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Le café philosophique de Montargis proposera une nouveau séance le vendredi 25 novembre 2022 au Belman, à 19 heures. Le débat portera autour de ce sujet : "Sait-on ce que l’on désire ?"
La connaissance du désir semble aller de soi, tant cette caractéristique fait intrinsèquement partie de l’homme. On désire, on se prive, on se gêne, voire on souffre pour satisfaire des désirs que nous connaîtrions forcément. Mais est-ce si simple ? Ne sommes-nous que des animaux doués d’une conscience ? Le désir est-il positif ou négatif ? Sommes-nous toujours conscients de nos désirs et comment peut-on l’assumer ? Le désir peut-il échapper à notre contrôle ? Peut-on et doit-on le dompter ?
Ce sont autant de questions qui seront débattues au cours de cette nouvelle soirée philosophique.
Rendez-vous donc au Belman à Montargis (entrée par l’Hôtel de France), le vendredi 25 décembre 2022 à 19 heures pour cette 94e séance du café philo .
Focus aujourd’hui sur RadioKing. Mais qu’est-ce donc ? RadioKing, qui vient de chez nous, est un hébergeur de radios en ligne, soit plus de 3 000 stations de radio dans plus de 170 pays.
La radio est dans une grande révolution numérique, avec l’Internet qui permet aux particuliers comme aux professionnels de proposer leur propre station. Après, le plus dur reste à faire : créer des contenus et surtout être diffusé et être visible – pardon : être écoutable... C’est là que RadioKing intervient. L’entreprise française dit vouloir accompagner les producteurs et les animateurs dans le développement de leurs radios, sites Internet et de leurs applications mobiles et vocales.
2022 marque un tournant pour la startup. Les webradios créées avec RadioKing sont en effet disponibles sur le géant Deezer. Cette nouvelle intégration va permettre à toutes les radios hébergées sur RadioKing de bénéficier d’une plus grande visibilité et d’ouvrir la porte à toujours plus d’auditeurs.
Une intégration complètement gratuite et automatique
Quand on sait que la conquête de nouveaux auditeurs est l’un des enjeux les plus importants pour les radios en ligne, cette collaboration devrait être un vrai coup de pouce et en satisfaire plus d’un.
RadioKing permettait déjà à ses utilisateurs d’être référencés sur les annuaires Orange, Radioline ainsi que sur sa propre plateforme d’écoute. Avoir sa radio référencée sur Deezer est donc une occasion supplémentaire de gagner en notoriété.
La cerise sur le gâteau est que RadioKing a rendu cette intégration complètement gratuite et automatique. On ne peut que s’en féliciter pour le développement de ce média que nous aimons : la radio.
Une dernière chose. Le podcast natif "Radio K7" était invité il y a quelques pour un enregistrement public au Paris Podcast Festival (Gaîté Lyrique) consacré à la culture musicale des années 90, grâce à blind test interactif, téléchargeable ici. Le podcast est maintenant disponible sur toutes les plateformes : ausha.co/radioK7.
Dans la grande famille des cabarets, Bla Bla Blog ne pouvait pas ne pas parler du Diamant Bleu, un lieu de fête sexy qui a ouvert ses portes il y a déjà vingt ans en plein cœur du Gâtinais, à Barville-en-Gâtinais. C'est le cabaret du Loiret par excellence, à une heure de Paris et quelques kilomètres de Montargis et qui n’entend pas se laisser impressionner par les Moulin Rouge, Crazy Horse et autres Paradis Latin.
Non sans raison, Le Diamant Bleu peut se targuer de porter l’étiquette de "plus grand cabaret de Province".
"Plus grand cabaret de Province"
Le rire, le burlesque, la dérision, l’émotion, la créativité, le glamour, les strass et paillettes sont les ingrédients d’une programmation locale autant qu’internationale. Douze artistes internationaux d’Ukraine, de Russie ou d’Italie se produisent sur scène pour des numéros mêlant la danse, le chant ou le transformisme.
Parmi les vedettes de ces spectacles, il faut citer le metteur en scène Patrick Meyer, la meneuse de revue Bégonia, mais aussi Adrien, Amandine, Lady Bain Marie, Yoan, Alison, Caroline, Chloé, Elise, Julien, Céline, Ivan et tou·t·e·s les autres.
Pas de doute : la magie du B’go Cabaret by Le Diamant Bleu entend montrer que le Gâtinais est capable de gratiner nos soirées.
Le design a été rarement traité sur Bla Bla Blog. Il est plus que temps de rattraper cette erreur avec cette chronique qui entend mettre à l’honneur les œuvres de Louis Durot, un artiste designer aussi attachant que ses créations.
De Toulouse à Canton, en passant par Atlanta et, bien sûr, Paris, les mobiliers de Louis Durot passent aisément les frontières et sont appelés pareillement à devenir des classiques. C’est, en quelque sorte, à l’image de sa table en résine blanche décorant la salle d’un hôtel particulier de Toulouse : le contemporain vient se fondre avec harmonie dans un intérieur néoclassique. Cette demeure figure dans un classement des "plus belles maisons du monde" établi par le magazine AD.
L’homme aime surprendre, c’est certain, mais aussi montrer que ses objets ont de la chair. Car, à côté de sa lampe en inox courbé des années 70, les objets conçus par l’artiste entendent mettre l’humain et le corps au centre de ses créations. Que l’on pense au fauteuil pédestre "Prenez le Chair" (sic) datant de 1980, la “Langue mise à table”, une chaise de 1968 aux couleurs et au style pop-art ou cette chaise en spirale rouge plus récente.
La vie, l’amour, la couleur, l’humour et la sensualité dominent l’œuvre d’un artiste dont l’existence a été marquée dès sa petite enfance par la mort. Raflé avec sa famille en décembre 1943, le jeune garçon ne doit sa survie qu’à une panne du camion qui se dirigeait vers le camp d’extermination d'Auschwitz. Voilà qui marque à jamais la vie d’un homme.
Suite à ce drame à peine croyable, Louis Durot est recueilli par une Juste et créé chez elle, dans une maison près de Grasse, ses premiers jouets en argile. Après des études scientifiques, il devient ingénieur, avec de nombreux travaux de recherche en chimie et notamment dans le polyuréthane.
En 1964, Louis Durot fonde le Freelane Studio qui fédère des artistes de diverses disciplines aux attentes plastiques communes. La suite, ce sont ces rencontres : César, dont il devient l’assistant, Pierre Restany, Arman ou Robert Malaval. À partir de 1968, Louis Durot créé ses premières œuvres.
La vie, l’amour, la couleur, l’humour et la sensualité dominent l’œuvre de Louis Durot
Les créations du designer sont le fruit de longues recherches sur les matériaux. Des matériaux que l’artiste transforme en objets parfois extravagants. Les courbes, les couleurs vives et les trouvailles stylistiques sont autant de réponses aux idées que l’on se fait d’une table, d’une chaise ou d’une lampe. Comme aux plus belles heures du pop-art, les mobiliers se féminisent, non sans humour ("Saint Siège"), les tables défient la gravité ("Stalactite"), les sièges ondulent (une sculpture siège en mousse polyuréthane polyurée) et les sculptures se font lèvres voluptueuses ("L’échauffeuse", sculpture canapé).
L’œuvre importante de Louis Durot est aujourd'hui présente dans plusieurs continents, dont dans les collections publiques en Allemagne (Vitra Design Museum), en Chine (Guangdong Museum of Art, Canton), aux États-Unis (à Atlanta au High Museum of Art) et à Paris au Musée des Arts décoratifs.
L'actualité récente de Louis Durot s'est passée à Lausanne en Suisse. Le MUDAC a révélé pour la première fois au public la collection de Thierry Barbier-Mueller, une des plus grandes collections privées au monde de chaises d’artistes, de designers et d’architectes, dans une scénographie immersive et sonore signée Robert Wilson. Parmi ce mobilier exceptionnel, le designer français a redécouvert avec une grande émotion sa chaise "Plante Carnivore", 50 ans après qu'elle ait été saisie par les huissiers français. A l'époque, l'artiste n'avait pu sauver que la "coffee table" intitulée "La langue se met à table" qu'il avait créé avec César en 1960. Voilà ce qu'on appelle une belle revanche d'un artiste exceptionnel à bien des égards.
Pour "Not Human", Tess chante en anglais la difficulté à vivre en société, à être comprise et à se sentir différente ("I know I’m different and they don’t understand me"). Tess affirme ainsi sa singularité dans ce morceau qu’elle a écrit, composé et qu’elle interprète : "I’m not from your world / I’m not human".
Le mystère enveloppe ce titre d’une grande délicatesse et qui s’écoute comme la confession d’une artiste attachante.
Ce troisième single précède de quelques jours la sortie de son nouvel album, 11 :11, sorti le 11 novembre.
Sur sa page Facebook, l’auteur montargois Yann K se décrit, non sans malice, comme un "samouraï de la syllabe qui affronte les mots à la lame dans l’espoir qu’ils la rendent". Voilà pour présenter un écrivain dont l’univers est indissociable de son travail sur les mots. Son dernier ouvrage en date, le recueil de nouvellesBriser la Glace (éd. Maïa), donne un bel aperçu du travail de l'auteur.
Yann K entend faire de ces vingt récits autant d’histoires dans lesquelles le quotidien se lézarde, dévoilant souvent une réalité déroutante, incroyable, indicible et déstabilisante. Mais qu'est-ce qui se cache derrière la routine ?
En 120 pages, le recueil rappelle que lorsqu’il est question de briser la glace, il faut s’attendre au fracas et au vacarme : "Des coups d’arrêt sous le coup de la loi, des coups de fourchette dans les chairs crues ou cuites, et cette cuisine des petits plats dans les grands, des petites proies et du temps".
La langue qu’use l’auteur est virtuose. C’est une mécanique bien huilée
Yann K se joue du lecteur dans des histoires menées tambour battant, à l’instar de la nouvelle qui ouvre le recueil ("Flipper"). La langue qu’use l’auteur est virtuose. C’est une mécanique bien huilée, fonçant à toute vitesse et avec fracas ("Franck P. Chester", "Métro Sillon"). Mais ce sont aussi et surtout des vies minuscules que propose Yann K, y compris lorsqu’il s’agit de celle d’un immeuble ("Géométrie d’un quotidien") ou d’un moustique ("Death is my business").
Le lecteur pourra trouver quelques destins brossés avec élégance en quelques pages : un avocat ("Guacamole klaxon"), un homme discret et effacé (l’Antoine de "Savoir-vivre"), un noble désabusé ("Habeas corpus") ou une migrante ("La procédure").
Le lecteur s’arrêtera sans doute avec un grand intérêt sur une revisite du Cid de Corneille ("L’étrange peine"), un conte contemporain autour de la société de consommation ("La chaîne du froid") ou le fascinant récit mythologique "Inaani Aniina".
Pour son premier EP, Seules les vagues, Julien Rieu de Pey montre qu’il faudra aussi compter sur lui dans la grande famille de la scène française.
Son premier mini-album, riche de six titres, est un univers à lui tout seul. Son écriture précise, évidente dès le premier titre éponyme, est exemplaire de poésie : "Demain est une idée folle, qui reste là, cachée sous les jours".
On oserait presque évoquer le nom de Dominique A dans cette manière qu’à Julien Rieu de Pey d’allier chanson à texte, rock et pop. Le talent mélodique de l’artiste est tout aussi évident dans cet autre titre, "Là, dans l’infini". Julien Rieu de Pey sait capter l’auditeur dans des chansons où la mélancolie et la contemplation de la nature sont reines : "Là comme l’air, comme l’eau, le brouillard me mène à zéro / Pour les roses et pour le temps qui reste à bondir dehors".
On oserait presque évoquer le nom de Dominique A dans cette manière qu’à Julien Rieu de Pey d’allier chanson à texte, rock et pop
Seules les vagues propose de singulières transgressions sonores, y compris grâce à des sons électros et des rythmiques étranges, à l’instar de l’étonnant et passionnant "Grand vent" ou de l’instrumental planant "Aegiali".
Ce premier EP est d’une solide cohérence, que ce soit dans l’univers du musicien, dans des textes personnels et tout en retenu ("La forme des nuages"), mais aussi dans le choix d’instruments acoustiques, accompagnant la voix douce et tendre du chanteur.
Même quand la tristesse affleure, il semble qu’elle est réutilisée et recyclée par l’artiste pour en faire un de ces bijoux minuscules sans prix : "Le verre est brisé, j’ai ramassé toutes les étoiles", chante Julien Rieu de Pey dans son dernier morceau "La longue année".
Si le terme de surdouée en musique peut s’appliquer à quelqu’un, c’est bien à Zoé Morin. Artiste prolifique, elle compte déjà sept EP, écrits, composés et chantés depuis qu’elle a neuf ans. Elle en a quinze aujourd’hui. C’est une musicienne autant qu’une lycéenne qui a bien voulu répondre à nos questions, à l'occasion de la sortie de son dernier EP, Le premier jour. Elle sort d'ailleurs aujourd'hui son dernier clip, "Tulipe".
Bla Bla Blog – Bonjour Zoé. Au risque d’aborder un sujet qui pourrait t’agacer, c’est ton jeune âge qui frappe. Tu as 15 ans et déjà trois mini-albums, le premier étant sorti lorsque tu avais neuf ans, je crois. Peux-tu nous parler de ce qui t’a poussé à écrire, composer, chanter et produire tes premières chansons ? Te souviens-tu d’un déclic en particulier ? Zoé Morin – Le sujet ne m’agace pas du tout ! Si je pouvais te rectifier, j’ai enregistré sept EP depuis mes neuf ans, à peu près un par an ! Je ne peux pas vraiment dire si il y a quelque chose en particulier qui m’a poussé à écrire depuis toute petite. Mais j’ai toujours eu beaucoup d’énergie et je pense que l’écriture et la musique m’ont servi à concentrer cette énergie dans quelque chose d’artistique. Je pense qu’on a tous besoin d’une passion, d’une chose en plus qui peut nous différencier des autres et qui nous permet de s’exprimer, de se calmer. Mes parents n’ont jamais fait d’instrument mais on eu la bonne idée, quand j’avais six ans, de m’inscrire à l’école de musique à côté de chez moi pour apprendre la guitare. J’ai tout de suite accroché. J’ai commencé à huit ans à écrire et à chanter même si j’ai toujours écrit tout et n’importe quoi. Et les enregistrements, puis l’apprentissage du piano ont suivie. Il n’y a pas eu de déclic en particulier mais plutôt une continuité.
BBB – Peux-tu nous parler de ton parcours artistique mais aussi de tes influences ? ZM – Je n’écoutais pas beaucoup de musiques seules avant mes treize ans mais j’ai toujours été bercées par les musiques préférés de mon père. J’ai toujours chanté tout et n’importe quoi, donc la musique était aussi dans ma tête en quelque sorte. J’écoute en ce moment sinon beaucoup Orelsan ou Nekfeu. Je les considère comme des génies. Leur écriture est incroyable, ils savent décrire à merveille la société et les fonctionnements humains. J’essaie de m’inspirer le plus possible de cette écriture pour mes futurs chansons. J’écoute aussi beaucoup Billie Eilish et Mélanie Martinez, je trouve qu’elle se sont construit un univers très intéressant. Leurs prods, leurs musiques sont très bien faites et sont incroyables. Tout est extrêmement travaillé. J’aime beaucoup les musiques tristes et poignantes !
BBB – Tu attaches une grande importance aux textes. On t’imagine avec un cahier toujours à portée de main. Comment travailles-tu tes morceaux ? La musique vient-elle avant, pendant ou après tes textes ? ZM – Effectivement les textes sont pour moi, dans une chanson, aussi importants que la musique. Depuis toujours, ma manière d’écrire n’est pas totalement la manière dont je pense. Souvent, j’ai soit un thème en tête, soit une musique que j’ai trouvé. J’essaie de trouver les deux, et si ça ne vient pas, je marque les accords ou les thèmes sur mon téléphone pour continuer un autre jour. Quand les idées viennent, je prends un petit enregistreur (la qualité est meilleure que sur le téléphone) et j’enregistre la première version de la chanson en improvisation totale. Les enregistrements font entre quatre et dix minutes ! J’aime beaucoup laisser place à toutes mes idées. Beaucoup de choses sont répétés, ne veulent rien dire ou ne servent pas, mais une grande partie est super aussi. Mais il ne faut pas laisser la chanson à ce stade. Je range le dossier sur mon ordinateur portable et je m’attaque à la nouvelle version de la chanson. J’écoute la chanson et je tape toutes les paroles en même temps. J’efface en même temps tout ce qui n’est pas intéressant. Me retrouvant avec les textes que j’aime, la chanson fait entre deux et quatre minutes. Je la joue et la restructure si besoin en rajoutant un refrain ou en ralliant mieux la musique avec le texte par exemple. Plus je la joue plus elle devient concrète. Depuis quelques temps, j’écris mes textes et mes idées sur mon téléphone. L’application "Note" est très utilisée ! Je compose une musique et je pense à la manière de chanter par dessus les textes ensuite.
BBB – Le titre de l’album, Le premier jour est aussi celui du morceau, plus engagé, qui clôt l’album. Quel est ce fameux premier jour dont tu parles ? ZM – J’aime beaucoup le rap et dans ma chanson "Le premier jour", j’ai pu créer un mélange de chant et de rap. Cette chanson est donc le début d’un nouveau style,plus urbain, pour mes futurs chansons, ce que je voulais faire depuis longtemps. Le fait de donner le nom de cette chanson à mon EP m’a beaucoup plu. J’ai aussi toujours aimé la découverte et le renouveau, surtout à mon âge, où j’ai encore beaucoup de chose à découvrir et à accomplir. Beaucoup de premier jour a vivre ! Aussi, cet EP est sortie le 31 août. La veille de ma rentrée au lycée, j’ai fais il y a un peu plus d’un mois mon "premier jour" de lycée, le premier jour d’un nouveau monde en fait. Ce titre m’a semblé donc logique pour ce nouvel EP.
"Cet EP est sortie le 31 août, la veille de ma rentrée au lycée"
BBB – Tes chansons parlent de ton quotidien mais c’est aussi ton engagement qui saute aux yeux. Il y a bien entendu le féminisme qui était présent dès ton premier EP – tu avais treize ans ! C’est un combat qui te tient visiblement à cœur. ZM – J’essaie tous les jours d’être engagée dans mes convictions et mes pensées. La musique est un très bon moyen de partager des idées. Depuis que je suis petite, depuis mon premier EP a neuf ans, j’essaie de partager mes états d’esprit, mes pensées. Je parle donc également des causes que je soutiens, car je pense que manifester, même en ne faisant qu’écrire et chanter, fait partager et apprendre ensemble. La cause du féminisme est une cause qui me semble logique et même obligatoire en 2022. Je peux en parler de manière très directe dans des chansons comme "liberté" ou en racontant des histoires de femmes, pour souligner leur "importance", leur vie. Pour ne pas en oublier certaines, comme dans "Le papier magique" qui parle du mariage qu’on oblige à une jeune fille ou dans "Le premier jour" qui parle du viol et du harcèlement que subissent tant de femmes à leur travail, par exemple.
BBB – Peux-tu nous parler des prochains projets ? Un album ? Des concerts ? ZM – J’ai beaucoup de chansons sous la main et je veux continuer à en produire pour m’exprimer et pouvoir émouvoir ou ambiancer les gens qui m’écouteront. Je vais donc sûrement continuer à enregistrer des EP. Je n’ai pas une date précise d’enregistrement et de sortie car je n’ai pas encore un EP bien constitué. Mais je pense que dans un an, ça sera bon ! Sinon aucun concert n’est programmé pour l’instant mais j’espère en faire le plus vite possible ! Je pourrais faire peut être des concerts dans la rue à Toulouse, des week-ends ou des vacances. Sinon, je suis en ce moment à San Fransisco et en Californie pour tourner les clips de "Tulipe" et de "On rigolait pendant des heures", deux chansons du dernier EP. Ces clips sortiront dans quelques mois. Le tournage est super grâce au paysages magnifiques !