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• • Articles et blablas - Page 282

  • De la brosse comme prolongement du geste de l’artiste

    expo_20160922_03-1024x665.jpgIl avait été question sur Bla Bla Blog de Luca Simonini, à l’occasion de sa précédente exposition à la galerie Art En Transe Gallery. L’artiste faisait une incursion dans la danse, son univers fétiche, grâce à des œuvres immortalisant des empreintes de mouvements chorégraphiques.

    En ce moment et jusqu’au 21 octobre, à la galerie New Image (Paris 3e), Luca Simonini nous parle encore d’empreintes et de traces dans sa dernière exposition, "Coups de Pinceau", une série consacrée aux brosses. La brosse, a priori simple instrument de l’artiste, est en effet au centre d’une passionnante production dont la cohérence et le message méritent d’être soulignés et commentés.

    Luca Simonini expose quelques-uns de ses outils de travail telles de précieuses reliques, encadrées, suspendues ou reproduites à la manière d’œuvres sacrées. Le bloggeur ferait un raccourci s’il résumait cette entreprise autour de la brosse comme d’un ready-made inspiré des accumulations d’Arman : Luca Simonini n’est en effet pas, ici, dans l’imitation. "Coups de Pinceau" parle d’abord du travail de l’artiste, de cette banale brosse vue comme le prolongement du geste de l’artiste. Luca Simonini prend le parti de sacraliser et d’esthétiser cet objet. Dans plusieurs triptyques, la brosse est mise en scène dans une nudité impressionnante, cristallisant du même coup le geste artistique avec une économie de moyens qui est à souligner.

    Mais le spectateur peut voir autre chose dans ces brosses de toute nature. Sans doute est-il aussi question de vanité. Regardez ces brosses suspendues ou leurs empreintes à l’encre de Chine, semble nous dire l’artiste. Qu’y voyez-vous ? Pas simplement des reliques ou des souvenirs passées à l’ombre d’un atelier mais aussi des figures allégoriques ou anthropoïdes : brosses de toutes tailles fragiles et suspendues, brosses comme fossilisées reproduites sur toile ou sur papier marouflé, brosses alignées telles des os humains.

    Luca Simonini fait de la brosse non seulement le prolongement du geste de l’artiste mais aussi une vanité contemporaine, humanisant de simples brosses : une bouleversante création, un coup à l’âme.

    "Coups de Pinceau, Luca Simonini"
    Galerie New Image, 31 rue des Tournelles, 75003 Paris
    Jusqu’au 21 octobre 2016

    © Luca Simonini

  • Seuls

    Et si toute la population disparaissait ? Seuls, l'adaptation de la bande dessinée phénomène de Fabien Vehlmann et Bruno Gazzotti sortira le 8 février 2017.

    Leïla, 16 ans, se réveille en retard comme tous les matins. Sauf qu'aujourd'hui, il n'y a personne pour la presser. Où sont ses parents? Elle prend son vélo et traverse son quartier, vide. Tout le monde a disparu. Se pensant l'unique survivante d'une catastrophe inexpliquée, elle finit par croiser quatre autres jeunes: Dodji, Yvan, Camille et Terry. Ensemble, ils vont tenter de comprendre ce qui est arrivé, apprendre à survivre dans leur monde devenu hostile…

    Mais sont-ils vraiment seuls ?

    Seuls, de David Moreau, avec Sofia Lesaffre et Stéphane Bak
    au cinéma, le 8 Février 2017
    http://www.seuls-labd.com/index.php

  • Matthieu Suprin, l’art du portrait

    De ses voyages en Asie, Mathieu Suprin a rapporté une série de portraits frappants et touchants. Pas de sensationnalisme, de dépaysement facile ou de sensiblerie dans ses clichés au plus près de ces personnes mais des témoignages glanées au fil des rencontres avec des hommes, des femmes, des enfants.

    Né en 1976 à Auxerre, Mathieu Suprin se destinait à une carrière toute tracée dans les médias, la communication et la publicité avant que la photographie ne s’impose à lui via le portrait, de ses proches d’abord, avant une première exposition en 2011 suite à un voyage au Burkina-Faso.

    Dans sa dernière exposition, "La croisée des chemins", présentée à la galerie Art En Transe Gallery (Paris 3e), c’est l’Asie que Mathieu Suprin met à l’honneur après une série de périples de en Birmanie, au Cambodge et au Laos. Ces portraits ramenés de l’autre bout du monde captivants par leur proximité et leur humanisme.

    Matthieu Suprin capte au plus près les visages, les bouches et surtout les regards tour à tour interrogatifs, implorants, rieurs, perdus, cabotins ou innocents.

    Arpentant l’Asie, le photographe a ramené des clichés sans artifice ni misérabilisme, des "morceaux d’une vie" comme il le dit lui-même : scènes de baignades, moments de méditations ou de prières, personnages assoupis ou inconnus pris sur le vif dans leur vie quotidienne . Ce n’est pas l’exotisme que Matthieu Suprin. Son approche artistique est guidée par l’humanité, la simplicité et le respect du sujet : "Il faut parvenir à s’abandonner à un pays, une culture et des gens différents. Prendre le temps d’apprivoiser un nouvel environnement et faire en sorte qu’il nous adopte en retour, et agir avec le plus de respect et d’humilité possible", dit-il.

    L’œil aiguisé, la technique (le sens du cadrage, l’éclairage, le grain) mais aussi "le lâcher prise" du photographe parviennent à capter des moments d’une rare densité que l’on croirait parfois tirées d’un film : la course gracieuse d’une Birmane s’élevant au milieu de colonnades d’un temple, ce pêcheur remontant son filet, un joueur de billard cambodgien immortalisé dans ce qui ressemble à un tripot d’un autre âge ou bien encore cette femme endormie dans son magasin au milieu d’une forêt de statuettes.

    Matthieu Suprin se place à la distance idéale de ces femmes, de ces hommes et de ces enfants pour nous les révéler dans leur intimité, avec humanité et respect.

    Matthieu Suprin ,"La croisée des chemins",
    Art En Transe Gallery, 4 rue Roger Verlomme, Paris, 3e

    http://www.matthieusuprin.com

    © Matthieu Suprin

    Bla Bla Blog est partenaire de cette exposition

  • Nous, Sapiens

    Qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous ? Tel est en résumé le sujet de Sapiens, best-seller de Yuval Noah Harari.

    Cet essai spectaculaire de plus de 500 pages avait tout pour rebuter n’importe quel lecteur ; contre toute attente, il est devenu un phénomène éditorial traduit en une trentaine de langues et vendu à des millions d’exemplaires dans le monde.

    Professeur d’histoire à l’Université Hébraïque de Jérusalem, Harari retrace avec pertinence, érudition, concision et limpidité l’histoire de Sapiens, notre espèce, en vérité le règne le plus étrange du monde animal.

    De l’aube de l’humanité à l’ère actuelle des biotechnologies, en passant par les pyramides d’Égypte, la conquête des Amériques et les premiers pas sur la lune, Harari explique comment ce qui n’était qu’une espèce parmi d’autres est parvenue à s’imposer sur les autres Homo (Homo neanderthalis, Homo erectus, Homo soloensis ou Homo floresiensis) au point de conquérir la surface de la terre, puis soumettre voire annihiler les autres êtres vivants. Étrange paradoxe, nous dit l’auteur, pour un "animal" a priori faible et marginal : "Tout récemment encore, le genre Homo se situait au milieu de la chaîne alimentaire… Voici 400 000 ans seulement que plusieurs espèces d’homme ont commencé à chasser régulièrement le gros gibier ; et 100 000 ans seulement, avec l’essor de l’Homo sapiens, que l’homme s’est hissé au sommet de la chaîne alimentaire."

    Comment cette domination a-t-elle eu lieu ? À l’instar de son tableau général de l’ère préhistorique, il choisit de prendre de la hauteur pour brosser le règne de Sapiens. Ce qui l’intéresse n’est pas l’histoire des conflits, des souverains ou des faits historiques mais les grands mouvements qui ont modelé l’espèce humaine.

    Yuval Noah Harari s’arrête sur les révolutions qui ont jalonné et façonné le règne de Sapiens. La révolution cognitive, tout d’abord, il y a 70 000 à 30 000 ans. Elle a permis de nouveaux moyens de penser et de communiquer : "Homo sapiens a pu dominer la planète grâce au commérage." L’auteur s’arrête longuement sur la plus troublante et fantastique invention de notre espèce : la "construction de réalités imaginaires", ces réalités intersubjectives qui n’existent que parce que tout le monde y croit (religions, nationalismes, États, droits de l’homme, et cetera).

    Harari consacre un long développement à une autre révolution controversée : la révolution agricole, il y a environ 10 000 ans. Bienfait ou désastre ? Harari est sévère, allant jusqu’à comparer la période dangereuse mais insouciante des chasseurs-cueilleurs (les anciens "fourrageurs") avec le "piège" de l’esclavagisme agricole et son corollaire, la domination cruelle du règne animal. "La plus grande escroquerie de l’histoire" juge l’auteur, mais aussi un événement socio-économique ayant posé les bases de la domination humaine sur la nature : sédentarisation, création des premiers villages puis des premières civilisations et empires, réseaux d’échanges, commerce, création des monnaies puis de l’argent, naissance de l’économie puis de l’écriture.

    Harari consacre ensuite une part importante de son essai à la troisième grande révolution de Sapiens : la révolution scientifique, depuis la conquête des Amériques il y a 500 ans jusqu’aux dernières évolutions génétiques, robotiques et informatiques.

    Les grands empires, les religions puis l’argent ont été les principaux socles de l’unification du genre humain, pour le meilleur et pour le pire, dit en substance Yuval Noah Harari. Cette unification lui semble d’ailleurs inéluctable pour les prochains siècles.

    Histoire, philosophie, sciences dures ou psychologie sont mis à profit pour dresser une histoire déroutante et inédite de notre espèce humaine. Grâce à ses talents de vulgarisateur et à son écriture claire, et non sans humour ni parti-pris, Yuval Noah Harari parvient à donner à ce qui avait tout pour être un essai indigeste et confus, une œuvre ambitieuse et exceptionnelle. Non content de se faire historien de Sapiens, l’auteur ouvre également des portes multiples grâce à des questions capitales : le libre-arbitre a-t-il un sens ? Comment expliquer scientifiquement la domination masculine sur les femmes ? Qu’est-ce qu’une religion ? Qu’est-ce que le bonheur ? Comment allier consumérisme et éthique capitaliste ?

    L’essai, passionnant comme un roman, se termine par un questionnement plus que par une prospective sur le devenir de Sapiens, à l’aulne des nouvelles technologies biogénétiques, robotiques ou informatiques. Quels dangers menacent Sapiens en raison de sa soif de domination sur la nature et sur les autres espèces animales ? Se pourrait-il que Sapiens puisse disparaître comme son "frère" Neandertal ? Notre espèce est-elle encore maître de son avenir ? "La seule chose que nous puissions faire, c’est influencer la direction que nous prenons. Mais puisque nous pourrions bien être capables de manipuler nos désirs, la vraie question est non pas : ‘Que voulons-nous devenir ?’ mais : ‘Que voulons-nous vouloir ?’"

    Yuval Noah Harari, Sapiens, Une brève Histoire de l’Humanité,
    éd. Albin Michel, 2015, 501 p.

  • La Française Héloïse Letissier à la une de "Time"

    Derrière le nom d'état civil Héloïse Letissier se cache une des plus grandes figures musicales françaises, Christine and the Queens (qui a fait l'objet d'un billet sur Bla Bla Blog, "La reine Christine").

    C'est aux Etats-Unis que l'artiste se produit en même temps et le moins que l'on puisse dire est que, là-bas, la Française n'a pas laissé indifférente. 

    Cette semaine, le magazine américain Time ne l'honore ni plus ni moins que de sa une, pour illustrer une enquête sur "la nouvelle génération de leaders", ceux "qui refont le monde.

    L'auteure de Christine, des Paradis perdus ou de Saint-Claude est autant consacrée comme figure mondiale de l'électropop que comme une artiste rejetant les barrières du genre.

    Une consécration supplémentaire pour Christine and the Queens, en passe de devenir une icône.  

    Time
    http://www.christineandthequeens.com

    "La reine Christine"

  • Le musée Girodet de Montargis encore sous l’eau

    Les dégâts collatéraux des inondations de juin dernier n’en finissent pas de marquer la ville de Montargis.

    Le musée Girodet, qui était en travaux de réaménagement au moment des crues historiques, a subi de lourds dommages. Le site de FranceInfo, CultureBox, parlait d’un Zurbaran, Saint Jérôme Pénitent, immergé et ayant subi les avanies climatiques.

    Un musée provisoire, Le P’tit musée Girodet, installé rue Dorée dans la principale artère commerçante de la ville, présente en ce moment au public des clichés de ces dégradations mais aussi de l’entreprise de restauration des œuvres. Cette exposition est opportunément appelée : "Après le déluge." Il n’est pas anodin de saluer l’effort de transparence de la part d’un musée public en pleine mue et secoué par un événement naturel exceptionnel.

    La réouverture du musée Girodet, consacré, rappelons-le, à un peintre historique majeur, était prévu jusque-là en 2017. Bien malin qui pourra dire si un report n’aura pas lieu.

    En attendant, le ministère de la culture s’est intéressé au malade convalescent. Un accord-cadre, nous dit Le Journal des Arts (édition du 30 septembre 2016), a entériné le versement de 800 000 euros pour participer au financement des frais de restauration de pas moins de 2 600 œuvres, soit une bagatelle de 2,4 millions d’euros. Gageons qu’au terme de cette période douloureuse pour la vie des arts montargoise, le Musée Girodet pourra se nommer : "Musée Phénix-Girodet".

    http://www.musee-girodet.fr
    Exposition du P’tit Musée Girodet, "Après le déluge",
    du 17 septembre au 16 décembre 2016, 35 rue Dorée, Montargis
    Edwart Vignot, installation "Ô Montargis", 2016

  • Alex Varenne, libre et libertin

    En 2005 et 2006, le dessinateur et peintre Alex Varenne a accordé une série d’entretiens à Luc Duthil. Ces entretiens ont été retranscrits dans l’ouvrage richement illustré, Alex Varenne, Itinéraire d’un Libertin : une belle entrée en matière pour qui veut découvrir une figure influente de la bande dessinée érotique, mais également un peintre attachant.

    Alex Varenne, personnage atypique et passionnant, a laissé sa patte reconnaissable entre toutes dans un genre peu connu, quand il n'est pas – injustement – dénigré : la bande dessinée érotique, un paradoxe à notre époque où la pornographie est accessible partout avec l’Internet !

    alex varenneAlex Varenne excelle dans ces planches au noir et blanc élégant, dans ses dessins aux traits précis, dans ses visages délicats et dans les corps féminins soignés et mis en valeur. Le corps féminin reste plus que jamais le sujet principal d’Alex Varenne, y compris dans ses peintures les plus récentes, bientôt exposées à Paris à la galerie Art En Transe Gallery (Paris 3e). L’auteur d’Ardeur ou de de la série Erma Jaguar magnifie les femmes avec un sens du détail et de la mise en scène qu’il travaille sans laisser la place au hasard : l’artiste explique qu’il photographie ses modèles dans toutes les positions avant de se mettre au crayon et de les coucher sur papier.

    Dans Itinéraire d’un Libertin, Alex Varenne n’omet rien de sa carrière, dont il parle avec passion et avec une rare franchise.

    À ses débuts, le futur auteur de La Molécule du Désir est un professeur pour qui la bande dessinée est une activité peu lucrative, en raison notamment de la frilosité des éditeurs. Lorsqu’il entame le premier album de sa série Ardeur, c’est en collaboration avec son frère Daniel Varenne. La collaboration fructueuse donne naissance à un des chefs d’œuvre de la bande dessinée, avant que le scénariste engagé et le dessinateur, qui excelle déjà dans des dessins expressifs (mais aussi des scènes érotiques imposées pour les besoins du récit), ne se brouillent. C’est comme libéré qu’Alex Varenne trouve sa voie dans la bande dessinée érotique, encouragé notamment par Georges Wolinski, avec un passage notable à Charlie Mensuel.

    Dans cette confession sans langue de bois, Alex Varenne parle abondamment des femmes qu’il admire, aime et reproduit sans retenue. Il ne cache pas non plus la portée autofictionnelle – pour ne pas dire autobiographique – de ses réalisations. Fantasmes, pulsions, contes, détournements : Alex Varenne explore le sexe sous toutes ses latitudes, en n’établissant, dit-il, qu’une barrière : celle de la morbidité. Ce qui n’empêche pas l’artiste d’avoir traité malicieusement de sujets comme le SM, le bondage ou la nécrophilie !

    alex varenneIntelligemment, le livre d’entretien dépasse le simple portrait d’un dessinateur capital, à la fois libre et libertin. Luc Duthil met également son travail artistique dans la perspective de ses influences : ses confrères de la BD érotique (Milo Manara ou Guido Crepax en premier lieu), mais aussi les peintres américains contemporains du pop art – Roy Liechtenstein, ajouterons ceux qui ont pu admirer ses toiles. Amoureux de l’Asie, Alex Varenne ne cache pas non plus son intérêt pour les estampes japonaises ou pour les mangas. À ce sujet, le livre d’entretiens rappelle qu’Alex Varenne a été sollicité pour proposer aux lecteurs nippons deux ouvrages aux éditions Kodansha – un projet qui fera, hélas, long feu.

    Alex Varenne ne manque pas non plus de s’arrêter sur ses albums les plus emblématiques (que Bla Bla Blog abordera d’ailleurs dans les prochaines semaines) : Ardeur, Carré noir sur dames blanches, Angoisse et Colère, Erma Jaguar, Les Larmes du Sexe, Amours fous, Gully Traver ou Yumi - La Molécule du Désir (déjà chroniqué dans cet article : "Le Viagra, en plus efficace et plus drôle").

    Sans abandonner la bande dessinée érotique, Alex Varenne s’affirme également dans la peinture, un domaine dans lequel le créateur d’Erma Jaguar excelle : ses thèmes favoris – la femme et l’érotisme – sont déclinés dans des toiles aux aplats colorés, aux personnages saisissants et aux scènes strip-art tour à tour réalistes, oniriques ou mystérieuses. Les femmes de Varenne, "femmes de papier" devenues "femmes de toile", sont peintes amoureusement, sans concession, et parfois avec humour : femmes d’extrême-orient ou de Paris (que le peintre et dessinateur connaît bien), prostituées de nulle part et d’ailleurs, madonnes déshabillées inspirées de la Renaissance, héroïnes fatales, inconnues ordinaires surprises dans l’intimité, dominatrices ou BCBG des quartiers huppées.

    On n’ôtera pas à Alex Varenne son combat d’une vie : grâce à la bande dessinée mais aussi la peinture, ce libertin ne nous parle-t-il pas de la liberté, pour toutes les femmes, d’aimer ?

    Luc Duthil et Alex Varenne, Alex Varenne, Itinéraire d’un Libertin, éd. PLG, 2007, 240 p.
    http://www.alexvarenne.com
    "Le Viagra, en plus efficace et plus drôle"
    Alex Varenne, Strip Art, Art En Transe Gallery, du 8 novembre au 4 décembre 2016

    © Alex Varenne 

  • "Raconte-moi l'Histoire" censuré

    Le site Raconte-moi l'Histoire avait été chroniqué il y a déjà deux ans par Bla Bla Blog – cela avait d'ailleurs été un de ses premiers articles : "Une histoire, une histoire, une histoire..."

    La bloggeuse Marine, qui s'était lancée dans la publication de billets historiques et irrévérencieux, a eu la mauvaise surprise, le 26 septembre dernier, de voir sa page Facebook censurée et supprimée par le plus célèbre des réseaux sociaux : "Presque 15 000 personnes lésées. Pourquoi ? Je ne sais pas. Une publication ne respecte pas les conditions de publication. Ce peut être un téton qui dépasse, une paire de fesses ou je ne sais quoi", se désole la responsable de Raconte-moi l'Histoire. Ce blog "éducatif" a fait de l'histoire un sujet drôle et impertinent, bien loin des cours ennuyeux que nous avons tous connus sur les bancs de l'école.

    Espérons que cette décision ne soit qu'une mauvaise plaisanterie. En attendant, Raconte-moi l'Histoire est toujours visible à cette adresse : http://www.racontemoilhistoire.com.

    Allez, Marine, tiens bon !

    Raconte-moi l'Histoire
    "Une histoire, une histoire, une histoire..."