exposition "Strip-Art" par Alex Varenne, le catalogue collector Strip-Art (série limitée et signé), boisson offerte (les bières "La kékette") ainsi que des goodies (Kit Love). Et si vous venez accompagnés, 1 place achetée = 1 place offerte.
Et si vous venez de la part de Bla Bla Blog, vous aurez droit à une réduction de 20% !
Atelier de scénario de la BD 4 rue Roger Verlomme, Paris 3ème samedi 26 novembre, de 13H30 à 14H30 16 € sur pré-inscription et 20 € sur place 20 % si vous venez de la part de Bla Bla Blog