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Bla Bla Blog - Page 175

  • Chanteuses, je vous aime

    Nicolas Vidal, on le connaissait comme chanteur. Le voilà cette fois photographe, et même brillant photographe. le musicien, auteur de Bleu Piscine et de des Nuits sereines n'existent pas, a choisi de diriger son objectif en direction de ses consœurs.

    Les chanteuses qu’il a croisées font l’objet d’une très belle exposition en ligne sur le site Faces ("Le webzine pop en noir et blanc").

    Tel un abécédaire – de A comme Alka à Z comme Zazie, en passant par le F de Fleur Offwood ou de Fishbach, le M de Maud Lübeck ou le S de Sônge – ce sont les artistes au féminin qui sont mises à l’honneur.

    Elles représentent une grande famille, comme le dit Nicolas Vidal, qui ajoute ceci : "Quand j’ai créé le webzine, j’avais la secrète envie de cartographier une scène pop au présent, indépendante et populaire, d’imaginer des familles musicales qui ne le sont que parce qu’on associe ensemble certains artistes."

    Ce sont 53 chanteuses de France – en 51 photos (sic) – qui sont portrairisés et exposées : c’est sans doute l’un des plus beaux hommages à cette scène de la pop et de la chanson qui a plus que jamais besoin de son public.

    Nicolas Vidal, Chanteuses de France, Faces, depuis le 28 avril 2020
    www.faceszine.com/chanteusesdefrance

    Voir aussi : "Le bleu piscine va bien à Nicolas Vidal"
    "Ex fan des eighties"

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    #chanteusesdefrance - Alexia Gredy - Elodie Frégé © Nicolas Vidal

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  • Cœur mandarine

    Tout (ou presque) respire les eighties et les nineties dans Brune Mandarine, le titre d’indé pop d’Austyn.

    En attendant son EP Désordes à paraître courant mai, un album réalisé par Denis Clavaizolle et auquel a collaboré Kent, Austyn propose le clip Brune mandarine réalisé par Ramataupia qui a fait le choix du minimalisme, de la couleur et du psychédélisme.

    Obsessionnel, dansant et envoûtant comme un titre de Bashung : "Ça sert à rien / Où t’habites / Si personne n’allume la dynamite / You call me châton / Je me tape des vertiges dans le salon".

    Austyn, Brune Mandarine, 2020
    EP Désordres, 22 mai 2020, sur les plateformes de musique
    https://www.Austyn.fr
    https://www.instagram.com/Austynmusique
    https://www.facebook.com/AustynMusique

    Voir aussi : "L'envie d'avoir envie"

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  • Jordane Tumarinson et les petites histoires de son enfance

    C’est peut-être un détail pour vous, mais dans la jungle musicale qu’est l’Internet, Jordane Tumarinson fait partie de ces artistes non seulement à découvrir mais à suivre pour les prochaines années.

    L’univers artistique de ce compositeur est bien en place, comme nous l’avions déjà dit dans la chronique de son précédent album, Terra incognita. Son nouvel opus, Petites histoires de mon enfance, est assez court : un peu plus de 30 minutes, mais tout de même composé de 13 titres, qui sont autant de fenêtres ouvertes en toute discrétion sur un monde apaisé (Imagine), onirique (La place pour rêver) ou consolateur (Swich).

    Comme son titre l’indique, Petites histoires de mon enfance est complètement imprégné de nostalgie (Le défilé des sentiments, Imagine ou Sous les peupliers blancs). Le morceau qui donne son nom à l'album est écrit comme une comptine, un morceau admirable de construction harmonique, rieur et joueur, à l’instar de cet autre titre, La tête en l’air.

    Le travail de composition de Jordane Tumarinson est à souligner et à saluer : les harmonies et les mélodies prennent une place centrale, à l’instar du joyau qu’est Les trésors de Jérémie, juste, fin et d’une belle concision.

    Le compositeur fait aussi, comme pour ses créations précédentes, le pari du néoclassique (La place pour rêver ou Swish) mais aussi du minimalisme (C'était aujourd'hui) pour dérouler ses plages de piano que l’on pourrait qualifier de romantiques, voire debussyennes (Entre deux nuages).

    Ah, si j’ était cinéaste que je recherchais mon compositeur de BO…

    Musique autant naturaliste qu’impressionniste (Les trésors de Jérémie), à l’exemple de l’onirique De liane en liane, Jordane Tumarinson assume le choix de l’harmonie et de la mélodie pour un album très personnel (Ambiance dimanche).

    Au piano, le compositeur et musicien alterne jeux de rythme (Les trésors de Jérémie, Sous les peupliers blancs), variations (La place pour rêver), textures sonores (De liane en liane) et mélodies irrésistibles (Petites histoires de mon enfance, La tête en l’air). Car le compositeur, également pianiste, ne fait pas d'esbroufe ou de virtuosité inutile. Il reste dans la nuance, la délicatesse et la subtilité (La place pour rêver, Le complexe de Néandertal).

    On rêve de réentendre Jordan Tumarinson dans une meilleure prise de son, digne de son très grand talent ou, mieux, sur grand écran comme compositeur d’une bande originale de film. À ce moment de cette chronique, vous savez ce que je vais vous dire : "Ah, si j’ était cinéaste que je recherchais mon compositeur de BO..."

    Jordane Tumarinson, Petites histoires de mon enfance, 1631 Recordings, 2020
    https://www.tumarinson-composer.com
    https://www.facebook.com/jordanetumarinsoncompositeur
    https://www.instagram.com/jordanetumarinsoncomposer

    Voir aussi : "Jordane Tumarinson en terre inconnue"

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  • Leïla Huissoud, la "chianteuse"

    Bla Bla Blog s'est toujours intéressé aux créations récentes, mais pour cette chronique c'est d'une chanson enregistrée il y a quelques années dont il sera question.

    En 2017, Leïla Huissoud avait sorti un premier album, L'Ombre, avant L'Auguste paru en novembre dernier. C'est dans L'Ombre que figure ce vrai bijou qu'est La Vieille, le portrait à la fois tendre et cruel d'une dame dont l'âge n'empêche pas la fierté ni l'humour. 

    La "chianteuse", comme elle s'appelle elle-même dans une interview qu'elle a faite pour Hexagone (automne 2018), ose parler de nos chers vieux comme sans doute jamais personne avant elle. J'ai choisi un enregistrement dans l'église de Charantonnay. Comme quoi, la musicienne n'a peur de rien...

    Promis, bientôt je vous parlerai de Leïla Huissoud plus longuement.

    Leïla Huissoud, L'ombre, Label 440, 2017
    Leïla Huissoud, lumière sur un clown sans fard", Hexagone, automne 2018

    Voir aussi : "Laurie Darmon à nu"

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  • La Galerie Cyril Guernieri réouvre

    Nous avons choisi de faire, à l'occasion du déconfinement, un coup de projecteur sur la Galerie Cyril Guernieri, à travers une galerie virtuelle consacrée aux peintres Jean-Daniel Bouvard et Marc Dailly.

    Bonne nouvelle : la Galerie Cyril Guernieri (29, rue Mazarine, à Paris dans le 6e) réouvrira ses portes aujourd'hui mardi 12 mai, à partir de 11 heures. 

    Au programme, la suite de l'exposition de Christian Benoist, Jardins secrets, jusqu'au 16 mai.

    L'ouverture aura lieu, dit le galeriste, dans le respect des règles sanitaires (3 personnes maximum). Les personnes souhaitant une visite privée de l'exposition peuvent contacter directement la galerie.

    Galerie Cyril Guernieri
    29, rue Mazarine 75006 Paris
    Tél. 06 63 56 52 15
    contact@galerieguernieri.com

    www.galerieguernieri.com

    Voir aussi : "Femmes extraordinaires des Andelys"

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  • Tiens, prends ça !

    Bon, je pense qu'on sera tous d'accord : la franchise des Taken ne font pas partie des grands films de cinéma. Liam Neeson s'illustre en héros invincible dans ce gros divertissement qui tâche. L'Œil du frigo, qui n'a décidément peur de rien, s'intéresse à l'une de ces courtes séances paisibles autour d'un frigo.

    Taken 3, c'est le type hyper entraîné à qui il arrive toujours quelque chose de grave. Non, ici on ne lui a pas volé son Kinder-Pingui dans le frigo, mais il faut bien se faire un petit plaisir de temps en temps.

    On n'est pas encore rentré dans le vif du sujet à ce moment du film. Je vous laisse découvrir quel élément de la famille va être touché et qui est le méchant salopard. Au début on ne voit pas ce vilain frigo, mais on sait comment il faut placer son yaourt préféré pour qu'il soit à la bonne température : si quelqu'un fait ça, qu'il me le dise. Il existe un service psy pour vous soigner, à moins qu'on ait une application pour ça. Ensuite, on lèche à peine l'ouverture du frigo : on sait que la bouteille de champagne est au frais pour la suite. Il y aura de grandes chances qu'on la débouche à la fin du film.

    Mais, après l'apéritif, voici le moment clé où Kim (Maggie Grace) va ouvrir cette caverne si bien rangée au millimètre. Son petit ami l'embrasse, on sent qu'il n'est pas trop refroidi, et qu'il n'a pas placé ses cucurbitacées au rayons légumes. Bref, après un échange buccal langoureux, le pauvre est placé au congélateur : la belle Kim préfère aller prendre son pot de yaourt (qui ressemble à un port de moutarde), car c'est l'heure et il doit être à la bonne température même s'il n'est pas placé à la quatrième position.

    Évidemment vous avez tous vu qu'elle boit du bon jus d'orange Minute-Maid, un truc Organic 1% vert et que le champagne de daddy est du Taittinger, une grande marque de champagne qui s'offre pour un anniversaire ou à l'occasion d'un cadeau comme un Panda géant surnommé Ted et qui va... non, là je m'égare (Y a t'il un frigo dans Ted ?).

    Donc, revenons aux cucurbitacées. Elle lui demande d'attendre une seconde, le temps d'aller prendre un yaourt frais, de voir le Post-it de Daddy dans le frigo. Le pauvre gars, je le pense, attend toujours. En deux mots, si une fille vous préfère à un frigo, posez-vous la question de savoir si vous êtes bien frais.

    Allez, Bon Film.

    ODF

    Taken 3, action de Olivier Megaton
    avec Liam Neeson, Forest Whitaker,
    Maggie Grace et  Dougray Scott
    France, 
    États-Unis et Espagne , 2015, 109 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "Taken 3"

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  • Notre hors-série "Grand Confinement" se termine aujourd'hui

    Jour J : ce lundi 11 mai marque le début du déconfinement, après 55 jours d'une crise sanitaire hors du commun. L'avenir dire maintenant ce que l'histoire retiendra de cette période pendant laquelle tout s'est arrêté dans le pays. 

    Enfin pas tout, loin s'en faut : car les hôpitaux comme les magasins d'alimentation ont permis au pays de continuer à vivre. Pour cela, et grâce à l'abnégation de millions d'employés - infirmières, caissières, éboueurs ou gens de ménage -, souvent des personnes inconsidérés et mal payés (et majoritairement des femmes), nous devons être d'une reconnaissance sans limite. 

    Et les artistes dont nous avons parlé sur ce blog ? Et bien ceux qui se sentent à juste raison comme des oubliés, sont aussi ceux qui ont marqué ce Grand Confinement par leur présence sur les réseaux sociaux. Car à défaut de salles de concert ou de galeries ouvertes, ils ont continué à créer et à se produire. Gratuitement, généreusement, et avec souvent enthousiasme. Un grand merci à eux. 

    Bla Bla Blog a largement ouvert ses pages à ces artistes qui ont accompagné cette période unique. Gageons que l'on saura s'en souvenir.    

    Hors-série "Grand Confinement"

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  • Restez (encore) chez vous

    nicolas feuz,roman,suisse,neuchatel,pandémie,épidémie,confinement,covid-19,chauve-sourisÀ quelques heures du déconfinement, il est encore temps de vous présenter le polar qu'a écrit Nicolas Feuz pendant cette crise sanitaire et qu'il a mis en ligne sur sa page Facebook.

    Restez chez vous est le titre de son roman en ligne, et aujourd’hui terminé : 70 chapitres et un épilogue écrits tambour battant par l’auteur suisse, qui fait se dérouler l’action à Neuchâtel. L’histoire – vous l’aurez deviné – est celle d’une épidémie qui part d’une grotte et d'animaux sauvages, et cette fois il n’est pas question de pangolins mais de chauve-souris.

    Nous avons posé quelques questions à l’auteur. Et d’abord, d’où est venu l’idée de ce challenge littéraire ? Verbatim : "À la base, plusieurs réflexions ont accompagné cette idée. Je me suis dit que les gens chercheraient probablement quelque chose à lire en cette période de fermeture des librairies et que tout le monde ne commande pas en ligne. L'idée de surfer sur la situation actuelle s'est vite imposée, mais dans deux ou trois mois, elle aurait été dépassée, car de nombreux auteurs vont surfer sur ce thème" dit Nicolas Feuz, avant de prévenir que les éditeurs vont très vite faire une overdose de livres sur le confinement ("Il va y en avoir une avalanche", prévoit-il, non sans raison). Message spécial pour les auteurs qui pensaient avoir fleurer le bon sujet...

    Il n’est pas question ici de pangolins mais de chauve-souris

    Mais comment Nicolas Feuz a-t-il travaillé sur ce polar, écrit en un peu d’un mois, du 27 mars au 28 avril ? Voici ce qu’il nous a répondu : "Durant cette période, j'ai écrit tous les jours, entre un et trois chapitres par jour, pour une publication d'en moyenne deux chapitres par jour. J'avais en moyenne cinq ou six chapitres d'avance sur les publications du soir. J'ai dû construire le scénario très rapidement (4 ou 5 jours), puis attaquer l'écriture."

    Le roman prend pour point de départ une intrigue imaginaire mais largement crédible, intrigue qui a été enrichie et documentée grâce à l’actualité du moment. L’auteur nous éclaire à ce sujet : "Je me suis tenu informé tous les jours, en suivant notamment les conférences de presse du Conseil fédéral suisse et les interventions d'Emmanuel Macron et d’Édouard Philippe, pour coller au plus près de la réalité."

    Nicolas Feuz était déjà sur les starting-blocks pour un prochain polar, L’Engrenage du Mal à paraître aux aux éditions Slatkine & Compagnie, le 15 mai en Suisse et le 27 mai en France. Restez-chez vous sera également bientôt disponible en librairie, pour découvrir cette historie de pandémie qui en rappelle une autre.

    Au final, le défi artistique a été rondement mené, ce dont se félicite l’écrivain helvète : "Restez chez vous a été un sacré marathon, mais il m'a permis de ne pas m'ennuyer une seule seconde durant ce confinement."

    Nicolas Feuz, Restez chez vous, éd. Slatkine & Compagnie, 2020
    A paraître le 15 mai en Suisse et le 27 mai en France
    Ainsi que dans les autres pays francophones

    https://www.facebook.com/nicolasfeuzofficiel
    http://www.slatkineetcompagnie.com

    Voir aussi : "Ils ont parlé du paon d’Amy"

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