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Bla Bla Blog - Page 18

  • Ward Ier-IIe siècle

    roman,confrérie,frédéric werst,ward,langue,fantasyCe livre est l’un des romans français les plus atypiques parus en 2012. Je dis bien "roman", tant le titre peut porter à confusion.

    Les Wards en question sont un peuple imaginaire, à une période indéfinie (les Ier et IIème siècles ne correspondant pas à notre comput actuel : l’an zéro de la chronologie ward a pour référence l’arrivée au pouvoir d’un roi, Zaragabal), un peuple disparu depuis et dont il ne reste que quelques textes.

    "Un roman de fantasy ? Rien de trop nouveau depuis Tolkien", me direz-vous ! Et pourtant, non : ce premier opus (car on peut supposer que Frédéric Werst ne s’arrêtera pas en si bon chemin...) est proprement fascinant. Ward est en effet uniquement constitué d’une anthologie de ces fameuses sources – chroniques historiques, poèmes, fables, contes, écrits philosophiques, mythologiques, religieux, politiques et même géographiques - uniques preuves de l’existence de cette civilisation. Une notice éclaire chacun de ces textes :  l’auteur, tel un exégète, montre l'intérêt et les circonstances de ces sources. Il va jusqu’à inventer personnages historiques et littéraires, écoles philosophiques ou mouvements religieux.

    Ce sens de la précision va encore plus loin : désireux de donner à son roman une véritable crédibilité, il a inventé pour la circonstance une langue ward (ou plutôt "des" langues car celle des Ward – comme n’importe quelle langue – a évolué au cours des siècles). Ce roman est donc un recueil bilingue : les extraits de cette anthologie sont retranscrits dans leur langue originale – le wardwesân – avec leur traduction française. Pour ceux qui voudraient s’essayer à cette langue (je ne m’y suis pas aventuré), Frédéric Werst propose en fin de volume un abrégé de grammaire ainsi qu’un lexique ! Un ouvrage remarquable et étonnant qui nous renvoie aussi à une réflexion sur la fin des civilisations : tous les quinze jours, une langue disparaîtrait dans le monde, comme le rappelle l’auteur en introduction.

    Frédéric Werst, Ward Ier-IIe siècle, éd. Seuil, 416 p.
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2012/01/29/23363391.html
    https://www.seuil.com/ouvrage/ward-frederic-werst/9782021035728 

    Voir aussi : "Betty"

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  • Méli-mélo de Loulia

    Loulia, la plus française des chanteuses pop internationales sort en ce moment son dernier single, Hopefully Better. Elle le présente ainsi : "Un méli-mélo de nationalités, avec un producteur allemand et un réalisateur coréen, ce morceau est vraiment moi".

    Cette fois, Loulia propose un titre funk et jazzy, délicat et sensuel, et non sans un message d’espoir. La chanteuse dévoile pour l’occasion un clip à la fois frais, estival et glamour.

    C’est à découvrir en ce moment, sans oublier l’interview exclusive à découvrir ici sur Bla Bla Blog.

    Loulia, Hopefully Better, 2024
    https://www.instagram.com/loulia_officiel
    https://www.tiktok.com/@loulia_officiel
    https://www.youtube.com/@loulia_officiel 

    Voir aussi : "Loulia : "Trouver du réconfort dans la musique que je fais"

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  • Nuit et lumières chez les Schumann

    C’est par une œuvre collective que commence cet enregistrement d’œuvres de Robert Schumann pour violon et piano. La Sonate F.A.E. nous vient de deux figures majeures du romantisme – Brahms (pour le troisième mouvement "Allegro (Scherzo)" et Schumann pour les deuxième et quatrième mouvements, "Intermezzo" et "Finale". Le troisième est Albert Dietricht, compositeur du premier mouvement "Allegro". Les trois amis écrivent en 1853 cette sonate au nom étrange mais plein de sens : "F.A.E." pour "Frei Aber Einsam" ("libre mais solitaire"). Elle a été offerte cette année-là au violoniste Joseph Joachim. Ce dernier l’a d’ailleurs joué, tout comme Clara Schumann.

    Nous avions parlé il y a quelques semaines du "Scherzo" enregistré par Rachel Kolly et Christian Chamorel. Dans l’album Robert Schumann et son univers, proposé par Indésens, Yann Passabet-Labiste au violon et Bertrand Giraud au piano proposent les quatre mouvements de cette sonate, écrite avant que la maladie ne fasse taire Robert Schumann. Le compositeur vit une période tragique avec la mort de son jeune fils Emil en 1847, celle de son ami Felix Mendelssohn la même année et avant la détection d’une maladie mentale chez Ludwig, un autre de leur fils. Schumann vit particulièrement douloureusement cette période. La dépression succède à des crises d’angoisse et des hallucinations. Voilà pour le tableau de cette période sombre à nulle autre pareil. Autant dire que cette Sonate F.A.E. fait figure de petit miracle musical. 

    Saluons le premier mouvement "Allegro" d’Albert Dietricht, d’une belle richesse ornementale, servi qui plus est par des interprètes jamais en baisse de régime. Il s’agit du mouvement le plus long de la sonate (plus de douze minutes et demi). Avouons cependant qu’après cette romantique entrée en matière, on s’arrêtera particulièrement sur le court "Intermezzo" que Robert Schumann a annoté en allemand : "Bewegt, doch nicht zu schnell". La douleur déchire cette partie. Le piano de Bertrand Giraud se met légèrement en retrait pour laisser s’exprimer le violon de Yann Passabet-Labiste, sans jamais que le violoniste ne fasse preuve de pathos. Vient répondre la fougue et la verve de Johannes Brahms, le disciple et admirateur, qui en est au début de sa carrière. Les Schumann sont sa famille de cœur et Clara Schumann restera son amie et amour jusqu’à ses derniers jours.

    Cette fois, piano et violon viennent se répondre avec bonheur. La vigueur est là, mais aussi la passion et la tendresse. On est presque heureux de retrouver Robert Schumann dans un "Finale" au tempo vif, comme si le compositeur meurtri par trois années sombres revenait à la vie. Magnifique coup d’éclat que cette dernière partie qui prend par moment l’allure de marche décidée grâce au violon diabolique de Yann Passabet-Labiste.   

    La vigueur est là, mais aussi la passion et la tendresse

    Schumann, ses amis et sa famille pourrait s'intituler l'opus. C’est Clara Schumann qui poursuit le programme, avec ses trois Romances op. 22. Ecrites elles aussi en 1853, elles ont été, tout comme la Sonate F.A.E., dédiées au violoniste Joseph Joachim. L’esprit romantique souffle sur ce que l’on pourrait appeler une sonate pour piano et violon en trois mouvements, "Andante molto", "Allegretto ; Milt zartem Vort" et "Leidenschaftlich schnell". L’auditeur y lira de douloureuses plaintes, alors que le mari de Clara est pourchassé par ses démons intérieures ("Andante molto"), sentiments que vient nuancer la deuxième romance "Allegretto", mais non sans ce sens du spleen que parviennent à rendre le duo de musiciens et en particulier le violon de Yann Passabet-Labiste. Le "Leidenschaftlich schnell" prouve, s’il en était besoin de le démontrer, que Clara Schumann est au sommet d’un art musical, à l’égal au moins de Robert Schumann auquel elle a survécu quarante ans.     

    Autre Romances, celles de Robert Schumann, justement. Son opus 94 a été composé pour son épouse en 1849. Destinée pour le piano et le hautbois, elle est régulièrement jouée, comme ici, pour le violon et le piano. Une immense tristesse, que le violon de Yann Passabet-Labiste rend particulièrement bien, se dégage dans le "Nicht Schnell". "Simple, affectueux", indique la deuxième romance. Il est vrai qu’une relative légèreté est évidente, bien que la mélancolie ne soit pas absente. Un sentiment de vide se dégage encore plus de la dernière romance "Nicht Schnell", au mouvement pourtant "Moderato". Il y a ces légères mais réelles ruptures, rendant cette partie bien plus tragique qu’elle n’en a l’air.

    L’enregistrement se clôt avec la Sonate n°3 en la mineur. Composée par Robert Schumann en 1836. Il a 26 ans. Elle a l’impétuosité de la jeunesse (le premier mouvement allegretto "Ziemlich langsam") et cet évident souffle épique, porté par les deux interprètes décidément bien inspirés. Suit un "Intermezzo" plus court (deux minutes et demi), lent, gracieux et romantique, avant le "Scherzo" ("Lebhaft") enlevé et aux nombres pièges dont se tirent brillamment Yann Passabet-Labiste et Bertrand Giraud. Dans le "Finale", Robert Schumann termine par un ensemble de morceaux de bravoure, porté par des mélodies ardentes, pour ne pas dire enflammées. Nous sommes dans une période marqué par une union des plus compliquées entre Clara et Robert Schumann, avec toujours le romantisme en bande-son.   

    Robert Schumann et son univers, Yann Passabet-Labiste (violon) & Bertrand Giraud (piano), Indésens Calliope Records, 2024
    https://indesenscalliope.com/boutique/robert-schumann-son-univers
    https://www.bertrandgiraud.net
    https://www.facebook.com/yann.passabetlabiste

    Voir aussi : "Brahms doublement suisse (et même triplement)"

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  • Kamas, décalée sans caler 

    Non Kamas ne dérape pas, contrairement à ce que dit l’introduction ("J’dérape") de son troisième album Désaxée. Avec une facture électro-pop, dans le titre qui donne son nom à l’opus, la chanteuse met en scène une jeune femme, Pamela, qui "attend encore ceux qu’elle aime toujours ces vieux fantômes". C’est un vrai univers poétique et gothique ("Pamela aux lèvres rouges s’est arrêtées / Ronces épines orties") que propose Kamas. Qui est-elle ? Une femme de notre temps ou l’artiste elle-même ? Le mystère reste entier : "Ce n’est pas moi / C’est cette époque qui est folle". Voilà qui dénote déjà l’aspect décalé d’une artiste qui veut proposer "un nouveau monde, un univers, la vie telle qu'elle va, intranquille et quelque peu déboussolée".

    En s’inspirant d’un fait divers du XIXe siècle, celle que l’on a intitulé "L'Inconnue de la Seine", une jeune fille noyée retrouvée dans le fleuve parisien, un masque mortuaire sur le visage, Karma choisit l’onirisme pour rendre hommage à cette victime au "teint de porcelaine".

    C’est sur un rythme rock que la musicienne s’intéresse aux majorettes. En réalité, une thématique qui est déclinée en deux titres – ou plutôt deux parties. "Où sont passés les majorettes ?" se demande Karma dans "Les Majorettes Part 1". C’est vivifiant, drôle et à l’acidulé parfum nostalgique qui se poursuite avec le lent, pop et mélancolique "Les Majorettes Part 2". La chanteuse se rêve cette fois dans la peau d’un de ces personnages iconiques de la fête, de l’enfance et de l’insouciance" ("Moi aussi, je serai majorette"). 

    Il y a de la grâce et de la légèreté dans cet album qui s’écoute sans soif

    L’auditeur aura le sourire aux lèvres à l’écoute de  "6V d’amour", une chanson de drague irrésistible ("J’ai pas dit oui / J’ai pas dit non / Re-précise moi ton prénom") dans lequel la chanteuse joue de son charme et de sa séduction ("Mon p’tit lapin / Mon lièvre nain / Viens avec moi j’te montrerai / la jolie mousse le romarin / Derrière le grand supermarché").

    Une autre jolie surprise nous attend avec une reprise sixties de "Noir c’est noir", d’autant plus immanquable qu’elle est interprétée par une femme, ce qui donne à ce classique un lustre particulier mais aussi une tonalité féministe.

    Il y a de la grâce et de la légèreté dans cet album qui s’écoute sans soif, à l’instar de "Tout en bataille" qui raconte l’histoire d’un couple se séparant ("Il lui a donné tous les noms oiseaux de la terre / Elle a fait pan pan avec ses deux doigts tendus"), une séparation chantée comme s’il s’agissait d’un événement à la fois rude, drôle et sans importance qui laisse place à la vie et à la danse.

    Après l’interlude "Do U ?", Kamas se fait plus sombre dans "Tarentelles", un morceau au souffle à la fois érotique et onirique. "Elle m’a mordu elle m’a croqué / Avec une certaine volupté / Là dans ce petit coin caché / Ce fut comme un éclair moelleux / Un millier d’abeilles dans les yeux / Elle m’a mordu elle m’a croqué / La nuit est tombée". Amour, plaisir, sensation de perdre pied et surtout force poétique des mots. Vraiment, là nous avons affaire à une artiste inclassable et avec une sacrée personnalité.

    Dernière preuve de la singularité de la musicienne ? "Des hivers et des printemps" semble se nourrir d’influences anciennes : chanson française, traditionnelle mais aussi pop. Et si Kamas était une  nouvelle troubadour des années 2020 ? Voilà qui pourrait donner la clé de cet album à découvrir.     

    Kamas, Désaxée, Kuroneko, La Tangente du Corbeau, 2024
    https://www.facebook.com/anne.cammas
    https://www.instagram.com/la_kamas_
    https://www.youtube.com/@bluekamas

    Voir aussi : "Julia Jean-Baptise pour l’éternité"
    "Et si par hasard Jéhan"

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  • Elaha

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Elaha. Il sera visible du 3 au 9  juillet 2024. Soirée débat le mardi 9 juillet à 20 heures 30.

    Elaha, une jeune femme d’origine kurde de 22 ans, cherche par tous les moyens à faire reconstruire son hymen pensant ainsi rétablir son innocence avant son mariage. Malgré sa détermination, des doutes s’immiscent en elle. Pourquoi doit-elle paraître vierge, et pour qui ? Alors qu’un dilemme semble inévitable, Elaha est tiraillée entre le respect de ses traditions et son désir d’indépendance.

    Elaha, drame allemand de Milena Aboyan avec Bayan Layla, Derya Durmaz et Nazmi Kırık, 2024, 110 mn
    Scénario : Milena Aboyan et Constantin Hatz
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1461
    https://www.waynapitch.com/elaha

    Voir aussi : "Fremont"

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  • Sorcières, magiciennes et incendiaires

    Clara Ysé, apparue il y a quelques mois sur la scène française, c’est d’abord une voix. Pour la faire courte, Oceano Vox, son premier album, c’est le timbre de la chanteuse Barbara posée sur des sons électros. Poétique et onirique, mais aussi engagée, comme le prouve le premier et formidable titre "Pyromanes" : "Quand retentit minuit / Brûlons nos lits / Et entrons dans la danse / Génération qu'on oublie / Il est temps de sortir de l'errance".

    Le cœur de ce premier opus ? La chanson française, bien sûr, mais aussi des sons électros et influences traditionnelles ("Le monde s’est dédoublé"). Clara Ysé s’en fait une matière musicale, noble et intime pour bâtir d’incroyables et inoubliables chansons à la fois personnelles et universelles : "Regarde derrière les nuages / Il y a toujours le ciel bleu azur qui, lui / Vient toujours en ami / Te rappeler tout bas / Que la joie est toujours à deux pas / Il m'a dit, "prends patience" / Mon ami, prends patience / Vers un nouveau rivage / Ton cœur est emporté et l'ancien territoire t'éclaire de ses phares").

    Dans "L’Étoile", véritable hymne à la liberté, Clara Ysé appelle à lever les voiles, mais aussi au nom de la résilience et de l’amour ("Toi qui encaisses les coups / Si un jour tu décides de t'offrir au vide / Tu seras mon étoile / Je hisserai les voiles"). L’amour est du reste bien présent dans Oceano Vox, à l’instar du déchirant "Magicienne", confession sur une séparation qui semble insurmontable en raison du vide qu’elle laisse ("Mon amour, Adieu, qu'il fut beau ton rivage / Ensemble souviens-t-en, nous vécûmes un amour enivrant"). Il y a aussi cette plus déchirante encore adresse à la mère de l’artiste. "Lettre à M" est une déclaration d’amour à un être disparu et qui manque toujours : "Je pense à toi tous les jours de l’année / je pense à toi, as-tu le cœur léger ?"

    Clara Ysé s’en fait une matière musicale, noble et intime

    Dans "La sorcière", sur un rythme entêtant, Clara Ysé s’adresse à ce "rêveur solitaire" et lui propose un "conseil salutaire" : oublier "cette fille-là" qui n’est pas pour lui. Au nom de l’amour, une séduisante "sorcière" a su le manipuler,, au risque de l’abîmer ("Elle t'a donné un somnifère / Elle a dit : toi mon adversaire / Je vais te changer en cratère / Couvert de fleurs et de calcaire".

    Impossible de ne pas parler de "Douce", un titre dont la puissance, pour ne pas dire la violence, contraste avec une interprétation à la fois apaisée et voluptueuse. Pourtant, quel message ! : "Si tu savais la haine qui coule dans mes veines / Tu aurais peur, tu aurais peur / Si tu savais la chienne que je cache à l'intérieur / Tu aurais peur, tu aurais peur" ("Douce").

    Clara Ysé est un livre ouvert dans lequel la chanteuse se dévoile sans fard, tout en osant l’engagement pour ses contemporaines, celles qu’elle appelle des "Souveraines" : "Et pour toutes celles dont les complexes vies / Ne seront racontées qu'autour d'un verre à minuit / Que les voix s'élèvent, qu'on prenne les arènes / Et que dans la nuit s'élève le chant des sirènes / Vous êtes souveraines" ("Souveraines").

    Le pouvoir de la vie est là et intact dans Oceano Vox. C’est ce cri à la liberté, à l’amour et à la détermination qu’est le titre à la facture pop-rock et urbaine "Cœurs indomptés".

    Le superbe et mémorable opus qui marque la naissance d’une chanteuse dont on attend avec impatience la suite de la carrière, se termine par une chanson intime, voix et piano, sur le départ d’une maison, lieu de souvenirs heureux : "J'ai perdu la joie de vivre / J'ai oublié entre tes bras / Je ne quitterai pas l'île / Des souvenirs avec toi / Je ne réponds plus de moi".

    Clara Ysé, Oceano Vox, Tôt Ou Tard, 2023
    https://www.facebook.com/clarayseofficiel/?locale=fr_FR
    https://www.instagram.com/clara_yse
    https://www.unit-production.com/artiste/clara-yse
    https://www.youtube.com/channel/UC2lxku6o_Mx8fZfZa0kg1eQ

    Voir aussi : "Loulia : « Trouver du réconfort dans la musique que je fais »"

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  • Julia Jean-Baptise pour l’éternité

    Partons à la découverte d’un vrai choc musical. Il s’agit d’Éternité, le nouveau single de Julia Jean-Baptiste.

    Sur un clip noctambule et envoûtant (il a été réalisé par Mélodie Roux-Dufort et Lucas Donaud), la chanteuse française parle d’une rencontre amoureuse et toxique, dans une écriture fine qui évite les poncifs : "Elle a rien vu / Elle a pas pu / Et les années ont filé / Pendant 5 ans, / 5 ans c’est long / À  20 ans / une éternité".

    Juste inratable ! 

    Julia Jean-Baptiste, Éternité, Kwaidan Records, 2024
    https://www.facebook.com/JJuliaJJeanBaptiste
    https://www.instagram.com/juliajeanbaptiste
    http://ephelide.net/projet/967-JULIA-JEAN-BAPTISTE
    https://www.youtube.com/channel/UC3Z2NG5O7WlqEZw3Xq9Dz0Q

    Voir aussi : "Loulia : « Trouver du réconfort dans la musique que je fais »"

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  • La promesse Jade

    L’été est là – paraît-il. Quoi de mieux qu’un titre sentant bon la plage, la mer et les embruns ? Voilà qui nous amène à Jade, une nouvelle voix de la scène française. Elle propose son single Promesse et un clip qui nous emmène sur les bords de la Méditerranée.

    Le parcours de Jade est déjà élogieux : un rôle dans la comédie musicale Starmania et des collaborations en tant que danseuse avec des artistes tels que Mylène Farmer,  Slimane,  Eva et Amir. Pas mal.

    Sa Promesse parle de liberté et de l’espoir assumé de réussir et "être à la hauteur". Vivre ses rêves, partir et "ne jamais revenir avant que l’on me reconnaisse", chante-t-elle de sa voix veloutée, le tout sur un rythme de bossanova.

    Une vraie battante et une chanteuse née qui propose un single irrésistible sorti le 14 juin dernier, avant un EP que Jade prépare pour l’automne 2024. Un talent à suivre avec attention.

    Jade, Promesse, Play  Two, 2024
    https://www.instagram.com/whosthatjade
    https://www.tiktok.com/@whosthatjade
    www.youtube.com/@whosthatjade 
    https://jade.bfan.link/promesse

    Voir aussi : "Julia Jean-Baptise pour l’éternité"
    "Mat Hilde rêve de gloire"

    Cliché avec l'aimable autorisation de l'artiste

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