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Ouais, c’est Sophie Le Cam ! Oui, c’est Roland Garros ! Le mois de juin, le début de l’été, les après-midis passés devant la télé à suivre en cinq sets les petites balles jaunes et les exploits des tennismen français… Euh, en fait, non !
Sophie Le Cam, que l’on adore, est de retour avec son nouveau single "Mais c'est Roland Garros". Avec sa pop joliment bricolée et son humour, cette irrésistible voix de la scène française propose un hommage tendre au célèbre tournoi, non sans quelques coups de griffe à destination de nos tristes préoccupations quotidiennes : "Faut réserver ses vacances / Au moins 4 mois à l'avance / Et avoir vite des enfants / Et aussi une Peugeot / Mais c'est Roland Garros".
"Mais c'est Roland Garros" est le deuxième single extrait de son premier album Vedette qui sortira le 1er septembre 2023 au label Le Furieux.
Will Smith, comme souvent, peut agacer : acteur bankable aux choix cinématographiques parfois discutables, il a autant d’admirateurs que de détracteurs. La méthode Williams, réalisé par Reinaldo Marcus Green – mais où la présence de l’ex Prince de Bel Air est si forte que que l’on peut parler de film "de" Will Smith – est une très jolie surprise et nous rend Will Smith bien plus désirable que l’on imaginait.
L’ancien homme en noir de Men in Black joue le rôle de Richard Williams. Il est le père d’une famille de cinq enfants, dont deux filles nés de son dernier mariage. Elles se nomment Venus et Serena et montrent un gros potentiel au tennis, sport qu’elles pratiquent avec passion, sous le regard amoureux de leur père, aussi exigeant qu’aimant. Certain de leur talent, il a mis au point un plan pour les hisser au plus haut niveau mondial. Il entend bien suivre à la lettre sa méthode, savamment élaborée sur 78 pages. L’homme se montre intraitable face à des entraîneurs dubitatifs, des sportifs sceptiques et des businessmen aux motivations parfois éloignées du sport.
Will Smith parvient à montrer tout le charisme d’un père donnant tout pour le succès de ses filles, sans tomber pour autant dans le cabotinage
La méthode Williams a sans doute plus fait sensation aux États-Unis qu’en France. Pour son rôle du "Roi Richard" (King Richard), Will Smith a été récompensé d’un Oscar et d’un Golden Globes de meilleur acteur. Les nominations (meilleur film, meilleure actrice pour Aunjanue Ellis ou meilleur scénario) ont été nombreuses. C’est dire la qualité de ce biopic.
Will Smith parvient à montrer tout le charisme d’un père donnant tout pour le succès de ses filles, sans tomber pour autant dans le cabotinage, ce qui était un piège. Sa partenaire Aunjanue Ellis lui donne la réplique dans son rôle de mère discrète mais à l’importance capitale.
Maintenant, parlons de ces deux actrices secondaires que sont Saniyya Sidney et Demi Singleton dans les rôles respectifs de Venus et Serena Williams. C’est simple : sans en faire trop, elles rendent attachantes les deux futures grandes championnes du tennis mondiale. Nous sommes au début de leur jeune carrière et elles s’affichent en sportives naissantes hyper douées, pugnaces, sérieuses mais aussi humaines et craquantes. Leurs éclats de rire font merveille. Le film s’arrête au moment où Venus entre dans les tournois professionnels. Elle croise, ainsi que sa sœur, ces stars du tennis mondial que sont Pete Sampras, John McEnroe et surtout Arantxa Sánchez.
Voilà un biopic qui nous cueille par surprise et nous fait découvrir les coulisses du tennis, avec deux des plus grandes sportives du XXIe siècle en guest stars.
En cette période consacrée à Roland Garros, et si l’on parlait tennis, avec ce film, Cinquième Set, sorti il y a deux ans, porté par Alex Lutz, le Catherine de la série Catherine et Liliane, devenu un acteur et scénariste césarisé avec Guy ?
Pour Cinquième Set, c’est Quentin Reynaud qui le dirige, dans le rôle de Thomas Edison, un ex-prodige du tennis français qui décide à quarante ans de sortir sa raquette et de se mesurer aux cadors bien plus jeunes qu’eux. Il s’inscrit au tournoi de qualification de Roland Garros, bien décidé à montrer qu’il n’est pas fini.
Un travail introspectif
On peut imaginer comment le cinéma américain tournerait cette histoire de come-back : un sportif fini se challenge en partant se mesurer avec de jeunes sportifs aux dents longues qui pourraient être ses enfants. Cela donnerait une épopée démonstrative aux obstacles innombrables, avec un happy-end très classique.
Ici, Quentin Reynaud choisit de faire un travail introspectif sur un homme marié et jeune papa, ayant l’intime conviction de n’avoir pas réalisé son destin. La frustration pèse sur ses épaules, ce qu’Alex Lutz interprète avec justesse. D’autres réflexions sont évoquées : la pression des parents sur les jeunes sportifs, les échecs que l’on assume pas et le poids de la retraite.
Le film se termine avec une dernière balle, dont la course finale ouvre plusieurs fins, avec une certitude : le parcours brillant du "vieux" tennisman à Roland Garros a finalement été son plus grand triomphe.
Cinquième Set, drame français de Quentin Reynaud, avec Alex Lutz, Ana Girardot et Kristin Scott Thomas, 2020, 105 mn https://www.canalplus.com/cinema/5-eme-set/h/16336852_40099