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Musiques - Page 98

  • Superfeat : Chers yeux

    Dear-Eyes-All-The-Problems-759x445.jpgRevoilà Superfeat. J'en parlais sur ce blog il y a quelques semaines dans "Super prouesses de Superfeat".

    La talentueuse graphiste et animatrice refait parler d'elle grâce au groupe Dear Eyes et leur tout nouveau titre "All The Problems" (tiré de l'album Super Times Wow).

    Superfeat est à la réalisation de ce clip poétique, minimaliste et hypnotique. Il est à découvrir ici.

    "Super prouesses de Superfeat"
    Dear Eyes, All The Problems

  • La Reine Christine poursuit sa danse

    Et deux de plus pour Christine and the Queens ! Après deux Victoires de la Musique en 2015 (Victoire de l'artiste interprète féminine et Victoire du vidéo-clip pour Saint Claude), l'artiste nantaise repart de la cérémonie des Victoires 2016, qui s'est tenue le 12 février, avec deux autres récompenses : Victoire du spectacle musical, tournée ou concert et Victoire du vidéo-clip pour Christine.

    Une double distinction qui ravit le bloggeur. Voir à ce sujet l'article qui avait été consacré à Christine and the Queens il y a un an : "La Reine Christine"

    "La Reine Christine
    Christine and the Queens : en anglais dans le texte
    Christine and the Queens : le site

     

  • Bowie is Outside

    51qj+d2Th9L.jpgÉvidemment le décès récent de David Bowie invite à se replonger dans quelques-uns de ses disques. J'ai moi aussi succombé à ce rituel et choisi de m'arrêter, non pas sur un des albums de la Trilogie berlinoise (Low, Heroes, Lodger), mais sur un autre de ses concepts musicaux, Outside.

    Les spécialistes rectifieront : 1.Outside. Ce disque, sorti en 1995, devait être en effet le premier volet d'une série d'albums pop rock extrêmement noirs (pour ne pas dire gothiques) suivant les traces d'un tueur en série, sur fond de crimes à vocation artistique. Ce cycle ne sera pourtant jamais poursuivi par David Bowie et Brian Eno, le co-créateur d'Outside qui retrouvait dix ans plus tard son complice de la Trilogie berlinoise.

    Outside est le disque de Bowie le plus long de sa carrière (75 minutes pour 19 titres). En 1995, le chanteur était sous pression car cette nouvelle production était sans doute la plus attendue par ses fans après plusieurs années de vaches maigres. Le revers de cette sortie médiatisée est qu'Outside a suscité en retour les critiques les plus diverses : tour à tour chef-d’œuvre, disque inégal et prétentieux, création éblouissante d'un maître de la pop ou concept musical ambitieux mais trop long.

    De mon côté, je prends le pari que le temps saura rendre justice à Outside pour son inventivité folle. Il mérite en tout cas de figurer parmi les disques les plus intéressants de l'artiste anglais.

    L'album conceptuel raconte d'abord une histoire : celle du détective Nathan Adler enquêtant sur le meurtre d'une jeune adolescente, Baby Grace. Le journal intime de Nathan Adler et les confidences des personnages de ce polar musical forment un véritable opéra rock. Les interludes (Segue), qui ponctuent Outside forment autant de récitatifs et de respirations (inquiétantes) dans un album infiniment riche.

    Musicalement, nous sommes dans un ouvrage travaillé avec soin. Après un court prologue ("Leon Takes Us Outside"), mystérieux et inquiétant, le morceau "Outside" s'avère d'une efficacité remarquable pour sa mélodie rock entêtante : "I'll show you what it feels like / Now i'm on the outside / We did everything right / Now i'm on the outside". Suivent The Hearts Filthy Lesson et A Small Plot of Land, qui déploient, sur fond de guitares et de batteries nerveuses, d'amples lignes de piano, interprété par Mike Garson. Les fans de Bowie retrouveront le chanteur dans un style plus rock dans Hallo Spaceboy. Le pianiste Mike Garson revient brillamment dans le titre suivant, The Motel. Dans ce morceau pop et virtuose, on tendra l'oreille tout le long de ses six minutes pour dénicher les trouvailles musicales de Bowie et Eno : "There is no hell / There is no shame / There is no hell / Like an old hell". Suit I Have Not Been to Oxford Town, un pur joyau qui mérite de faire l'unanimité : "Baby Grace is the victim / She was 14 years of age / And the wheels are turning, turning / For the finger points at me / All's well / But I have not been to Oxford Town". Ce n'est pas forcément le cas pour les titres suivants, en majorité d'ailleurs des interludes. Je passerai sur The Voyeur of Utter Destruction (as Beauty), Wishful Beginnings et We Prick You que je trouve assez peu convaincants. Par contre, I'm Deranged ne peut que séduire par son mélange de pop typiquement année 90 et d'électro, avec toujours le piano de Mike Garson : "Cruise me babe / I 'm deranged". L'album se termine par deux titres en or : Thru' These Architect's Eyes et Strangers When We Meet. Le premier déploie une architecture musicale complexe, sur une mélodie impeccable et une interprétation de Bowie tendue. Strangers When We Meet a beau n'être par une chanson révolutionnaire, elle séduira les aficionados de Bowie qui retrouveront le style pop années 80 de l'artiste, élégant et maître d'un bel ouvrage, définitivement.

    David Bowie, 1.Outside, Virgin Records, 1995
    "Bowie a rejoint Ziggy"

     

  • Bowie a rejoint Ziggy

    bowie.gifLa disparition de David Bowie, que nous avons appris aujourd'hui, méritait au moins un billet, qui entend moins balayer une carrière qu'inviter à se plonger dans une œuvre exceptionnelle.

    L'artiste aux mille visages, aux yeux vairons et aux talents multiples (compositeur, musicien, acteur, collectionneur d'art et j'en passe) avait séduit le grand public comme ses pairs : que l'on pense à l'album Heroes, que le compositeur Philip Glass, avait choisi de réorchestrer en 1996.

    Cette carrière protéiforme commence durant les sixties, avant que le jeune Bowie ne fasse exploser les canons de la pop et révolutionne son art au début des années 70. Son personnage de Ziggy Stardust (The Rise and Fall of Ziggy Stardust and the Spiders from Mars), que Bowie fera d'ailleurs mourir symboliquement comme pour commencer une nouvelle mue, n'est qu'un des nombreux visages d'un musicien évoluant sans cesse. La Trilogie Berlinoise (Low, Heroes, et Lodger), composée avec Brian Eno, est une étape majeure dans sa carrière. Des morceaux brillants, voire savants, quelques titres pop incandescents, beaucoup de recherches musicales : cette trilogie sans cesse montrée en exemple ne sera jamais égalée.

    Les années 80 marqueront l'apothéose populaire d'un David Bowie au sommet des charts. Le disque Let's Dance, considéré non sans dédain par les inconditionnels de l'artiste britannique, est celui qui le fait pourtant devenir incontournable. Cet album pop irrésistible et chromé comme une belle Jaguar permet à la star de remplir des stades. Il y a fort à parier que le grand public ait plus retenu la mélodie de Let's Dance ou de China Girl que celle de Sound and Vision ou Starman. China Girl, justement, a été un autre exemple de l'esprit d'innovation de Bowie : sur un tube imparable, Bowie réalise l'un des premiers véritables vidéoclips de l'histoire musicale.

    Un peu plus de dix ans après ce succès international sort un OVNI musical : 1.Outside. Ce qui devait être le premier opus d'un ensemble de disques restera un album concept exceptionnel (The Hearts Filthy Lesson, I Have Not Been to Oxford Town, I'm Deranged, The Hearts Filthy Lesson, Thru' These Architect's Eyes).

    Encore prolifique, David Bowie venait de sortir il y a quelques jours Blackstar, un ultime cadeau à ses fans. Bowie a été terrassé par un cancer et rejoint son alter ego Ziggy.

    http://www.davidbowie.com

    "China Girl" 1983 from David Bowie on Vimeo.

  • Pierre Boulez : Mort d'un géant

    Le décès ce 5 janvier de Pierre Boulez (né en 1925) marque la fin d'une période exceptionnelle dans l'histoire de la musique. J'avais consacré l'an dernier un article sur Pierre Boulez, à l'occasion de ses 90 ans.

    C'est peu de dire que le compositeur a durablement marqué le XXe siècle. De fait, il a révolutionné comme jamais le langage musical et faisant découvrir à la France l'école de Vienne (Arnold Schoenberg, Alban Berg et Anton Webern) et s'évertuant à bousculer les codes du classicisme.

    Compositeur mais aussi chef d'orchestre, Pierre Boulez a également durablement changé la vie institutionnelle musicale française. 

    Je vous propose de redécouvrir cet article : "Boulez, le maître au marteau".

    "Boulez, le maître au marteau"
    Pierre Boulez, Intégrale, 13 CD, Deutsche Grammophon, juin 2013

  • Delpech Mode

    Et si la preuve de la popularité de Michel Delpech, qui nous a quitté ce week-end, passait également par la parodie ? Au milieu des années 2000, un duo d'humoristes se penchait sur la carrière de l'auteur de Chez Laurette en revisitant ses titres. Comment ? En croisant quelques-unes des plus célèbres chansons de Michel Delpech avec des titres du groupe de new-wave Depeche Mode. Ce projet se nommait fort opportunément : "Delpech Mode".

    Le résultat, improbable, ce sont des croisements hybrides, drôles et en forme d'hommage à un chanteur extrêmement populaire.

    Pour Delpech Mode, lorsque "Quand J'étais Chanteur" de Michel Delpech rencontre "Just Can't Get Enough" de Depeche Mode, cela donne "Just Can't J'étais Chanteur" (en vidéo ci-dessous). Parmi les autres mix : "Master And Chasseur" ("Le Chasseur" sur une musique de "Master And Servant"), "Strangelorette" ("Chez Laurette" / "Strange Love"), "Somebodivorcés" ("Les Divorcés" / "Somebody"), "Enjoy The Loir-et-Cher" ("Loir-et-Cher" / "Enjoy The Silence"), "Personal Michel" ("Wight is Wight" / "Personal Jesus") et "Shake The Flirt" ("Pour un Flirt" de Michel Delpech sur la musique de "Shake The Disease" de Depeche Mode).

    Ces parodies en plein milieu des années 2000 ont montré que le chanteur mythique des années 70 restait toujours une personnalité importante, avec des chansons, devenues des classiques et qui ont marqué les esprits, en dehors de toutes les modes.

    Delpech Mode : le site Myspace 

  • Lady Gaga et Tony Bennett jouent (toujours) joue contre joue

    Arte diffuse en ce moment sur son replay (et pour quelques jours encore) le concert Cheek to Cheek que la chaîne française a programmé le samedi 3 janvier. 

    Je parlais il y a un an de l'album Cheek to Cheek réunissant deux stars que tout séparait a priori : la popstar internationale Lady Gaga et le crooner légendaire Tony Bennett. Sorti en 2014, ce disque de reprises de standards de jazz a connu un succès retentissant. Il a en plus su montrer que Lady Gaga était capable de se montrer sous un visage glamour et romantique.

    Arte diffusait ce samedi, en VOD pour une semaine encore, un concert que les deux artistes ont produit ensemble au Jazz Lincoln Center’s P. Rose Hall de New York en juillet 2014. Les spectateurs reconnaîtront de grands classiques du jazz :  "It Don' Mean A Thing (If It Ain't Got That Swing)", "Sophisticated Lady", "Cheek to Cheek", qui donne le nom à ce disque et à ce concert, "Lush Life", "Bang Bang" ou "Anything Goes".

    Pour ce spectacle, Lady Gaga et Tony Bennett ont mis les petits plats dans les grands : grand orchestre de 39 musiciens avec des solistes renommés (Chris Botti et David Mann, respectivement à la trompette et au saxophone), décor grandiose, danseurs, tournage avec treize caméras HD, sans oublier les costumes chics et l'extravagance glamour de Lady Gaga. Les Français, eux, découvriront certainement Tony Bennett, une des plus grandes voix américaine. C'est tout à son honneur que de s'être lancé dans l'aventure de ce duo avec une star souvent controversée, et de chanter avec elle, joue contre joue.

    Au final, le pari de Cheek to Cheek est d'ores et déjà gagné.     

    Un pur régal ! A voir et revoir, écouter et réécouter.

    "Tony Bennett & Lady Gaga : Cheek to Cheek", Arte, en ce moment en replay
    "Lady Gaga et Tony Bennett, joue contre joue"
    Lady Gaga et Tony Bennett, Cheek to Cheek, Polydor, 2014

  • Le Top 10 de Bla Bla Blog pour 2015

    Les fins d'année sont propices aux bilans de tout genre. À mon tour, je voulais conclure cette année 2015 par un point sur une année pleine pour ce blog. 125 articles ont été publiés cette année : livres, cinéma, télévision, musique et philosophie ont été les principaux thèmes abordés. Plusieurs posts sont sortis du lot, de par les réactions qu'ils ont suscitées (messages, commentaires, likes sur Facebook ou retweets). Voici le top 10 de ces articles.

     10  Montargis la Chinoise

    Cette série d'articles retrace l'aventure chinoise d'une modeste sous-préfecture du Loiret, Montargis, devenue, grâce aux hasards de l'Histoire, et à quelques jeunes hommes ambitieux et enthousiastes (dont Zou Enlai et surtout Deng Xiaoping) , la ville qui a vu naître la Chine communiste au début des années 1920. Une histoire étonnante et passionnante.

    Extrait : "Pourquoi Montargis est-elle la plus chinoise des villes françaises, au point d'être reconnue jusqu'à Pékin ?
    Un visiteur qui débarque dans cette modeste sous-préfecture du Loiret pourrait être étonné par des plaques touristiques en français et en mandarin, disséminés dans différents endroits de la ville, balisant un parcours touristique consacré à ce pays lointain...
    " (la suite ici)

     9  Spéciale Stanley Kubrick

    Je publiais en début d'année une série de 10 articles consacrés au réalisateur américain Stanley Kubrick. Outre une biographie de l'auteur, plusieurs posts étaient consacrés à quelques-uns de ses plus grands films (2001 L'Odyssée de l'Espace, Shining, Eyes Wide Shut, Barry Lyndon) ainsi qu'à un focus sur Kubrick et la musique.

    Extrait : "Stanley Kubrick naît le 26 juillet 1928 à New-York dans une famille de la petite bourgeoisie du Bronx. Élève moyen timide mais néanmoins d’une très grande curiosité, il se destine très jeune à la photographie, domaine où il exerce son premier métier à 17 ans dans la revue Look, luxueux magazine concurrent de Life.
    Cette première expérience sera décisive dans sa future carrière de cinéaste. Dès sa toute première création, un reportage photographique sur le boxeur Walter Cartier (
    Le Boxeur professionnel, 18 janvier 1949), le jeune Stanley Kubrick démontre déjà un grand sens du cadrage et de la lumière..." (la suite ici)

     8  Cléo ou de jolis débuts (les filles ça pleure sous vent)

    Cléo publie ses textes – poésie, haïkus, calligrammes ou aphorismes – sur Twitter (pour l'instant ?). L'article que je lui ai consacré a reçu un joli écho sur le réseau social où elle publie principalement. Une auteure à découvrir de toute urgence.

    Extrait : "C'est par hasard que j'ai découvert La PoésieDeCléo, sur son compte Twitter @nothingbut66. L'artiste est également active sur Instagram.
    Il est de notoriété que l'Internet, et en particulier les réseaux sociaux, sont un vivier intarissable d'expressions artistiques.
    Le compte de Cléo (impossible de nommer autrement cet artiste bien mystérieuse qui a pris pour pseudonyme le nom d'une des neuf Muses) offre le meilleur d'un genre dénigré par le milieu éditorial traditionnel : la poésie.

    Au fil des jours, voire des heures, et ce depuis 2011, l'auteure publie textes courts ("J'ai mis du rouge à lèvres Du noir à mes genoux Et puis des bottes Pour sauter dans les flaques"), haïkus, calligrammes ou aphorismes ("Je Tu Elle Les conjugaisons sont mortelles")..." (la suite ici)

     7  Une partie de football contre le djihadisme 

    Quelques jours après les attentats de novembre à Paris, ce focus sur la bande originale du film Timbuktu était une manière de traiter d'un événement capital de notre actualité.

    Extrait : "Le cinéma français consacrait cette année le film Timbuktu d'Abderrahmane Sissako, bouleversant tableau d'un village malien écrasé par l'Islam radical.
    Pour traiter du djihadisme international avec une telle puissance et une telle justesse, il fallait une musique à la hauteur..."

    (la suite ici)

     6  Escroc, gourou et artiste 

    Je consacrais, le 19 décembre dernier, un article au sujet de l'enquête qu'a menée Bernard Hasquenoph, journaliste et bloggeur, sur le photographe, milliardaire, gourou et escroc Aahe. Un reportage exemplaire qui est aussi un coup de gueule contre des institutions culturelles imbues d'elles-mêmes et se croyant intouchables. 

    Extrait : "Le crime pourrait-il réellement être considéré comme un des beaux-arts, pour reprendre le roman de Thomas de Quincey ? Il semblerait en tout cas qu'il ait sévi impunément dans les plus grands sites culturels du monde, au su et au vu de beaucoup de spécialistes. C'est le journaliste Bernard Hasquenoph, journaliste et bloggeur pour Le Louvre Pour Tous, qui a mis fin à une escroquerie artistique qui aurait pu rendre chèvre encore quelques années le microcosme feutré des musées..." (la suite ici)

     5  Les super prouesses de SuperFeat 

    Un coup de projecteur mérité sur l'illustratrice et animatrice Superfeat. Un style inimitable, de l'humour (noir), un univers poétique et surréaliste. À découvrir absolument !

    Extrait : "Quelque part, entre Pierre de la Police et Topor, vit SuperFeat, une jeune illustratrice, graphiste et animatrice qui se serait nourrie de films de David Lynch, de poèmes dadaïstes et de bandes dessinées de Joann Sfar pour créer un univers surréaliste, poétique, déjanté, sexy et bourré d'humour noir (voir aussi ce texte de Superfeat publié sur ce blog, avec l'aimable autorisation de l'auteur).
    Comment reconnaît-on la marque d'un véritable artiste ? Sans doute à ceci : qu'il puisse être immédiatement reconnaissable par le public et qu'il ait la capacité de nous aimanter..."
    (la suite ici)

     4  Random : Que personne ne sorte

    Ce post, publié le 3 décembre 2015, était consacré à la webserie française Random. La saison 1 s'est achevée, récompensée par une pluie de récompenses internationales ainsi que par une diffusion en replay sur la première chaîne française. Une révélation qui vient à point nommer alors que les séries françaises ont la réputation d'être des peines-à-jouir ! Une saison 2 est en préparation pour 2016.

    Extrait : "Une fois n'est pas coutume, TF1 se distingue dans sa programmation en proposant Random, l'une des séries françaises les plus originales du moment.
    Ne cherchez cependant pas cette fiction sur la TNT. Cette production originale a eu l'exclusivité de Mytf1.fr. C'est mieux que rien, me direz-vous, la chaîne commerciale n'étant sans doute pas prête à troquer quelques épisodes de Joséphine Ange Gardien contre une production ambitieuse ou innovante..." (la suite ici)

     3  42 heures pour un court : la jeunesse, la comédie et l'audace récompensées

    Membre du jury 2015 du festival de court-métrage de Montargis "42 heures pour un court", j'ai été aux premières loges pour témoigner de la qualité d'une programmation. Dans le bilan que je fais de cette édition, je saluais les trois films couronnés, trois œuvres drôles, culottées et réalisées par de jeunes artistes plein d'avenir.

    Extrait : "Ce week-end avait lieu la 9e édition de 42 heures pour un Court. J'avais l'honneur de faire partie du jury de ce "triathlon vidéo", en compagnie de Jean-François Szczepanek, Anne-Lise Gaudichon, Françoise Pastor Strazzieri et Anne Berrou. Rémi Julienne est le parrain de ce festival de court-métrage. Neuf équipes (sur les dix engagées) avaient 42 heures pour écrire, réaliser et monter un court-métrage de 5 à 9 minutes, à partir de contraintes exigées par les organisateurs. Cette année, les concurrents avaient le choix entre quatre thèmes imposés : le harcèlement moral au travail, le mariage pour tous, l'économie de partage et le recul de l'âge de départ à la retraite. Neuf lieux de tournage à Montargis étaient également imposées et tirées au sort..." (la suite ici)

     2  Le Globecroqueur en Iran 

    Ce guide de voyage du Globecroqueur, alias Philippe Bichon, retrace un voyage hors du commun en Iran, loin des clichés sur ce pays dont nous abreuve l'actualité internationale. L'auteur et dessinateur nous dévoile un pays légendaire, attachant et fascinant, sans nous cacher toutefois les travers d'une république islamique corsetée par les interdits religieux. Un carnet de voyage richement illustré qui donne envie de faire son sac à, dos et de filer découvrir ce pays qui reste le berceau de notre civilisation.

    Extrait :  "Amateurs de guides de voyage, ce carnet de route sur l'Iran est pour vous.
    Un voyage en Iran, dans le pays des ayatollahs, de la puissante République islamique chiite : étrange destination, me direz-vous. C'est pourtant ce qu'a entrepris Philippe Bichon, qui se surnomme lui-même le Grobecroqueur (il est l'auteur de plusieurs guides en Égypte-Syrie, en Inde et au Tibet).
    Pourquoi l'Iran ? Alors que vient de se terminer une des plus longues batailles diplomatiques de ces dernières années, l'accord sur le nucléaire iranien, l'ancien royaume perse est en passe de s'ouvrir au monde, via notamment le tourisme..
    ." (la suite ici)

     1  Voilà Marie

    C'est l'article phare de cette année, et sans doute aussi celui qui me tient le plus à cœur, tant les chansons de Marie Cherrier m'ont accompagné depuis plusieurs années. Une première place sans surprise et méritée pour l'une des plus belles voix actuelles de la chanson française.

    Extrait : "Puisque l'on est entre nous, je dois vous avouer que Marie Cherrier fait partie depuis longtemps des auteurs dont je voulais parler sur ce blog. Elle est ce genre d'artiste qui vous accompagne des années durant, offrant une présence rassurante et revivifiante. Voilà donc cet article, voilà Marie, alors que sort en ce moment son quatrième album studio, L'Aventure.
    Comment pourrait-on ne pas l'aimer, elle, son opiniâtreté à creuser son sillon artistique, son sens de l'écriture, ses saynètes (
    Le Curé, 7ème Ciel ou Café noir), ses mélodies et ses interprétations sensibles ?  La chanteuse poursuit son petit bonhomme de chemin, suivie par un public de fidèles..."
    (la suite ici)