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• • Articles et blablas - Page 55

  • La vie XXL

    Tout droit venu des États-Unis, le roman de Mecca Jamilah Sullivan, Big Girl (éd. Plon) promet d’être un livre que l’on va scruter attentivement de ce côté-ci de l’Atlantique, à l’occasion de notre rentrée littéraire.

    Lorsque le roman commence, Malaya a huit ans. Fille unique, elle vit à Harlem entourée de ses parents. Elle pèse soixante-seize kilos, un poids qui est devenu un calvaire pour elle. La vie de l’enfant est rythmée par les réunions Weight Watchers où elle accompagne sa mère, les régimes que la gamine a du mal à tenir, les remarques récurrentes sur son physique, notamment par sa grand-mère "Ma-Mère", sans compter les moqueries de ses camarades à l’école, les réactions violentes des passants et les visites (inutiles) chez des spécialistes en diététique.

    Mais la jeune fille grandit. Elle se lie d’amitié avec Shaniece et, au lycée, intègre une bande d’amis chez qui son physique n’est pas un souci. L’adolescente Malaya se découvre les goûts d’une adolescente des années 90 : le rap, la mode (difficile, cependant, de s’habiller lorsque l’on a son gabarit), le dessin mais aussi l’amour. Mais il reste ce poids et cette obésité morbide. 

    KO par ippon

    Faire un roman sur un tel sujet et le rendre attrayant, passionnant et émouvant : voilà la très grande réussite de ce superbe roman de Mecca Jamilah Sullivan qui s’inspire ici de sa propre histoire.

    De son écriture fine, vivante et sans pathos, l’auteure nous plonge dans un Harlem qu’elle connaît très bien. le célèbre quartier connaît une gentrification inexorable. Les pérégrinations de la jeune fille dans un New York qu’elle connaît bien saisissent au plus près son quotidien, avec un corps qu’elle doit assumer et contre lequel elle doit également se défendre.

    Il ne faut pas par contre s’imaginer que Big Girl soit le récit d’un régime, même si la nourriture et les repas prennent une grande place au fil des pages. Il s’agit plutôt d’une émancipation contre les diktats physiques et l’histoire d’une jeune fille découvrant son identité, ses désirs et ses émois. Autour de Malaya gravitent des personnages au caractère bien trempé, à commencer par ses parents et une grand-mère souvent présente et rarement avare en discours inspirés.  

    Big Girl, cette histoire d’une jeune Américaine vivant la réalité de la discrimination physique est un message lumineux, comme si Mecca Jamilah Sullivan venait de mettre KO par ippon la cruauté humaine. 

    Mecca Jamilah Sullivan, Big Girl, éd. Plon, 2023, 496 p.
    https://www.lisez.com/livre-grand-format/big-girl
    http://www.meccajamilahsullivan.com

    Voir aussi : "À l’essentiel"

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  • Les Filles d’Olfa

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Les Filles d’Olfa. Il sera visible du 7 au 12 septembre 2023. Soirée débat le lundi 11 septembre à 20H30.

    La vie d’Olfa, tunisienne et mère de 4 filles, oscille entre ombre et lumière. Un jour, ses deux filles aînées disparaissent. Pour combler leur absence, la réalisatrice Kaouther Ben Hania convoque des actrices professionnelles et met en place un dispositif de cinéma hors du commun afin de lever le voile sur l’histoire d’Olfa et ses filles. Un voyage intime fait d’espoir, de rébellion, de violence, de transmission et de sororité qui va questionner le fondement même de nos sociétés

    Œil d’or du meilleur documentaire - Festival de Cannes 2023

    Les Filles d’Olfa, Documentaire tunisien de Kaouther Ben Hania avec Hend Sabri, Olfa Hamrouni, Eya Chikahoui, 2023, 110 mn
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1360

    Voir aussi : "Dancing Pina"

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  • Rien que de plus classique

    Rien de plus classique que Mozart. Et rien de plus classe ni de plus élégant non plus, semble nous dire Elizabeth Sombart, au piano pour les quatre célèbres concertos pour piano 20, 21, 23 et 27 du génie autrichien. Elle est ici accompagnée par le Royal Philharmonic Orchestra dirigé par Pierre Vallet.

    L’auditeur retrouvera en premier lieu dans ce double album le lustre du 20e Concerto pour piano en ré mineur, romantique avant l’heure, plein de fièvre et de tensions ("Allegro"). La pianiste française s’y meut avec assurance et une solide maîtrise. On a aussi envie de dire que rien n’est sans doute plus piégeux que de se réapproprier des passages de musique classique devenus de véritables "tubes", à l’instar de la "Romanze". Pari réussi pour la pianiste française qui s’en sort sans esbroufe et avec la même assurance. L’"Allegro assai" est interprété avec une joie communicative et d’une magnifique expressivité.

    Le Concerto pour piano n°21 en ut majeur ne peut que caresser les oreilles de l’auditeur, qui retrouvera dès le premier mouvement une de ces mélodies éternelles ("Allegro Maestoso"). Le deuxième mouvement "andante" captera aussi bien les oreilles que le cœur, tout autant que l’enlevé "Allegro vivace assai", à la fausse légèreté.

    De véritables "tubes"

    Dans ce double album, il était impossible de passer à côté du chef d’œuvre incroyable qu’est le 23e Concerto pour piano en la majeur. Les trois mouvements respirent du même souffle et de la même luxuriance mélodique. Que l’on pense à cette arrivée magique du piano dans le premier mouvement "allegro". Il suffit de quelques notes pour le rendre bouleversant et inoubliable. On ne saura trop répéter à quel point Mozart sait rendre la légèreté profonde, alors que l’apparente simplicité mélodique se fait vite labyrinthique.

    Peu de concertos pour piano dans l’histoire de la musique n’ont proposé mouvement aussi bouleversant que le célèbre "Adagio" de ce 23e. Pas de maniérisme, pas d’exubérance, pas d’effets appuyés comme certains "tubes" populaires, mais un moment de grâce de près de sept minutes et demi, servi par une Elisabeth Sombart s’effaçant derrière la composition de Mozart. Le concerto se termine avec le luxuriant "Allegro assai" – une "résurrection" selon Olivier Messiaen – avec pas moins de huit épisodes thématiques. Une vraie œuvre dans l’œuvre.

    Pour compléter ce double album mozartien, Elisabeth Sombart propose son tout dernier concerto pour piano, le numéro 27 en si bémol majeur, que le compositeur autrichien a écrit en janvier 1791, soit quelques mois avant sa mort. Ce n’est certes pas le plus connu, mais la maîtrise du génie est indéniable et éclate à chaque mesure, non sans facéties (le premier mouvement "allegro"). Le mouvement suivant, "Larghetto", a ce singulier dépouillement, que vient contrebalancer la dernière partie, un "Rondo : allegro" mené avec une belle efficacité toute mozartienne.  

    Elisabeth Sombart fait plus que servir Mozart : elle lui rend hommage et le magnifie. 

    Wolfgang Amadeus Mozart, Concerts pour piano 20, 21, 23 et 27,
    Elisabeth Sombart au piano, Royal Philharmonic Orchestra dirigé par Pierre Vallet, Rubicon, 2023

    https://www.elizabethsombart.com
    https://rubiconclassics.com/release/mozart-piano-concertos-nos-20-21-23-27

    Voir aussi : "Les Schumann en majesté"

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  • Le Sang noir 

    roman,confrérie,louis guillloux,cripureCripure est le personnage central de ce roman phare des années 30. Un personnage complexe, cultivé, pathétique et à la vie misérable. À travers cet homme, Louis Guilloux, auteur breton prolifique, trace le portrait féroce d'une petite société de notables de l'arrière alors que la Grande Guerre bat son plein.

    Monsieur Merlin, surnommé Cripure, est un professeur de lycée cultivé, littérateur adoré par quelques rares élèves, méprisé et jalousé par beaucoup. C'est dans ce climat délétère que tout va se liguer contre Cripure qui va finir par tout perdre, jusqu'à son honneur.

    Un grand roman féroce qui n'épargne personne, tombé dans l'oubli, à l'écriture soignée mais audacieuse. À découvrir. 

    Louis Guilloux, Le Sang noir, éd. Folio, 1980, 631 p.
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2011/10/09/22286687.html
    https://www.librairie-gallimard.com/livre/9782070372263-le-sang-noir-louis-guilloux

    Voir aussi : "Nietzsche"

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  • Dames du temps jadis

    Voilà un genre musical et une époque qui passent complètement sous les radars. Le Moyen Âge. Une période injustement méprisée car mal connue, riche pourtant de chefs d’œuvres mais aussi et surtout de créations musicales que l’Ensemble Apotropïk propose de découvrir dans son magnifique album Bella donna, qui se veut une restitution et une découverte d’un vaste patrimoine musical encore méconnu. Le luthiste Clément Stagnol l’explique de manière passionnée et passionnante en présentation de l’album.

    Cet opus propose un mélange d’œuvres la plupart en vieux français du XIIe au XVe siècle, d’artistes divers, relativement méconnus – Comtesse de Dia ou Beatritz de Dia (fin du XIIe siècle), Bernard de Ventadour (v. 1125-v,1200), Guillaume Dufay (1397-1474) ou, plus célèbre, Guillaume de Machaut (v. 1300-1377) – mais le plus souvent anonymes ("Santa Maria amar", "Isabella").

    Cet album a été pertinemment partagé en trois parties, "Tempérance", "Charme" et "Tourment", donnant à cet opus une bonne cohérence, en dépit des sources disparates, s’étalant quand même sur cinq siècles !

    Un fil conducteur relie ces œuvres : celui de la figure féminine, qu’elle soit artiste (Beatriz de Dia) ou modèle célébrée, chantée, honorée, désirée, voire méprisée ("O cruel donna"). "Le pari de cet enregistrement est de donner voix à ces femmes, de façon plus ou moins détournée… Il s’agit de mettre en lumière (ces femmes), les faisant passer du rang d’objet à ce lui de sujet", explique Geneviève Brunel-Lobrichon. 

    Chantée, honorée, désirée, voire méprisée

    Quoi de plus logique, alors, que de faire commencer cet album par le sobre et délicat "A chantar m’er de so qu’eu no volria" de la Comtesse de Dia, avec ces paroles qui traversent les siècles et qui touchent encore : "Je veux savoir, mon cher et bel ami / Pourquoi vous m’êtes si farouche et endurci" (les paroles sont traduites en français moderne).

    Après un instrumental du troubadour Bernard de Ventadour ("Can l’erba fresc"), l’Ensemble Apostropaïk propose un chant religieux galaïco-portugais à la Vierge Marie, "Santa Maria leva", une manière aussi de marquer l’imprégnation profonde de la religion dans les arts du Moyen Âge, avec les deux figures marquantes dans la représentation féminine que furent Eve et s. Marie. Plus étonnant sans doute, le cantiga "Santa Maria amar" conte un miracle autour d’une abbesse tombée enceinte suite à un méfait du diable. "Nous devons beaucoup aimer…" répète le chant telle une litanie.

    Parmi les compositeurs connus, figure Guillaume de Machaut, dans le magnétique "Honte, paour, doubtance de meffaire", véritable illustration de la courtoisie médiévale – mais aussi du patriarcat : "Fidélité, amour et loyauté garder. / Tels sont les points que dans son cœur garde une dame / Qui de son honneur veut faire bonne garde". L’auditeur sera sans doute frappé par cette autre œuvre du chanoine français : "Phyton, le merveilleux serpent", étonnant chant faisant d’une femme éconduisant l’amoureux un monstre, mais un monstre plaisant et qui s’amuse du tourment.

    Autre compositeur masculin, Guillaume Dufay propose, après une longue introduction, un chant d’amour assez classique : une femme refuse le mariage qu’on lui impose et préfère mourir que voir son amoureux disparaître – condamné à mort. L’amour humain est encore présent dans l’album, parfois sous la forme de critiques. Inconstances, tromperies, dédains de la femme : tel est le sujet du chant tiré du Codex de Chantilly de la fin du XIVe et du début du XVe siècle, alors que la courtoisie en est à son chant du cygne.

    L’auditeur sera tout autant touché par cette complainte qu’est "Fortune, trop as vers moy grant tort" : "Il n’en est aucun qui croisse en réconfort / Et mon triste cœur tu l’as mis à la torture".

    Et si les dames du temps jadis n’avaient pas si changées que cela ? 

    Bella donna, Ensemble Apostropaïk, La Belle Abbesse, 2023
    Clémence Niclas (voix et flûtes à bec médiévales), Louise Bouedo (vièle à archet),
    Marie-Domitille Murez (harpe gothique), Clément Stagnol (luth médiéval)

    https://www.editionsdesabbesses.com
    https://www.apotropaik.eu

    Voir aussi : "Éternelle et musicale Norvège"

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  • Fortississimo

    Incroyable film que ce Tár, un drame dans lequel Cate Blanchette propose un de ses meilleurs rôles, jusqu’à être multi-primée à la Mostra de Venise aux Golden Globes 2023 et aux BAFTA 2023. Il est vrai que le personnage de Lydia Tár, chef d’orchestre (imaginaire) impose sa présence à la fois géniale et pathétique.

    Le film commence par une longue interview de la maestro – le terme de "maestra" étant rejeté par l’intéressée elle-même dans le film. La conductrice montre toute ambition musicale, sa connaissance encyclopédie et son amour insatiable pour la musique classique. Elle s’apprête d’ailleurs à diriger la Cinquième symphonie de Mahler. Or, femme cheffe d’orchestre dans un monde masculin, Lydie Tár se montre pour le moins peu perméable aux discours wokistes, comme le prouve la séquence très tendue de sa masterclass à la Juilliard School.

    Une scène hallucinante et qui aura des répercussions pour la suite de l’histoire. En attendant, Tár continue son bonhomme de chemin entre une jeune assistante dévouée et admirative, une compagne reléguée au rôle de mère au foyer et de premier violon dans un orchestre de Berlin, sans oublier une fillette harcelée à l’école et, bientôt, une jeune cheffe d’orchestre retrouvée morte. Des rumeurs de harcèlement commencent à se propager autour de Lydie Tár. 

    Figure anti-féministe dans un milieu d’hommes

    Les fans de musique classique goutteront avec un plaisir non dissimulé cette plongée dans un monde traditionnellement fermé – pour ne pas dire, parfois, élitiste. Les références aux compositeurs, aux musiciens et aux grandes directions d’orchestre (Karajan, Bernstein pour ne citer qu’eux) parsèment le film de Todd Field.

    Tár, portrait nerveux d’une femme, a été inspiré par la cheffe Marin Alsop qui n’a pas manqué de s’insurger contre cette figure anti-féministe dans un milieu d’hommes. Le long-métrage se déploie relativement lentement (plus de deux heures et demie quand même) pour laisser entrevoir – et entrevoir seulement – les capacités de manipulation d’une femme sûre de son pouvoir.

    Les scènes à Berlin dévoilent la manière dont Lydie Tár gère son environnement – sa femme, sa fille, une élève de cette dernière, ses collègues de travail, les musiciens et musiciennes de son orchestre, sans oublier l’énigmatique assistante, Francesca (Noémie Merlant), que l’on aurait préféré voir mieux campé. Mais il est vrai que la présence de sa responsable est étouffante. 
    Le film se termine par un dénouement à la fois inattendu, amer et caustique, au cœur d’un orchestre asiatique. Impossible ici de dévoiler quelle œuvre elle dirige. Impitoyable et monstrueux.

    Tár, drame germano-américain de Todd Field,
    avec Cate Blanchett, Nina Hoss et Noémie Merlant, 158 mn, 2022, DVD et Blu-Ray

    https://www.universalpictures.fr/micro/tar

    Voir aussi : "Les aliens sont parmi nous"

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  • À l’essentiel

    Préalablement à cette singulière expérience, il est indispensable de parler de son auteur, Maurice Barthélémy, ex Robin des Bois, scénariste et réalisateur (Casablanca Driver, Papa, Low Cost, Les Ex), et aussi écrivain et romancier. Son précédent livre, Fort comme un hypersensible, témoignait d’une de ces capacités exceptionnelles et qui peuvent devenir handicapantes.

    Dans son dernier livre, L’Expérience (éd. Plon), Maurice Barthélémy se fait romancier et suit les pas de Léo, un quadra sur la pente descendante. Divorcé, père d’une petite fille qu’elle ne veut plus voir, salarié "cleaner" dans une entreprise de nettoyage après décès, Léo plonge dans une profonde déprime. Il choisit un après-midi de la semaine de s’enfermer dans une salle de cinéma. Là, pendant deux heures, il coupe son téléphone. Il y a une seule personne dans cette salle, une femme. Mais aussi un écran qui s’allume et lui pose une question : "Ça va, Léo ?" Évidemment, ça ne va pas. L’expérience peut commencer.   

    Maurice Barthélemy va à l’essentiel, dans tous les sens du terme

    Dans ce court roman, Maurice Barthélémy plonge dans les pensées et l’âme d’un homme désœuvré, de notre époque d’ultramoderne solitude. Il le fait avec hypersensibilité mais aussi le sens de l’absurde, comme si Ionesco avait ressuscité et s’était téléporté en 2023.

    La solitude, un lieu hors du temps, le dialogue entre deux personnages et une présence venue d’ailleurs – l’écran d’une salle obscure. Le lecteur pourra aisément lire derrière ce roman qui se lit d’une traite une allégorie sur le cinéma. Un hommage et une déclaration d’amour.

    D’amour, il en est question justement : l’amour pour la fille de Léo, l’amour déçu pour son ex et un amour qui pourrait bien naître entre les deux spectateurs… Mais, impossible d’en dire plus dans cette chronique.

    Comment vivre sa vie dans le monde ? Comment prendre ses décisions, et comment savoir qu’elle est la bonne ? Maurice Barthélemy va à l’essentiel, dans tous les sens du terme. En désincarnant ses personnages – le troisième n’est-il pas une présence désincarnée sur un écran de cinéma ? – l’auteur entend rappeler, non sans humour, que la solution de nos problèmes existentiels est finalement au fond de nous. 

    Maurice Barthélemy, L’Expérience, éd. Plon, 2023, 128 p.
    https://www.lisez.com/livre-grand-format/lexperience/9782259315913
    https://www.facebook.com/maurice.barthelemy

    Voir aussi : "Traîné dans la boue"

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  • Une nuit

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Une nuit. Il sera visible d30 août au 5 septembre 2023. À noter que les Cramés proposent leur soirée de rentrée le mardi 5 septembre à 20h30.

    Paris, métro bondé, un soir comme les autres.

    Une femme bouscule un homme, ils se disputent. Très vite le courant électrique se transforme… en désir brûlant. Les deux inconnus sortent de la rame et font l’amour dans la cabine d’un photomaton.

    La nuit, désormais, leur appartient.

    Dans ce Paris aux rues désertées, aux heures étirées, faudra-t-il se dire au revoir ?

    Une Nuit, drame français d’Alex Lutz, avec Alex Lutz, Karin Viard, et Jérôme Pouly
    Scénario : Alex Lutz et Karin Viarde 
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?article4524

    Voir aussi : "Dancing Pina"

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