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La luxure serait-elle toujours un péché capital ? Allons, allons... À y regarder de près ces Petites Luxures, présentes sur Internet et sur Instagram, ressemblerait d'abord à un exercice artistique autant que ludique dans lequel un aphorisme ("With a little help from my hands"), une citation ("Quand mes mains voudraient bien, quand tes doigts n’osent pas") ou un jeu de mot ("Avoir la langue dans sa pote") est le prétexte à des saynètes intimes, sinon délurées.
L’illustration prend ici tout son sens : avec Petites Luxures, les mot sont aussi importants que le dessin. L’un et l’autre se servent mutuellement, tels deux amants.
La comparaison est raison dans cette série qui décline les rapports amoureux, la sexualité, les étreintes, les baisers, les caresses seul(e) ou à plusieurs, les corps à corps à deux, trois ou plus.
L’érotisme qui se dégage de ces dessins est celui, apaisé, de ces moments de plaisirs, de câlins et de confidences. L’élégance des traits et le choix de ne montrer que l’essentiel ôte tout début de vulgarité. Les yeux s’accrochent à la partie du corps en jeu, les lèvres sourient au jeu de mot qui fait mouche, les doigts font glisser les vignettes qui se découvrent jour après jour.
Avec plus d’un millions d’abonnés sur Instagram, Petites Luxures, créé par accident comme le raconte son auteur, a cessé d’être le site confidentiel réservé à un public d’intimes pour devenir véritablement populaire. S’y abonner c’est voir sur son fil d’actualité ces petits personnages à la ligne claire et aux courbes sensuelles parfois collés aux sujets d’actualité comme les personnages se collent serrés les uns aux autres. Malicieusement collés serrés.
Ce troisième chapitre est pour Ulrich Forman un nouvel opus qui aspire à être écouté comme un concept album.
Concept album, oui. Mais de quel concept parlons-nous? D'emblée, Ulrich Forman nous entraîne dans un voyage musical quelque 50 années plus tôt, dans une pop acidulée (1234), psychédélique et conceptuelle, justement : celle d’Emerson Lake And Palmer, des Beach Boys (Home) ou du White Album des Beatles. D'ailleurs, pour ce nouveau chapitre, Ulrich Forman s'est entouré de talents avérés : Fab Dupont (The Do / Paul McCartney), Florent Livet (Phoenix / Bloc Party), Pavle Kovacevic (Sebastien Tellier), Graham Hawthorne (Brian Wilson, Paul McCartney) ou encore Antoine ''Chab'' Chabert (Daft Punk / Woodkid).
La pop est enjouée et souriante (If You Want To), accrocheuse et planante (Today), mélancolique (I'm In Love, Pt. 2) et d'une belle emprise folk (All I Want).
Pas de révolution musicale dans cet album régressif mais un joyeux retour vers le hippie, lorsque ce mouvement venait autant se ressourcer du côté de San Francisco que de Katmandou (Hold me).
Et lorsque le producteur et musicien français Ulrich Forman – Polérik Rouvière, de son vrai nom – vient au rock c'est d'une manière ludique et sans prise de tête (You Gotta Stay).
Nick Drake, avec la lumière en plus
Go On – tiens, c’est aussi le titre de l’EP de Tom Leeb, que nous avons chroniqué il y a peu – fait quelques bonds spatio-temporels vers le début des années 80, du coté de Supertramp. On s'arrêtera avec plus d'attention sur It's All Right, singulier titre acoustique à la Nick Drake, avec la lumière en plus.
À noter que la version album du titre Today est accompagnée d'une version acoustique et d'un remix à retrouver en digital. C'est Ulrich Forman en personne qui signe lui-même la réalisation du clip, un road trip poétique, onirique et naïf.
Le titre I'm In Love avait eu les grâces d'une énorme campagne de pub pour Attractive Wolrd. Une opportunité qui lui a donné l'assurance qui lui manquait pour se lancer à plein dans une carrière musicale. C'est aujourd'hui chose faite avec Chapter III - A Perfect Storm.
C’est un "monde vulnérable", une expression de Joan Tronto, qui lie la chronique de deux ouvrages, pourtant bien différents. Le premier, 21 Leçons pour le XXIe siècle (éd. Albin Michel), est le dernier livre de Yuval Noah Harari, l’auteur du best-seller Sapiens. Le second, Le Risque ou le Care ? (éd. PUF), beaucoup plus confidentiel, est une réflexion synthétique de Joan Tronto, professeure de sciences politiques à l’université de Minnesota. Ces deux auteurs ont pour point commun de mettre sur la table les risques de nos sociétés modernes en pleine mutation.
Paru en 2015, Sapiensde Harari retraçait en 500 pages l’histoire de notre espèce, sapiens, de l’aube de l’humanité à l’ère actuelle des biotechnologies. Mêlant histoire, philosophie, sociologie, sciences dures ou psychologie, Harari entendait prendre de la hauteur et mettre en perspective l’histoire humaine. Deux ans plus tard, avec Homo Deus : Une brève Histoire de l’Avenir, c’est le développement des sciences et des technologies qui intéressait l’auteur de Sapiens, avec une question centrale : quel est l’avenir de l’homme ?
Avec son dernier ouvrage, 21 Leçons pour le XXIe siècle, Harari poursuit son travail de prospective, avec toujours le souci de ne pas se limiter à un seul domaine scientifique, ce qui est à la fois la marque de fabrique et la qualité rare d’un intellectuel sur lequel il faut désormais compter. Sapiens mettait en avant le "miracle" de ce singe devenu en l’espace de quelques milliers d’années le maître d’une planète qu’il avait conquis et dompté. Cette constatation éloquente fait cette fois place à des interrogations sur les risques charriés par les progrès de sapiens depuis les révolutions industrielles et technologiques. Harari met en garde les dangers qui menacent l’humanité. On connaît les principaux : environnementaux, biotechnologiques, numériques et populistes. Mais il en est d’autres, sans doute moins évidents, qui sont décrits, dans des chapitres à la fois concis et clairs : les algorithmes menaçant notre libre-arbitre et nos libertés, l’intelligence artificielle et l’automatisation rendant insignifiant la valeur humaine du travail ou la menace des dictatures digitales. Dans le même temps, Harari explique pourquoi le terrorisme menace nos sociétés beaucoup plus insidieusement que les guerres meurtrières du passé et pourquoi il faut préférer le terme de "culturisme" à celui de "racisme". Immigration, religions, civilisations, laïcité, justice, égalité , méditation et même science-fiction sont mis à contribution dans un essai qui entend donner du sens à notre monde et à notre manière de relever les défis que nous propose un XXIe siècle risqué à bien des égards.
Le Risque ou le care ?
Le Risque ou le care ? De Joan Tronto est une autre manière d’aborder les risques contemporains. L’essai de Joan Tronto est plus ancien que celui de Yuval Noah Harari (2012 contre 2018). Il marque aussi la véritable arrivée en France de la théorie du care (les éditions PUF, qui ont publié Le Risque ou le Care ?, ont créé une collection spécifique). Ce mode de réflexion, apparu en Amérique du Nord, entend dépasser le rationalisme occidental au profit d’un regard plus sensible sur notre monde où se mêlent éthique, philosophie, féminisme, sociologie et éthique. Le care est encore largement méconnu en France, mais il entend apporter des réponses pertinentes dans des sociétés bien plus dépendantes et vulnérables que ce qui a été longtemps dit.
Joan Tronto trace les lignes principales de cette société du risque qui se présente comme "la thématisation de questions importantes : la modernité, la postmodernité, le savoir et la science, les évolutions incessantes de la société occidentale. Ce qui change aujourd’hui dans notre vision du risque c’est leur caractère incalculable et imprévisible". Harari a eu beau, cinq ans plus tard, les identifier et esquisser des solutions, il n’en reste pas moins vrai que, comme le disent les penseurs du care (souvent des femmes, du reste), il y a aujourd’hui "une conscience plus importante que la maîtrise est impossible." L’auteure parle même "d’irresponsabilités" dans la manière dont la modernité et le progrès ont été pensées.
Comment en sortir ? Par la théorie du care, justement.
En réponse à ces risques et aux dangers post-modernes, des intellectuelles féministes ont choisi de revendiquer la valeur politique du "prendre soin" (en anglais, "care"). Plus qu’une réflexion, le care est devenu une éthique à part entière. "Le care n’est pas seulement un sentiment ou une disposition, et il n’est pas simplement un ensemble d’actions. C’est un ensemble complexe de pratiques, qui s’étendent depuis des sentiments très intimes comme « la pensée maternelle » jusqu’à des actions extrêmement larges, comme la conception de systèmes public d’éducation." Sans doute est-ce en prenant compte de notre vulnérabilité dans un monde du risque que nous pouvons faire du care une des solutions pour notre avenir.
Yuval Noah Harari, 21 Leçons pour le XXIe siècle, éd. Albin Michel, 2018, 375 p. Joan Tronto, Le Risque ou le Care ?, éd. PUF, coll. Care Studies, 2012, 54 p.
Il y a tout juste un an, il était question sur Bla Bla Blog du premier album de Laurie Darmon, Février 91. Quelques mois, plus tard, l’artiste a choisi de ne pas se reposer sur cet opus réussi et s’est aventurée sur un terrain autrement plus audacieux et culotté. Elle sort en ce moment son nouvel EP, Dévêtue, créé et distribué dans une totale liberté. Que la chanteuse se mette à nu dans ce cinq titres est un euphémisme : Laurie Darmon y parle d’amour dans ce qu’il y a de plus brut, d’instinctif et, finalement, d’authentique.
Bien entendu, il est aussi question de séparations subies, d’attentes douloureuses et d’attractions difficiles, à l’exemple de Reste ("Ce sera pareil ailleurs / Ne laissons pas passer les heures / On finira par le regretter mon cœur… / Je suis juste coincée là / Complètement bloquée sur toi / Et ça m’épuise / Non mais t’imagine pas / Ça me paralyse / Y’en a plus que pour toi") ou d’Îles grecques, lumineux et sucré ("J’avais envie que tu restes auprès de moi / Là-bas y a trop de filles trop de mecs trop de trucs / Et ce je ne sais quoi").
Dans ce nouvel EP comme chauffé à blanc, l’auditeur retiendra d’abord On Bai. et Rengaine SM, deux morceaux aux titres explicites. Dans son premier album, Monte Encore montrait déjà toute l’audace de Laurie Darmon. Cette fois, la chanteuse fait de l’amour une invitation à la fête qui ne souffre aucun contrôle : "On danse danse danse danse / On se met bien bien bien / On se laisse aller comme ça / Je me laisse aller avec toi toi toi / On bouge on bouffe on boit on bai." Avec sa musique minimaliste dopée d’une énergie communicative, Laurie Darmon propose un titre décomplexé et libérateur.
Un EP comme chauffé à blanc
Tout aussi libérateur et bien plus audacieux encore, Rengaine SM propose sur une ballade naïve qui suit les confidences d’une jeune femme sur ses expériences sado-masos. Il faut avoir l’art de maîtriser le texte comme Laurie Darmon pour pouvoir oser une telle mise en musique : "Je me souviens des interdits sur tes lèvres / Ne ferme pas les yeux j’ai dit ou je te crève / C’était bon c’était bon c’était bon / C’était la vie qui venait nous pénétrer par ici aussi." Dans l’emballement de ses confidences, la musicienne insuffle dans Rengaine SM cette saveur romanesque et touchante qui donne à ce titre une légèreté paradoxale : "J’en veux encore / Pourquoi t’as tout repris / Tu aurais pu au moins laisser ton corps."
Une dernière chanson mérite qu’on lui porte une attention particulier, Stéphane et Stéphanie. Rien à voir avec le titre éponyme d’une certaine Caroline Verdi, obscure chanteuse des années 70 – un petit tour sur Bide & Musique vous en convaincra définitivement. Le "couple de noctambules" qui fait l’objet de cette samba slamée est une réussite totale : sophistication bluffante dans les ruptures de rythmes, texte déchirant d’humanité, portrait esquissé de deux bobos que l’on aimerait croiser, voix nette et sans fioriture qui rappelle la Laurie Darmon slameuse de La Rupture : "Tu m’as laissée toute seule / Et maintenant c’est moi qui reste / Là sur le bord de ta gueule / T’as pas débarrassé les miettes / J’avais pas l’habitude avant / J’étais la fille qui sait déjà / Que chaque soir à l’appartement / Même si c’est tard tu seras là." S’il n’y a qu’un seul titre qui peut justifier l’écoute de cet EP, c’est sans conteste Stéphane et Stéphanie.
Avec On Bai., Laurie Darmon s’est jetée dans le grand bain d’une liberté, certes risquée mais qui augure un beau devenir. Si ce ne sont que les préliminaires d’un deuxième album, on a hâte d’en découvrir plus.
Laurie Darmon sera au Bus Palladium le 31 janvier 2019.
L’univers de Nicolas Le Bault fait partie de ces découvertes assez incroyables qui vous transportent dans un monde rarement vu : un vrai cabinet de curiosités, qu’il déploie aujourd’hui dans le second volume de la revue d’avant-gardeWhite Rabbit Dream. Le fil conducteur choisi par Nicolas Le Bault et les autres artistes qui le côtoient – Twotom Land, Cendres Lavy, Stéphane Rengeval et Frederika Abbate – est la nostalgie, une nostalgie projetée dans des scènes riches et inventives.
Le volume 2 de White Rabbit Dream est en soi une vraie œuvre d’art : véritable magazine transgressif, à la fois roman graphique et revue expérimentale. Le lecteur y trouvera les personnages familiers de Nicolas Le Bault : ces poupées inquiétantes, à fois créatures perverses et victimes expiatoires.
On peut aussi y découvrir les planches baroques et élégantes de Towtom Land, mais aussi, dans le deuxième chapitre, les dessins au lavis de la bien-nommée Cendres Lavy : ces enfants ou pré-adolescents figés dans des autoportraits surréalistes renvoient au style faussement naïf de Nicolas Le Bault.
Un vrai cabinet de curiosités
Stéphane Rengeval (Chapter III) est l’une des très belles découvertes de ce volume. Les thèmes abordés sont d’une noirceur indéniable : danses sataniques, étreinte douloureuse pour ne pas dire viol, personnage masqué. La facture des dessins de Stéphane Rengeval prend le contre-pied de ces thématiques : traits délicats, visages féminins angéliques et corps dans des mouvements fluides, à l’image de cette petite contorsionniste.
White Rabbit Dream, revue atypique ressemble à un de ces nombreux groupes de punk-rock : capable de transgression en même temps que de créations d’une finesse à fleur de peau.
Notre ami et partenaire L’Œil du frigo commence cette année 2019 avec une chronique particulièrement inspirée sur le film X-Men 2 et un Logan bien décidé à étancher sa soif. Philippe, l'auteur de cet article, s'intéresse aux 50 secondes de cette scène de frigo qui vous avait sans doute échappé.
Bon, je dois vous parler de quelque chose, mis à part la bonne année et tous mes vœux de galettes : nous avons à faire ici à un cas de frigo exceptionnel.
En effet, nous sommes dans la saga des X-Men et Logan s'apprête à boire un coup.
Il ouvre donc le frigo, comme le ferait n'importe quel mutant que nous sommes, face à cette boite réfrigérée complètement hallucinogène. Nous découvrons alors une contre-plongée mutante, une vue rarement utilisée pour un frigo, à tel point qu'il a fallu enlever les étagères du fromage pour la faire. Impossible de voir les aliments de ce frigo : on les voit par en dessous. On peut noter le camaïeu d'orange, des culs de bouteilles ou de plats posés sur la vitre. Rien de très palpitant en revanche sur la porte du frigo. Des sodas peut être. Il faudra que je pense à dire à tous ces réalisateurs que la porte du frigo est très peu utilisée : je n'aime pas qu'on délaisse certaines parties érogènes du frigo, je trouve ça discriminant. D'ailleurs une question me vient : y a-t-il des frigos masculins ou féminins ? Ou alors le sont-ils selon la façon dont on le remplit ?
Le point de vue de Logan est prodigieux. Le mutant aux griffes en acier trempé est le plus grand, le plus fort, le plus inaccessible des mutants de sa génération. C'est sur lui que reposent tous les films des X-Men. Evidemment, lui ne le sait pas. Il prend une bière dans le frigo, humble, détaché et défie un chat avec ses griffes. Ce dernier le dédaigne parfaitement. Être le maître du monde avec un frigo coloré et se faire ignorer par un chat, ça remet l’ego à sa juste place. Logan - ou plutôt le professeur Logan - rentre ses griffes et devient plus humain. Tellement humain qu'il en oublie de fermer la porte du frigo. Remarquez que l'on voit bien qu'il y avait une étagère de plus entre la caméra et l'étagère des sodas. On peut facilement voir qu'il y a une grosse brique de jus d'orange et un vieux reste dans un contenant en plastique (je dis contenant pour ne pas faire de pub : ça m'aidera dans ma démarche de sponsors : voilà qui laisse entrevoir ici toute l'intelligence de l'auteur de ce blog, n'est-ce pas ?).
Vous pouvez alors voir que le frigo, ouvert, assiste à toute cette scène d'humanité. Il aimerait pourtant bien qu'on ferme sa porte, qu'on le laisse se replier sur lui, dans le noir, afin qu'il puisse conserver au frais ses aliments, ses sentiments, sa petite portion de vie, ses rêves de frigo... Mais non ! Un mutant lui a brisé la chaîne du froid. Faudra pas se plaindre après si quelques bactéries viennent mettre le bazar dans ses aliments.
La morale dans cette histoire, c'est que même les mutants ne font pas attention aux frigos, et même le plus grand des mutants, Logan. Si un mutant vient chez vous, cadenassez votre frigo !
Sur ce, bonne année.
ODF
X-Men 2, Action et film de super-héros de Bryan Singer avec Hugh Jackman, Patrick Stewart, Ian McKellen, Famke Janssen et Anna Paquin
Les auditeurs nés après les années 80 et bercés par la pop des années 90 goûteront le premier EP de Tom Leeb, Are We Too Late, comme une petite madeleine de Proust.
D'accord, il n'y a pas de révolution musical, mais ce premier opus a indéniablement été écrit avec cœur, sinon avec les tripes. Un vrai piège à filles : des mélodies simples mais efficaces, une voix assurée et nasillarde, une orchestration impeccable, des guitares cristallines et, pour couronner le tout, un travail en studio exemplaire.
Assurément, Tom Leeb est une des futures belles grandes voix de la pop en plus d'être un acteur que l’on peut découvrir sur les planches, comme dans le film Edmond d'Alexis Michalik... Un artiste complet, quoi.
En attendant la projection en avant-première du court-métrage La Lutte des Classes les 23 et 24 mars prochain à l'Espace Lionel Boutrouche à Ingré (près d'Orléans), vous pouvez retrouver en bonus des images du film.
La Lutte des Classes, un film de Alex Bongibault, sous la direction de Nora Méthivier Scénario de Bruno Chiron avec Jennifer Dìas, Alicia Gonzalez, Flavie Kazmierczak, Pierre Richekare, Mikael Buxton, Aurélie Serrano, Mejgan Bayani, Sam Sam, Sylvie Mouillat, Nicolas Lefebvre et Nathalie Frebourg https://eclectiquecontact.wixsite.com/eclectique