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Bla Bla Blog - Page 235

  • Été Arte

    Cet été, comme l’an dernier, la chaîne Arte propose sur Instagram sa série de l’été. Un feuilleton à la fois intime et rafraîchissant dans lequel l’internaute et lecteur suit les pérégrinations d’Olivia. Une Olivia qui balance entre deux hommes, Julien et surtout Abel.

    Rien de tel que deux mois de vacances pour faire le point. Deux mois de totale liberté, mais qui vont être marqué par un événement tragique : le décès Suzanne, sa grand-mère. Olivia à Florac, le village de son enfance. La jeune femme y découvre un secret que cachait la respectable vieille dame.

    Ce mélodrame, à suivre sur Instagram, suit les traces d’Olivia, dans un récit où se mêle histoire d’amour, féminisme et secrets de famille.

    Été, de Thomas Cadène, Joseph Safieddine & Camille Duvelleroy,
    dessin & couleur : Erwann Surcouf,
    musique de Santoré, ARTE / Bigger Than Fiction

    https://www.instagram.com/ete_arte/?hl=fr

    Voir aussi : "Cet @ete"

  • Clara Luciani, La Femme libérée

    J’étais curieux de découvrir Sainte Victoire, le premier album de Clara Luciani, l’ex soliste de La Femme. Présenté comme un opus qui ferait date, allions nous retrouver cette électro-pop fiévreuse et sophistiquée du groupe récompensé il y a quatre ans aux Victoires de la Musique ?

    Oui et non. À la faveur de son premier album, Clara Luciani s’est complètement libérée pour livrer une œuvre moins électro que pop et chanson française, écrite à la perfection : dit autrement, un magnifique bijou.

    Sainte Victoire est une pépite riche d’inventions musicales comme d’univers personnels. Il commence par une ode au combat d’une femme combative dans un monde dur : "Et toi / Qu’est-ce que tu regardes / T’as jamais une femme / Qui se bat / Suis moi / Dans la ville blafarde / Et je te montrerait comme je mords / Comme j’aboie / Prends garde / Sous mon sein la grenade" (La Grenade). De même, dans Drôle d’Époque, Clara Luciani se met à nu autant qu’elle confie à son public ses interrogations sur la manière d’être femme aujourd’hui : "Qu'est-ce qu'on va faire de toi ? / Tu marches même pas droit / Tu à l'allure de ton père / Les cheveux en arrière / T’as pas l'air, t’as pas l'air, t’as pas l'air d’une femme / D’une femme / Où sont passés tes seins / Ta cambrure de félins ? / Tantôt mère nourricière / Tantôt putain vulgaire / Conduis toi, conduis toi, conduis toi comme une femme… / Moi j'ai pas l’étoffe, pas les épaules, pas les épaules / Pour être une femme de mon époque / On vit vraiment une drôle d'époque." Si, ici, une guitare accompagne la voix délicate de Clara Luciani, là c’est un piano qui appuie le bouleversant, et tout aussi personnel, chant d’adieu, Dors : "Dors, dors / Il n’y a rien à voir ici / Rien à regretter / Dors, dors / Je viendrai bientôt auprès de toi me coucher."

    Dans une toute autre veine, les fans de Metronomy retrouverons une reprise de The Bay que Clara Luciani propose dans une adaptation française à la fois fidèle à l’originale – joyeuse, tropicale et électrique – et beaucoup plus convaincante, moins minimaliste et surtout d’une très grande classe : "Bienvenue sur la baie / On est si bien sur la baie / Les femmes sont nues / Les hommes aussi / Rien à se cacher / Rien à se cacher / Et le jus de fruits / Entre leurs doigts / Vient se glisser" (La Baie).

    L'influence de Françoise Hardy est flagrante

    La pop de l'ex La Femme est matinée de rock (le rythmé et fiévreux Comme toi) mais aussi de pop folk dans laquelle l’influence de Françoise Hardy est flagrante. On pense bien sûr à Monstre d’amour qui était aussi le titre du premier EP de Clara Luciani, sorti l'an dernier. Ce titre, l’un des meilleurs de son album, semble faire la fusion entre l’électro-rock et les sixties, avec cette noirceur et cette mélancolie d’une élégance rare, et qui est aussi un hommage à Gainsbourg et à L'Amour monstre de Pauwels : "C'est comme si j'étais devenu un monstre d'amour / Mes jambes flanchent, mon cœur est lourd / Je finirai par l'étouffer dans tout ce velours / J'ai beau hurler mes cris sont sourds / Dis moi, dis moi pourquoi je sombre / Dans des eaux, dans des ombres / Dans lesquelles je me noie."

    Clara Luciani offre avec Les Fleurs un exemple de titre aussi délicat et subtil qu’une pétale de rose. Cette chanson est un hymne à la simplicité autant qu’une introspection sur la difficulté d’exister : "Quand tout me lasse / Quand tout est dégueulasse / Quand rien ne vaut la peine / Pas même moi / Je pense aux fleurs / Qui sont parfaites / Qui n'ont pas d'autre rôle que de l'être" (Les Fleurs).

    La chanteuse sait aussi jouer de l’humour et de l’autodérision dans On ne meurt pas d’amour ("Je suis rouillée jusqu’à l’os / Faut changer les rouages / Ou jeter à la casse mon appareillage") ou dans ce bilan caustique d’une rupture sentimentale qu'est La dernière Fois ("Prends une photo de moi / photocopie-la trois fois / Encadre-la au-dessus de ton piano droit / Entre tes parents et un certificat / C’est la dernière fois que tu me vois."

    L’album se termine avec Sainte Victoire, un slam en forme de coup de poing et surtout auto-portait d’une artiste qui revendique sa pugnacité et son envie de vivre : "Je suis armée jusqu’aux dents / Sous mon sein : une grenade." La boucle est bouclée sur une merveille d'album. Une vraie victoire.

    Clara Luciani, Sainte Victoire, Initial Artist Services, avril 2018
    En concert : le 26 août au Festival Les Solidarités de Namur (Belgique),
    le 30 août à la Cour du Château de Bulle (Suisse),
    le 28 septembre à La Nouvelle Vague (Saint Malo)

    https://www.difymusic.com/clara-luciani

    Voir aussi : "Vingt-sept ans à la limite"

  • Quatre ans de Bla Bla Blog, et ce n’est pas fini

    clara luciani,nicolas vidal,vortexvortex,tatiana de rosnay,glass museum,cyrielle gulacsy,pierre lemaitre,socité du risque,careBla Bla Blog fête aujourd’hui ses quatre ans. Quatre ans de chronique sur les arts, la musique, les livres, les spectacles, les expositions. Quatre ans de découvertes qui nous ont menés vers des chemins parfois inattendus mais toujours passionnants. Quatre ans et ce n’est qu’un début, gageons-le.

    Pour les prochaines semaines, de futures chroniques sont en préparation. Côté littérature, je vous parlerai du roman de Pierre Lemaitre, Au-revoir Là-haut mais aussi de Tatiana de Rosnay, qui aura les honneurs de Bla Bla Blog (mais je ne vous en dit pas plus).

    En musique, beaucoup de nouveautés passionnantes sont également à attendre : Clara Luciani et son fabuleux Sainte-Victoire, Nicolas Vidal qui est de retour cet été et deux découvertes étonnantes, Glass Museum et VortexVortex.

    Il sera également question de la dessinatrice et graphiste Cyrielle Gulacsy (en photo), d’un étonnant festival en Côte d’Or – qui laisse annoncer une fin d’été très chaude – et aussi de philosophie avec un focus sur la "société du risque"et la théorie du "care."

    Bien énigmatique tout cela, non ? Si vous êtes curieux, rendez-vous sur ce blog.

    Et merci pour votre fidélité et vos visites de plus en plus fréquentes.

  • L’ennui avec les princesses

    Stella Tanagra, la petite princesse de l’érotisme, est de retour, cette fois dans un roman, Les Dessous de l’Innocence (éd. Tabou). On l’avait laissée avec Sexe primé, des nouvelles à la fois efficaces et aventurières, parvenant à décliner l’érotisme sous toutes ses variantes, le déflorant, le libérant et le faisant exploser et gicler de manière la plus inattendue qui soit : un vrai exercice de style par une auteure qui s’annonce comme une des plumes prometteuses de la littérature érotique.

    Dans son premier roman, Les Dessous de l’Innocence, Stella Tanagra nous parle d’une autre princesse des temps modernes, Tilda Lornat. Cette jeune professeure spécialisée, à qui rien ne manque apparemment, ne respire que pour son Thomas, un militaire souvent en mission et la laissant (trop) souvent seule dans une belle mais froide demeure bourgeoise. L’ennui avec les princesses c’est que le bovarysme n’est jamais très loin : "Les jours sont longs lorsque l’on est institutrice dans un établissement pour enfants handicapés… Cette vie aurait pu être une romance idyllique. Tous les ingrédients y sont.

    Tilda rêve sa vie plus qu'elle ne vit son rêve, qui semble n’être qu’un triste conte de fée au cours de journées rythmées par l’attente du soldat parti à la guerre et quelques travaux ménagers : "La première impression donne le ton de la suite des événements. Elle n’omet donc aucune infime dorure à reluire. Cendrillon danse avec son balai pour qu’incessamment son hall parqueté puisse accueillir son corps étendu et trémulant sous les coups de reins du prince charmant aux allures de bad boy." Le conte de fée n’en est finalement pas un : "La table est tapissée d’une nappe rouge. Le service disposé brille sous l’éclat du feu de cheminée se reflétant des verres aux couverts. Même les chandelles trônent aux abords de la table. Tilda a toujours voulu être cette princesse. Cela dit, les contes de fées n’ont jamais sous-entendu que la princesse peut avoir une libido débordante, ni indiqué la manière de l’assouvir."

    Tilda rêve sa vie plus qu'elle ne vit son rêve

    Ses fantasmes viennent égayer des journées mornes, fantasmes de plus en sophistiquées et qui, bientôt, vont prendre corps en la personne d’un séduisant kiné, Edgar. Il arrive ce qui devait arriver dans la vie de cette "petite fille modèle..."

    Stella Tanagra use de sa langue tonique, un mélange de verdeur, de lyrisme et de descriptions triviales, pour entrer dans l’intimité de Tilda et de ses étreintes de succube : "À l’image d’une pucelle, elle arpente avec exaltation, les plaisirs de la chair. Son corps ressuscité répond aux provocations de son amant de quelques coups de reins réflectifs." Les dialogues secs et empruntés entre les personnages sont ceux de simulacres sociaux auxquels répondent la seule vérité qui soit : celle des corps qui se cherchent, qui se plaquent les uns les autres et qui se livrent sans artifice, loin des conventions sociales. "Sous le joug de diktats ancestraux réduisant les rôles sociaux des hommes et des femmes, Tilda se meurt étouffée sous ses désirs qui ne devraient rien avoir d’interdit."

    Stella Tanagra ouvre la dernière partie du livre avec le retour du soldat que Tilda n’attendait plus. Après La Belle au Bois Dormant – quoique bien réveillée après les baisers d’Edgar – c’est Lady Chatterley accueillant son héros de soldat, un "colosse au pied d’argile" brisé et peinant à assouvir les fantasmes de sa femme. Reste à savoir qui jouera le rôle du garde-forestier... À moins que la jeune femme ne doive se résoudre à fermer la parenthèse de ses intercades...

    Les Dessous de l’Innocence se déflore d’abord doucement, dans une torpeur érotique et tropicale. Le lecteur se coule dans la vie paresseuse et languide d’une jeune professeur assaillie par ses pulsions et ses fantasmes. Puis, par paliers successifs, Stella Tanagra parvient à électriser son premier roman et à faire monter la pression, jusqu’à un dernier chapitre épicé comme seule elle sait le faire.

    Stella Tanagra, Les Dessous de l’Innocence, éd. Tabou, 2018, 160 p.
    http://stellatanagra.com

    Voir aussi : "Ma chair et tendre"

  • Également chez Hexagone

    Retrouvez également le bloggeur dans le magazine Hexagone, le magazine trimestriel de la chanson.

    Pour le numéro de cet été, je signe une première chronique sur le dernier album de Barcella.

  • Alice Zeniter et les trois âges de la vie

    alice zeniter,harkis,algérie,guerre d’algérie,immigration,racines,rivesaltes,joncquesFresque familiale, roman somptueux qui se lit d’une traite et autopsie contemporaine sur le thème du déracinement, L’Art de perdre d’Alice Zeniter (éd. Flammarion) est à placer parmi les très grands livres français de ces dernières années, un livre qui pourrait d’ailleurs sous peu devenir un classique.

    Classique est du reste l’agencement de L’Art de perdre, un agencement qui arrive paradoxalement à désarçonner le lecteur : en structurant son roman en trois parties, correspondant aux trois personnages de son récit – le grand-père Ali, le père Hamid puis sa fille Naïma – Alice Zeniter compose une histoire à trois voix, dans trois époques et avec trois membres d’une même famille, les Zekkar. Cette composition adroite donne une épaisseur et une vie indéniables à l’histoire d’une famille ballottée par l’Histoire.

    Ali est le patriarche de cette saga familiale, un ancien journalier misérable devenu, par un coup du destin incroyable, propriétaire terrien, exploitant fortuné et notable respecté. Cela se passe dans l’Algérie française des années 40 et 50. Autour de lui, tournent une famille soudée et un village hors du temps. Lorsque les premiers soubresauts de la guerre d’indépendance algériennes éclatent, Ali, qui a porté les armes du côté des Forces Françaises Libres pendant la seconde guerre mondiale, hésite sur la conduite à tenir. Le FLN pousse la population à rejeter l’occupant français. Sauf que le respectable dignitaire kabyle est tiraillé entre son statut d’ancien combattant, "la conservation de ce qu’il a acquis," son mépris pour les résistants du FLN (des "bandits"), les histoires de rivalités entre clans du village et aussi la pression de l’Histoire. Pour Ali, il est dit que la France ne laissera pas tomber l’Algérie, si bien que c’est moins par conviction que par pragmatisme qu’il devient "harki," un harki finalement moins engagé que pris au piège d’une guerre sale. À la fin du conflit algérien, cette posture et ce refus de s’aligner du bon côté lui vaut d’être un paria dans son pays, menacé de mort, et de devoir émigrer en France.

    "Le racisme, cette forme avilie et dégradée de la lutte des classes"

    La partie suivante du roman ("La France froide") est écrite sous l’angle d’Hamid. Elle est consacrée à ces déracinés de l’Algérie française, d’abord au camp de Rivesaltes, puis celui de Jouques dans les Bouches-du-Rhône, avant une installation qui sera définitive dans la froide et humide Orne. Alice Zeniter fait du fils d’Ali celui qui se détache de ses racines, les rejette loin de lui, établit une coupure avec sa famille et se marie avec Clarisse, une attachante et douce Française. Le silence, les non-dits et la souffrance muette ("C’est facile pour vous, les épargnés,"écrit l’auteure, reprenant un dialogue d’Arnaud Desplechin) constituent le cœur de son expérience d’enfant immigré. Hamid est le portrait admirable de densité de fils de harki intégré, communiste et incapable de penser au retour vers l’Algérie : "Il se dit parfois que s'échapper prend plus de temps que prévu, et que s'il n'a pas fui aussi loin de son enfance qu'il le souhaiterait, la génération suivante pourra reprendre là où il s'est arrêté." Dans les années 70 et 80, Hamid, comme son père d’ailleurs, font également l’expérience du racisme, cette "bêtise crasse [qui] est la forme avilie et dégradée de la lutte des classes [et] est l'impasse idiote de la révolte."

    Le retour vers le pays des origines sera finalement fait lors de la génération suivante, avec Naïma. C’est l’objet de la troisième partie du livre, "Paris est une fête." La Guerre d’Algérie est lointaine et ce pays est une contrée à la fois étrangère et magnétique pour la petite-fille d’Ali. Que faire de ses racines ? La jeune Parisienne bobo travaille dans une galerie d’art contemporain et vit une relation très indépendante avec un homme marié. Que de chemin familial depuis Ali, le grand-père et patriarche qu’elle a connu toute petite et qui n’a rien voulu dire de son passé ! À cela s’ajoute l’histoire qui resurgit, via cette fois les attentats terroristes en France. La route vers ses racines, Naïma le fera à travers un voyage professionnel, inattendu et bouleversant. Elle y trouvera des réponses, des questions mais aussi des visages, semblant boucler, contre toute attente, la boucle de son histoire familiale.
    Alice Zeniter, loin de faire un récit de harkis, a écrit une fresque passionnante sur ces hommes et ces femmes coincées entre deux pays.

    L’Art de perdre a été couronné par un très mérité Prix Goncourt des Lycéens en 2017. Le titre du roman, choc et énigmatique, s’éclaire grâce aux vers de la poétesse américaine Elisabeth Bishop : "Dans l'art de perdre il n'est pas dur de passer maître. / J'ai perdu deux villes, de jolies villes. Et, plus vastes, / des royaumes que j'avais, deux rivières, tout un pays. / Ils me manquent, mais il n'y eut pas là de désastre." Naïma, l’extraordinaire personnage féminin de L’Art de perdre, l’expérimentera dans sa chair après son premier voyage en Algérie : "Elle ne veut plus partir d’ici. Elle veut absolument rentrer chez elle."

    Alice Zeniter, L’Art de perdre, éd. Flammarion, 2017, 507 p.
    Page Facebook d'Alice Zeniter

    Voir aussi :"L'été avec Albert Camus"

  • "Étélectro" et Beauté sauvage

    C’est une électro estivale que je vous invite à découvrir avec le premier EP de Beauté Sauvage, The Sound of the Waves.

    Impossible de ne pas se laisser enrouler dans les vagues synthétiques de ce single langoureux. Les flux et les reflux de la mer accompagnent un album pop, chill et minéral (The Sound of the Waves).

    Zen attitude requise pour le duo parisien mené par Jay-b Bricklear, aux manettes d’un mini-album au son french touch, électro-pop et funky (Sunset). Les voix chaleureuses accompagnent un EP parfait pour accompagner ces chaudes et paresseuses journées d’été. 

    Leur premier EP est disponible sur Soundcloud.

    Beauté Sauvage, The Sound of the Waves, Beauté Sauvage, juillet 2018
    Disponible sur Soundcloud

    Page Facebook de Beauté Sauvage

    Voir aussi : "Nouvelle vague"

  • À la recherche de la nouvelle star avec le Prix Chorus

    Pour la 9e année, le Département des Hauts-de-Seine ouvre les inscriptions pour le Prix Chorus 2019.
    Ce dispositif entend repérer de nouveaux talents nationaux dans les musiques actuelles. Le groupe ou l’artiste récompensé sera soutenu dans sa carrière et recevra un prix d'un montant de 10 000 euros.

    Les sélections ont notamment permis, entre 2010 et 2015 de découvrir des artistes comme : Christine And The Queens, Feu! Chatterton, Hyphen Hyphen, Concrete Knives, Elephanz, Chill Bump, Jabberwocky, Clément Bazin ou encore Inüit.  

    Les groupes ou artistes candidats doivent présenter un répertoire de compositions originales, dont la durée d'interprétation sur scène est d'au moins 30 minutes. Sont exclus les groupes ou artistes étant engagés contractuellement avec une major.

    L'âge des candidats est compris entre 13 et 35 ans (pour au moins la moitié des membres s'il s'agit d'un groupe). Les mineurs non émancipés doivent être munis d'une autorisation parentale pour présenter leur candidature. Les auteurs-compositeurs au sein des groupes candidats, doivent être inscrits, ou en cours d'inscription à la Sacem.

    Christine And The Queens, Feu! Chatterton...

    Le 30 juillet a commencé l’étape des inscriptions, qui se poursuivra jusqu’au 26 octobre 2018. En novembre 2018, le jury réuni déterminera la présélection du Prix Chorus 2019, soit dix groupes ou artistes.  Le jury du Prix Chorus est constitué de professionnels représentant l'ensemble de la filière des musiques actuelles : managers, éditeurs, producteurs, diffuseurs, attachés de presse, tourneurs, programmateurs ou artistes.

    Autre date à retenir : les 19 et 20 Décembre 2018, les dix présélectionnés se produiront sur scène à l'Espace Robert Doisneau de Meudon pour un concert de 30 minutes, dans le cadre de la 31ème édition du festival Chorus. Une nouvelle sélection des cinq meilleurs artistes et groupes sera décidé par le jury, qui enverra cette ultime sélection sur scène pour un nouveau spectacle. A la fin de ces concerts, le jury se retirera et délibérera pour choisir les 5 groupes ou artistes qui constitueront la "Sélection du Prix Chorus 2019". Cette sélection se retrouvera une nouvelle fois devant le public. Ce sera à la Seine Musicale à Boulogne-Billancourt pour un concert de 25 à 30 minutes, entre le 5 et 7 avril 2019, dans le cadre du festival Chorus.

    Au terme d’une rencontre avec le jury, celui-ci choisira le/la ou les lauréats du Prix Chorus.

    Ami(e)s musicien(ne)s, il est temps de tenter votre chance avec ce concours qui a fait plus que ses preuves.

    Notez aussi que dans le cadre du Labo du Festival Chorus, le Département des Hauts-de-Seine organise la Soirée de rentrée du Prix Chorus avec trois groupes des Prix Chorus 2014 et 2018, Thé Vanille, The PsychoticMonks et Jabberwocky, le samedi 6 octobre à 20h au 25 de la Vallée à Chaville. Les places sont déjà en vente

    http://prixchorus.hauts-de-seine.fr

    Voir aussi : "Qui veut être le prochain Christine And The Queens ?"
    "Toutes les musiques du 92 que l’on aime"
    "Suprême NTM à l’affiche du 30e Festival Chorus"
    "Chorus à La Défense et à La Seine Musicale"