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L’amoureux du jazz qu’était Claude Nougaro n’aurait pas craché sur ces revisites d’Yvan Cuijous et Louis Winsberg. Leur projet musical, 1 Voix, 6 Cordes, maintenant sur disque, c’est 10 chefs d’œuvre de Nougaro, du "Cinéma" à "Toulouse", en passant par "Armstrong", " À bout de souffle" ou "Cécile ma fille".
Pour cet album hommage, Yvan Cujious et Louis Winsberg se sont entourés de featurings prestigieux – et parfois locaux. Francis Cabrel vient chanter "Cécile ma fille", gardant la douceur et la tendresse de la version initiale. Thomas Dutronc rejoint Yvan Cujious et Louis Winsberg pour une jolie version colorée et jazzy d’"Armstrong". Anne Silla s’empare, quant à elle, de "Rimes", un titre moins connu du poète et chanteur toulousain. L’auditeur y découvrira une superbe œuvre que magnifie la voix veloutée de l'une de nos meilleures chanteuses du moment.
Les Toulousains Big Flo & Oli ne pouvaient pas être en reste
L’auditeur découvrira ou redécouvrira "La pluie fait des claquettes", visitée avec un joli naturalisme et avec presque rien : des cordes pincées et une rythmique jazzy, donnant du lustre et une nouvelle lecture de la version originale. "Dom Juan" fait, de son côté, le pari de l’humour et de la légèreté. "Pour "Le jazz et la java", c’est le nom de Django Reinhardt qui vient en tête. Yvan Cujious & Louis Winsberg reprennent avec émotion "Une petite fille", sans toutefois la même noirceur et le désespoir originels de Claude Nougaro. La virtuosité demandée pour ces revisites est évidente, à l’instar de la belle énergie de "À bout de souffle".
Les Toulousains Big Flo & Oli ne pouvaient pas être en reste et c’est bien évidemment le tube "Toulouse" que les deux rappeurs interprètent pour clore l’opus. Le duo n’abandonne pas leur style urbain et rap. Ils offrent à Nougaro une déclaration d’amour slammée résolument moderne et s'écartant beaucoup de la version connue. La mélodie de "Toulouse" est gardée mais le texte original est abandonné. Une autre manière de rendre hommage au Grand Claude.
Le Café philosophique de Montargis donne rendez-vous à la Médiathèque de Montargis le vendredi 25 octobre à 19 heures pour sa nouvelle séance qui aura pour thème cette question : "Le corps est-il notre ami ou notre ennemi ?"
La philosophie n’a cessé de s’intéresser au corps, sujet récurrent souvent perçu soit comme un ami, soit comme un ennemi. Nous ne pouvons rien y faire. Nous, êtres vivants, avons ce corps, plus ou moins bien en bonne santé, plus ou moins bien considéré par autrui, plus ou bien aimé par nous-même. Ce corps peut apparaître comme un bienfait (la mannequin sur les podiums) ou une contrainte (le malade cloué au lit), est source de plaisir ou de souffrance.
Les participants du café philo seront invités à s’interroger sur le corps. En quoi serait-il un ami ou un ennemi ? Et un ami ou un ennemi à quoi ? N’y a-t-il pas une sorte de miracle naturelle à voir son corps vivre et penser ? Est-il une prolongation de l’âme et de notre esprit, voire un catalyseur ? Au contraire, ne nous contraint-il pas à nous éloigner d’autrui, de notre environnement… voire de nos pensées ? Le corps ne serait-il pas le meilleur ennemi de l’esprit comme le suggérait Platon ?
Ce seront autant de points qui pourront être débattus lors de cette séance. Rendez-vous donc à l’Atrium de la Médiathèque de Montargis le vendredi 25 octobre 2024 à 19 heures.
Pour célébrer le double anniversaire de la Fnac, leader de l’équipement sonore, et de Yamaha, référence mondiale en matière de hi-fi, l’artiste pop-street internationalement reconnu JISBAR s’associe à ces deux icônes pour une collaboration unique. À cette occasion, Jisbar personnalisera à la main 70 platines Yamaha MusicCast VINYL 500, chaque pièce étant signée et numérotée, créant ainsi de véritables œuvres d’art fonctionnelles.
Ces 70 modèles personnalisés seront distribués exclusivement dans une dizaine de magasins Fnac en France et sur Fnac.com, permettant aux amateurs d’art et de musique d’acquérir une pièce unique. Le lancement des célébrations se fera à la Fnac Ternes à Paris, où une sélection de ces platines sera présentée lors d’un événement spécial.
L’artiste pop-street français Jisbar a présenté ses œuvres le 3 octobre 2024 au magasin Fnac Ternes lors d’une soirée de lancement. Cette soirée marque le début d’une exposition qui se tiendra tout au long du mois d’octobre, permettant au public de découvrir cette fusion innovante entre art et technologie.
Les Cramés de la Bobine présentent à l'Alticiné de Montargis le film Les Graines du figuier sauvage. Il sera visible du 16 au 22 octobre 2024. Soirée débat à l’Alticiné le mardi 22 octobre 2024 à 20h30.
Iman vient d’être promu juge d’instruction au tribunal révolutionnaire de Téhéran quand un immense mouvement de protestations populaires commence à secouer le pays. Dépassé par l’ampleur des évènements, il se confronte à l’absurdité d’un système et à ses injustices mais décide de s’y conformer. A la maison, ses deux filles, Rezvan et Sana, étudiantes, soutiennent le mouvement avec virulence, tandis que sa femme, Najmeh, tente de ménager les deux camps. La paranoïa envahit Iman lorsque son arme de service disparait mystérieusement...
Focus aujourd’hui sur une nomination a priori anecdotique mais qui pourrait bien annoncer un futur grand chef, au terme d’auditions des plus serrées.
L'Orchestre Philharmonique de Dresde, dirigé par Sir Donald Runnicles, a choisi cet automne son premier assistant. Il s’agit du jeune maestro portugais Miguel Sepúlveda, au pedigree déjà impressionnant : né en 1998, il a été lauréat du Prix Prémio Jovens Músicos du Portugal en 2022, l'année suivante il a dirigé Suor Angelica de Puccini lors de l'Operafest Lisboa et a fait ses débuts avec l'Orchestre Gulbenkian, ce qui lui a aussitôt valu d'être réinvité. Au Royaume-Uni, il a dirigé le Philharmonique de la BBC, l'Orchestre symphonique écossais de la BBC et la Camerata de Manchester. Il a également assisté Domingo Hindoyan et Vasily Petrenko à l'Orchestre philharmonique royal de Liverpool. À noter qu’il a déjà atteint la demi-finale du Concours de Direction d'Orchestre Malko en avril 2024, où il a dirigé l'Orchestre Symphonique National du Danemark.
"Ouvrir la voie à la prochaine génération de chefs d'orchestre"
Sepúlveda assistera le chef Sir Donald Runnicles dans ses missions à la Philharmonie de Dresde en décembre 2024 et février 2025. Au cours de la saison 2025-2026, il dirigera également son propre projet. Miguel Sepúlveda participera activement à la préparation des concerts du Nouvel An en décembre 2024 et du concert commémoratif en février 2025.
Sir Donald Runnicles a déclaré ceci : "Il est important pour l'orchestre et moi-même de promouvoir de jeunes collègues exceptionnels et d'ouvrir la voie à la prochaine génération de chefs d'orchestre en leur permettant d'acquérir de l'expérience et en leur donnant l'espace nécessaire pour se développer dans ce rôle très complexe. Je suis d'autant plus heureux d'avoir découvert Miguel Sepúlveda, qui nous a vraiment impressionnés lors des auditions. J'ai hâte de l'accompagner dans son parcours artistique."
Nous aussi et nous avons hâte de savoir ce que Miguel Sepúlveda a dans le ventre. Gageons qu’un nouveau maestro portugais est en train de naître. À suivre, donc.
Andreea Gherghinesco sera de retour du 13 au 27 octobre 2024 à la Galerie Partage de Gien pour une exposition libre.
L’artiste loiretaine, installée à Ouzouer-sur-Trézée, avait marqué les esprits avec ses singuliers chats qu’elle a su rendre plus humains qu’humains. Elle tourne aujourd’hui cette page féline pour d’autres séries, moins oniriques et surréalistes mais tout aussi touchantes.
Pour sa nouvelle exposition, que la peintre a nommée "Where", ce sont vers d’autres univers qu’Andreea Gherghinesco propose d’emmener les spectateurs.
Place à une facture plus réaliste donc, mais avec toujours ce soin donné aux couleurs fauves. Les personnages – humains cette fois – se perdent dans des paysages qui peuvent être aussi inquiétants qu’apaisants. Les scènes de baignades sont un classique dans l’histoire de la peinture. Andreea Gherghinesco a la bonne idée de reprendre le thème de la baignade, avec une singulière mélancolie.
À la Galerie Partage, le spectateur pourra également y trouver des portraits où le réalisme des poses ne dispense pas l’artiste de jouer avec les lumières, les clair-obscurs, les textures ou des ondulations de cheveux. Cela donne des visages – souvent jeunes – saisis avec un mélange de naturel et de naïveté.
L’exposition "Where" d’Andreea Gherghinesco est à voir du 13 au 27 octobre 2024 à la Galerie Partage de Gien. Horaires : le mardi de 14H à 19H, les mercredi, jeudi de 10H à 19H, le vendredi et le week-end de 14H à 19H. Entrée libre et gratuite.
Depuis quelques années, la musique classique revoit de fond en comble son catalogue avec un objectif remarquable : découvrir, redécouvrir et mettre en lumière des compositrices que l’histoire a oubliées. Parmi celles-ci, il y a Rita Strohl (1865-1941). La Boîte à Pépites s’est penchée sur cette musicienne française en proposant de nouveaux enregistrements via une série de coffrets.
Sa musique de chambre fait l’objet d’un deuxième volume (il en comportera trois), avec des interprètes passionnés qui se sont penchés sur une œuvre rare mais d’un très grand intérêt. Il convient de citer les - jeunes - musiciennes et musiciens (car quelques hommes sont aussi de la partie) qui se sont attelés à la tâche de ressusciter une compositrice oubliée. Citons ces interprètes qui se sont lancés dans cette belle aventure : les violonistes Raphaëlle Moreau, Shuichi Okada, Alexandre Pascal, les altistes Léa Hennino, Claudine Legras, les violoncellistes Héloïse Luzzati, Edgar Moreau, Aurélien Pascal, la contrebassiste Lorraine Campet, le clarinettiste Nicolas Baldeyrou, les pianistes Célia Oneto Bensaïd (dont nous avons déjà parlé sur Bla Bla Blog) et Tanguy de Williancourt, avec également le Quatuor Dutilleux pour être complet.
À la lisière du XIXe et du XXe siècle, la carrière de Rita Strohl épouse à la fois le classicisme français, le romantisme finissant (La Grande Fantaisie sur le premier CD) et le modernisme révolutionnaire qui est certes peu présent dans ce deuxième coffret. Une vraie belle découverte que celle de Rita Strahl qui nous fait dire que décidément parler de "sexe d’une œuvre" n’a pas grand sens. Le Moderato de La Grande Fantaisie nous entraîne, sous forme d'une valse, dans les salons français, encore tout imprégnés de classicisme mais aussi d’influences folkloriques qui en font une singulière composition. Rita Strohl n’oublie pas Bach, comme pour remettre l’église au milieu du village.
L’intimité le dispute à la légèreté dans le Septuor en ut mineur de 1890, avant une Romance surfant sur le mystère, l’onirique et la langueur. Cela fait de ce mouvement un joyau à ne surtout pas manquer et digne de figurer comme un des futurs grands tubes de la musique classique – on se plaît à rêver de l’utilisation qu’en ferait un réalisateur pour une BO.
Rita Strohl n’oublie pas Bach, comme pour remettre l’église au milieu du village
Il y a de la légèreté, de la grâce et de l’enfance dans cet autre opus nommé Arlequin et Colombine. Les instruments se répondent avec une harmonie au service d’un discours amoureux (Allegretto quasi andantino) teinté de mélancolie (Andante).
Rita Strohl soigne un univers musical bien à elle passant, dans le Quatuor pour violon, alto, violoncelle et piano (2e CD du coffret), du pathétique au romantique, avec des envolées jeunes et joyeuses (Scherzo), de la virtuosité enthousiasmante et où la patte de Bach ressurgit (Thème et variations – Andante).
L’auditeur sera capté par la texture soyeuse du Deuxième Trio en ré mineur admirablement servi par Raphaëlle Moreau, Edgar Moreau et Tanguy de Williencourt (Andante sostenuto – Allegro). L’auditeur découvrira tout autant le prenant Andante, "très mystérieux" comme l’indique ce deuxième mouvement. Plus romantique que cela, il n’y a pas. C’est un final coloré qui vient conclure ce formidable Trio, une vraie belle et géniale découverte de Rita Strohl.
La violoniste Héloïse Luzzati et la pianiste Célia Oneto Bensaïd apportent un supplément d’âme supplémentaire à ce deuxième CD avec Solitude, une Rêverie pour piano et violoncelle datant de 1897. L’ombre de Gabriel Fauré plane sur cette courte pièce à la puissante mélancolie. On est là au cœur de la musique française de la fin du XIXe et du début du XXe siècle. La belle prise de son saisit au mieux la rondeur du violoncelle et le jeu tout en contrastes et en densité de Célia Oneto Bensaïd.
C’est singulièrement sur le CD 3 que l’on retrouve le Premier Trio pour piano, violon et violoncelle date de 1894. La compositrice a choisi de nommer les deux premiers mouvements, en plus des indications habituelles. Le premier mouvement, "Les adieux et le départ", est joué allegro. Voilà une scène d’adieu inhabituellement joyeuse. Invitation à se revoir ou bien plaisir de se retrouver seul ? On laissera l’auditeur choisira ce que Rita Strohl souhaitait mettre en musique. Le deuxième mouvement, Adagio cantabile, est intitulé "Prière". Il est vrai que le contraste avec la partie précédente est saisissant. Les notes glissent et montent avec grâce, servies par une mélodie au majestueux classicisme.
Le Quatuor Dutilleux est à la manœuvre pour nous faire découvrir le délicat Quatuor à cordes daté de 1885. Après le très court et grave Allegro ma non troppo, nous voilà partis dans un thème et des variations (Moderato) qui nous séduisent par le choix d’un mouvement passant de la séduisante mélopée aux accents baroques à la joyeuse danse devant des esprits capricieux. Voilà qui fait de ce passage un écart de la compositrice française vers la modernité.
Celia Oneto Bensaïd vient conclure ce très beau coffret consacré à la musique de chambre de Rita Strohl avec la Musiques sur l’eau datant de 1903. L’ombre de Debussy plane sur cet opus en trois mouvements (Jeux de naïades, Barcarolle et Orage). Le jeu de la pianiste française séduit par sa simplicité, sa grâce et ses ondulations pleines de finesses, de naturel… et de naturalisme. Voilà qui permet de clore en beauté une rétrospective passionnante sur une compositrice trop vite oubliée et qui renaît aux oreilles de l'auditeur de 2024, 80 ans après sa mort.
La naissance d’un magazine est toujours un événement et une vraie belle aventure. C’est encore plus vrai pour une revue qui a décidé de s’intéresser à l’imaginaire et à la fantasy, l’un des genres artistiques les plus novateurs de ces cinquante dernières années. Saluons donc l’arrivée de Chimères, un petit nouveau dans le domaine de la presse que les fans de fantasy auront plaisir à découvrir. Le premier numéro de ce trimestriel sort ce mois d’octobre.
Il faut d'abord souligner le soin apporté à ce numéro, à sa mise en page classique mais élégante. Chimères impose déjà sa marque de fabrique : proposer aux fans de l’imaginaire sous toutes ses formes – littérature, BD, jeux-vidéos, séries, cinéma – de quoi se régaler. Sans nul doute, Victor Battaggion et Anne Besson, aux commandes de la revue, entendent bien ne laisser personne de côté.
Parlons, pour commencer, du vaste dossier consacré à The Witcher que le grand public a découvert grâce à la série Netflix. Pour l’occasion, Chimères propose une interview inédite de son créateur, le Polonais Andrzej Sapkowski. La revue décortique plusieurs aspects de la saga : l’histoire de son succès littéraire, le point de vue de la traductrice française Lydia Waleryszak, les déclinaisons des livres en jeu-vidéo, l’examen de l’univers du Sorceleur ou l’importance des héroïnes. De quoi donner envie de se plonger dans cet univers particulièrement riche et envoûtant.
Une rencontre inédite par la papesse de la fantasy, Robin Hood
Dans l’histoire de la fantasy, le jeu de rôle Donjons & Dragons, né au milieu des années 70, a pris une importance considérable, non sans des controverses finalement vite oubliées. Le magazine propose de revenir sur l’histoire de cette aventure.
Chimères s’intéresse ensuite à un phénomène culturel dans le monde littéraire, celui du "dark" – que ce soit la dark romance mais surtout la dark fantasy. Que recouvre-t-elle ? Quel public vise-t-il ? Quelles sont les auteurs – et surtout autrices – remarquables ? Vient enfin la question de son influence sur le (jeune) public et de sa dangerosité. C.S. Pacat, "la nouvelle reine" de la littérature queer, donne son point de vue. Passionnant.
Le lecteur pourra trouver d’intéressants contre-champs. Un sur les Hugo Awards qui ont droit à quelques sérieux coups de canif. Un autre sur Céline. Peu sans doute savent que l’auteur du Voyage au bout de la nuit a également été un auteur… de fantasy. Une vraie découverte.
Outre de nombreuses chroniques, critiques et focus, sans oublier une nouvelle inédite de Léo Henry – dans laquelle on plongera ou non –, on trouvera un dossier consacré à Dragon Ball, d’autant plus essentiel pour cette saga japonaise culte qu'elle fête ses 40 ans et que son créateur, Akira Toriyama, a disparu il y a quelques mois. Toujours en bande dessinée, le magazine de l’imaginaire revient sur les 30 ans, les 27 tomes et les 3 cycles de la saga française Lanfeust. Cette "formidable odyssée" est racontée par les auteurs eux-mêmes, à savoir Christophe Arleston et Didier Tarquin.
Terminons par ces autres interviews inédites proposées par ce premier numéro de Chimères, à savoir Enki Bilal qui a bouleversé comme jamais l’imaginaire dans la BD française, Benjamin Billaud, le youtubeur devenu célèbre grâce à sa chaîne d’Histoire Nota Bene, déclarant son amour pour l’imaginaire et, the last but not the least, une rencontre inédite avec la papesse de la fantasy, Robin Hood.
Dès le premier numéro, Chimères impose son univers et promet déjà de devenir incontournable. Longue vie à ce nouveau magazine donc.