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sf

  • Révolutions

    Le problème à trois Corps est d’abord un roman de Liu Cixin. Ou plutôt le nom du premier tome de sa saga de science-fiction qui a fait forte impression il y a huit ans à sa sortie et a été catapultée au rang d’œuvre culte de la hard SF. Autant dire que l’adaptation en série télévisée par Netflix était attendue de pied ferme. D’autant plus que ce sont les créateurs de Game of Thrones qui se sont attelés au scénario. Une sacrée gageure étant donné l’ambitieux récit raconté.

    L’histoire, donc, prend ses origines pendant la Révolution Culturelle en Chine. En 1967, la jeune et douée chercheuse en astrophysique, Ye Wenjie, voit son père, lui aussi scientifique réputé, mourir sous ses yeux, martyrisé par des communistes enragés. Persécutée elle aussi, la jeune femme est récupérée par l’armée qui a besoin de ses connaissances en astrophysique. Elle se retrouve dans un centre secret, la Côte Rouge, et doit, contre sa volonté, collaborer et travailler avec les autorités communistes.

    Mais un jour elle décrypte un message venu d’une planète lointaine. Elle découvre que des extra-terrestres s’apprêtent à fondre sur notre planète. Écœurée par ce qu’elle a vécu et désabusée par la condition humaine, elle répond au signal radio et encourage ces aliens à venir. Cinquante ans plus tard, à Londres, des scientifiques de renom se suicident de manière inexplicable. Un groupe d’amis est particulièrement touché par cet événement inexplicable. 

    Le cinquième épisode est en particulier un vrai tour de force

    Une adaptation est toujours une trahison, pour reprendre une expression bien connue. Celle-ci ne déroge pas à la règle. Pour autant, on peut avoir lu et aimé les romans de Liu Cixin et goûter avec plaisir à cette série tout aussi ambitieuse.

    La première séquence est fidèle au premier tome. Les créateurs nous propulsent en 1967 dans la Chine communiste de Mao, au milieu du chaos de la sanglante révolution culturelle. Le grand coup de maître est d'avoir fait d’un événement traumatique et historique les origines d’un drame spatial à venir, puisque les "Santi", ces aliens vivant dans une planète invivable, ne doivent débarquer que d’ici quatre siècles. Voilà qui rend le projet lointain, mais qui devient problématique si tous les scientifiques de renom disparaissent.

    Série de hard-SF, réflexion sur l’amitié et les liens familiaux, Le Problème à trois Corps se base aussi sur la théorie newtonienne du même nom (en très grand résumé, cela parle de l’imprévisibilité de trois objets célestes gravitant les uns autour des autres), avec un message environnemental par dessus le marché.

    Après un démarrage relativement lent sous forme de mise en situation, la première saison finit par prendre sa vitesse de croisière au milieu de la série. Le cinquième épisode est en particulier un vrai tour de force à la fois visuel et scénaristique (attention aux âmes sensibles toutefois !), avant une fin à la fois ahurissante et qui s’ouvre sur une saison 2 que l’on va attendre avec impatience.  

    Le Problème à trois Corps, série de science-fiction américaine de David Benioff, D. B. Weiss et Alexander Woo, avec Eiza González, Jess Hong, Benedict Wong et Liam Cunningham, Netflix, première saison, 8 épisodes, 2024
    Liu Cixin, Le problème à trois Corps, éd. Actes Sud, 2016, 432 p.
    Liu Cixin, La Forêt sombre, éd. Actes Sud, 2024, 656 p.
    Liu Cixin, La Mort immortelle, éd. Actes Sud, 2024, 816 p.
    https://www.actes-sud.fr/le-probleme-trois-corps
    https://www.netflix.com/fr/title/81024821

    Voir aussi : "Quand la science-fiction chinoise s’éveillera"

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  • CODE quantum

    Le voyage dans le temps. Voilà un thème régulièrement traité dans la science-fiction et dont Richard Rasa s’empare avec plaisir dans son premier roman, Échos originels (éd. Le Lac aux Fées). Ce livre, l’auteur avoue l’avoir mûri et travaillé pendant plusieurs années, et on le croit aisément à la lecture de chapitres plongeant dans la France de la Guerre de Cent Ans, aux côtés de Bertrand du Guesclin et dans la cour de Qin Shi Huang, le premier empereur chinois. Richard Rasa s’est visiblement documenté avec soin pour permettre au lecteur de voyager dans ces époques lointaines.

    Le sous-titre, Les Territoires du Passé, a été choisi avec soin. Dans un futur relativement proche, le voyage dans le temps est devenu possible grâce au CODE (Centre d’Observation et de Détection des Événements), placée sous la houlette d’Eva Kalder, une scientifique autant crainte qu’admirée. L’objectif ? Le voyage dans le temps a une mission scientifique : étudier, grâce aux explorateurs du futur, des périodes plus ou moins reculées afin d’en comprendre les zones d’ombre.

    Deux couples sont envoyés dans le passé après de très longs entraînements. Le premier est envoyé en Normandie en 1364, alors que du Guesclin harcèle l’ennemi anglais grâce à des coups militaires astucieux, audacieux et révolutionnaires. Le second duo est, lui, catapulté en 210 avant Jésus-Christ. L’objectif est de découvrir les secrets du mausolée du premier empereur de Chine et de ses soldats en argile. Deux missions à haut risque car, en plus des dangers de ces périodes, les explorateurs venus du futur ne doivent surtout pas interférer sur les événements. 

    Un épilogue incroyable qui promet une suite palpitante

    Pas besoin d’être expert en histoire ni amateur de romans historiques pour goûter au premier roman de Richard Rasa. Ajoutons que l’auteur aux multiples talents – qui poursuit d’ailleurs son travail de dessinateur – fait preuve d’un solide esprit de vulgarisateur lorsqu’il dépeint le premier Empereur de Chine ou les batailles du Connétable de France. On se doute que les aventures Jia, Juan, Amayas et Diego ne vont pas se passer exactement comme ce qui était prévu.

    L’auteur aborde un autre enjeu capital, certes assez peu développé (pour l’instant ?) : celui d’une colonie humaine dans le passé. Richard Rasa préfère s’intéresser à ces quatre scientifiques, au départ simples observateurs, devant prendre des décisions capitales à la fois pour leur survie et pour l’histoire, rien que ça. Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils s’aperçoivent que leur voyage dans le temps cache bien d’autres secrets.

    Richard Rasa s’est visiblement fait plaisir dans ce formidable roman de SF, jouant avec les événements et les personnages réels du passé, les boucles temporelles ou les paradoxes de la modification du passé. C’est tout l’intérêt d’un épilogue incroyable qui promet une suite palpitante. Les enjeux et les personnages sont déjà là, dans ce premier volume. Le CODE n’a sûrement pas dit son dernier mot.   

    Richard Rasa, Échos originels, Les Territoires du Passé, éd. Le Lac aux Fées, 412 p. 2024
    https://www.leseditions-lelacauxfees.fr/echos-originels
    https://www.facebook.com/profile.php?id=100080681393987
    https://www.ritchi-rasa.com
    https://www.instagram.com/ritchi.rasa

    Voir aussi : "Tout l’univers de Ritchi"

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  • Le 102e siècle sera religieux ou ne sera pas

    La deuxième partie de Dune, avec toujours Denis Villeneuve à la réalisation, sortait en ce début d’année, trois ans après le premier opus qui laissait Paul Atréide et sa mère en compagnie des Fremen, une peuplade indigène de la planète Arrakis, connue pour son paysage désertique, sa chaleur insupportable, ses vers des sables et aussi son épice, une substance rare aux pouvoirs nombreux. La précieuse épice convoitée par l’Empire de Padishah Shaddam IV pour permettre les voyages spatiaux. Ajoutez à cela des Maisons aristocrates concurrentes (les Atréides, du jeune Paul et les Harkonnen se vouent une haine mutuelle), l’ordre religieux féminin des Bene Gesserit et des planètes innombrables soumises à un Empire impitoyable.

    Voilà donc, dans ce Dune II, Paul Atréide et sa mère Dame Jessica aux mains des Fremen, la peuplade des sables, des hommes et des femmes aux yeux bleus – à cause de la fameuse épice. Otages précieux ou alliés de circonstances ? Peut-être les deux. Jessica, la mère de Paul et membre des Bene Gesserit a la révélation que son fils pourrait bien accomplir la prophétie d’un messie espéré.

    Il est vrai que bon nombre de Fremen voit en Paul un guide qui les conduira vers un jihad, une guerre sainte. Chani, une jeune femme du désert, observe avec attention, fascination et néanmoins un œil critique, ce brillant et ambitieux étranger. Les deux se rapprochent pendant que la Maison des Harkonnen lance une opération sur la planète des sables, avec un redoutable héritier, le jeune et "sociopathe" Feyd-Rautha.

    Le couple Paul/Timothée Chalamet-Chani/Zendaya dominent le film

    La première partie de Dune avait patiemment installé les personnages et les paysages – dans tous les sens du terme. Les stratégies et la politique devenaient un conflit violent avec, pour enjeu, une épice et une production industrielle, source de richesse et de domination.

    Dans cette deuxième partie, s’ajoute un facteur puissant : la religion. On y parle de jihad, de prophéties, de rituels, d’un messie divin, de prières, de textes sacrés (les tatouages de Jessica offrent des images marquantes). Les coutumes et les traditions des Fremen sont décrites et montrées avec soin. En choisissant de filmer les scènes sur la planète Dune en images réelles, Denis Villeneuve a pris le parti du réalisme, bien décidé à faire de ce deuxième opus un film qui nous parlerait à nous, hommes et femmes du XXIe siècle.

    Le 102e siècle, lui, est flagrant dans les séquences avec les Harkonen, et en premier lieu le Baron Vladimir Harkonnen et ses neveux Rabban et Feyd-Rautha. Décors froids et sombres, images numériques, travaux sur les couleurs (le fameux blanc de la scène des arènes) viennent en contrepoint aux séquences naturelles, à la lumière éclatante et aux couleurs chaudes d’Arrakis.

    Le couple Paul/Timothée Chalamet-Chani/Zendaya dominent le film. Mais à côté, il y a ces personnages secondaires incroyables, à commencer par Rebecca Ferguson dans le rôle de Dame Jessica (formidable!) et Austin Butler dans celui de Feyd-Rautha, présent avant tout dans deux scènes de combats appelés à devenir cultes. Ajoutons à cela des acteurs et actrices prestigieux, que ce soit Josh Brolin, Florence Pugh, Christopher Walken, Léa Seydoux, Javier Bardem, Stellan Skarsgård et Charlotte Rampling.

    Impressionnant, ambitieux, culte, et avec un fin à la fois cruelle et ouverte, ce Dune en deux parties invite à un troisième opus. On nous promet qu’il sera tourné. Chic.      

    Dune : Deuxième Partie, science-fiction américano-canadienne de Denis Villeneuve,
    avec Timothée Chalamet, Zendaya, Rebecca Ferguson,
    Josh Brolin, Austin Butler et Florence Pugh, 2024, 166 mn

    https://newsroom.warnerbros.fr

    Voir aussi : "Épicé"

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  • L’Empire

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film L’Empire. Il sera visible du 13 au 19 mars 2024. Soirée débat le mardi 19 mars à 20 heures 30.

    Entre Ma Loute et La Vie de Jésus, entre le ciel et la terre, Bruno Dumont nous offre une vision caustique, cruelle et déjantée de La Guerre des étoiles.

    L’Empire, science-fiction français de Bruno Dumont
    avec Lyna Khoudri, Anamaria Vartolomei, Camille Cottin, 2024, 110 mn
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1430
    https://www.arpselection.com/film/lempire

    Voir aussi : "Le Titien, l’empire des couleurs"

     

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  • Abattoir 5

    roman,confrérie,kurt vonnegut,sf,science-fictionUn classique de la science-fiction. Billy Pellerin, opticien et ancien soldat américain survivant des bombardements de Dresde, passe pour un doux illuminé aux yeux de tous.

    Mais il a surtout le pouvoir d'effectuer des sauts spatio-temporelles et d'avoir été en contact avec les Tralfamadoriens, un peuple extraterrestre. Ses sauts dans le temps font que passé-présent et futur se confondent, rendant la vie humaine et, par là, la guerre, absurdes.

    Un roman très original porté par un des maîtres de la contre-culture américaine. 

    Kurt Vonnegut, Abattoir 5, éd. Points Seuil, 1969, 405 p. 
    http://confrerie2010.canalblog.com/archives/2012/12/16/25928109.html
    https://www.seuil.com/ouvrage/abattoir-5-roman-graphique-kurt-vonnegut/9782021491371

    Voir aussi : "Anatomie d’un instant"

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  • On n’a pas marché sur la lune

    Imaginez un moment que le premier humain a avoir marché sur la lune en 1969 n’était pas américain mais russe. Voilà le point de départ de la série de SF la plus incroyable de ces trois dernières années. Pour For All Mankind, les créateurs  Ronald D. Moore, Matt Wolpert et Ben Nedivi, les créateurs de Battlestar Galactica, Outlander et Fargo, revisitent la conquête spatiale à la mode uchronie. À ce sujet, il faut absolument regarder avec attention les premières minutes des saisons 2 et 3 pour suivre les bouleversements qu’auraient pu entraîner les premiers pas hors du berceau terrestre d’un Soviétique.

    Le premier épisode imagine des millions d’Américains subjugués par ce que leur montre la télévision : les premiers pas du cosmonaute Alexeï Leonov – qui a vraiment existé – sur l’astre lunaire. Les États-Unis ont perdu une bataille capitale de la course à l’espace, enjeu stratégique majeur dans la Guerre Froide. Et, bientôt, c’est une femme russe qui lui emboîte le pas. Humiliée, la NASA entend poursuivre son rêve d’espace, et bientôt c’est sur Mars que se dirigent les regards. 

    Conséquences incalculables : colonisation de la lune, progrès de la science, conquête de mars

    For All Mankind est de la science-fiction, de la vraie, tant l’uchronie incarne la fiction élevée au rang de réflexion puissante. La série d’Apple+ entend montrer que la victoire – imaginée – des Russes a permis à la course à l’espace de ne jamais s’arrêter. Et les conséquences sont incalculables : colonisation de la lune, progrès de la science (les premières voitures électriques se développent dans les années 70), conquête de Mars et astronautes devenus de véritables héros que le grand public suit avec intérêt.

    Les trois saisons suivent d’ailleurs les péripéties de ces hommes et femmes (car la conquête spatiale se féminise rapidement) devant gérer leurs projets spatiaux tout en s’occupant de leur famille. Ce n’est déjà pas facile lorsque l’on travaille sur terre ; alors, pensez, sur la lune…

    Les personnages imaginés se nomment Ed Baldwin et sa femme Karen (la formidable Shantel VanSanten), l’étonnant et passionnant Gordo Steven, Ellen Wilson dont le destin va la conduire très loin et l’étonnante Molly Cobb.

    On peut être agacé par des facilités dans le scénario et les dialogues mais, en tout cas, For All Mankind mérite de figurer parmi les séries de SF les plus passionnantes du moment. Et tout cela avec les moyens importants d’une superproduction.   

    For All Mankind, série américaine de Ronald D. Moore, Matt Wolpert et Ben Nedivi,
    avec Joel Kinnaman, Michael Dorman, Wrenn Schmidt, Sarah Jones,
    Shantel VanSanten, Jodi Balfour et Olivia Trujillo, 3 saisons depuis 2019

    https://tv.apple.com/fr/show/for-all-mankind

    Voir aussi : "Cantique du quantique"
    "Sans modération"

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  • Cantique du quantique

    C’est par hasard que je suis tombé sur cette étonnante et somptueuse BD sortie l’an dernier aux éditions Albin Michel. Serge Lehman au texte et Yann Legendre au dessin proposaient Vega, un de ces albums dont chaque page – que dis-je ? Chaque vignette – semble être un authentique tableau.

    Mais parlons avant tout de l’histoire. Vega débute en 2060 à Djarkata. Sur une terre dominée par la technologie - une technologie qui a d’ailleurs épuisé les ressources de la terre - la scientifique Ann Vega quitte son mari Rio et leur petite fille Dewi pour partir en mission. Sur l’île de Java, elle et son équipe viennent de découvrir le dernier orang-outan encore vivant. Au même moment, des terroristes s’attaquent à l’immeuble où se trouvent Rio et Dewi.

    Quelques années plus tard, dans un Chicago hyper pollué, Ann Vega étudie cet orang-outan qu’elle a ramené d’Indonésie. Mais ce travail de recherche déplaît en haut lieu. 

    Arche de Noé spatiale, amour entre une humaine et un singe, luttes terroristes, deuil impossible, poésie et métaphysique

    Vega peut être apparenté au cyberpunk (sombre, anticipation dystopique, part importance accordée aux technologies et à la robotique), tout en faisant le choix d’un graphisme des plus alléchants. Chaque planche est conçue avec le plus grand soin. On peut saluer Yann Legendre pour son travail sur le noir, les ombres mais aussi les couleurs, avec un grand sens du détail. 

    La scientifique Ann Vega est l’héroïne forte mais aussi blessée d’une histoire qui nous parle d’environnement, d’éthique mais aussi du salut (ou non) de la science. Une science souvent insaisissable, à l’image de la découverte des notes de Rio par son épouse ("C’est de la physique quantique… Et je n’y ai jamais compris grand-chose"). L’aventure mêlant arche de Noé spatiale, amour entre une humaine et un singe, luttes terroristes, deuil impossible, poésie et métaphysique devient aussi un conte fantastique. Tout à fait fascinant. Et à découvrir si ce n'est pas déjà fait.

    Yann Legendre et Serge Lehman, Vega, éd. Albin Michel, 2022
    https://www.albin-michel.fr/vega-9782226459114
    https://www.yannlegendre.com

    Voir aussi : "Qui n’aime pas Anaïs Nin ?"
    "Folles, bizarres, normaux et autres monstres"

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  • Invasion Los Angeles

    Les Cramés de la  Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film  Invasion Los Angeles. Il sera visible du 14 au 19 décembre 2023. Soirée débat ce dimanche 17 décembre à 20h30.

    Un ouvrier au chômage découvre un groupe discret qui fabrique des lunettes noires. Intrigué, il en essaie une paire et découvre un monde effrayant : de nombreux humains sont en réalité des extraterrestres aux visages hideux et écorchés ; les panneaux publicitaires ordonnent la soumission dans des termes dignes de Big Brother. Avec un autre ouvrier, il affronte les envahisseurs. Mais quel jeu joue Holly, la séduisante responsable des programmes du canal 54 ?

    Invasion Los Angeles, SF américaine de John Carpenter
    avec Keith David, Roddy Piper, Meg Foster, 1989, 93 mn
    D’après la nouvelle Eight O’Clock in the Morning de Ray Nelson
    https://www.cramesdelabobine.org/spip.php?rubrique1376

    Voir aussi : "The Old Oak"

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