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chanteuse - Page 31

  • Marie Baraton en concert

    Bla Bla Blog avait parlé de Marie Baraton il y a quelques jours.

    La chanteuse sera en concert au Sunset Sunside (60 rue des lombards Paris 1er), le samedi 25 février à 19 heures, pour un nouveau tour et de nouvelles chansons, avec Michel Haumont, Pierre-André Athané, Jean-My Truong et Etienne Roumanet.

    Page Facebook de Marie Baraton

     

  • Mon rendez-vous avec Marie Baraton

    Marie Baraton fait partie des nouvelles venues dans le pays musical français. La chanteuse a sorti il y a quelques mois son deuxième album Ma Folie aime. La justesse de la musicienne, accompagnée de ses complices Pierre-André Athané et Michel Haumont, l'efficacité mélodique, les textes travaillés avec soin et le choix de l'acoustique conduisent l'auditeur vers un univers immédiatement attachant.

    Les influences de Marie Baraton sont à chercher du côté du jazz manouche (Mon rendez-vous), du tango (Tango gris), de la comptine (Les étoiles te disent bonne nuit) mais aussi du répertoire classique, avec Épilogue, une courte pièce de musique de chambre qui vient clore l'album. L'auditeur pourra aussi trouver l'influence d'une autre chanteuse, Enzo Enzo: la voix chaleureuse et sans fioritures, le timbre clair et un univers où la chanson française (celle de Barbara, de Jacques Brel, de Sanseverino ou de Jeanne Cherhal) se marie au poil avec le swing.

    Marie Baraton frappe fort dès l'ouverture de Ma Folie aime avec Dénoués, une déchirante complainte sur la séparation et sur la perte : "Qui fera danser ta guitare / Donnera sa vie à mon piano ? / Tout part à l'envers / Ma plume en hiver / Sable et désert." À ce chant du départ, "l'éphémère de nos vies", semble répondre l'invitation à demeurer Rien d'autre que nous mêmes. Avec un peu d'attention, certains pourront remarquer la patte du compositeur Pierre-André Athané : "Et comme de nos liens de nos haines / Nous voudrions nous arracher / De ces routines qui nous enchaînent / A nos cages les mains liées / Que sommes-nous devenus mon frère / Où est ce paradis perdu ?" Ces paradis perdus renvoient au titre d'une pièce contemporaine de ce musicien (Paradis perdu, 2011).

    Petit Matin parle lui aussi de ces paradis perdus, ceux de l'enfance. Sans esbroufe, avec nostalgie et une retenue bienvenue, Marie Baraton trace, dans la même veine que Barbara, l'hommage le plus beau qui soit à sa mère : "Vous êtes ma mère / Ma tendre lumière / Sans nous deux que serions-nous ? / Belle ombre sereine / Ma paisible mère." Une jolie déclaration sur l'enfance à laquelle pourrait répondre la délicate berceuse, Les étoiles te disent bonne nuit, qu'une maman chanterait à sa fille, le soir : "Doucement, doucement / Si tu ne fais pas de bruit / Tu entendrais les étoiles te dire bonne nuit."

    Marie Baraton sait aussi être cette fille un brin canaille, capable de nous entraîner dans des voyages swing. Dans Mon Rendez-vous, Marie Baraton nous prend par la main pour une balade dans Paris, aux accents manouches. Ma Folie Aime, qui donne le titre à l'album, séduira autant pour son texte finement ciselé que pour sa mélodie et sa facture jazz tzigane : "Ma folie aime l'air des comptoirs / La chaleur des sales petits bars / L'alcool qui vide les regards."

    Dans Ma Petite main, titre minimaliste et très personnel, Marie Baraton nous parle avec tendresse et philosophie de sa main gauche malformée : "Elle est comme moi dans sa lune / Ma petite main / Et quand un enfant la regarde / Les yeux ronds et le doigt pointé / Elle est toujours un peu surprise / Ma petite main / D'être un défaut où l'on s'attarde / d'être une histoire à inventer."

    L'auditeur sera sans doute frappé par le titre le plus sombre de ce deuxième album : Tu Silences. Sur un air manouche, Marie Baraton déroule en 2:37, avec concision et sur des paroles précises, la vie d'un couple, des premiers émois jusqu'aux violents déchirements : "Il gueule fort / Tu tremblotes / Il éructe / Tu pleurniches / Il accuse / Tu victimes / Il dénonce / Tu coupables / Puis il s'isole / Plus tu replies / Plus il bravache / Plus tu silences / Il joue à l'homme / Tu joues sa femme." La voix tendue comme un fil donne par moment à la chanteuse originaire de Parthenay des accents de Camille : ("Toute une vie d'amour / Toute une vie d'amour").

    Marie Baraton fait déjà parlé de ces futures grandes voix de la chanson française, comme le prouve sa place de demie-finaliste au concours Georges Moustaki en 2014 pour son premier album L'Un et l'Autre (2012). Avec Ma Folie aime, la chanteuse enfonce le clou et nous invite à la suivre pour cet attrayant rendez-vous musical.

    Marie Baraton, Ma Folie aime, Absilone/la Musique Agence, 2016
    http://www.marie-baraton.com

  • Barbara et Depardieu par Depardieu

    Pour les malchanceux comme moi qui n’ont pas assisté au concert-hommage aux Bouffes du Nord de Gérard Depardieu, Depardieu chante Barbara (du 9 au 18 février 2017), il nous reste l’immense consolation de l’album.

    L’indicible émotion que l’on ressent à l’écoute de l’album est à la mesure de la surprise que constitue cet OVNI musical. Certes, l’acteur et la chanteuse étaient amis ; certes, les deux artistes ont été sur scène il y a trente ans dans Lili Passion ; certes, on connaît la fidélité en amitié de Depardieu (l’interprète de Cyrano a accompagné l’auteure de Göttingen pendant presque vingt ans). Mais enfin, quelle surprise que cette œuvre venue de nulle part et ce spectacle intimiste devenu disque appelé à devenir légendaire !

    La voie dépouillée s’exprime à plein et permet de redécouvrir les textes de la chanteuse. Depardieu utilise le talk-over (parlé-chanté) pour interpréter L’Aigle Noir, Dis quand reviendras-tu ?, Nantes, Le Soleil Noir ou Une petite Cantate. Pour interpréter quelques-uns des grands classiques de Barbara, Depardieu est accompagné au piano par Gérard Daguerre et par un orchestre réduit. L’acteur génial et imposant, se met à nu et délivre 14 titres poignants.

    Impossible de ne pas chavirer à l’écoute de la délicate Petite Cantate, chant d’amour autant que prière pour Barbara. L’Aigle Noir devient grâce à Gérard Depardieu un sombre et onirique joyau. Depardieu utilise toute la gamme de son talent d’acteur dans le bouleversant Nantes, conté sans pathos plus que chanté : "Au chemin qui longe la mer / A l’ombre du jardin de pierres / Je l’ai couché dessous les roses / Je crois que tranquille il repose / Mon père." Dans ses quatorze titres, l’auditeur découvrira À force de, une œuvre de son fils disparu Guillaume Depardieu : "Je t’ai perdu / Maintenant libre de toi, c’est là que tu me manques."

    Œuvre miraculeuse et improbable, Depardieu chante Barbara aurait pu être celle d’un éléphant dans un magasin de porcelaine ; c’était sans compter l’audace et le génie de Gérard Depardieu. L'hommage d'un géant pour la longue dame brune.

    Depardieu chante Barbara, avec Gérard Daguerre, Because Music, 2017

  • Fishbach, Y crois-tu ?

    En attendant son prochain concert à La Cigale le 14 mars prochain, Fishbach, l'une des révélations dont nous avions parlé il y a peu sur Bla Bla Blog, s'est produite pour les sessions Son & Lumière de Télérama. Elle y interprète Y crois-tu, le premier titre de son nouvel album A ta merci.

    "Fishbach, jamais rien vu d'aussi mortel"

     

     

  • Fishbach, jamais rien vu d'aussi mortel

    Je vous préviens, Fishbach ne va pas vous laisser indemne. Son premier EP éponyme, sorti il y a un peu plus d'un an, est un mélange de d’électro-rock nerveux et de pop survitaminée. Dans la grande veine de ses aîné(e)s des années 80, l'artiste originaire de Charleville-Mézières ne craint pas de saturer ses titres de guitares saturées et de laisser sa voix puissante se noyer dans des torrents de synthétiseurs, tel le chant amoureux, sombre et gothique Tu vas vibrer : "Tu vas vibrer / comme un chien dans une caisse".

    La jeune chanteuse, que certains comparent déjà, pour son énergie déployée, à Catherine Ringer - certains ont même cité Jeanne Mas - pioche dans la new wave, ce mouvement musical que l'on pensait à tort disparu corps et âme depuis la fin des années 80.

    La musicienne a un talent indicible pour construire des morceaux à la mélodie imparable, à l'image de Mortel : "Jamais rien vu d'aussi mortel que ces tirs au hasard / Je viendrai demain aux nouvelles à la lueur du phare."

    Béton mouillé a une complexité follement séduisante : une ligne mélodique joliment travaillée et une architecture musicale faisant se croiser des chœurs vaporeux, la voix androgyne de la chanteuse, des boîtes à rythme sèches et puissantes et des synthétiseurs aux sonorités 80's.

    Reparlons années 80, justement, avec cette reprise hallucinée d'un titre de Bernard Lavilliers, Night Bird – intitulé, pour l'occasion, Night Bird (Petit Monstre). Le talk-over (parlé-chanté) dans le morceau original (voir le clip de Bernard Lavilliers sur ce lien) laisse place chez Fishbach à de l'électro-pop dans la droite lignée du poème mélodique et psychédélique de l'auteur d'Idées noires. Le Night Bird de Fishbach s'affranchit du texte d'origine aux multiples méandres ("Petit monstre pourquoi m'as-tu aimé / Je t'ai cherchée sans le savoir, / Je t'ai trouvée sans le vouloir, / Le sang est beau lorsque il est frais / Je connais la nuit de ta mort...") mais propose la même lecture musicale brute et sombre. Lavilliers peut se féliciter d'avoir été une telle source d'inspiration.

    Il semblerait que Fishbach prenne une autre dimension avec son prochain album, À ta Merci, qui sortira le 27 janvier prochain. En attendant, le premier titre, Y crois-tu ?, s'annonce déjà comme un tube en devenir, aux accents rimbaldiens : "Je t'ai vu t'avais l'air de plaire / Je t'ai bu la nuit dans la mer / Tu n'as vu en somme / Que de beaux ébats / Le reste tu t'en cognes." La native de Charleville-Mézières est plus que jamais à suivre. Dans la suite de ce nouveau disque, elle sera en concert à la Cigale le 14 mars prochain.

    Fishbach, Fishbach, EP, Entreprise, 2015
    Fishbach, À ta Merci, Entreprise/Sony Music, 2016
    http://ffishbach.tumblr.com

  • Alys, la chanteuse qui n’existait pas

    Elle s’appelle Alys, a 21 ans, de longs cheveux bruns coiffés en tresse, a commencé sa carrière le 10 mars 2014, a déjà 14 000 fans sur les réseaux sociaux et fera son premier concert en salle, Rêve de Machine, au Trianon le 17 décembre prochain. La belle sera entourée de quatre musiciens pour un concert d’une heure trente très rock. Et pourtant, Alys n’existe pas.

    Cette chanteuse incapable de la moindre fausse note est en réalité une artiste virtuelle, créée par la start-up VoxWave qui entend bien présenter Alys au prochain concours Eurovision, pour représenter la France. Oui, le successeur de Marie Myriam pourrait bien être une machine !

    Alys est un personnage numérique. Elle est projetée en 3D sur scène grâce à un écran holographique conçu par la société Auvitek Event. Plus important sans doute, la voix a été conçue grâce à un travail mené par VoxWave et la société Plogue Art et Technologie. "Artiste" électro pop, Alys pourrait bien faire le buzz les prochains mois. Le bloggeur ne sait pas si cette création virtuelle est une bonne chose ou non pour l’humanité, mais nul doute qu’elle pourrait bien bousculer la vieille dame de l’Eurovision.

    Alys prépare son premier show live pour le 17 décembre 2016 au Trianon à Paris. 

    Rêves de Machine, au Trianon de Paris, 17 décembre 2016
    http://www.voxwave.fr

  • Sarah Mikovski, douce et acide comme une Tête Brûlée

    Quelques chansons douces que nous chantent Sarah Mikovski dévoilent un univers aussi délicieux et acide qu’une Tête Brûlée, vous savez, ces friandises adorées par nos chères têtes blondes. La chanteuse sort en ce moment son troisième EP, Ma Vie en Rose. Sarah Mikovski, qui avait été remarqué en 2014 pour son premier EP et multi récompensée dans la foulée (Grand Prix VLR 2015 Centre de la Chanson, Prix de la Ville du Mans 2016 au Pop Festival du Mans, vainqueur de "Et En Plus Elles Chantent" 2014 et du Kiwi Festival 2014 de Lyon), s’affirme dans une veine faussement romantique mais vraiment pop, pour ne pas dire "poptimiste".

    Les sept titres de l’album narrent avec sensibilité, audace et humour des histoires d’amour contrariées, des considérations sur les hommes ou des rêves d’ailleurs (BoraBora et Là d’où je viens). Comment parler d’amour aujourd’hui ? se demande la musicienne dans Comment : "Comment te dire que je t’aime… Comment te dire que je te veux". Dès ce premier titre minimaliste, Sarah Mikovski lance un appel au bonheur et à la vie à deux. Est-ce possible ? Dans Les années folles, elle voit les années qui "s’envolent" : "Le temps qui passe... La faute à pas de bol.

    Les hommes tiennent une place privilégiée dans cet album, pour le meilleur et pour le le pire. Dans Les Hommes, la chanteuse se fait "femme à hommes" dans ce titre enlevé et mélodique : "Les hommes, ils me mangent tous à la main", constat-t-elle, d’où le dilemme  : "Comment faire en somme pour en choisir un" ? Ce n’est pas vraiment le problème dans François, où il est au contraire question d’obsession : "Je pense à François… Et toi, est-ce que tu penses à moi ?" Une jolie chanson bien troussée, et non sans humour noir, sur l’obsession amoureuse pour un homme... marié.

    Le romantisme aura-t-il le dernier mot en face de tels déboires ? Sarah Mikovski passe de l’aplomb à la désillusion dans Crois moi mon amour. L’amour éternel se prend un coup dans l’aile : "Tes mots sont des vautours qui ont mangé mes yeux et brûlé mon destin." L’apaisement pourrait bien venir de la fuite : porter sa croix, avancer et tracer sa route contre vents et marées, à la recherche du bonheur perdu ("Par où qu’c’est qu’on y revient ?" chante l’artiste "poptimiste dans Là d’où je viens).

    Ça c’est Sarah : des chansons qui balancent entre espoir et désabusement, mais avec cette fraîcheur et cette insouciance à revendre.

    Sarah Mikovski, Ma Vie en Rose, Neomme, 2016
    http://www.sarahmikovski.com

  • Mell, on "Danse" ou on déprime ?

    Mell vient de sortir Déprime & Collation, son sixième album, un vrai concept album d’une belle audace musicale. Les influences de la chanteuse, née du côté de Nancy et vivant depuis deux ans à Montréal, sont à chercher tous azimuts : rock anglais des années 70/80, new wave, folk nord américaine ou électro. Les vingt titres de Déprime & Collation, d’une grande variété mais paradoxalement aussi d’une grande cohérence, dessinent le visage d’une artiste aux facettes multiples, bien décidée à s’affranchir des barrières et à faire entendre sa voix.

    L’album commence par un titre rock rugueux mâtiné d’électro, Ton corps j’ai crié. La voix androgyne de Mell parle sans artifice d’amour et de séparation : "Où est passé ton corps / Où est passé la mort / Que je frôlais chaque soir" dit la chanteuse dans ce titre brut et sans artifice, rude comme l’amour.

    Son et guitare rock encore avec Snack & Blues. Non sans nostalgie et avec le parti pris du lofi neighties, Mell nous parle encore d’amour, une nuit de déprime et de gueule de bois : "Tour du monde / All night long / Serre-moi encore jusqu’à ma mort / Tout le monde rentre chez soi / Moi je m’écroule à chaque pas / De quoi j’ai l’air à cette heure là".

    Mell puise aussi avec énergie dans les années 80 pour des chansons punk-rock coup de poing et enlevées. Hey, Mort de rire et Danse c’est The Clash ressuscité et dopé à l’électro par une musicienne qui n’a pas froid aux yeux. Mell carbure à la new wave dans Au cinéma, transportant l’auditeur dans une salle obscure pour une idylle sucrée et éphémère : "Emmène-moi au cinéma / Que je puisse te toucher dans le noir / Comme si c’était la première fois / Je tremblerai / Tu souriras" : injection de nostalgie garantie.

    Le titre de l’album parle de déprime. Disons, pour être juste, que c’est vers la mélancolie et la nostalgie que penche la majorité des titres. C’est She said, ballade électro, Mon enterrement, une mélodie folk à l’ironie mordante, ou encore Tes yeux verts, titre folk lumineux et minimaliste : "Dans tes yeux clairs / J’ai vu la mer / Dans tes yeux verts / J’ai vu l’enfer… / Non je n’ai pas peur des tempêtes".

    Où te caches-tu ? penche du côté de Nick Drake : "Où te caches-tu mon amour / Dans quel pays / Dans quel faubourg". Cette ballade folk, sur le thème de l’amour et de l’identité, est savamment mise en relief par petites touches, sans dénaturer une mélodie simple, une voix délicatement posée et une guitare sèche lofi.

    Au Louvre c’est encore du côté de la pop-folk qu’il faut chercher l’influence de l’artiste pour une chanson qui parle d’une absence, de la recherche de sens et de l’évidence d’un manque au milieu des galeries immenses du célèbre musée parisien : "Des chats sauvages me tombent dessus / Et puis ton corps à moitié nu / Au-dessus du vide sous les étoiles".

    Déprime & Collation est particulièrement riche de titres instrumentaux faisant la part belle aux synthétiseurs et à l’électronique, qui ne sont pas sans rappeler la mythique Trilogie berlinoise de David Bowie et Brian Eno ( Low, "Heroes" et Lodger). Comme aux plus belles heures des concept-albums, deux courts interludes viennent ponctuer l'album concept de la native de Lorraine: c’est Marécages invisibles et surtout Dot-111, formidable titre psychédélique pouvant faire penser à V-2 Schneider dans "Heroes".

    Mell n'est pas non plus avare en titres instrumentaux longs mais aussi exigeants : Les crocodiles qui somnolent, Absurdistan, I love u at five o’clock ou Poisson chat qui conclut l'album. Astronaute de son corps est une belle page électro tout en voyage, mêlant guitare aérienne et synthétiseurs. No barricade se révèle être un instrumental harmonieux et séduisant où les guitares décrochent un rôle de premier choix. Rarement des accords de cordes n’ont parus aussi évidents. Canaille mayonnaise mêle quant à lui des guitares rock rugueuses et un son électronique comme venu d’outre-tombe.

    Album audacieux, déstabilisant, et pas si déprimant que cela, Mell offre un diamant musical, riche de surprises mais aussi de promesses.

    Mell, Déprime & Collation, Art Disto / L’Autre Distribution
    sortie nationale le 10 novembre 2016

    Page Facebook de Mell
    Mell en tournée & promo en France tout le mois de novembre
    dont le Divan du Monde à Paris  le mardi 29 novembre
    (avec Katel, Céline Ollivier, Adrienne Pauly et Nicolas Jules)