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Parfois, Twitter offre des espaces de création inédits et des champs d'expérimentations artistiques visibles nulle part ailleurs. C'est le cas de Novella Bonneli Bassano, sur Twitter, à cette adresse : @novellabbassano. Paradoxalement, alors que cette artiste, auteure, réalisatrice et créatrice dans le numérique, a un site Internet, c'est principalement sur le célèbre site de microblogging qu'elle a choisi de s'exprimer.
Novella réfléchit à l'état du monde. Le bloggeur a envie d'ajouter qu'elle a surtout choisi de s'intéresser à l'état des mots via son compte Twitter, "laboratoire d'expérimentation en direct-e".
Novella se place d'emblée comme une artiste d'avant-garde qui a choisi d'utiliser le numérique pour composer des pièces littéraires apparemment décousues, et comme déstructurées par un capricieux logiciel ou un virus insidieux, mais en réalité finement construites.
Le résultat se sont des calligrammes d'un nouveau genre. Telle une "Apollinaire 3.0", Novella Bonneli Bassano joue sur la composition, les caractères ou le lettrage au service de courts poèmes fulgurants et frappants par leur forme.
Apparemment influencée par le surréalisme mais aussi le futurisme, Novella utilise les fonctionnalités numériques au service de textes où il est autant question de nature, de notre place dans le monde, de l'état du monde, de ses engagements (l'artiste revendique notamment son féminisme) et bien entendu de mots et de poésie.
En 2010, Thomas Cadène lance le projet Les Autres Gens, un roman-feuilleton en bande-dessinées. L'aventure commence sur Internet. Autour de ce projet ambitieux de "BéDénovela" se presse la fine fleur du neuvième art : Bastien Vivès (dont il a déjà été question sur Bla Bla Blog), Asseyn, AK, Singeon ou Sébastien Vassant.
La série se termine deux ans plus tard, ayant mobilisé plus d’une centaine de dessinateurs de tous horizons, au service d’une histoire à multiples intrigues tournant autour de Mathilde, ses amis, ses parents et sa famille.
Les Autres Gens débutent par le plus improbable des scénarios : Mathilde Islematy, étudiante en droit, se retrouve du jour au lendemain propriétaire d’un magot de 30 millions d’euros, pour avoir donné à un joueur de l’EuroMillions, trois numéros gagnants du gros lot. Voilà donc la jeune femme liée au gagnant officiel, Hippolyte Offman, qui partage avec elle ses 60 millions. Mathilde choisit de garder secret sa soudaine fortune à se sproches. Le pourra-t-elle jusqu’au bout ?
La réussite de ce premier volume des Autres Gens tient d’abord à la grande cohérence d’un roman-feuilleton qui dépoussière le genre. Thomas Cadène impose d’emblée ses personnages aux caractères bien trempés : Mathilde, bien entendu, mais aussi ses parents – bobo – Henri et Irène Islematy, Camille Meyer, la bonne copine paumée, Emmanuel Viriat, l’amoureux transit ou Hippolyte Offman, dandy et romanesque à souhait. La galerie s’étoffe au fur et à mesure de ce premier opus, donnant à cette novela graphique un air feuilletonesque très séduisant avec son lot d’intrigues amoureuses, de questionnements sur l’existence et d’engagements.
16 dessinateurs se sont relayés pour créer les 23 chapitres du premier volume des Autres Gens. 16 styles différents au service des mêmes personnages et de la même histoire. Le lecteur sera décontenancé dans les premières pages par ce choix artistique (car "la" Mathilde dessinée par Bastien Vivès diffère de "la" Mathilde d’Alexandre Franc ou celle de Vincent Sorel) mais cela n’altère en rien la cohésion d’une belle série ambitieuse et révolutionnaire qui s’est terminée en 2012 et qui est disponible en albums et sur le site Internet des Autres Gens.
En attendant Bojangles d’Olivier Bourdeaut a été le phénomène littéraire surprise de ce début d’année. Aucun bookmaker n’aurait sans doute parié sur ce premier roman d’un illustre inconnu, mais un bouche-à-oreille élogieux a, au fil des mois, consacré En attendant Bojangles et sa couverture délicieusement kitsch comme une œuvre marquante, et sans doute pour longtemps.
Le titre du roman renvoie à un titre de Nina Simone, Mr Bojangles, dont le narrateur, un jeune garçon, se souvient comme de la chanson préférée de ses parents. De drôles de parents en vérité ! Lui, Georges, a abandonné son travail pour vivre dans une joyeuse oisiveté. Elle, fantasque et imprévisible, a choisi l’insouciance et n’a pour toute règle de vie que le plaisir, la passion pour son homme et la danse : "Mes parents dansaient tout le temps, partout. Avec leurs amis la nuit, tous les deux le matin et l'après-midi. Parfois je dansais avec eux. Ils dansaient avec des façons vraiment incroyables, ils bousculaient tout sur leur passage, mon père lâchait ma mère dans l'atmosphère, la rattrapait par les ongles après une pirouette, parfois deux, même trois. Il la balançait sous ses jambes, la faisait voler autour de lui comme une girouette, et quand il la lâchait complètement sans faire exprès Maman se retrouvait les fesses par terre et sa robe autour, comme une tasse sur une soucoupe."
Nina Simone accompagne les journées folles de ce drôle de couple et de leur fils, témoin et acteur malgré lui de cette histoire d’amour hors norme. Le plaisir, la fête, la musique, la danse et l’insouciance sont cependant rattrapés en cours de roman par le drame, la folie et la tragédie. Une lutte s’engage pour que la vie et le bonheur reprennent leur place. Est-ce encore possible ?
Olivier Bourdeaut a été comparé à Boris Vian pour ce premier roman où derrière la fantaisie parfois surréaliste se cache le désespoir. En vérité, il y a du Francis Scott Fitzgerald dans ce premier roman finement ciselé. À l’instar de Tendre est la nuit, En attendant Bojangles est une ode triste à la fête pour échapper à des blessures insurmontables : "Quand la vérité est banale et triste, inventez-moi une belle histoire."
Olivier Bourdeaut, En attendant Bojangles, éd. Finitude, 2016, 156 p.
Regardez cette photo devenue culte dans l'art contemporain. Qu'y voyons-nous ? Sur ce cliché de la photographe néerlandaise Rineke Dijkstra, une jeune fille est saisie un jour de baignade. L'adolescente, en maillot de bain une pièce, se tient figée face à l'objectif, devant une plage déserte, un paysage aux contours imprécis, une mer agitée et un ciel grisâtre. Elle a l'apparence d'une adolescente frêle et timide. Sur sa peau blanche, des marques de bronzage se devinent et quelques mèches de cheveux s'agitent au vent. Son sourire est énigmatique et sa pose cambrée comme empruntée. À quoi pense-t-elle ? Son regard bleu soutient celui du spectateur sans rien dévoiler de l'expression de cette plagiste.
Qu'est-ce qui a bien pu faire la postérité de ce cliché, le premier d'une longue série qui a mené la photographe Rineke Dijkstra sur des plages d'Europe et d'Amérique du Nord, sur les traces de jeunes baigneuses comme celle-ci ? Le modèle, une adolescente comme il en existe des millions d'autres dans nos contrées, n'est pas mise en valeur pour sa plastique et le cliché est dénué de tout érotisme.
La scène racontée par Rineke Dijkstra est banale : la jeune baigneuse photographiée le 26 juillet 1992 sur une plage de Pologne (Kołobrzeg) aurait tout aussi bien pu être photographiée de nos jours, sans qu'aucun détail ne change. Alors d'où vient alors l'irrésistible attraction de cette scène ordinaire si elle ne vient ni du modèle ni de l'histoire racontée ? Peut-être justement à son intemporalité et à son classicisme.
Classique, justement, est le sujet choisi par Rineke Dijkstra : une scène de bain. À ceci près que les artistes passés ont souvent représenté leur modèle nue et le plus souvent dans des poses érotiques. Tel n'est pas le cas, comme nous l'avons dit, pour cette photographie de 1992.
Une peinture est d'ailleurs emblématique de cette tradition : La Naissance de Vénus de Boticelli. Cette peinture profane représente un personnage mythologique, Vénus, sortant des eaux sur une coquille Saint-Jacques géante. Sous une pluie de roses, elle est accueillie sur une plage par, à sa droite, Zéphyr et sa femme Chloris, la déesse des fleurs, et à sa gauche par une des trois Heures personnifiant le printemps. L'observation de l’œuvre de Botticelli remet en perspective la photographie de Rineke Dijkstra. La fascination pour cette baigneuse polonaise prend ici tout son sens : l'adolescente polonaise en maillot une pièce, c'est Vénus.
La similitude des deux modèles est flagrante : la pose déhanchée des personnages à la peau blanche, les boucles de cheveux agités par le vent, la main gauche posée sur une cuisse, jusqu'aux pieds de cette baigneuse polonaise reprenant dans un mimétisme troublant la posture de la Vénus renaissante. L'adolescente gracile devient sous l’œil de la photographe néerlandaise une jeune déesse, au milieu d'un paysage désert lui aussi "très renaissance" : l'effet vaporeux de la plage et de la mer n'est pas sans rappeler la technique du sfumato, chère à Léonard de Vinci.
La jeune baigneuse de Rineke Dijkstra, vue et interprétée sous l'angle du tableau du tableau de Botticelli, devient une œuvre d'art fascinante et, du même coup, un classique de la photographie contemporaine.
Dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste, Rineke Dijkstra est une des artistes invitées par la Frac Haute-Normandie pour l’exposition "Portrait de l'artiste en Alter" à Sotteville-lès-Rouen, du 28 avril au 4 septembre 2016.
Rineke Dijkstra, Kołobrzeg, Pologne, 26 juillet 1992 Sandro Botticelli, La Naissance de Vénus, 1486, Florence, Galerie des Offices "Portrait de l’artiste en alter", FRAC Haute-Normandie, Sotteville-lès-Rouen du 28 avril au 4 septembre 2016, du mercredi au dimanche de 13H30 à 18H30, entrée libre
C’est une histoire de philtre d’amour d’un autre genre qui nous est proposé par Alex Varenne dans La Molécule du Désir, une bande dessinée sortie en 2013.
Le docteur Steiner, une scientifique aussi douée que collet monté, est la créatrice d’une molécule révolutionnaire capable de stimuler de manière spectaculaire la libido. C’est une aubaine pour le laboratoire suisse qui l’emploie. La chercheuse demande à son assistante, Yumi, de servir de cobaye et de tester sur elle-même le nouveau produit chimique.
Les premiers essais sont concluants au-delà de toutes les espérances. Yumi donne de sa personne, confirmant les promesses de ce Viagra d’un autre genre. Invitée aux États-Unis afin de travailler sur cette invention, madame Steiner embarque avec elle sa jeune assistante qui va continuer à tester avec ardeur (avec le concours volontaire ou non de sa patronne) tout le potentiel érotique de la molécule miraculeuse.
Alex Varenne, auteur légendaire de bandes dessinées érotiques, déploie sur seize chapitres autant de prétextes à décliner le désir et la sexualité sous toutes ses formes, toujours avec imagination, malice et humour. Les épisodes avec Mr Bazooka ou bien la séquence chez le gynécologue méritent à eux seuls la lecture de ce livre audacieux. Le bloggeur fera une mention spéciale pour le personnage du Dr Steiner, une vraie réussite scénaristique.
Dans le style qui le caractérise – noir et blanc sobre et élégant, décors minimalistes, dessin maîtrisé magnifiant le corps des femmes – Alex Varenne nous parle de pulsions irrépréhensibles, de la mécanique du désir et du sexe dans ce qu’il a de plus ludique. Les esprits chagrins verront La Molécule du désir comme un ensemble de saynètes sans queue... ni tête. Ce serait d’une grande injustice. En cette période sombre, cette bande dessinée d’Alex Varenne est un puissant antidote à la morosité, en plus d’être un manifeste pour rendre le sexe drôle et l’érotisme joyeux.
C’est d’un calvaire dont il est question dans Le Chemin le plus radieux, d’un calvaire mais aussi d’une histoire d’amour menée à son terme après deux années d’agonie.
Maryvonne Chauvin raconte dans ce témoignage (préfacé par Catherine Armessen) les deux dernières années de la vie de son mari, entre la déclaration de sa maladie de Creutzfeldt-Jakob et son décès.
L’auteure raconte dans une langue sèche, épurée et sans misérabilisme (aux antipodes du titre de l’ouvrage que le bloggeur ne trouve pas bien choisi), le quotidien d’une femme ayant affronté avec et pour son mari une maladie rare (et largement oubliée par les services de santé et les laboratoires pharmaceutiques) : les premiers symptômes, les derniers moments de bonheur à deux (un voyage à Venise), les examens médicaux, le diagnostic reçu comme un coup de poing, les parcours de soins kafkaïens, les relations souvent compliquées avec les médecins qui semblent souvent aussi perdus et démunis que les malades ou leurs proches, les gestes de la vie quotidienne devenus des épreuves constantes, les quelques moments de répit, puis les ultimes moments pour accompagner son mari jusqu’au bout du bout.
Pour ce document autobiographique, l’auteure a choisi de s’exprimer à la deuxième personne du singulier. Véritable exutoire, cet ouvrage est aussi un dialogue pour l’homme qu’elle a aimé et qui ne cache pas la question la plus cruelle qui soit : "Qu’avons-nous fait pour mériter un tel châtiment ?"
Maryvonne Chauvin, Le Chemin le plus radieux (j’ai accompagné mon mari jusqu’au bout), préface de Catherine Armesssen, éd. Saint-Léger, 2016, 123 p.
Thibault Jehanne a choisi de travailler sur le thème des routes submersibles en Manche, filmées au petit matin. Éclipse vient offrir un clin d’œil et un hommage appuyé au travail de Frits Thaulow, le peintre de la lumière, de la neige, du blanc et de l’obscurité.
Pour une fois, je vais vous parler non pas d’un film mais de deux films, sortis en ce début d’année à quelques jours d’intervalles et présentant bien des similitudes.
The Revenant d’Alejandro González Iñárritu, avec Leonardo DiCaprio et Tom Hardy, et 8 Salopards de Quentin Tarrantino, interprétés notamment par Samuel L. Jackson, Kurt Russell et Jennifer Jason Leigh, revisitent tous deux à leur manière le western. Le western ou plutôt le "northern" car ces deux (très) longs métrages (156 minutes pour le premier et 187 minutes pour le second) se passent dans le grand froid, au cœur de l’Amérique légendaire du XIXe siècle. Ces films signés par des réalisateurs emblématiques du cinéma indépendant américain (même si Iñárritu est mexicain) offrent deux visions originales, quoique diamétralement opposées, d’un genre qui a connu un nombre important de mues au cours du XXe siècle.
Pendant de longues décennies, le westen rimait avec conquête de l’ouest, grandes chevauchées fordiennes, figures héroïques du cow-boy "à la John Wayne" ou du trappeur blanc contre l’Indien (forcément) sauvage. Devenu plus sombre à partir des années 60, le western a changé de perspectives en ne cachant plus les horreurs du XIXe siècle : que ce soit la violence, omniprésente dans les films de Sergio Leone ou de Clint Eastwood ou encore le génocide indien dans Little Big Man et Danse avec les Loups. Iñárritu et Tarantino ont choisi à leur tour de s’approprier ce genre cinématographique archirebattu.
Dans The Revenant et 8 Salopards, le spectateur se trouve en terrain a priori connu : pionniers contre indiens dans le premier film, chasseurs de primes et hors-la-loi dans le second. La nature sauvage, la neige et le blizzard sont des prétextes pour nouer une intrigue où les hommes peuvent se révéler soit des héros hors du commun soit de parfaites abominations.
The Revenant a été scénarisé à partir d’un fait authentique survenu en 1823. Traqués par des Indiens, des trappeurs, conduits par Hugh Glass (Leonardo DiCaprio) et son films métis Hawk, prennent la fuite au milieu d’une nature sauvage. Blessé par un ours au cours d’un combat, Glass est laissé pour mort et enterré, non loin de son fils qui a été tué pour permettre la fuite des autres trappeurs. Porté par une volonté animale, Glass parvient à se relever. Il prend la route, seul au milieu d’une nature hostile, pour retrouver ses congénères et se venger. Porté par un Leonardio Dicaprio inspiré et la plupart du temps muet, Iñárritu conte l’histoire d’un calvaire et d’une leçon de survie d’autant plus frappante qu’elle s’inspire d’une histoire réelle.
Pour 8 Salopards, Tarantino a écrit de toute pièce une histoire de crapules, de haine et de morts dans une Amérique sombre et glaciale. Une diligence transporte quatre hommes et une femme, la hors-la-loi Daisy Domergue, en plein blizzard. Un chasseur de prime, John Ruth (Kurt Russell), doit la conduire à Red Rock pour y être pendue. Deux autres compagnons d’infortune les accompagnent : outre le conducteur de diligence O.B. (James Parks), il y a un second chasseur de primes, Marquis Warren (Samuel L. Jackson), et le futur shérif de Red Rock, Chris Mannix (Walton Goggins). Pris par la neige, la diligence doit s’arrêter dans une auberge où sont déjà présents quatre autres voyageur : Oswaldo Mobray, le bourreau de Red Rock (Tim Roth), un cow-boy, Joe Gage (Michael Madsen), le Mexicain Bob (Demián Bichir) et le général confédéré Sanford Smithers (Bruce Dern). Bientôt, il s’avère qu’au moins un de ces voyageurs est de mèche avec Daisy Domergue pour la libérer et ne laisser aucun témoin.
Là où Iñárritu mettait en valeur la nature sauvage, silencieuse, spectaculaire, impitoyable ou salvatrice (voir la magnifique scène du cheval mort !), Tarantino bâtit un huis-clos suffoquant, ultra-violent et aux dialogues incisifs. La libération d’une prisonnière - habitée par une démentielle Jennifer Jason Leigh - est le prétexte pour un règlement de comptes, d’abord à coup de mots (comme pour tous les Tarantino, celui-ci est particulièrement bavard) puis à coup de revolvers, fusils, armes blanches ou corde. Comme dans The Revenant, il est aussi question de vengeances et de règlements de compte, mais là où Iñárritu construit un drame épique, psychologique et tragique (la mort d’un enfant est le point de départ d’une épopée tragique de plus de 300 kilomètres), Tarantino fait des 8 Salopards un ballet sanglant et cruel sur fond des séquelles de la guerre de Sécession. Aucun des personnages n’est ménagé dans ce western en dépit de quelques séquences d’humour noir. Le visage de l’Amérique des pionniers en sort égratigné, dans un joyeux bain de sang et sur une bande originale soignée comme toujours chez le réalisateur de Pulp Fiction.
The Revenant et 8 Salopards signent peut-être le retour d’un genre, le western, que l’on avait, à l'instar du personnage joué par Leonardi DiCaprio, trop vite enterré.
The Revenant d'Alejandro González Iñárritu, avec Leonardo DiCaprio et Tom Hardy, Etats-Unis, 156 mn, 2015, en DVD et Blu-ray 8 Salopards de Quentin Tarrantino, avec Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Jennifer Jason Leigh, Walton Goggins, Demián Bichir, Tim Roth, Michael Madsen, Bruce Dern, Channing Tatum et Zoë Bell, Etats-Unis, 187 mn, 2015, en DVD et Blu-ray