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Fatherland est une uchronie, c'est-à-dire une fiction inventant des événements historiques passés.
Dans ce roman du célèbre auteur de thriller britannique, nous sommes à Berlin en 1964. L'Allemagne a gagné la seconde guerre mondiale et les Etats-Unis, gouvernés par un Kennedy (Joseph !), cherchent un modus vivendi avec Adolf Hitler qui s'apprête à fêter ses 75 ans. L'Europe est unifiée, mais sous l'égide de l'Allemagne hitlérienne. Voilà pour le décor très impressionnant de ce roman.
Dans un Berlin méconnaissable (reconstruit par l'architecte nazi Speer), un policier est chargé d'identifier le cadavre d'un homme. Son enquête le mène rapidement vers des révélations fracassantes. Les masques tombent les uns après les autres.
Un excellent thriller qui se lit d'une traite. Et qui n’est pas sans rappeler Le Maître du Haut-Château.
Bla Bla Blog a décidé de mettre à l’honneur l’artisanat, en la personne d’Emmanuelle Stolar, céramiste réputée qui viendra exposer au salon Révélations 2023. La fameuse Biennale se tiendra du 7 au 11 juin prochains au Grand Palais Éphémère à Paris.
C’est le sable qui est au cœur de son travail : le sable a priori si commun, mais aussi mystérieux et sensuel. Le sable des dunes, des côtes maritimes ou des grands déserts. C’est aussi le sable qui est le matériau de jeu favori des enfants, que ce soit à la plage ou dans les bacs des jardins publics. Ces grains particuliers ont été choisis par Emmanuelle Stolar pour composer ses sculptures de céramique : des terres brutes qui appellent la caresse, et que l’on a d’ailleurs le droit de toucher. Pourquoi s’en priver ?
Magicienne de la terre
Cette magicienne de la terre donnant vie à des œuvres aux dimensions surprenantes telles cet "Arbre diabolique" en grès noir de près de deux mètres de hauteur, ou aux formes douces et comme polies par le mistral qui souffle dans sa Provence d’adoption, dans le Lubéron plus précisément.
Ses familles d’œuvres aux noms poétiques ("Fly me to the moon", "Dans le vent des dunes") nous entraînent à leur suite dans des mondes à la fois proches et oniriques, où se marient force et douceur, intensité et légèreté.
Après le succès de ses expositions au musée de Baccarat en 2022 et dans de nombreuses galeries du Luberon, Emmanuelle Stolar, riche d’un parcours atypique (études de lettres, une carrière dans les ressources humaines, l’enseignement du piano, puis le coup de foudre pour l’art du feu découvert lors d’une mission pour Baccarat) part aujourd’hui à la rencontre d’un public international à la Biennale Révélations qui se tiendra du 7 au 11 juin prochains au Grand Palais Éphémère à Paris.
Nous parlions hier de l’exposition de Gwendoline Finaz de Villaine sur la place du Panthéon. L’artiste française, dont les singuliers dragons entendent rendre hommage aux 60 ans de relations diplomatiques franco-chinoises, a bien voulu répondre aux questions de Bla Bla Blog.
Bla Bla Blog – Bonjour, Gwendoline. Votre actualité du moment est une exposition sur la Place du Panthéon : une toile géante accompagnée de sculptures de dragons visible à partir du 1er juin, et visible jusqu’au 7 juin. Quelle est l’histoire de cette œuvre ? Gwendoline Finaz de Villaine – J’ai conçu cette scénographie en imaginant le voyage d'un dragon qui se poserait au Panthéon, avant de rallier les lacs de son enfance, où plonge la Grande Muraille de Chine, dans un lieu qui s'appelle Huang Hua Cheng et qui se situe à 60 km de Pékin. J’adore l'origami et je trouvais l'idée d'un jeu d'enfant, déployé en grand format sur l'une des sept merveilles du monde, très poétique, parce qu'elle relie tous les peuples, et parce que l'art, plus que tout autre chose, doit rester un jeu d'enfant. C'est le symbole de ces sculptures origami en polycarbonate rouge. Sur la scène de toile au sol dépliée sur 1 000 m2, se meut cette créature polymorphe qui revêt différentes significations ici et en Orient, sagesse, pouvoir et chance, et qui symbolise toujours la puissance. Il y a eu un premier tableau présenté au Grand Palais à NFT Paris en février 2023, puis cette présentation dans le cadre du Festival Quartier du Livre organisé par la Mairie du Vème arrondissement, et enfin le voyage de cette œuvre sur la Grande Muraille de Chine l’année prochaine, pour célébrer les 60 ans des relations diplomatiques entre la République Populaire de Chine et la France, l’année franco-chinoise du tourisme culturel, mais aussi l’année du Dragon et les Jeux Olympiques !
BBB – La Chine et sa culture sont au cœur de cette œuvre. Quels liens avez-vous avec ce pays ? GFV – En 2014, j’ai résidé pendant un an en Chine, à Shanghai, où je suis même montée sur scène dans le cadre du Festival Croisements, au Pearl Theatre, couverte de perles et de plumes, ce qui restera un souvenir mémorable pour moi. J’ai produit des spectacles là-bas, il y avait une énergie exceptionnelle, des quartiers entiers se montaient en quelques mois, tout allait très vite. J’ai été fortement imprégné par la culture chinoise, notamment picturale, qui a influencé ma technique de « l’encre caviar » par la suite.
BBB – Traditions ancestrales et modernité se conjuguent de manière assez unique, et même ludique, dans cette œuvre. Était-ce un choix de votre part ou cela faisait-il l’objet d’une demande particulière ? GFV – Non, j’ai conçu cette œuvre avec une liberté totale. Je voulais inventer un dragon d’un troisième type, universel, qui ne soit ni celui de Game Of Thrones, ni le dragon traditionnel chinois. Et quoi de plus universel qu’un jeu d’enfant, comme l’origami, né en Chine de surcroît, pour représenter ce trait d’union entre l’Orient et l’Occident ? Je crois beaucoup aux mots de Picasso qui disait qu’il a mis six ans à peindre comme Michel-Ange et toute une vie à peindre comme un enfant. En Chine, le dragon "Long" est un symbole très fort, il est aquatique, crache de l’eau, et emprunte les traits de neuf animaux. J’ai rajouté un côté inédit et architectural à ces sculptures, qui dialoguent avec cette fresque géante au sol, en les concevant en plexiglass, avec en tête la transparence et le graphisme extraordinaires de la Pyramide du Louvre de Pei. Chaque dragon fait cinq mètres de long et pèse 900 kg. Symbole de paix et d’amitié entre la France et la Chine, ces dragons iconoclastes faits de pliage et de transparence regardent dans la même direction.
"Un jeu d'enfant"
BBB – On a envie d’en savoir plus sur votre parcours et vos influences. Il y a la danse, la musique, la littérature, mais aussi dans les arts le surréalisme et le cubisme. Pouvez-vous nous en dire plus sur votre parcours ? GFV – Je viens d’une famille d’artistes, j’ai été chanteuse pendant quinze ans, principalement dans des comédies musicales (Attention mesdames et Messieurs avec Michel Fugain en 2005 Aux Folies Bergère), j’ai également écrit des livres tout en peignant beaucoup en parallèle. La pluridisciplinarité a toujours été très encouragée dans ma famille, où il n’y avait pas de limites à la créativité. C’était la qualité la plus valorisée avec le travail. Mon langage naturel, originel, c’est le chant, et je crois que cela se ressent dans mes créations picturales. Vingt ans de musique, de la Maîtrise Radio France aux Folies Bergère, en passant par les scènes de Shanghai, du Zénith ou les plateaux de télévision, j’ai compris que l’expression artistique, le souffle qui émane de vous, se fixe de manière diverses mais c’est toujours la même expression, qu’elle soit vocale, écrite ou picturale. Ma peinture est une musique mise en papier, c’est une synthèse de longues études classiques et d’une fantaisie tardive, une crise d’adolescence retardée. Je suis une bonne élève qui a mal tourné : après Sciences Po, j’ai quitté HEC pour devenir chanteuse, et j’y suis revenue vingt ans après pour faire la fresque des 140 ans d’HEC Paris ; je crois beaucoup aux chemins de traverse et j’encourage tout le monde à ne pas obéir aux règles, à suivre son propre jugement. “L’audace a du génie, du pouvoir, de la magie”, disait Goethe. Seul compte l’instinct et le rapport passionnel que l’on entretient avec la création.
BBB – Un mot également sur Joséphine Baker : votre fresque monumentale a marqué beaucoup d’esprit. J’imagine aussi que cela a été important pour vous. Pouvez-vous nous dire quelques mots sur cette artiste incroyable et sur la manière dont vous avez voulu lui rendre hommage ? GFV – J’ai un attachement particulier pour Joséphine Baker, qui était une très grande artiste et une grande humaniste. Elle est passée par les Folies Bergère avant moi, cela me touche, je me sens une communauté d’âmes avec cette femme que je trouve exceptionnelle, visionnaire et d’une liberté absolue. Elle avait un instinct incroyable qui l’a poussé à toujours faire les bons choix. Dans des temps qui étaient compliqués, elle n’a jamais transigé avec son éthique. En cela elle était exemplaire, et le restera pour beaucoup de générations, et un modèle d’émancipation pour les femmes : talent, générosité et héroïsme.
BBB – Vos "dragons" sont visibles jusqu’au 7 juin et commémorent le 60 ans des relations franco-chinoises. Quels messages aimeriez-vous passer au sujet de la Chine et des relations si particulières entre la France et l’Empire du Milieu ? GFV – Je partage avec les artistes chinois la passion des grands mythes et l’envie de continuer à créer un monde dans lequel on puisse rêver. Deuxième puissance mondiale, ce pays continue d’impressionner, les Chinois sont des grands entrepreneurs et des bâtisseurs, et je crois que nous pouvons avoir une relation d’amitié spéciale, car nous partageons beaucoup. C’est en tout cas dans ce sens que nous compter travailler ensemble dans les prochaines années.
Après La Grande Muraille de Chine, c’est la Place du Panthéon qui va avoir les honneurs de l’artiste française Gwendoline Finaz de Villaine, qui s‘était déjà fait remarquée lors de l’hommage à Joséphine Baker et à l’installation de sa toile hommage de 1 000 m2.
À l’occasion des 60 ans des relations franco-chinoises, l’artiste Gwendoline Finaz de Villaine a réalisé une œuvre monumentale, "Le Voyage du Dragon". La fresque sera imprimée sur une toile géante de 1 000 m², ainsi que sur la "peau" des deux sculptures de dragons en polycarbonate rouge de deux mètres de haut sur cinq mètres de long Les statues de 800 kg chacune et la toile en PVC recyclé ont été produites en France.
Origami
"2024 est l’année du dragon en Chine", explique Gwendoline Finaz de Villaine avant d'ajouter : "J’ai longtemps vécu Shanghai, et toujours apprécié le travail des artistes chinois traditionnels et contemporains ; au delà de la symbolique véhiculée par le dragon, j’aime faire raisonner les points de vue, les techniques artistiques, instaurer un dialogue entre entre l’Orient et l’Occident au travers d’une œuvre qui se déplace..."
L’œuvre sera exposée place du Panthéon à Paris, du 1er au 7 juin 2023, avant de s’envoler vers la Chine au printemps 2024, à Huang Hua Cheng. Les deux sculptures et la toile orneront la Grande Muraille de Chine au printemps 2024 et connaîtront de nombreuses métamorphoses, en sculpture, métavers et NFT : quatre musées chinois proposeront une exploration 3D et une exploration métaverse.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis leur film de la semaine, Le Barrage. Il sera visible du du 1er au 6 juin 2023. La séance du mardi 6 juin à 20h30 sera suivie d'un débat.
Ce drame soudanais a été sélectionné à la Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2022
Soudan, près du barrage de Merowe. Maher travaille dans une briqueterie traditionnelle alimentée par les eaux du Nil. Chaque soir, il s’aventure en secret dans le désert, pour bâtir une mystérieuse construction faite de boue. Alors que les soudanais se soulèvent pour réclamer leur liberté, sa création semble prendre vie.
Le Barrage, drame soudanais de Ali Cherri avec Maher El Khair, Mudathir Musa et Santino Aguer Ding Scénario Ali Cherri et Geoffroy Grison, 2023, 81 mn Séances le jeudi à 18H, le dimanche à 18H, le lundi à 14H et le mardi à 20H30 avec débat https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1342
C’est du bon rock, mais du rock poétique, que nous propose Sam Frank Blunier dans son dernier opus, Loterie, qui est également le titre d’un des nombreux morceaux engagés de ce dernier opus.
Bien dans son époque, le chanteur s’appuie sur des textes rigoureux pour nous parler de la grande loterie qu’est notre vie et notre société hyperconnectée ("Web, promesses & vidéo"). Un vaste miroir aux alouettes, dit l’artiste dans une électro pop rock enjouée. Sam Frank Blunier se fait le chantre de la liberté, la vraie, au-delà des apparences et du virtuel : "Il te faut des printemps prometteurs aux parfums tellement enivrants qui te f’ront voyager plus loin que le désir" ("Klein Twitterin").
Qu’on ne s’y trompe pas : le chanteur suisse est un poète et un sage, certes très rock. La maîtrise de son album est évidente. Le musicien y met de l’urgence et de l’engagement, non sans se priver de conseils et de notes d’espoir ("T’as dansé", "Mon bel amour").
Musicalement, Sam Frank Blunier assume ses influences du côté des eighties - le délicat "Maria (au petit jour)" - et non sans des décrochages du côté de l’urbain ("Loterie", avec Lady_o en featuring)
Il y a du Bernard Lavilliers dans ces morceaux bruts et au sombre lyrisme
Le deuxième partie de l’album est consacrée à ces électro-poèmes, tout aussi engagées. Il y a du Bernard Lavilliers dans ces morceaux bruts et au sombre lyrisme ("J’utilise la nuit, le matériau brut des poèmes", "On m’attend quelque part"), mais un Bernard Lavilliers qui se serait nourri de sons d’aujourd’hui.
"Désir" illustre parfaitement ces "électro-poèmes". L’artiste propose un texte dont la noirceur brille avec l’éclat des textes parnassiens. La musique accompagne avec justesse et sobriété cette déclaration d’amour d’un authentique auteur de fin de siècle ("Je voudrais voir l’aurore sur le galbe de tes seins / Dans une chambre d’hôtel qui ne ressemble à rien / Et que l’on rie du plafond et des motifs anciens / Qui serpentent sur les plinthes et le papier peint").
"Pochimou" a la facture des beaux textes slamés, sur le thème du voyage (le texte est dédié à Blaise Cendars), où la nuit et l’insomnie ont le beau rôle ("La nuit est rousse / Je peux la tousser / La nuit est douce / Elle vient me caresser"), appuyée par une musique rock planante et minimaliste.
Tout aussi sobre et porté par un séduisant et sensuel talk-over, le morceau "Elle parlait" laisse là aussi la part belle au texte et à ce poème en forme de road-movie mais aussi de retour vers un souvenir d’adolescent. L’auditeur sera sensible à ce souvenir poignant d’une amour à la fois puissant et éphémère, de ceux que l’on n’oublie jamais.
"L’Avenue des Amériques", qui vient clore cet opus à la fois musical et littéraire, prouve l’exigence artistique de Sam Frank Blunier. L’artiste musicien propose un album infiniment personnel. L’œuvre d’un homme se tournant vers son passé avec nostalgie, avec regret aussi. Oui, semble-t-il nous dire, la vie est une loterie. Mais que cette loterie est belle !
Comme l'indique son titre, cet essai se donne pour but d'étudier des événements au moment où un détail, un accident ou le hasard transforment le cours de l'Histoire. 16 périodes sont ainsi couvertes dans des chapitres très denses avec autant d'hypothèses étonnantes : Ponce Pilate gracie Jésus, les Grecs sont défaits à Salamine, Jeanne d'Arc meurt lors du siège d'Orléans, Louis XVI n'est pas reconnu à Varennes, la première guerre mondiale s'arrête en 1914, la bombe atomique n'est pas prête en 1945, Israël est vaincue lors de la guerre du Kippour...
On peut regretter la vanité d'un tel essai scientifique mais ce livre permet au moins de comprendre les enjeux de tel ou tel événement. Ces chapitres sont par ailleurs inégalement convaincants : autant celui sur Richelieu et la journée des dupes ou bien la fuite de Louis XVI m'ont parus intéressants et troublants, autant les chapitres sur mai 68 (la mort de De Gaulle dans un vol d'hélicoptère...) ou sur Raspoutine m'apparaissent plus comme de l'hypothèse gratuite. En tout cas, voilà un petit livre qui se lit comme du petit lait. Alors...
Mais qui est ce mystérieux Robert Galbraith, qui a déboulé il y a près de 10 ans dans la littérature du roman policier ? Son identité – pour celles et ceux qui ne la connaissent pas – promet de surprendre.
L’Appel du Coucou, brillante intrigue criminelle et enquête de détective, est le premier volume d’une saga autour d’un anti-héros blasé et bousculé par la vie.
Cormoran Strike a servi dans l’armé britannique, en Afghanistan, où une attaque l’a laissé amputé d’une jambe. Invalide de guerre, c’est comme détective privée qu’il s’installe. Avec d’autant moins de succès que sa femme le quitte. Le jour de sa rupture fracassante, alors qu’il est au fond du trou, débarquent tour à, tour Robin Ellacott et John Bristow. La première est une jeune femme postulant pour faire de l’intérim comme assistante. Le deuxième est un futur client. Il est persuadé que sa sœur, Lula Landry, une mannequin renommée, retrouvée morte quelques mois plus tôt, ne s’est pas suicidée mais a été assassinée.
Cormoran ne peut pas ne pas refuser l’affaire, d’autant plus qu’il est maintenant épaulé par la brillante Robin.
Il y a une vie après Harry Potter
Derrière le nom de Robert Galbraith se cache JK Rowling. L’auteure de la saga Harry Potter s’est visiblement amusée à s’emparer des codes du roman policier à énigme : une mort étrange, des indices troublants, des suspects nombreux, un enquêteur – ici, deux enquêteurs – pugnaces et finalement un dénouement surprenant.
Vous l’avez deviné : on est dans de l’Agatha Christie des années 2010. Le traumatisme de l’Afghanistan, le bling-bling de la jet-set, les nouvelles technologies. Il y a tout cela, mais aussi et surtout deux personnages attachants. D’un côté un inspecteur blasé tentant de s’accrocher et de recoller les morceaux ; de l’autre, une jeune femme à qui l’avenir sourit, mais qui doit gérer une carrière professionnelle chaotique et un futur mari à qui rien ne manque, mais qui finit par porter sur les nerfs. Entre Cormoran et Robin, qui auraient dû ne jamais se croiser, l’entente va s’avérer plus fructueuse et productive que prévue.
Au final, bien entendu, le lecteur découvrira à la fois ce qui s’est passé le soir du meurtre de la mannequin et l’explication du titre du roman. Voilà qui, au final, donne envie de découvrir la suite des aventures de Cormoran et de Robin, et qui prouve par dessus le marché que JK Rowling n’en finira jamais de nous surprendre. Oui, il y a une vie après Harry Potter.