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Bla Bla Blog - Page 210

  • Bla Bla Live, bientôt en ligne

    Bla Bla Blog s'enrichit d'un nouveau média : la chaîne Youtube Bla Bla Live.

    Bientôt, la première émission en ligne... 

  • Les corneilles n’oublient jamais les visages

    Amateurs de thrillers hitchcockiens tordus à souhait, cette BD est faite pour vous. Timothée Le Boucher signe Le Patient aux éditions Glénat : une petite merveille, après le remarqué Ces jours qui disparaissent (qui devrait être adapté au cinéma).

    Cette bande dessinée somptueuse plonge dans l’histoire d’un crime familial sordide. Une famille est retrouvée assassinée à l’arme blanche après que Laura Grimaud, l’aînée des enfants, ait été croisée déambulant un couteau ensanglanté à la main. Seul Pierre Grimaud, son frère de 15 ans, est retrouvé en vie, gravement blessé et dans le comas. L’adolescente de 17 ans, déclarée coupable de ces crimes, sera enfermée avant qu’elle ne mette fin à ses jours.

    Six ans après ce fait divers, Pierre sort de son comas. Une psychologue, Anna Kieffer prend en charge le jeune patient afin de comprendre ce qui s’est passé mais aussi de traiter les traumatismes du jeune homme.

    Une grenade scénaristique

    Entre la scientifique et l’ancienne victime du "massacre de la rue des Corneilles", une étrange relation se noue, alors que Pierre se plaint de recevoir des visites dans sa chambre d’un mystérieux homme en noir. Et il est vrai qu’autour de l’hôpital, un étrange individu rôde.

    Le moins que l’on puisse dire est que Timothée Le Boucher prend son temps pour déplier l’intrigue autour des séquelles d’un crime finalement jamais complètement élucidé. L’auteur a usé d’un soin particulier dans le traitement des lieux, des espaces, des regards et des dialogues dans un huis-clos de plus en plus étouffant. Tel un joueur d’échec, l'auteur avance ses pièces les unes après les autres, avant de dégoupiller sa grenade scénaristique à partir de la moitié du livre.

    Manipulation, traumatismes, souvenirs persistants : Timothé le Boucher souligne qu’à l’instar des corneilles, les victimes n’oublient jamais. Anna Kieffer incarne l’héroïne hitchcockienne par excellence : femme fatale mais fragile, c’est elle le fil conducteur de cette histoire de plus en plus intime.

    La bande dessinée donne également une large part aux personnages secondaires – patients, infirmières, médecins – dont certains deviennent essentiels à l’intrigue. Une intrigue rondement menée pour un récit sombre et déstabilisant. Une vraie réussite.

    Timothé Le Boucher, Le Patient, éd. Glénat, coll. Mille Feuilles, 2019, 292 p.
    http://timotheb.canalblog.com

    Voir aussi : "Changez-vous, mademoiselle"

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  • Le transporteur 2 frigo

    C'est du cinéma musclé que propose cette semaine notre chroniqueur de L’‎Œil du frigo. Et la première question qui se pose est de savoir si l'on doit se contenter de ce que l'on a...  

    Oui je sais c'est court, et vous en voudriez plus, mais il faut toujours se contenter de ce qu'on a... Bon, OK, je déteste cette phrase : il faut se contenter de ce qu'on espère, là, tout de suite, on ouvre quelques horizons. Le Transporteur 2, avec l'excellent Jason Statham, comporte une scène de frigo rapide mais entière.

    J'entends par là que la belle Audrey Billings (Amber Valletta), qui a un coup de chaud, ouvre son frigo, prend les poches bleues dont on comprend tout de suite qu'elles vont servir à la refroidir, puis referme le frigo. On imagine même qu'elle va les déposer sur son cou pour faire descendre la température. On ne voit que très peu les éléments du frigo mais on peut observer qu'il est plein. La porte, par exemple, est très bien achalandée, ce qui laisse présager qu'Audrey sait faire de bons petits plats et qu'elle se régale à enrichir ses accompagnements avec quelques condiments (d'où le proverbe : "Pour être bien accompagné, il faut se condimenter"). Si avant une invitation chez un ou une inconnue pour un dîner, vous avez accès au frigo, jetez tout de suite un œil furtif sur la porte du frigo. Cela vous donnera une indication sur votre repas, voire sur les plaisirs qui en découleront mais ça c'est un autre chapitre...

    Donc revenons à cette scène. Amber Valletta ouvre la porte et prend ses poches de froid, quand elle referme, elle sursaute devant la découverte impromptue d'un homme derrière la porte du frigo. Merci pour ce jeu d'acteurs formidable ! Jason aurait aimé, mais heureusement qu'il n'était pas dans la pièce sinon il aurait tout cassé à coup de pied dans tous les sens. Petite astuce que je vous conseille si lors d'une invitation impromptue vous voyez votre hôte ouvrir le frigo : cachez-vous derrière la porte pour voir l'effet que cela peut engendrer. Au pire, vous risquez d'être pris pour un fou, mais il faut savoir prendre des risques dans la vie pour faire exister son petit côté dingue. Et si votre hôte sursaute, alors vous aurez tout gagné. Vous pourrez lui parler du blog L’œil du frigo et de cette expérience humaine tellement importante. Votre hôte sera certainement bluffé de découvrir vos lectures nocturnes, il saura apprécier, je vous assure.

    La seule chose dont je suis sûr dans ce frigo c'est qu'il y a du ketchup : la tache rouge qu'il fallait peut-être pour briser ce bleu, en raccord avec celui des yeux d'Amber Valletta. 

    ODF

    Le Transporteur 2, film d'action  de comédie de Louis Leterrier
    avec Jason Statham, Alessandro Gassmann, Amber Valletta et 
    Kate Nauta, France, 2005, 88 mn

    Voir aussi : "L’‎Œil du Frigo débarque sur Bla Bla Blog"
    "Le transporteur 2"
     

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  • Des filles qui gagnent à être connues

    Pelhamonabudget nous fait le point sur sa semaine musicale. Au programme : que des filles, avec du bon, du très bon et du peut mieux faire.  

    Ce mercredi, je l’avais attendu depuis 2015. Slosh était le deuxième groupe sur scène au Supersonic : franchement, une vraie douleur, mais je savais qu’après cette abomination la grande Sneaks allait entrer en scène.

    Bon, j’étais au Supersonic pour voir Sneaks, et normalement je suis déçu lorsque je vois enfin un artiste que j’ai attendu longtemps. Ce n’était pas le cas : le set de Sneaks était sublime. Sneaks était superbe, même avant sa prestation lorqu’au moment des balances elle a répété : "Sneaks sound check…" Sa musique sort d’un ordinateur mais elle joue également de la basse et de la boîte à rythmes. Les sons de la basse et la voix de Sneaks se combinent pour créer quelque chose de vraiment spécial, et je ne parle pas de ses paroles simples qui collent parfaitement à la musique. Sneaks est une artiste à ne pas rater.

    Le jeudi soir je suis allé au Zorba pour regarder le set de Sofia Bolt. Ses chansons en ligne auguraient une artiste assez cool, mais en concert je l’ai trouvée plutôt terne. Mais la salle du Zorba était pleine comme un œuf pour voir son concert, alors peut-être que mon jugement est incorrect. Autre supposition : vu que j’ai beaucoup aimé ses chansons en ligne je suppose qu’elle a enregistré ces chansons avec un groupe ; or, elle jouait seule ce jeudi soir et son set était terriblement ennuyeux.

    L’attitude de Loane est parfaite

    Vendredi soir, direction le Walrus Disquaire Café pour assister au concert de Loane. Loane jouait seule aussi, tout comme Sofia Bolt et Sneaks, mais sa musique était considérablement plus intéressante que celle de Sofia Bolt – toutefois moins que Sneaks. Elle joue de la musique pop qui est un peu éthérée, mais ses paroles sont touchantes et, de plus, son sens de l’humour rend ses prestations extrêmement agréables. Elle a dit ce soir-là la même blague qu’Hugo Race lors d’un concert un peu compliqué dans un épouvantable pub de Melbourne. C’était le genre d’endroit où les gens vont pour parler, et ce soir là on s’est moqués de lui et de sa musique expérimentale. Il avait répondu qu’il allait interpréter trente-huit chansons de plus. Au Walrus Disquaire Café, ce vendredi soir, Loane a dit sensiblement la même chose : qu’elle allait jouer quelques chansons de plus, pendant trois bonnes heures. Oui : l’attitude de Loane est parfaite, et même si tu n’apprécies pas sa musique elle vaut la peine qu’on vienne la voir.

    Pour terminer, j’ai vu Sun Cousto au Zorba le samedi soir. Le groupe comprend une guitariste et une batteuse. Toutes les deux chantent et leur énergie est contagieuse. C’est dommage pour elles que la salle de concert était presque vide pour leur concert, mais elles jouaient très bien. J’imagine qu’elles seraient encore plus impressionnantes dans une salle pleine. Leurs voix se complètent impeccablement. Je vous recommande vivement ce groupe. Elles sont suisses, de Lausanne plus précisément, et si jamais elles font un concert près de chez toi , il ne faut pas les louper.

    https://pelhamonabudget.wordpress.com
    https://www.facebook.com/sneaksweb
    https://www.facebook.com/sofiaboltmusic
    https://www.facebook.com/LoaneAlone
    https://www.facebook.com/suncousto

    Voir aussi : "L’autre soir, une batteuse a sauvé ma vie"

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  • Quelques pages de Tatiana de Rosnay sorties de l’exil

    tatiana de rosnay,nouvelles,unicef,livre de poche,exilsIl avait été question en début d’année d’un recueil de nouvelles en faveur des Restaurants du Cœur, auquel avait participé Tatiana de Rosnay. C’est d’un autre engagement de l’auteure franco-britannique dont il est question ici, cette fois pour l’Unicef.
    Pour la 3e année, le Livre de Poche s'engage en effet aux côtés d'Unicef au travers du recueil caritatif Exils. En France et dans le monde, des milliers d’enfants sont discriminés et ne peuvent accéder aux soins ou à l’école parce qu’ils sont migrants. Pour chaque livre acheté, 1,50 € sera reversé à l’Unicef qui aidera ces enfants réfugiés et migrants afin qu’ils puissent accéder à la scolarité.

    Parmi les auteurs de ces textes, des écrivains, des célébrités, M.A.G.I.C, un collectif de slameurs, et bien sûr Tatiana de Rosnay, qui nous intéresse et qui signe une nouvelle sur ce thème l’exil.

    Les mots qui sont ma Prison est un texte écrit à la première personne, en fait dix pages comme tirées d’un journal intime. De l’auteur imaginaire, on ne sait pas grand-chose, mise à part qu’il s’agit d’un garçon relatant le secret d’un "mur qui a poussé" autour de lui et d’une liberté qui, au fur et à mesure du temps s’effiloche.

    La surveillance est omniprésente et la seule camarade d’école qui veuille adresse la parole à ce "Petit Chose", une fillette nommée Ana, finit par ne pas lui adresser la parole. Mais il y a cette voisine, en face : le jeune auteur finit par entrer en contact avec elle.

    Les mots qui sont ma Prison est un texte à part dans la bibliographie de Tatiana de Rosnay : engagé, sombre et volontairement elliptique. Un manifeste en faveur de l’enfance, à lire pour une bonne cause.

    Tatiana de Rosnay, Les Mots qui sont ma Prison
    in Exils, Le Livre de Poche, Unicef, sortie le 9 mai 2019

    http://www.tatianaderosnay.com
    Unicef, recueil Exils

    Voir aussi : "Tatiana de Rosnay, son œuvre"
    "Tatiana de Rosnay engagée et attablée"

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  • La grande Bleue

    Bleue marque le grand retour en français de Keren Ann : un vrai événement musical en soi, avec sa part d’incertitudes, pour ne pas dire de risques pour elle. Allions-nous y retrouver la sombre beauté et la richesse pop-folk de ce diamant pur qu’était La Disparition, sorti il y a plus de dix-huit ans ? Celle qui s’était fait connaître grâce au Jardin d’Hiver d’Henri Salvador avait ensuite choisi l’anglais pour la suite de sa production musicale – jusqu’à ce nouvel opus, donc.

    Bleue est, comme son nom l’indique, un album placé sous le signe de l’eau. Cette couleur imprègne les dix titres, dessinant comme autant de paysages aquatiques mais aussi personnels. Keren Ann chante "Le long fleuve ou on en voit les fous", le bleu de l’Île Prison ("Vu de l'extérieur / Sous mon soleil trompeur / Personne, hélas, ne pleure / Ton île prison"), les bains de minuit métaphysiques ("Nager la nuit / Dans une eau qui dort / S’étendre hors-circuit / Vers une vie off-shore", Nager la nuit), les abysses de la douleur dans Sous l’eau ("C'est beau / Sous l'eau / Quand le soleil splendide / Se jette dans le vide"), la quiétude marine des Jours heureux, sans oublier Bleu, qui donne le titre à l’album – à une lettre près.

    Un réel odyssée musical

    Bleue est un réel odyssée musical, pour reprendre un morceau de l’album (Odessa, Odyssée). Mais ce voyage est aussi et surtout intérieur et sentimental. Keren Ann porte, avec sa grâce délicate, sa voix fragile et des arrangements sonores d’une belle richesse harmonieuse, des mots où il est surtout question d’elle et de ses expériences : l’aliénation amoureuse (Le fleuve doux), la beauté (Bleu), les séparations inévitables (Le goût était acide, qui est une véritable confession parlée-chantée) ou impossibles (Nager la nuit), et finalement le bonheur des Jours heureux ("Ne vois-tu pas / Venir les jours heureux ? / Ils sont bien là / Et dire que l'on vivait sans eux / Jusque-là").

    Impossible de passer à côté du magnifique Ton Île prison qui, derrière le mélancolique rappel d’une séparation, choisit le règlement de compte cruel et acide : "Peut-être que cette terre / Dont tu te sens propriétaire / Est vraiment extraordinaire / Car elle est tellement populaire."

    Keren Ann propose également un étonnant duo mordant avec David Byrne, l’ex-Talking Heads. Reprenant un célèbre dialogue entre Winston Churchill et Lady Astor, le duo chante avec une amertume non teintée d’humour les amours impossibles et l’art "de souffrir en secret" à deux : "Si j'étais votre femme / Je mettrais du poison dans votre verre / Si vous étiez ma femme / Je le boirais" (Le goût d’inachevé).

    Vrai album de retrouvailles, Bleue est aussi l'opus d’une artiste majeure revenue sur les rives familières de celles et ceux qui avaient été transpercées par Le sable mouvant.

    Keren Ann, Bleue, 2019, Polydor, 2019
    http://www.kerenann.com

    Voir aussi : "Clara Luciani, La Femme libérée"

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  • Malgré la douleur, 2A2S continue...

    Bla Bla Blog a appris cette fin de semaine l'annonce du décès de Sébastien Brunella, fondateur de l’association 2A2S (Association d’Aide et de Soutien à Sébastien) pour les malades de  la SLA. Lui-même était porteur de la maladie de Charcot.

    Nous en avions parlé il y a un an, à l'occasion d'un événement organisé à Verdun par 2A2S et Sébastien Brunella lui-même : une chute de 30 000 dominos. Le succès avait été au rendez-vous. 

    L'association ne va pas arrêter son combat, assurent les organisateurs, qui s'expriment ainsi via la page Facebook de 2A2S : "Sébastien nous a quitté mais nous continuerons, comme il le souhaitait, à nous battre, pour lui et pour tous les autres malades."

    https://www.facebook.com/association2a2s

    Voir aussi : "Des dominos pour faire chuter la maladie de Charcot"

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  • Nous nous sommes tant aimés

    marie rault,roman,love story,histoire d’amour,lisbonneLe titre du premier roman de Marie Rault, Une prodigieuse Histoire d’Amour (éd. Le Lys Bleu), a le mérite d’intriguer en raison de son apparente banalité. Il est en tout cas fidèle à l’intention de l’auteure qui déroule une love story s’étalant sur une dizaine d’années – si l’on oublie le dernier et singulier dernier chapitre.

    Léa, la narratrice, est une manageuse dans un palace parisien. Cette professionnelle aguerrie est aussi et surtout une femme aux fêlures secrètes, à la fois assoiffée d’idéal amoureux mais ne croyant pas aux contes de fée : "Quand avait-elle cessé d’être une jeune femme comme les autres ? D’où lui venait cette inaptitude à la vie ? Ou plutôt cette nécessité du trop-plein de vie ? Cette frénésie de l’exception, cette boulimie de la tachycardie, cette addiction à l’absolu."

    La brillante responsable est envoyée à Lisbonne pour convaincre l’auteur à succès Pierre Capucin de tourner adaptation d’un de ses romans dans l’hôtel où elle travaille. Elle rencontre par là-même son écrivain fétiche ("Ses livres étaient pour elle une bouffée d’oxygène, un repère, une fenêtre nécessaire vers ceux de son espèce"). Entre les deux, le courant passe immédiatement : "Léa avait reconnu Pierre comme un de son espèce."

    Dix ans de la vie amoureuse d’une jeune femme de la génération Y

    Marie Rault aurait pu bâtir une simple histoire de fan concrétisant le rêve absolu de connaître intimement l’objet de sa passion. Au lieu de cela, l’auteure choisit habilement et subtilement d’arpenter les souvenirs de cette femme grande voyageuse et grande amoureuse.

    De Paris à Lisbonne, en passant par Pondichéry ou Barcelone, les temps et les lieux s’entrecroisent dans un bloc espace-temps insécable : la famille, les amis, les amants, les secrets, les maladies, les séparations et la mort sont vus à travers le prisme de la relation passionnelle entre Léa et Pierre.

    Marie Rault a fait le choix de chapitres courts et elliptiques pour écrire en moins de 120 pages dix ans de la vie amoureuse d’une jeune femme de la génération Y.

    L’ écriture délicate, précise et sans ostentation prouve la naissance d’une prometteuse auteure qui sera absolument à suivre : "Au milieu de la foule, elle chérissait le secret qu’elle portait. Elle avait l’impression d’être devenue une ombre, un fantôme. Pas quelque chose d’effrayant et d’étrange, plutôt une âme drapée de soie."

    Marie Rault, Une prodigieuse Histoire d’Amour, éd. Le Lys Bleu, 2019, 119 p.
    https://cassenoisette383.wixsite.com/marierault

    Voir aussi : "À la recherche du diable perdu"

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